Les Psychiques - Laisse-moi p...

By AnaExva

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Les pouvoirs psychiques sont une réalité, un phénomène très rare qui reste méconnu au regard de la plupart de... More

Partie 1 : Welcome to Colombe
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5 - 1/2
Chapitre 5 - 2/2
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue (Première partie)
Information
Partie 2 : Return to Immortality
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Remerciement

Chapitre 2

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By AnaExva

« If travel is searching
And home has been found
I'm not stopping
I'm going hunting
I'm the Hunter »

RIAYA ft. John Mark Mcmillan, Hunter

Trad (de moi) :

"Si le chemin est recherché

Et que la maison a été trouvée

Je ne m'arrête pas

Je vais chasser

Je suis le chasseur."

Ses cheveux flottaient dans le vent, lui offrant l'aura d'une créature féerique, entre la nymphe des forêts et les sirènes enchanteresses. Ma mère était belle. L'image que j'avais d'elle l'était en tout cas.

Mais bientôt elle se tourna vers moi, et son regard vert se trompa dans la terreur alors qu'elle me regardait.

—Ne m'approche pas ! Tu n'es qu'un monstre ! Et toi aussi ! Pourquoi la protèges-tu ?

Ma mère me haïssait. Son attention portée sur mon père, elle semblait lui en vouloir. Pourtant il ne faisait que me soulever dans ses bras, me garder dans son étreinte paternelle, m'éloignant des dangers et de la méchanceté des gens.

Et ma mère, furieuse, partit accompagné d'un autre homme dont elle tenait le bras.

—Tu es triste, papa ?

—Pourquoi le serais-je ?

—Parce que tu aimes maman. Est-ce que maman me déteste ?

—Elle ne te déteste pas, Layla. Elle a simplement besoin de partir en vacances.

—Elle reviendra ensuite ?

Il ne me répondit pas, il ne répondit rien, se contentant de regarder ma mère s'éloigner alors que je commençais à réaliser qu'il s'agissait d'un rêve.

—Papa, est-ce que c'est parce que j'ai crié que maman me déteste ? Ou est-ce que c'est parce que j'ai touché sa brûlure ?

Je reprenais conscience, laissant mes rêves pour la nuit et la réalité me nuire dans une vérité que je ne m'étais pas préparée à affronter. Je me trouvais à Colombe.

Les images de Philipe et Roch me revinrent en mémoire, leurs cadavres, l'odeur de viande grillée...

Prise de nausée, mes yeux s'ouvrirent d'un seul coup et je me penchais au-dessus du lit, vomissant toutes mes tripes au sol. Ma gorge me brûlait et ma vue, troublée par des larmes naissantes dues aux images de la veille mais aussi à la brusquerie de mes nausées, ne me permirent ni de crier ni de me repérer dans les lieux qui m'entouraient.

—J'y crois pas. Elle a gerbé partout cette grosse truie.

Quelqu'un sortait de la pièce pour revenir avec un sceau remplit d'eau, un balais et une serpillière.

—Tu fais chier la grosse. Si le boss revient et vois ça, il va me tuer. Pauvre conne.

Voyant que je m'apprêtais de nouveau à vomir, il me tendit un autre sceau. Je me vidais de nouveau, plusieurs fois, tandis que le garçon nettoyait.

Une fois que mes nausées furent partit, le fait d'avoir mon sceau et ses odeurs immondes sous le nez ne m'aidèrent pas à me remettre. Le garçon me le retira, s'enfermant dans la pièce d'à côté. Le bruit de l'eau alors qu'il devait nettoyer les sceaux me rassura. Au moins la ville avait de l'eau courante.

—Putain, t'es à gerber. T'as du vomi dans les cheveux et sur les lèvres, c'est dégueu. Lève-toi et suis-moi.

M'appuyant contre le mur et les meubles, je sortais du lit sur lequel on m'avait visiblement allongée, arrivant jusqu'au garçon qui m'aida à m'asseoir dans une baignoire.

—Je te préviens Vomito. Si tu gerbes ou si tu hurles, je te dézingue. L'eau va être froide.

Et un jet dos percuta mon dos dénudé, me réveillant brusquement et me permettant de prendre conscience de ma nudité. Je ne portais pas de vêtements. Où était mes vêtements ?

Le garçon, qui ne semblait pas avoir plus de seize ans, appuya contre ma gorge pour me maintenir couchée dans la baignoire alors que je tentais d'en sortir.

