Oublie la.

Von kiwizagreste

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Lorsqu'un événement tragique vint bouleverser sa vie, Chloé Bourgeois ne put s'empêcher de sombrer. Elle avai... Mehr

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 11

Chapitre 10

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Von kiwizagreste

- Adrien ?

Elle comprit rapidement qu'il ne l'entendait pas et vit la scène au ralenti. La pluie la recouvrait alors qu'elle voyait pour la millième fois la scène de son pire cauchemar. Elle entendit de nouveau le crissement des roues de la voiture, le corps d'Adrien projeté à des kilomètres. Sa gorge lui brûlait, lui permettant de comprendre qu'elle hurlait car elle n'entendait plus rien. Complètement tétanisée, sous le choc. Sa respiration s'accéléra, de plus en plus vite puis...

Elle ouvrit les yeux, qu'elle ferma rapidement, aveuglée par une lumière blanche. Chloé tenta de se remémorer ce qu'il s'était passé mais le souvenir de son cauchemar l'empêchait d'y voir clair.

Depuis l'accident du blond, les cauchemars de ce genre là s'étaient fait récurrents. Elle n'était même pas sur les lieux lorsque la tragédie avait eu lieu, mais son cerveau avait décidé de créer la scène, de toute pièce, avec elle en tant que spectatrice.

Le pire, lorsqu'elle rêvait de ça, n'était pas de voir Adrien se faire renverser, non. Le pire était ce sentiment d'impuissance qu'elle ressentait.

Elle ne pouvait que voir la scène et rien d'autre.

Elle s'assit, les yeux perdus dans le vide. Chloé ne savait pas où elle était, ni ce qu'elle faisait, ni pourquoi elle avait la migraine.

Et elle s'en fichait.

Elle était trop occupée à se remettre de la perte de son ami pour penser à autre chose.

Adrien lui manquait, beaucoup trop.

Sa vie sans lui lui semblait inimaginable.

Alors... à quoi bon ?

Elle s'allongea de nouveau et ferma les yeux, afin de plonger dans les bras de Morphée.

Elle ne sentit pas les milliers de coccinelles magiques venir soigner son crâne.

Elle ne vit pas le vieil homme venir dans sa chambre, et laisser un boîtier dans son sac.

Non, tout ce qu'elle voyait n'était que les ténèbres dans lesquels elle s'était engouffrée.

Et dont elle n'arrivait pas à sortir.

- J'ai eu 20 en math ! s'exclama-t-elle, le premier vingt en math de ma vie... Tu te rends compte ?

Le blond leva les yeux au ciel avant de répliquer, d'une voix où on pouvait sentir une profonde exaspération :

- Chloé... avoir vingt sur cent n'est pas censé être une fierté.

- Adrien ?

- Ouais ?

Elle approcha son visage du sien et, avec l'air de vouloir lui dire quelque chose de confidentiel, lui souffla :

- T'es chiant.

Sa réplique fit sourire Adrien.

- Sauf que tu ne peux pas te passer de moi blondinette.

Ça n'a jamais été aussi vrai.

- Chloé ?

La fille du maire ouvrit doucement les yeux et rencontra ceux de Marinette. Ses yeux d'un bleu limpide dans lequel elle osa se plonger un instant.

Ceux qui lui firent oublier ses problèmes l'espace d'un moment.

Un court moment malheureusement.

- Quand j'ai su que t'étais à l'hôpital, commença-t-elle alors que la blonde émergeait doucement de son sommeil, je suis venue aussi vite que j'ai pu.

Chloé se redressa lentement et observa un instant la frêle silhouette de Marinette, qui se tenait debout devant elle. La fille du maire l'invita à s'asseoir à ses côtés en tapotant le matelas sur lequel elle dormait, quelques minutes plus tôt.

- Où t'étais passé ? s'enquit de demander Chloé d'une voix faible alors que Marinette prenait place à ses côtés.

Cette dernière leva les yeux vers elle permettant ainsi à Chloé d'y lire de l'incompréhension.

- Lors de l'attaque, t'étais où ?

Marinette se mordit la lèvre en levant les yeux vers le plafond.

- Je suis rentrée chez moi, avoua-t-elle, je voulais savoir comment allait mes parents.

