Deux semaines plus tard
Ma mère : "Vas-y ma Jasmeen! Vas! Je sais m'occuper d'enfants quand même ? Non ?"
-"Oui maman! Désolée de te déranger comme ça, j'ai pas eu d'autre solution."
Ma mère : "C'est un plaisir de les garder ces enfants. Vas! Files allez!"
Aujourd'hui c'est le rush, j'avais déjà une grosse journée, des rendez-vous, des choses et d'autres mais je m'étais arrangée pour tout faire tenir sur la matinée et après j'ai organisé un déjeuné pour mon dernier rendez-vous, comme ça je pouvais rentrer et libérer Élise qui ne pouvait me garder les petits que le matin, mais c'est pas une demi heure après que je rentre et qu'Elise est partie que je reçoit un appel d'un potentiel distributeur pour ma marque ? Le monsieur me dit qu'il est à Paris que pour 4 heures, qu'il me fait un honneur de me recevoir parce que Sophia lui a parlé de moi, c'est la panique! Mon premier réflexe est d'appeler le père de mes enfants pour savoir ce qu'il peut faire pour venir me dépanner mais vous croyez qu'il calculerait mon existence ? Non. Bref, Dieu merci ma mère peut les garder.
Je descends les escaliers de l'immeuble de ma mère quatre à quatre, je descendais quand je croise Idriss, que j'avais rencontré ici même chez ma mère, il y a quelques temps, l'architecte qui vit entre Paris et Turin (cf. Partie 32).
Idriss : "Ah Jasmeen. Salut ça va ?"
-"Idriss, c'est ça ? Oui ça va, merci, et toi ?"
Idriss :"Ça va merci. T'as l'air pressée."
-"Ouais, c'est le rush, j'ai du boulot et un taxi qui m'attend en bas."
Idriss : "Je vois. Je te laisses y aller je te retiens pas plus, bon courage."
Je l'avais vexé un peu, enfin non, ça se voyait qu'il l'avait pas mal pris, juste il était gêné, vraiment, sincèrement le mec s'en est voulu de prendre sur mon temps, il était tout timide déjà à la base mais là encore plus, ça m'a touchée j'ai eu envie de la rassurer.
-"Ah. Je te disais pas ça comme ça. Je voulais pas être impolie."
Idriss : "Haha non t'inquiètes, t'es pressée, je comprends, je l'ai pas mal pris. Je veux juste pas te mettre encore plus en retard."
-"Hmm. Et tu vas voir ma mère là ?"
Idriss : "Non. Mes parents, ils habitent juste au dessus de chez ta mère."
-"Et on s'est jamais croisés ?"
Idriss :"Ils sont arrivés l'an dernier et moi j'habite plus avec eux depuis des années c'est pour ça."
-"Ah! Je vois."
Idriss : "Dis, tu veux que je te déposes ? Comme ça tu peux libérer ton taxi ?"
-"Euh.. t'allais pas voir tes parents ?"
Idriss : "Si, mais ils savent pas que je venais donc techniquement j'ai rien à faire."
-"Haha. Bah euh, allez! Si ça te dérange pas."
Idriss : "Non. Au contraire."
Donc on descend, je laisse partir monsieur VTC en le payant gracieusement et go dans la voiture d'Idriss.
Idriss : "On va où du coup ?"
-"Chez moi, c'est Avenue Victor Hugo, Paris 16."
Idriss : "Mais ... t'habites sur l'Arc de Triomphe toi en fait ?"
-"Haha. Non... mais je le vois de ma fenêtre."
Idriss : "Et bah, moi qui me sentais frais quand j'ai acheté dans Paris."
-"Si ça peut te rassurer, je peux absolument pas m'offrir cet appartement et j'aurais jamais pu le l'offrir, c'est chez Brahim techniquement. Enfin non maintenant c'est transféré à mon nom mais.. tu vois ce que je veux dire."
Idriss : "Oui je vois. Enfin bon tout ce qui compte c'est que c'est chez toi et que tu vois l'Arc de Triomphe de chez toi!"
-"Haha oui. Et toi ? T'as acheté où ?"
Idriss : "Dans le 6ème arrondissement, vers Odéon, le Quartier Latin."
-"Mais C'est un super quartier! J'ai habité là bas de mes 18 ans jusqu'à ce que j'emménage chez Brahim. C'est trop bien! Ça vit par là bas."
Idriss : "C'est pas mal du tout ouais, après je connais pas encore super bien, j'étais plus à Turin moi c'est derniers temps."
-"Hmm. Je vois, en tout cas tant que t'es à Paris profites en pour faire un tour dans ton quartier, c'est sympa."
