Bonjour
Je tiens à m'excuser pour l'attente concernant ce chapitre, je n'ai pas arrêter de le réécrire (c'est la quatrième version) et honnêtement je n'en suis pas très fière mais il faut bien avancer dans cette histoire !
D'ailleurs l'histoire à dépasser la barre des 300 vus ce qui est vraiment trèèès cool et je suis happy x3
Normalement le chapitre 6 devrait venir plus rapidement mais je ne promets rien T-T
Bonne lecture <3
Chloé avait fini par se remaquiller correctement avec toujours un léger sourire aux lèvres. Elle se mit ensuite en direction de sa salle de cours car il ne lui restait plus que deux minutes. Sur le chemin elle croisa la garçon brun de tout à l'heure et fit attention à bien l'ignorer. Certes elle avait pris de nouvelles résolutions mais elle savait qu'elles étaient fragiles et ne voulait pas risquer une nouvelle crise, juste pour l'avoir regardé. Chloé arriva pile à l'heure devant la salle et y entra, devant une professeure surprise de sa venue. Elle avait de quoi, Chloé prenait toujours un malin plaisir à éviter ses cours. Elle ne le faisait pas exprès mais ses cours là faisaient partie de ceux qui se déroulaient tôt le matin et, lorsque son réveil sonnait, il lui fallait un long moment pour se donner la force de sortir du lit.
En effet, tous les matins, Chloé se réveillait et fixait le plafond, sans avoir la force de bouger. Elle était parfaitement réveillée mais elle ne savait pas pourquoi elle devait affronter cette journée, alors qu'elle serait toute aussi désastreuse que celle de la veille. De plus, ses nuits courtes ne faisaient que renforcer cette idée. Alors elle restait là, parfois ça ne durait que quelques minutes mais parfois ça durait des heures. Et Chloé manquait un bon nombre de cours.
Juste parce qu'elle ne voulait pas affronter une autre affreuse journée.
Durant le cours, la fille du maire tenta de se concentrer. Elle essayait pourtant, elle pourrait le jurer, mais ses pensées s'emmêlaient dans sa tête au milieu du discours de sa professeure sur l'importance de la Renaissance dans l'histoire. Oh elle ne contestait en rien cette importance au contraire, mais de multiples questions s'agitaient dans sa tête. Celle qui revenait le plus souvent était celle-ci : Adrien avait-il souffert lors de son accident ? On lui avait assuré que non mais elle ne pouvait s'empêcher d'y repenser, un frisson la parcourut. Elle secoua la tête et tenta de comprendre ce qu'il se passait autour d'elle.
À sa gauche, deux filles s'écrivaient des mots au coin des feuilles de leur cahier. Elles gloussaient à chaque mots échangés mais la professeure ne semblait pas le remarquer. À quelques tables devant elle se trouvait Thomas : un élève, brun, qui répondait à chaque question posée par la professeure. Chloé ne l'aimait pas. Ce n'était pas pour rien. Déjà parce qu'il avait tenté de draguer Marinette (décidément cette fille avait le chic de plaire à tout le monde) mais également parce qu'il n'aimait pas Adrien. Pour des raisons bien futiles : premièrement parce que, du coup, si Marinette l'avait rejeté c'était par rapport à son couple avec le mannequin, mais aussi parce que ce garçon avait un fort esprit de compétition. Il s'était lancé comme objectif d'avoir une meilleure moyenne qu'Adrien. Par conséquent, à chaque évaluation, il voulait comparer ses notes avec le modèle et, lorsqu'il avait plus, le lui faisait remarquer toutes les heures qui précédaient la prochaine note. Le plus pathétique avec cette situation c'était qu'Adrien s'en fichait éperdument. Du coup, lorsque l'occasion se présentait, Chloé et lui ne pouvaient pas s'empêcher de tenter de deviner la réaction qu'il aurait en apprenant la note d'Adrien. Ils en faisaient même des paris et Chloé gagnait à chaque fois.