Elle reporta de nouveau son attention sur la fille du maire.

- Pourquoi ?

Tellement d'innocence en un regard... ça devrait être interdit.

- La prochaine fois essaie de me prévenir avant de disparaitre, la sermonna-t-elle, ça m'évitera de me retrouver à l'hôpital.

- Je suis désolée j'ai pas réfléchi je-

Chloé balaya ses excuses du revers de la main.

- T'excuses pas va !

Elle se laissa basculer en arrière, permettant ainsi à son dos de prendre appui sur un coussin qui se trouvait derrière elle.

- J'ai plus rien, la rassura-t-elle, faut croire que Ladybug peut vraiment accomplir des miracles.

Sa dernière remarque fit sourire Marinette.

- Quelle journée de merde... pesta la blonde pour elle même.

L'apprentie styliste soupira longuement.

- Ça tu l'as dit...

Chloé avait fini par rentrer chez elle le dimanche soir.

Bien que tout Paris savait que Ladybug pouvait accomplir des miracles, les médecins avaient préféré la garder en observation. Mais, face au caractère execrable de la blonde, ils avaient fini par abdiquer, lui permettant ainsi de retrouver le confort de sa chambre.

Elle n'avait pas fait grand chose à part rester dans son lit, à regarder une série, tout en mangeant des chips. Elle décida de se lever, déterminée à trouver son sac, afin d'en sortir son téléphone portable. La fille du maire finit par mettre la main sur son précieux appareil quand un élément captura son attention.

Une boîte, qui avait l'air d'être en bois.

Chloé, intriguée, sortit le boîtier et s'assit sur son lit. Elle pouvait voir sur le couvercle de drôle de symboles peints en rouge, qui semblaient s'effacer, la blonde en conclut que la peinture devait dater d'il y a bien longtemps. Une curiosité naissante lui ordonna d'ouvrir cette boîte qui l'intriguait tant. Chloé ne perdit pas de temps et l'ouvrit, avant d'être aveuglée par une lumière jaune, qui lui força à fermer les yeux.

La jeune fille, après avoir battit plusieurs fois des cils, se trouva face à un drôle de... d'animal ?

C'était jaune, strié de noir, ça volait, et ça avait des yeux globuleux.

Oui, un animal.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?! s'écria-t-elle après avoir compris que, non, ça ne pouvait pas être un animal.

- Bonsoir ma reine, lui répondit le drôle-de-truc-qui-est-jaune-et-qui-vole.

- Ah mais ça parle en plus mais qu'est-ce que ?!

Elle avait hurlé ça en reculant jusqu'à toucher ses oreillers. Chloé en profita pour en saisir un et le placer devant elle, comme pour se protéger.

- N'ayez pas peur, s'enquit le... truc, je ne vous ferais aucun mal.

- Et qu'est-ce que t'es au juste ? s'enquit la fille du maire, toujours sur la défensive.

La drôle de bête s'approcha doucement de Chloé qui, par réflexe, crispa ses doigts autour de l'oreiller.

- Pardonnez mon impolitesse, je me nomme Pollen, je suis un kwami.

Chloé, intriguée, posa l'oreiller.

- Un kwa quoi ? répéta-t-elle.

- Un kwami, ré-expliqua Pollen, nous sommes des êtres rattachés à des Miraculous, qui nous permettent de donner des pouvoirs.

La fille du maire, qui n'avait pas encore saisi ce que cela impliquait, ouvrit grand les yeux, attendant patiemment la suite.

- Le Miraculous auquel je suis rattaché est celui de l'abeille qui permet d'immobiliser son adversaire, durant cinq minutes vu que vous n'êtes pas encore adulte.

- Le Miraculous de l'abeille..? répéta la blonde, incrédule.

Je sais pas ce qu'ils m'ont injecté à l'hôsto, mais ça devait être fort, pensa-t-elle.

- Oui, il se trouve dans le boîtier que vous avez ouvert ma reine.

Chloé s'empressa de chercher la boîte, qu'elle avait lâché sous le coup de la surprise, et trouva un sublime bijoux à cheveux.

Elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau auparavant et, pourtant, Chloé en avait vu pas mal des bijoux dans sa vie.