Idriss : "J'y manquerais pas."
On a continué à discuter un peu de tout et de rien, mais alors un truc qui m'a marqué dans la discussion est que jamais il n'a voulu parler de Brahim, de Juventus, d'argent, de mon histoire avec Brahim, rien de tout ça et quand je commençais à en parler il minimisait la chose pour me montrer qu'on n'était vraiment pas obligé d'en parler ce qui est une vraie bouffée d'air frais parce que toutes les personnes que je rencontre normalement ne veulent me parler que de ça. Donc ça m'a fait plaisir d'avoir une conversation normale. Idriss m'a déposée, et puis il a voulu partir mais je pouvais pas le laisser partir comme ça c'était pas gentil. Il monte avec moi donc. Je lui fais visiter l'appartement vite fait et je lui montre la vue sur l'Arc de Triomphe.
-"Je suis vraiment désolée il faut absolument que je me prépare. Je te sers un café et je vais me changer ?"
Idriss :"T'es pas obligée je veux pas te déranger, je te déposais juste comme ça, pas pour que tu m'invites à monter."
-"N'importe quoi, poses toi, je reviens."
Je lui prépare un café puis je vais m'habiller. Il faut savoir que contrairement à ce que fais croire Brahim je suis efficace, je mets pas 50 ans à me préparer, même si je me mets sur mon 37 je peux le faire vite donc en deux temps trois mouvements j'étais habillée et coiffée puis je vais dans le salon pour me maquiller en discutant avec Idriss. Il est cool comme mec franchement, super sympa, un peu timide et ça c'est vraiment surprenant et inhabituel, le mec est super beau, je l'admets, un vrai morceau de chocolat, il est super charismatique, il est stylé tout, mais hyper timide et pas du tout rentre dedans ou je sais pas quoi. Et il a de la discussion et semble hyper intelligent. Donc sympa, après par contre il a vraiment fallu que j'y aille.
-"Je suis trop désolée, tu me déposes et tout et moi je te mets à la porte comme ça."
Je me levais du sol où je m'étais assise pour me maquiller et je vais pour prendre la tasse. Mais Idriss l'attrape avant moi.
Idriss : "Vas terminer de te préparer je m'occupe de ça."
-"Merci!"
Donc je vais chopper mon sac, mes chaussures et todo! Et je reviens dans le salon. Ou Idriss m'attendait pour partir.
-"Tu me trouves comment ? Là ça va ?"
Idriss : "Heu bah bien. Bien."
-"Juste bien ?!"
Idriss : "Ouais, enfin je veux dire plus que bien ... t'es b..."
-"Haha je plaisantes! En tout cas merci."
Il me fait juste trop rire à paniquer comme ça et à être tout timide.
Bref on est descendus, on s'est dit au revoir en bas lui est reparti en voiture et moi j'ai pris un taxi direction mon rendez-vous!
Après mon rendez vous, je passe chez ma mère pour récupérer les enfants.
Ma mère : "Ah c'est toi ? Entres entres!"
Je rentres et je la suis jusqu'au salon.
Ma mère : "Qu'est ce que c'est que cette tenue Jasmeen ? Tu fais clown maintenant ?"
-"Je vais pas te demander de comprendre."
Ma mère : "Tant mieux! Je veux pas comprendre. Et pourquoi t'es revenue si vite ? Tu veux pas me laisser mes petits enfants hein ? Ou alors ton rendez-vous s'est mal passé ?"
-"Ça s'est bien passé, c'est juste que le monsieur en question n'avait pas le temps, il était sur Paris que quelques heures seulement. Et je peux te laisser les enfants si ça te fait plaisir. Je voulais pas t'embêter mais si tu veux les garder j'ai des trucs à faire."
Ma mère : "Vas y! Vas! Je m'occupe d'eux! Tu me les laisse jamais! Toujours fourrés chez ton père."
-"Mah! On va pas commencer ?!"
Ma mère : "Je ne commences rien Jasmeen. Vas faire ce que tu as à faire, vas y!"
-"Ah mince! J'ai pas de tire lait du tout ici. Dis moi qu'ils vont commencer à avoir faim ? Je vais les faire manger comme ça."
Ma mère : "Ils ont mangé. Viens je vais te montrer comment tirer ton lait sans machine."
On a donc fait exactement ça et puis je suis repartie. J'avais plus de rendrez-vous et de travail mais il fallait que je passe voir Anissa pour tout mettre à plat avec elle l'informer de tout ce qu'il se passait pour notre entreprise et puis surtout que je prenne des nouvelles d'elle avec sa grossesse et tout. Donc j'ai passé un bout de temps chez elle et ensuite je suis allée chez Jaëlla parce que je voulais voir Liyah. Donc je vais chez Enzo et Lala, quand j'arrive c'est Enzo en personne qui m'ouvre!
