Montage réalisé par mes soins
[M]
Now can I get an encore, do you want more
Maintenant est-ce que je peux obtenir une deuxième chance, en veux-tu plus
Cookin raw with the Brooklyn boy
Cuisinant un rap avec les gars de Brooklyn
So for one last time I need y'all to roar
Donc pour la dernière fois j'ai besoin que vous hurliez tous
(Oh oh oh oh... )
Now what the hell are you waiting for?
Maintenant qu'est-ce que tu attends, bordel ?
After me, there shall be no more
Après moi, il n'y aura plus rien
So for one last time, nigga make some noise
Donc pour une dernière fois, négro fait du bruit
[T]
I've become so numb, I can't feel you there
Comme paralysé, je ne vous sens plus
Become so tired so much more aware
Si fatigué mais loin d'être perdu
I'm becoming this all I want to do
Je suis comme je suis et je ferais tout
Is be more like me and be less like you
Pour être un peu plus comme moi et un peu moins comme vous
Quelques mois plus tard...
Munich, Allemagne
Toni Kroos
Je me rattrape au dernier moment à la barre parallèle quand je l'entends crier derrière moi :
-Toni !
Mendoza m'attrape par les hanches et colle mon dos à son torse pendant que je ferme les yeux en serrant des dents. J'ai réussi à marcher sur 5m. J'ai réussi...
Mendoza, mon kiné à Berlin. Qui m'a suivi ici à Munich. Celui qui vois chaque jour ma progression. Depuis que je suis repassé sur la table d'opération juste après mon départ de la capitale.
Un chirurgien New-Yorkais avait trouvé... Il me fallait des broches dans ma jambe gauche pour que je puisse remarcher. On m'a opéré et avec quelques séances de kiné supplémentaire...
Je viens de marcher seul, juste à l'aide des barres parallèle sur 5m. 5 petit mètres mais finalement c'est aussi dur que si j'avais marché 10 km.
J'halète, sentant la sueur perler sur mon front, ma tête me faisant un mal de chien tellement j'ai forcé sur la concentration. Mais j'ai réussi. Toni Kroos n'échoue jamais. Toni Kroos réussi toujours...
Enfin presque...
-Bordel de merde Toni ! Je t'ai dit quoi putain ?
-Mendoza...
-Tu m'attend pour essayer de marcher Toni ! C'était le deal ! Ce n'est pas négociable !
-Excuse moi Lorenzo...
Il s'arrête de me crier dessus et je me retourne pour lui faire face. Je lui offre mon plus beau sourire et le kiné soupire avant de passer un bras autour de ma taille et le deuxième autour de mes épaules, me guidant vers un canapé :
-Avec une gueule d'amour pareil espèce d'enfoiré tout le monde craque ! Mais fait pas le con Toni. On est là pour que tu remarche un jour abruti de merde !
Ce mec le jour où il arrêtera de m'insulter de tous les noms, je m'inquiéterais vraiment...
- Donc on y va doucement et...
-A mon rythme ! Oui je sais ! Mais bordel Mendoza... Je veux marcher !
-Je sais Toni. Je sais...
Mendoza me tend alors une bouteille d'eau et je m'enfile la moitié de celle-ci avec plaisir, crevant de soif suite à l'effort fourni. Je retrouvais chaque jour des sensations dans mes deux jambes et le reste de mon corps.
J'avais réussi une chose, je ne finirais pas paralyser je le savais. Tandis que je m'enfile ma bouteille de flotte je vois le regard de Lorenzo se poser sur ma main gauche, et plus particulièrement sur mon alliance.
Malgré que je sois loin aujourd'hui, que je sois séparé de mon mari, j'étais toujours marié. Et je n'avais pas l'intention pour le moment de divorcer.
-Toni ?
-Mendoza...
-Tu te rappel d'Alicia ?
-Oui... Ta sœur c'est ça ?
-Elle est à Munich et...
-C'est hors de question Lorenzo !
-Putain merde Toni ! Ça fait quatre mois !
-Et je n'ai pas quitté Mesut pour me mettre en couple ! J'ai quitté Mesut pour être seul et bosser ! Bosser pour remarcher Lorenzo !
Aïe.
Je gémis et manque de m'écrouler après mettre lever précipitamment pour hurler ces mots. Mendoza me rattrape au dernier moment et mes yeux se figent sur ma jambe endoloris.
J'ai senti la douleur.
Mes poings se crispent et les larmes menacent de couler. Je ne veux pas être avec quelqu'un d'autre. J'ai signé pour le meilleur et pour le pire. Malheureusement, mon histoire d'amour commençait par le pire.