Il arrêta l'eau et tandis que je tremblais de froid, il prit mes cheveux pour les nettoyer avec du shampoing avant de rincer de nouveau et de se battre contre moi qui tentait seulement de sortir. Je redoublais d'effort au moment où il voulu s'occuper de mon corps.

—Lâchez-moi ! Pervers !

—Pervers ? Je vais t'en donner du pervers. J'suis en train d'te nettoyer comme un putain de servant et toi tu t'comportes une princesse !

Et il ne céda pas, continuant d'insister.

—Qu'est-ce qu'il se passe ici ? intervint alors une nouvelle voix.

Le garçon arrêta immédiatement l'eau, se tournant vers le nouvel arrivant. Je me recroquevillais sur moi-même, grelottante et à la recherche de ma propre chaleur pour me réchauffer.

—C'est votre pute. Elle a gerbé partout.

—Ce n'est pas ma...Peu importe, dégage Moss.

Et le garçon partit, me laissant seule dans la salle de bain avec un homme que je n'osais même pas regarder. Je l'entendais s'approcher de moi et lorsqu'il souleva mon visage, mes yeux se fermèrent de terreur. J'avais l'impression stupide que s'ils demeuraient clos, lorsque je les rouvrirai je constaterai que tout n'avait été qu'un affreux cauchemar.

—Regarde-moi la pleureuse.

Et mes yeux s'ouvrirent, faisant face à un homme que je reconnaissais comme étant celui qui m'avait attrapé avant que je ne m'effondre près de mes amis.

« Ingrid, Dylan ! »

—Mes...Mes amis...

Son regard était si pénétrant. Ses yeux cherchaient, exploraient, évaluaient. Cet homme m'observait, et ce qu'il voyait en moi...Je ne savais même pas ce qu'il voyait en moi.

—Vous allez me tuer ?

—Ce que tu dis n'a aucun sens, tu t'en rends bien compte n'est-ce pas ?

Voyant que je ne comprenais rien, il se justifia.

—Je t'ai sauvé. Pourquoi tu tuerais-je maintenant ?

—Alors vous allez me laisser partir ?

—Hors de question.

—Quoi ? Mais pourquoi ? Je ne suis pas importante. Ma famille n'a pas suffisamment d'argent pour payer une rançon et mon nom n'est pas connu. Je ne suis pas utile pour vous...

Il relâcha mon visage.

—Lave-toi.

—Non !

—Non ?

Cette fois il se saisit de ma gorge, me soulevant de la baignoire pour me plaquer contre le carrelage froid du mur. Mes mains sur son avant-bras parurent bien petites.

—Je ne le dirais pas trois fois, alors écoute-moi bien. Tu es ici à Colombe, une ville divisée en plusieurs territoire. Et le hasard a voulu que tu arrives sur mon territoire. Autrement dit, je suis la loi, et tout ce qui se trouve sur mon territoire m'appartient. Toi compris.

—Je...

—Ne me coupe pas, je n'ai pas fini.

Le ton fut si brusque que je me sentais de nouveau sur le point de pleurer alors que la peur me nouait le ventre.

—Tu es à moi. Et si tu n'es pas morte, c'est seulement parce que je l'ai décidé ainsi. Alors lorsque je te donne un ordre, tu obéis. Si tu ne le fais pas, ce sont tes amis qui paieront à ta place.

—Mes amis ?

—Je les protégerai comme tu me l'as demandé. Mais ma générosité et ma patience ont leur limite. Je me suis bien fait comprendre ?

Ce n'était plus le froid qui me faisait trembler en cet instant, mais la situation à laquelle j'étais confrontée.

—Je t'ai posé une question, insistait-il.

—Oui...

Il me relâcha et je tombais dans la baignoire, m'autorisant à pleurer tandis qu'il repartait en fermant derrière lui. Pourquoi tout cela m'arrivait-il à moi ?

***

Pas de nouveau message.

Voilà tout ce que son écran lui indiquait. Pourtant il ne s'empêcha pas de déverrouiller son portable pour regarder le dernier message de sa fille. Layla lui expliquait qu'elle s'apprêtait à traverser Colombe par la route sécurisée.

Elle était partie en vacances avec des amis de l'Université. Et même s'il avait été réticent au départ, surtout parce qu'il y avait plus d'hommes que de femmes dans le petit groupe, il avait accepté en se disant que cela leur ferait du bien à tous les deux. Layla était une jeune femme à présent, déjà âgée de vingt-et-un ans. Même si en tant que père il ne pouvait s'empêcher de garder l'image de la petite fille qu'elle était à ses yeux, il savait que le jour des séparations arriveraient un jour. Qu'il le veuille ou non.