- Dit Chloé, c'est quand qu'on a les résultats de ce foutu contrôle de physique ?
Cela faisait une semaine que la fille du maire subissait ça. Une semaine qu'Adrien n'arrêtait pas de poser cette question.
- Adrien, pour la cent-quatorzième fois, elle se rapprocha de lui, je. n'en. sais. rien !
Elle vit le blond se jeter en arrière sur son lit d'un air dramatique.
- Ah même toi tu te décides à me faire du mal, qu'ai-je donc fait pour mériter ça !
- Bon Shakespeare peux-tu arrêter ton numéro ? s'énerva-t-elle. J'essaie de me concentrer là !
En effet le fille du maire devait concentrer toute son attention sur... ses ongles. Et oui, le vernis, ce n'est pas facile à mettre. Lorsqu'elle leva la tête elle croisa le regard -faussement- triste de son ami et n'arrive pas à contenir un fou rire.
- Et en plus tu te moques de moi ! s'offusqua-t-il, tu ne mérites même pas mes jérémiades !
- Plus personne n'utilises ce mot depuis le Moyen-Âge, arriva-t-elle à répondre, entre deux crises de fou rire.
- Et tu continues de te moquer de moi ! s'indignait-il davantage.
- Tu es ridicule, totalement ridicule, avait-elle articulé avec soin avant de repartir dans un fou rire.
Adrien feignit une moue vexée mais rejoignit vite la blonde dans son fou rire. Au bout de quelques minutes, les deux amis se calmèrent et Chloé reprit :
- Honnêtement, je pense qu'elle donnera les notes Mardi.
- Plus que deux jours avant de voir la réaction de notre brun préféré.
- Personnellement je le déteste, elle remit son pinceau dans le récipient qui contenait du vernis, de couleur rose pastel, avant de lever les yeux vers Adrien, mais j'ai aussi hâte que toi de voir sa réaction.
- Oh je pense pas qu'il soit méchant juste...
- Extrêmement compétitif au point d'en être complètement ridicule ?
- Quelque chose dans ce genre là oui, avait-il fini avec un mouvement de main.
Les deux amis se mettaient à rire avant qu'Adrien reprenna :
- Moi je pense que... il posa ses doigts sur son menton et leva les yeux, avec l'air d'être en proie à une réflexion intense, qu'il va arriver avec sa feuille à la main, une fois devant nous il va me la mettre sous le nez, et va fièrement me dire sa note.
- Avant que tu brises tous ses espoirs en annonçant la tienne, avait-elle continué avec un sourire en coin. Non moi je pense plutôt qu'il va attendre une heure ou deux, histoire d'être un minimum discret, puis venir te voir. Il va simplement te demander ta note puis il va partir en faisant semblant de s'en moquer alors qu'en vrai il te maudira toi et tes six futures générations.
- Diantre, tout ça pour une note en physique ?
- Il va vraiment falloir que tu arrêtes avec tes expressions de vieux, avait-elle dit en s'appliquant une couche de vernis qu'elle fit déborder sur sa peau, roh tu me fais dépasser avec tes bêtises !
- T'es vraiment nulle, avait-il rétorqué, laisse moi faire.
C'est avec surprise qu'elle vit Adrien lui prendre le pinceau des mains et recouvrir son ongle. Sa technique était, et Chloé avait du mal à y croire, excellente au point qu'il ne dépassa pas une seule fois.
- Alors celle-là c'est la meilleure, s'était-elle exclamée alors qu'il s'occupait de l'ongle de son annulaire, depuis quand tu sais mettre du vernis toi ?
- J'ai bien du m'y mettre, avait-il répondu sans lever la tête, si tu savais le nombre de vernis que j'ai vu s'éclater au sol à cause de la maladresse de Mari, tu comprendrais mon choix sans problème.
Chloé n'avait aucun mal à imaginer la scène : un mouvement maladroit de la part de la brune, le vernis qui se met à tomber hors de la table, le regard que se lance Adrien et Marinette avant l'instant fatidique. Elle se mit à rire avant de se faire réprimander par Adrien parce qu'elle "avait bougé et maintenant il y en a partout".