- Lorsqu'un akumatisé fera surface, continua le kwami, vous n'aurez qu'à porter ce Miraculous et dire « Pollen, transforme moi. »

La jeune fille, qui venait de comprendre où Pollen voulait en venir, lui lança un regard effrayé.

- Tu veux dire que... je vais devoir me battre ?

Le kwami hocha la tête, afin de confirmer ses doutes.

Se battre, protéger Paris, aux côtés de Ladybug et Chat Noir.

Enfin de Ladybug vu que Chat Noir restait introuvable.

Dire qu'elle n'en avait jamais rêvé serait un mensonge, mais elle n'aurait jamais cru que ça arriverait un jour.

Devenir une héroïne, avoir une identité secrète.

Lutter contre les forces du mal.

- Je vous conseille, reprit Pollen, la coupant dans ses réflexions, de porter constamment le Miraculous, pour pouvoir vous transformer au plus vite ma reine.

Chloé se tourna vers elle, se rappelant de sa présence et, un sourire aux lèvres, lui déclara :

- Tu sais que tu peux me tutoyer quand même ?

Le lundi matin arriva plus rapidement que prévu.

Elle avait passé toute sa soirée à parler avec Pollen de tout le mystère qui entourait les Miraculous. Elle avait découvert un kwami d'une extrême patience doublée d'une politesse exemplaire, que la fille du maire ne pouvait qu'admirer. Désormais, ce petit être allait l'accompagner de partout, et vivre avec elle.

Tout le temps.

Comme tous les matins, Chloé fixait le plafond, cherchant vainement une raison de se lever. Ses yeux finirent par se poser sur sa table de chevet, où la photo d'Adrien trônait toujours. Elle admira son visage, ses yeux, son nez, ses lèvres étirés en un sourire si communicatif qu'elle ne put s'empêcher de sourire elle aussi.

Puis ses yeux se posèrent sur le petit être qui dormait paisiblement à ses côtés, sur ses oreillers, qui lui servait de lit de fortune.

Envahie par une détermination nouvelle, la fille du maire parvint à s'extirper de ses draps, et se dirigea vers son dressing. Elle saisit quelques vêtements au hasard et s'enferma dans la salle de bain, où elle put prendre une bonne douche brûlante.

Qui lui fit oublier ses états d'âme.

L'espace d'un instant.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Chloé secoua sa tête de gauche à droite afin de reprendre contenance. La voix de Nathaniel venait de la faire sortir de ses pensées. La vue de ses lèvres plaquées contre celles de Marc l'avait surprise, tellement qu'elle les avait fixé, la bouche ouverte, pendant de longues secondes, avant que le roux ne le remarque.

- Je... rien, souffla-t-elle.

Il leva un sourcil, sceptique, mais n'ajouta aucune remarque. Ce fut lorsque Marc s'éloigna qu'il s'approcha d'elle.

- Si t'as quelque chose à dire, fait le, lui ordonna-t-il.

- Je n'ai rien à dire, se contenta-t-elle de répliquer.

Elle vit Nathaniel soupirer en levant les yeux au ciel.

- Écoute, j'apprécie que tu n'aies rien dit devant Marc, commença-t-il, mais si t'as une remarque à faire dis la histoire que je puisse répliquer et qu'on en finisse.

Chloé écarquilla les yeux, abasourdie. Il était sérieusement entrain d'insinuer qu'elle était homophobe n'est-ce pas ?

- T'as perdu ta langue ? continua-t-il, toujours avec ce ton de reproche.

Chloé sortit de son état de transe et s'empressa de rétorquer :

- Je n'ai rien à te dire et je ne comprends pas pourquoi tu insistes autant. Si tu as des accusations à me faire fait le directement qu'on en finisse.

Elle avait prononcé cette dernière phrase en imitant le ton qu'il avait employé. Nathaniel se mit à l'observer, longuement. Chloé se sentit mise à nue sous son regard turquoise, qui l'analysait sans vergogne. Après un certain moment, qui parut avoir duré une éternité pour la blonde, Nathaniel écarquilla les yeux et posa une main contre ses lèvres, pour retenir un hoquet de surprise. Chloé eut à peine le temps d'arquer un sourcil qu'il s'exclama, avec le son de sa voix étouffé par sa main :

- Non j'y crois pas !