Mais je devais me battre. Pour ma famille, mes enfants... Pour Mesut Özil. Que dis-je, pour Mesut Kroos. Je devais marcher... Pour lui.
Mendoza m'attrape par les épaules et je laisse ma tête reposer dans son cou tandis que mon ami murmure :
-On fait une pause mec... Tu l'as mérité. On reprendra plus tard...
***
Quelques heures plus tard...
-T'es bien pensif ce soir...
Ma jambe encore trop instable est posée en équilibre sur une de mes béquilles et mon regard est dirigé vers l'extérieur captivé par les illuminations de la ville. Munich.
-Josh est endormis ?
-Comme un bébé... Mon ange !
-Arrête de m'appeler comme ça Rob !
Je vois le reflet de Lewandowski me sourire à travers la baie vitrée. Il s'approche et se saisi de ma taille, donnant un coup de pieds dans la béquille qui me maintenant en équilibre. Bien évidemment, je manque de tomber et je suis obligé de rester dans ses bras pour ne pas finir au sol. Il sourit de plus belle et pose ses lèvres dans mon cou. Je grogne et le repousse avec fermeté mais son bras gauche me retiens la taille et il me fais basculer en arrière. Il m'adresse alors un grand sourire goguenard tandis que ma tête n'est qu'à quelques centimètres du sol et son visage penché sur le miens :
-Décidément t'es un vrai comique... Robert !
-Déstresse Toni...
-Lâche moi...
-Tu es sûr ?
Quel idiot ! Enfoiré de merde tiens !
Je soupire et me met à le fixer pour apercevoir un éclat de malice traverser ses yeux. L'une de ses mains se pose sur ma joue et je soupire fortement. Il fini par me redresser mais maintiens sa prise sur ma taille.
C'était comme ça au moins deux fois par semaine. Robert et moi nous jouons au chat et à la souris depuis trois mois. Trois sur les quatre mois, depuis que je vivais avec lui et Josh Kimmich.
Je détourne le regard de lui et la main du polonais glisse le long de mon torse :
-Joshua dort comme un bébé Toni... Tu ne crois pas que c'est tant de revérifier si tout fonctionne correctement en bas...
Je rougis violement et tente de m'échapper mais le polonais resserre son emprise sur ma taille :
-T'es trop beau quand tu rougis...
-T'es lourds Robert putain ! Ne t'inquiète pas tout vas bien en bas comme tu dis !
-T'es sûr bébé ?
-Je me branle trois fois par semaine Lewandowski ! Donc oui je suis sûre !
Il relève les yeux et aborde une expression choquée pendant que je rougis de plus belle. Bon je ne me masturbe peu être pas autant mais bon j'avoue je le fais régulièrement pour vérifier que tout va bien. Et aussi pour mon plaisir putain !
Robert relève mon menton et tente de m'embrasser avant que je ne détourne de nouveau la tête. Voila une semaine qu'il essaye en continue.
Le premier mois, il m'avait foutu la paix. Mais à partir du deuxième, il devenait de plus en plus tactile, entreprenant et même plutôt crus avec moi. J'essayais de ne pas y prêter attention la plupart du temps mais là ce soir il est plutôt entreprenant. Depuis une semaine il est entreprenant.
Il m'attrape soudainement sous les cuisses et me fais basculer sur le canapé avant de m'ôter mon tee-shirt. Je tente de me débattre :
-Mais... Rob tu fais quoi putain !
-Chut ! Détends-toi... Laisse-moi m'occuper de toi bébé...
Il me retourne ensuite avec fermeté et s'assois sur mes fesses avant de venir masser mes épaules. Je souffle avant de finalement poser ma tête sur mes bras. J'ai eu peur...
Il faut que j'arrête de me faire des idées. Robert est quelqu'un de bien. Il veut juste que je me sente bien. Je ferme mes yeux et fini par m'endormir sous les mains expertes de mon colocataire, descendant le long de ma colonne vertébrale.
Je dors...
Tellement bien que je n'ai pas vu le sms reçus sur mon téléphone...
Un SMS qui pourrait bouleverser mes plans actuels :
📧
« De : Reus - A : Kroos
Salut mon bébé !
T'es toujours à Munich ? J'ai besoin de te voir... Besoin de te parler surtout !
C'est le bordel Perfection Kroos ! Mes' est passé à Dortmund, on l'a accueilli avec Mario, avant qu'il ne reparte en Turquie... To'... Il fait n'importe quoi, ton mari a changé !
Viens baby T... Non en fait... Bouge pas... J'arrive !
J'tM Bro '! »