Finalement, il s'avérait que même Chloé avait réussi à avoir une note supérieure à Thomas, ce qui avait achevé toutes ses tentatives de rester de marbre. Chloé n'avait pu se retenir de rire face au spectacle alors qu'Adrien se mordait la langue pour ne pas exploser de rire.
- Je ne vois pas ce qui te fait rire ! s'était emporté le brun, ce n'est pas normal que tu aies eu dix-huit et demi alors que j'ai seulement eu dix-huit !
- Oh je suis d'accord c'est vraiment scandaleux ! avait-elle répliqué avec sarcasme.
Sa réplique avait achevé Adrien qui était parti dans un fou rire.
- Je n'arrive pas à y croire, avait continué le brun, tu sais combien de temps j'ai passé à réviser ce contrôle ?!
- Alors toi je sais pas mais personnellement j'ai relu la leçon en vitesse car mon cher ami ici présent, elle fit un mouvement de main en direction d'Adrien, m'y avait obligé. Oh d'ailleurs, elle s'était tourné vers Adrien, merci cher ami.
- Mais de rien très chère. Sinon, il s'était tourné vers Thomas et avait posé une main sur son épaule, tu sais ce n'est pas si grave, un demi point ne change pas grand chose.
- Ouais enfin je l'ai quand même ce demi point, et pas toi.
- Chloé s'il te plaît... avait-il soupiré en direction de la blonde, sans réussir à contenir son sourire.
Le brun avait dégagé la main d'Adrien avant de se diriger vers la bibliothèque. Adrien reprocha à Chloé son attitude mais elle se défendait en lui rappelant son comportement avec le reste de la classe. Il n'arrêtait pas d'exposer ses notes aux yeux de tous en ne cessant de rappeler à quel point il était meilleur.
- Il fallait bien que quelqu'un le remette à sa place et, on va pas se mentir, tu es beaucoup trop gentil pour le faire.
Adrien s'était contenté d'hausser les épaules.
Quelques minutes après un akumatisé en colère poursuivait Chloé dans tout l'établissement. Adrien le lui avait reproché mais Chloé avait fait semblant d'écouter ses reproches.
Elle avait pu voir sa belle Ladybug après tout et ça, ça valait tous les reproches du monde.
La fille du maire se mit à penser que l'absence d'Adrien devait satisfaire Thomas car, maintenant, c'était lui le meilleur et cette compétition ridicule était donc terminée. À cette pensée elle serra les poings et se mit à le haïr davantage.
La sonnerie finit par retentir. Il faut plusieurs secondes avant que Chloé comprenne qu'il faut quitter la salle. Tous les élèves étaient déjà dehors quand elle se mit à ranger ses affaires. La blonde finit par se diriger d'un pas lent vers la porte et s'avança en dehors de la classe. Les élèves de la salle d'en face sortait au compte goutte puis elle vit une personne familière sortir de la salle.
Marinette.
Chloé la suivit du regard, ses yeux semblaient plus gonflés que ce matin et humides. Elle la vit passer son bras sur ses yeux, afin d'effacer les larmes avec sa manche. Il semblerait que Marinette ne prenait pas les mêmes précautions que la blonde, en tout cas ça ne la dérangeait pas de pleurer devant tout le monde. Chloé remarqua également que Marinette était seule : elle s'était exclue du reste de sa classe. Pourtant Chloé savait que la brune avait pas mal d'amis dans sa classe, elle se demanda alors pourquoi avait-elle réagi ainsi.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre. Alors, sans hésiter, elle se précipita vers Marinette et lui attrapa le poignet. Marinette se retourna et, lorsqu'elle vit le visage de Chloé, fit les yeux ronds. Elle restèrent à se regarder ainsi pendant de longues minutes. Chloé se mit a regretter sa décision. Elle s'attendait à quoi au juste, à attraper Marinette et lui dire « eh comment vas-tu depuis la dernière fois ? » en sachant pertinemment que la dernière fois qu'elles s'étaient vues était avant de rencontrer la psychologue, qu'elles étaient aller voir car la personne qu'elles aimaient le plus au monde avait perdu la vie ?