Chloé lui lança de nouveau un regard interrogateur, ce qui le força à poursuivre.

- Quand je pense que je te croyais amoureuse d'Adrien, tu nous avais bien caché ton jeu en fait, j'y crois pas !

Chloé sentit le monde s'effondrer autour d'elle. Il ne venait pas de la percer à jour quand même... si ? Comme ça ? En quelques secondes ?

- Eh t'inquiète, ça restera entre nous, la rassura-t-il à voix basse, face à son air horrifié. Qu'est-ce qui t'empêche de faire ton coming-out ?

Et bien si, il l'avait découverte. Il avait réussi à briser des années de secret en un claquement de doigts.

- Mais comment tu... comment t'as... bredouilla-t-elle, encore sous le choc.

- J'ai fini par reconnaître les gens de notre communauté, à force de les observer, de les côtoyer tout ça...

Chloé l'écoutait attentivement mais, rapidement, une question émergea dans sa tête. Nathaniel avait mis si peu de temps à la démasquer, il y a-t-il d'autres personnes qui sont au courant ?

- Eh Chloé, respire, s'empressa-t-il face à la panique qu'il pouvait lire sur son visage, tu le caches très bien, comme je te l'ai dit je n'aurais jamais cru ça il y a quelques minutes.

Elle soupira de soulagement mais, au fond d'elle, une boule d'angoisse s'était formée au fond de son estomac.

- D'autres personnes sont au courant ?

- À part toi et Adrien... non.

- Ah... je vois.

Un blanc s'installa durant lequel le roux chercha tant bien que mal ses mots, alors que Chloé se demandait encore par quelle sorcellerie il avait réussi à la percer à jour.

- Je sais pas si t'es intéressée, reprit-il après de longues secondes, mais Marc à un club de lecture le mardi soir.

Elle le vit sortir une brochure de son sac.

- Bon en vrai, c'est clairement une couverture, personne ne lis des livres à part lui dans ce foutu club.

La fille du maire ne put s'empêcher de lâcher un rire.

- On a finit par en faire une sorte de réunion entre LGBT tu vois le genre ?

Chloé écarquilla les yeux, jamais elle n'aurait cru possible de voir un tel club dans ce lycée. En même temps elle n'y avait jamais vraiment prêté attention.

- Vous avez le droit de faire ça ? demanda-t-elle.

- J'en sais trop rien, avoua-t-il, on a préféré rien dire et rester sous le nom de « club de lecture » même si j'ai l'impression que tout le monde est au courant.

Il lui tendit la brochure.

- Je sais pas si ça peut t'aider mais bon, personnellement je pense que ça pourrait t'être bénéfique après tu en fais ce que tu veux.

Chloé prit le papier entre ses mains.

- Merci, finit-elle par souffler.

- Pas de quoi, je dois te laisser, j'ai peur que Marc se soit encore perdu dans les couloirs.

- Comme si c'était possible, rit-elle en levant les yeux au ciel.

Avec un visage faussement sérieux, Nathaniel répliqua :

- Ne sous-estime jamais le sens d'orientation de Marc.

La fille du maire se mit à rire, rapidement imité par le roux qui, après l'avoir salué, partit à la recherche de son copain. Chloé reporta de nouveau son attention sur le papier qu'elle tenait entre ses mains. Elle pouvait facilement reconnaître les dessins de Nathaniel, qui représentaient des livres, sur un fond bleu. Des lettres magnifiquement écrites permettaient de lire « Club de Lecture » et, plus bas, elle put y lire les horaires.

« Mardi 16-18h
Jeudi 17-18h »

Elle se remémora rapidement son emploi du temps. Effectivement, elle était libre dans ces horaires-ci, même si elle devrait rester une heure sans rien faire, étant donné qu'elle finissait à 15h.

- Tu comptes y aller ? lui demanda une voix fluette.

Un sourire amusé collé au visage, Chloé répliqua :

- Tu n'es pas censé rester caché toi ?

Elle caressa doucement la tête de son kwami avec son index.

- Ne t'inquiète pas, la rassura Pollen, tu n'as pas répondu à ma question.

- Pourquoi ça t'intéresse autant ? s'enquit-elle en se dirigeant vers un banc.