Enzo : "Jasmeen ?!"
-"Bah ouais, c'est moi pourquoi ça te choque ? Je dérange ?"
Enzo : "Rien c'est drôle c'est tout! On t'attendais pas mais tu dérange jamais. Jamais de la vie dit pas des dingueries comme ça."'
Je rentre et je suis Enzo en faisant la conversation avec lui normal. Arrivée au salon, surprise de ma vie! Qui est-ce-que je trouve en train de faire des papouilles à Liyah ? M. Zakir en personne. NORMAL! J'arrive pas à mettre la main dessus depuis une semaine et monsieur est là, même pas il est en train de faire un truc tellement urgent que je peux comprendre que je puisse pas le joindre.
-"Ah t'es là toi ? Normal ?"
Brahim : "Bonjour, déjà, et oui, oui je suis là. J'ai le droit non ?"
-"T'es là et tu peux pas décrocher ton téléphone quand je t'appelles ? Et qu'en plus c'est par rapport aux enfants ?"
Brahim : "Qu'est ce qu'ils ont les enfants ?"
-"Si ça t'intéressait t'aurais décroché."
Dis-je en enlevant ma veste.
Brahim : "Jasmeen t'as trente secondes."
Enzo : "Parles. On joue pas avec les enfants des gens."
-"Ils ont rien. Mais j'avais besoin de lui. Tu trouves ça normal toi qui le défend qu'il voit pas ses enfants pendant des jours alors qu'il est à quelques rues de chez moi ? Et qu'en plus il décroche pas du tout quand j'essaie de le joindre parce que j'ai besoin qu'il les garde ?"
Brahim : "Parles moi à moi si t'as un problème avec moi. Qui a dit que je voyais pas les enfants ? Je les vois pas chez toi c'est tout. Tu crois que Chaima elle les emmène où ? Ne mélange pas ma relation avec toi et ma relation avec mes enfants et en plus j'ai pas décrocher une fois, une seule, ne commence pas à en faire une généralité."
-"C'est quoi ce ton ? Qu'est ce que je t'ai fais moi Brahim ?"
Brahim : "Meuf! Tu m'agresse et puis maintenant que tu m'as énervée tu me demande ce qu'il y a."
Enzo : "Oh! Détendez vous la! Vous aussi! C'est pas un drame! C'est un coup de fil manqué. Jasmeen assieds toi. Je te ramène à boire. Lala arrive elle est partie faire je ne sais quoi, je ne sais où."
-"Merci Zozo."
Je pose ma veste et mon chapeau et je vais prendre la petite des mains de Brahim. Elle est vraiment adorable, je suis trop comblée d'être sa tata dans ma vie je vous jure. C'est pas du tout comparable à ce que je ressens pour les enfants mais c'est ouf quand même! C'est la progéniture d'Enzo et Jaëlla, c'est la famille.
Une fois que j'ai Liyah dans les bras, je vais me poser avec elle sur un fauteuil du salon au pif.
Brahim : "Je mérites même pas que tu te pose à côté de moi ?"
-"Commences pas."
Brahim : "Ok! On peut au moins savoir pourquoi tu t'es habillée comme ça dans ta vie ? Zehma tu t'es lissé les cheveux et tout! C'est pour aller où que t'as laissé mes enfants ?"
-"Je suis allée à un date avec mon futur mari. Tu veux quoi ?"
Brahim : "Je vais te défigurer ton joli visage moi tu vas voir."
-"Je suis très sérieuse Brahim."
Brahim : "T'as décidé que t'allais m'énerver aujourd'hui en fait ? Je suis pas à quoi tu joues."
-"Mais... Tu m'as demandé où j'étais je réponds. Déjà je devrais même pas te rendre des comptes quand tu m'ignores de ouf dans ta vie et que moi je t'en demande pas des comptes.
Brahim : "Je te crois pas Jasmeen. Je te crois pas. D'où t'as rencontré quelqu'un toi en une semaine comme ça sorti du nulle part ? C'est qui ?"
-"Je plaisante Brahim. Je plaisante. J'ai eu un rendez-vous de dernière minute avec Greg Bartholdi."
Brahim : "C'est mieux!"
Ensuite Enzo est revenu avec des boissons et des trucs à manger. On a parlé tout les trois et rigole puis Jaëlla est rentrée. On a fini par dîner chez eux avec Brahim, et puis on est parti après avoir aidé à débarrasser et nettoyer.