- Ça n'a pas l'air d'aller, lança-t-elle.
« Évidemment que ça ne va pas elle a perdu son copain imbécile, se dit-elle »
Marinette continuait de la regarder avec des yeux ronds et mit du temps à comprendre les paroles qu'avait dite la blonde. Lorsque l'information remonta jusqu'à son cerveau elle répondit :
- Je suis censée te répondre que tout va bien ou te dire la vérité directement ?
Chloé ne le prit pas de manière agressive, bien au contraire, elle le prit comme un appel à l'aide. Marinette ressemblait plus a une petite fleur fragile sur le point de disparaître qu'à une élève enragée. La blonde se mit même à penser que, de toutes les deux, c'était elle qui remplissait le rôle de l'enragée, saupoudrée d'une dose d'insociabilité maladive. Alors soudain elle eut une idée.
- Ça te dirait de sécher un peu les cours ? lui proposa-t-elle avec un sourire.
Marinette paraissait y réfléchir sérieusement.
- Eh bien... c'est que... je...
- Sérieusement, commença la blonde, tu vas réussir à te concentrer dans cet état ?
Chloé comprit en voyant le visage de la brune changer qu'elle avait visé juste.
- Tu proposes quoi exactement ?
C'est ainsi que Chloé, accompagnée de Marinette, se retrouvait assise au café qui se trouvait à côté du lycée. Elle n'avait pas abandonnée ses résolutions mais elle savait qu'elle n'allait pas tenir longtemps sans son thé glacé. Elle s'imposa une règle : maximum 6 heures de cours manquées par semaine. Elle faisait tourner les glaçons de son verre avec sa paille et observait Marinette du coin de l'oeil. Cette dernière regardait sa limonade mais ne semblait pas vraiment la voir. Ses mains pliait et dépliait une serviette en papier. Chloé l'observa encore quelques secondes avant de demander :
- Tu as faim ?
Marinette sursauta au son de sa voix et leva les yeux vers elle.
- Hein ?
Chloé ne s'impatienta pas, il lui arrivait à elle aussi, parfois, de ne pas entendre ce qu'on lui disait.
- Tu veux grignoter quelque chose ?
- Non, répondit la brune d'une voix lointaine, non ça ira...
La blonde ne répondit pas, elle aussi n'avait pas très envie de nourriture. À vrai dire, elle avait une boule à l'estomac qui, elle en était sûre, l'empêcherait d'avaler quoique ce soit. Elle se demandait encore ce qu'il lui était passé par la tête d'inviter Marinette. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas, leur relation avait légèrement évolué depuis qu'elle était avec Adrien, mais elle n'avait aucun sujet de conversation à lui proposer. Alors elle tenta une valeur sûre :
- Comment va Alya ?
Ce fut en voyant la mâchoire de Marinette se contracter qu'elle comprit qu'elle avait merdé.
- On... on est plus amies elle et moi, rétorqua simplement la jeune fille.
Chloé mourrait d'envie de lui demander pourquoi mais elle se retint. Elle sentit qu'elle n'était pas prête à en parler et elle comprit parfaitement. Elle but une gorgée de son thé glacé dans un silence de mort. Décidément ce n'était vraiment pas une bonne idée d'inviter Marinette.
- Dis Chloé...
La blonde sursauta, ça faisait vingt minutes qu'elle fixait le sol, en buvant quelques gouttes de sa boisson à un rythme régulier. Elle leva les yeux et croisa le regard saphir de Marinette.
- Tu comptes aller à... enfin... tu sais quoi ?