Pollen retourna dans son sac à main, ce qui força la fille du maire à le tenir à quelques mètres de son visage, alors qu'elle s'était assise sur le banc.

- Pour te répondre, je ne sais pas, j'hésite.

- Qu'est-ce qui t'en empêches ?

Chloé leva les yeux au ciel, afin de chercher au fond de sa mémoire une explication simple à fournir.

- Pour faire court j'aime les filles.

Plus court tu meurs.

- Sauf que personne ne le sait enfin... à part Nathaniel maintenant.

- Et Adrien ?

La jeune fille écarquilla les yeux.

- Comment tu connais Adrien toi ?

- Je t'ai entendu en parler avec... Nathaniel c'est ça ?

- Ah ouais c'est vrai... soupira la blonde, j'avais oublié que tu étais là tout le temps et que tu entendais tout.

Un sourire plus tard, elle continua :

- Adrien n'est... plus de ce monde, réussit-elle à dire.

Le kwami ouvra la bouche mais aucun son n'en sorti.

- Enfin bref, s'empressa-t-elle en secouant sa tête afin d'oublier Adrien, je ne sais pas si je serais à l'aise dans ce club si tout le monde sait pour moi, je n'ai pas l'habitude, c'est effrayant.

Pollen hocha doucement la tête.

- Je pense que tu devrais y aller, ça te fera du bien.

Chloé leva un sourcil.

- Ça fait un jour qu'on se connait comment tu peux s-

- Simple intuition, la coupa son kwami, avant que la sonnerie ne retentisse.

Chloé la fixa un moment sans rien dire avant d'hausser les épaules. Pollen était encore un mystère pour la jeune fille, ce qui était logique. Elle se dirigea d'un pas nonchalant vers sa salle de cours quand quelque chose l'interpella.

Lila.

Avec Marinette.

La fille du maire s'approcha discrètement et put voir que l'apprentie styliste serrait les poings. Chloé ne pouvait pas entendre distinctement ce que cette peste disait à sa douce Marinette, ce qui la frustrait énormément. Soudainement, Marinette se retourna, des larmes de rages perlants au coin de ses yeux et rentra en collision avec la blonde.

- Désolé... s'empressa-t-elle de dire rapidement, avant de s'enfuir.

Elle ne l'avait pas vu. Chloé, la mâchoire crispée, s'empressa de déclarer :

- Écoute moi bien l'italienne de mes deux, je sais pas ce que t'as pu lui raconter comme connerie mais-

- Rien qui ne te concerne Bourgeois, la coupa-t-elle d'une voix douce en posant sa main sur son épaule, seulement une histoire entre Marinette et moi.

La fille du maire dégagea sa main de son épaule dans un geste brusque.

- Un conseil, continua la brune en s'approchant d'elle, ne t'en mêle pas.

Elle avait fini son discours si proche d'elle qu'elle avait aisément pu sentir son souffle sur sa peau.

- À plus Chloé... reprit-elle mielleusement avant de partir.

La fille du maire la suivit du regard un instant puis décida de partir à la recherche de Marinette. La blonde arriva rapidement à la trouver et s'empressa de la prendre dans ses bras.

- Mari... lui souffla-t-elle.

La jeune fille leva des yeux remplis de larmes vers elle, ce qui brisa le coeur de la blonde.

- Qu'est-ce qu'elle a bien pu te raconter pour te mettre dans un état pareil... pensa-t-elle à voix haute.

Pour toute réponse, la brune maugréa un « rien d'intéressant », en se blottissant davantage dans les bras de la fille du maire, qui sentit son coeur battre à un rythme effréné.

Peu importe ce que Lila Rossi a pu lui dire.

Elle se vengera.

Par n'importe quel moyen.

Bon j'avoue que, vu l'attente, ce chapitre n'est paaas incroyable (désoulée)
À force de bosser sur mes recueils, je n'avais plus temps à consacrer à mes fifilles ! (Oui c'est affreux)
Je bosse actuellement sur un autre recueil d'OS (qui suivra celui de sweetener haha) mais je vais essayé de me concentrer davantage sur cette fanfic, parce qu'elle le mérite lol
Merci d'avoir lu ce chapitre, j'ai hâte d'écrire la suite hihi <3

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