Brahim : "Ils sont où là les enfants ?"
-"Chez ma mère."
Brahim : "Je peux aller les chercher ? Je les prends pour les quelques jours qui viennent si ça te va."
-"Euh... ouais, mais tu peux aussi passer quelques jours à l'appart comme tu fais ces derniers temps."
Brahim : "Non c'est pas la peine. Je vais les ramener chez moi."
-"Ok!"
Mais quel connard. Il joue à quoi avec moi ? Je comprends pas du tout! Un coup on s'aime et c'est super et il vient limite s'installer chez moi, me faire des déclarations d'amour et forcer sa mère à se réconcilier avec moi. Puis pouf il disparaît et apparemment il vois mes enfants dans mon dos, et maintenant il me met un stop intergalactique comme ça. Mais en même temps il se met dans tous ces états si je dis que j'ai eu un rendez-vous avec quelqu'un. Donnez moi une notice explicative que je comprenne cet homme s'il vous plaît!
Il s'en est allé comme si de rien était. J'ai suivi sur ses pas, en bas de l'immeuble il m'a fait un petit bisou sur la joue et est monté dans la voiture qui m'attendait, moi dans celle garée derrière et chacun est parti de son côté. Après tout c'est la vie qu'on a choisi non ? J'ai peut-être été complètement idiote de m'imaginer qu'on se remettrait ensemble. Maintenant il faut croire que la seule chose qui nous lie sont nos enfants.
Bref, je suis rentrée, je suis allée me démaquiller me doucher etc, j'ai ensuite rangé l'appartement et sans les enfants j'ai profité pour me poser avec un livre et un thé avant d'aller me coucher.
Deux mois plus tard
On est de retour à Turin ma petite famille et moi. Je travailles depuis Turin pour l'entreprise, j'ai repris le rythme d'ici. Mais c'est un peu dur, ma famille et mes amis me manquent et le Brahim de Turin c'est un coup de vent, je le vois jamais, enfin, non je peux pas dire ça, il est bipolaire en fait, autant parfois on est super complices, on fait notre sport ensembles le matin pendant que Silvia s'occupe des enfants, il passe manger à la maison ou alors passe voir les enfants le soir après l'entraînement et fini par dormir chez moi, parfois même dans mes bras mais lendemain, il va oublier mon existence et être froid et distant. Je sais pas s'il se rend compte de la manière dont il joue avec mes sentiments en fait. C'est de montagnes russes émotionnelles cette histoire. Un coup je suis super heureuse et je ressens dans tout mon être qu'on est tout proche de se remettre ensembles qu'on s'aime beaucoup trop amoureusement pour être amis et puis pouf le lendemain, la bulle explose et on est juste des co-parents qui s'entende comme il faut. Je comprends pas le bonhomme vraiment il me dépasse. Là on est dans une période d'ignorance, ignorance la plus totale.
Je me suis levée à 5h30 du matin. Je me suis préparée et j'ai été à la salle avec Idriss qui est devenu un bon pote vu que j'ai pas d'ami à Turin et que Brahim mon seul ami a décidé de m'ignorer ouvertement, j'ai appelé Idriss quand on est rentré pour qu'il me conseille une salle de sport et il m'a conseillé celle où il va et depuis bah on fait nos séances ensembles quand c'est possible. Bref, après le sport. On se sépare il doit aller travailler et moi aussi d'ailleurs.
Je rentre chez moi vers 7h du matin, j'ai fais une heure de sport, plus le trajet. Donc je rentre et devinez qui je trouve dans mon salon ? Monsieur Zakir, lui et ses apparitions soudaines çà devient grave une habitude.
-"Yo!"
Brahim : "T'étais où ?"
-"Ça se voit pas ? Je rentre de la salle."
Brahim : "Avec l'autre là encore j'imagine ?"
-"Pas de bon matin Brahim, je te reproche pas tes multiples conquêtes que tu te fais sous mon nez en permanence. Ne viens pas m'emmerder parce que j'ai un ami."
Brahim :"Ok. En attendant t'as oublié que tu m'avais promis qu'on s'entraînait ensembles ce matin."
-"Haha! Mais t'es malade ? Je t'ai appelé hier pour te demander si ça tenait toujours t'as dit quoi ?"
Brahim : "Que je savais pas mais ça voulait pas dire vas t'entraîner avec l'autre."
Il me frustrait tellement sur le moment que j'avais pas de réponse. Je soupire et tourne la tête pour me reprendre la, je vois le personnel de maison en train de nous fixer, ça m'a calmée tout de suite.