Un sourire triste s'afficha sur le visage de la blonde. Elle comprenait parfaitement de quoi parlait Marinette et la façon dont elle le demandait était absolument adorable. Cette dernière baissa les yeux et but quelques gorgées de sa boisson, avec l'air d'avoir regretté de sa question.
- Oui je compte aller à l'enterrement d'Adrien, Marinette ouvra grand les yeux, la facilité qu'avait eut Chloé pour le dire l'avait prise ai dépourvu, pourquoi cette question ? Tu ne veux pas y aller ?
Marinette se mordit la lèvre et baissa la tête d'un air honteux. Quelques secondes s'écoulèrent ainsi et Chloé se mit a regretter sa question.
- Tu sais Marinette, commença-t-elle, tu n'es-
- La vérité c'est que je ne sais pas si j'en serais capable, avoua-t-elle, cette histoire est encore flou dans ma tête et parfois je me surprends encore à lui envoyer des messages qui reste sans réponse et je comprends alors qu'il ne répondra jamais et...
Elle s'arrêta brusquement. Elle avait tout lâché d'une traite, son débit était tellement rapide que Chloé avait dut focaliser toute sa concentration sur elle. La blonde ouvrit la bouche et chercha ses mots, qu'elle ne trouvait pas.
- Tout ça pour dire que... j'ai peur Chloé, conclue-t-elle, je ne sais pas si je vais réussir à me réveiller et à me traîner jusqu'à la cérémonie pour faire un discours ridicule afin de satisfaire des gens qu'il ne connaissait même pas.
Chloé eut un pincement au cœur, elle comprenait parfaitement ce que racontait Marinette. Elle posa sa main sur la sienne avant de parler.
- Je comprends totalement ce que tu veux dire, Marinette hocha la tête les larmes aux yeux, mais tu ne seras pas seule, elle serra davantage sa main dans la sienne, ça va être difficile pour nous deux mais au moins on n'affrontera pas cette cérémonie débile toute seule.
La brune eut un léger rire qui réchauffa le cœur de la fille du maire.
- Ce sera... reprend Marinette.
- La dernière fois qu'on reverra Adrien, compléta Chloé.
- Exactement... soupira la brune.
C'était à ce moment là qu'elle réalisa l'ampleur de la situation. Jusque là elle ne réalisait pas l'impact de cette cérémonie mais, maintenant qu'elle en avait parlé avec Marinette, une boule se forma dans sa gorge l'empêchant de respirer correctement. Marinette ne remarqua pas le trouble qui s'emparait de la blonde étant elle même était en proie à ses propres sentiments.
- J'aurais juste aimé, Chloé sursauta légèrement, elle ne s'attendait pas à l'entendre parler, être seule à seule avec lui ou du moins... elle retira sa main avec douceur pour prendre son verre, en petit comité.
- Oh ne t'inquiète pas, Marinette but une gorgée de limonade, tu connais Gabriel Agreste, on ne risque pas d'être beaucoup.
Marinette sourit légèrement et termina sa boisson sous l'œil attendri de Chloé.
Elles avaient toutes les deux finis leur boisson dans un silence mort. La fille du maire regardait les gens aller et venir dans le café tandis que Marinette avait focalisé son attention sur une fenêtre. Cette situation mis Chloé mal à l'aise, aucune des deux jeunes filles n'osaient engager une conversation, en réalité, à part Adrien, ces deux-là n'avaient aucun point commun, enfin c'est ce que se disait Chloé.
- Ah, il pleut.
Marinette avait dit ça avec une voix presque inaudible. Chloé dirigea son regard vers la fenêtre également et constata qu'effectivement, il pleuvait. Les gouttes s'abattaient contre la vitre dans un fracas apaisant.
- Foutu mois de Novembre, se contenta-t-elle de répondre.
Marinette lâcha un sourire triste avant de rétorquer d'une voix froide :
- Je déteste le mois de Novembre.
Chloé posa son coude sur la table, appuya sa joue contre sa main, les yeux toujours rivés sur l'extérieur, avant de lâcher :
- Moi aussi Marinette, moi aussi.