Mais Layla était une fille si timide et fermée. Elle avait pour manie de toujours s'accrocher fermement à lui lorsqu'elle sentait le danger, persuadé qu'il la protégerait de tout et de tous.

Alors lorsqu'elle l'avait appelé pour lui crier qu'elle était en danger, qu'elle était en danger, son sang n'avait fait qu'un tour. Il n'avait pas attendu plus d'une seconde pour sortir de chez lui tandis que la ligne se coupait. Et dans sa voiture, roulant à toute allure pour que les heures des routes jusqu'à la ville du crime se passent plus rapidement, des voitures blindées l'avaient arrêté.

À présent dans des locaux propres, dignes de séries policières sur des agences gouvernementales secrètes, il attendait. On lui avait passé des menottes et plusieurs hommes et femmes en costumes noirs le surveillaient. Il fallait dire qu'il n'avait pas vraiment été très coopératif.

—Monsieur Eden, suivez-moi je vous prie. Madame Z va vous recevoir.

Madame Z ?

Il se leva, suivant la secrétaire qui le menait dans des couloirs, lui faisant traverser plusieurs pièces toutes aussi énigmatiques les unes que les autres de par leurs écrans aux éléments affichés qu'il ne comprenait pas. Ou très peu.

Puis on le fit entrer dans une salle de réunion. Une femme se tenait au bout de la table, terminant d'exposer quelques mots à cinq hommes.

—Merci messieurs. Vous pouvez disposer.

Les hommes sortirent de la pièce, non s'en accorder leurs regards curieux sur le père qui n'avait qu'une envie : partir chercher sa fille.

—Je vous en prie, Monsieur Eden. Asseyez-vous.

—Je ne sais pas qui vous êtes mais vous n'êtes certainement pas de la police. Relâchez-moi, j'ai des choses importantes à faire.

—Oui, allez récupérer votre fille. Nous sommes au courant.

La femme redressa son chignon sévère, surement un geste maladroit pour exposer sa fierté de devenir la maîtresse des lieux grâce à ses connaissances.

—Comment le savez-vous ?

—Je suis Madame Z, à la tête d'une branche gouvernementale dont la population n'a pas connaissance. Et si tout se passe bien dans l'avenir, elle ne saura jamais rien de nous.

—Pourquoi aies-je ce privilège alors ?

—Nous existons pour une bonne raison, Monsieur Eden. Pour surveiller des personnes comme vous afin d'assurer la sécurité de nos concitoyens.

—Vous m'avez mis sur écoute.

—Vous le prenez mieux que je ne l'aurai cru. Le commun des mortels se serait contenté de rire et de me traiter de menteuse.

—Je n'ai pas le temps pour les intrigues. Ma fille a besoin de moi.

Alors la femme appuya sur une télécommande, faisant apparaître des images de Colombe. La ville détenait sa fille, il devait la sauver. Elle était si fragile, si naïve et innocente. Il connaissait suffisamment les criminels pour savoir ce qu'il ferait subir à son bébé.

—Monsieur Eden, lorsque votre fille a pénétré sur le terrain Colombe, c'est avec l'un de nos agents qu'elle s'est faite piéger.

—Alors faites-les revenir.

—Nous ne pouvons pas. Et vous non plus. Puisque Colombe possède des règles qui vous échappent, Monsieur Eden. Et vous aurez beau foncer dans le tas, vous n'arriverez qu'à causer votre propre mort.

—Si vous savez qui je suis, vous devez également être consciente de ce que je peux faire.

—Et j'ai également une vague idée des talents de votre fille, oui. Mon agent m'a confirmé que votre fille allait bien. Elle est sous la protection d'un gros bras de la ville. Nous avons les choses en mains et nous réfléchissons à un moyen de sortir notre agent, et votre fille de là, précisa-t-elle. Alors je vous demanderai de ne pas interférer, Monsieur Eden.

—Vous parlez de ma fille.

—Exact, voilà pourquoi vous allez nous aider.

—Je crois que vous ne comprenez pas.

Elle affirmait tout savoir d'eux, pourtant elle ignorait le plus important.

—Ma fille ne fait pas que crier.

*************

Hey !! Comment allez-vous ??

Nous n'en sommes qu'au deuxième chapitre mais qu'en pensez-vous ??

J'adore écrire cette histoire, même si ça risque à tout moment de partir en cacahuètes parce que me connaissant, je n'arrive que très rarement à garder le sérieux dans mes histoires... Mais on va essayer x)

Bye Bye ^^

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