-"Bon on arrête, on est en train de se donner en spectacle bêtement."
Brahim : "Bah arrêtes de jouer avec moi et il y aura plus de spectacle."
-"On se demande qui c'est qui joue avec l'autre dans cette histoire!"
J'en avais marre de me disputer de bon matin surtout quand c'est la même embrouille qui tourne en rond depuis tellement de temps alors je suis montée, j'ai pris ma douche et je me suis préparée entre temps les enfants se sont réveillés. Je regarde le moniteur et je vous que Brahim est dans leur chambre donc je continues à me préparer. Une fois prête j'y vais pour leur dire bonjour à mes petits anges. Brahim et moi on s'est supporté dans le petite espace qu'est la chambre des enfants le temps de les nourrir puis il a dit qu'il devait partir.
Une fois qu'il est parti je ne l'ai pas vu pendant des jours mais je le voyais sur tous les réseaux en train d'embrasser des filles, de danser collé-serré avec une autre. Les gens commençaient à parler en mal de lui de ouf. Comme quoi la paternité ça ne l'avait pas calmé. Bla bla bla. Et c'est moment-là qu'à choisi Chiara pour frapper. Elle avait fait une interview avec le Jermestar italien, le mec qui vit pour les peoples et qui ne sait rien faire d'autre que de mettre son nez là où ce ne le regarde pas. Elle disait que si Brahim et elle n'était plus ensemble c'est parce que je l'avais mené en bateau que je lui avais fait le coup de la dépression post partum, qu'elle au départ elle me soutenait mais qu'à un moment elle avait remarqué que de toute façon Brahim et moi on cachait quelque chose qu'il se passait plus entre nous que ce qu'on disait et qu'elle a préféré partir plutôt que de continuer à être cocue. Elle m'appelait « la maîtresse de mon future mari. » quand j'ai vu la vidéo, j'étais outrée.
-"Mais elle est complètement malade cette fille! D'où elle raconte ma vie comme ça ? Déjà la moitié c'est des mythos j'ai jamais été avec Brahim en même temps qu'il était avec elle et en plus pourquoi elle raconte des trucs intimes comme ça ? J'ai déprimé après l'accouchement c'est à elle d'en parler aux gens ou à moi ?"
Idriss : "C'est vrai que c'est chaud ce qu'elle dit là. Mais toi tu t'en fous, tu sais ce que t'as fait ou pas. Brahim aussi il sait que tu l'as pas manipulé. Tout va bien. Les gens sur internet et partout ils ont toujours parlé sur toi, toujours eu quelque chose à dire. C'est pas maintenant que ça va t'empêcher de vivre!"
-"Heureusement que t'es là toi! T'as raison, je sais même pas pourquoi je me prends la tête. J'espère juste que Brahim va dire quelque chose et me défendre."
Idriss : "C'est chaud comment tu l'aimes ton Brahim hein."
-"Driss! Non, c'est pas vrai dis pas ça."
Idriss : "Si! Il faut être aveugle pour pas voir ça. Tu l'aimes et lui il t'aime aussi. C'est juste ce genre de mec, qui a tellement l'habitude d'avoir ce qu'il veut et que les filles lui courent après et tout que toi comme t'es pas du tout là à courir derrière lui et que tu mets de la distance il sait pas du tout comment se comporter alors il essaie de te rendre jalouse mais ça marche pas parce que toi t'es pas une bouffonne et tu vas pas lui courir après. Donc vous tournez en rond."
-"Excuses-nous docteur love!"
Idriss : "Haha! Sérieusement, les mecs comme Brahim je les connais, je les ai analysés toute ma vie. J'aurais tellement voulu être un mec comme ça."
-"Arrêtes! Ça va pas ? Regardes le ? Il a quoi ? Des putes qui lui courent après dans tous les sens, une connasse intergalactique d'Ashley qui prétend que son enfant et le sien depuis 70 ans, alors que toutes les preuves du contraire ont été amenées, Chiara qui cherche à le détruire, et des enfants hors mariage que ça famille a du mal à accepter. C'est marrant quand t'as 18 ans après c'est fini. Toi t'es un homme correct, tu va trouver une belle femme qui vas t'aimer, qui sera droite, et contrairement à Brahim tu vas la traiter comme il faut, vous allez avoir une relation normale avec ses hauts et ses bas mais normal, un mariage, des enfants dans un cadre normal, tu peux pas avoir envie d'être un charo comme l'autre."
Idriss : "Le problème c'est que les meufs comme toi. Celles que les mecs comme moi on veut traiter comme il faut vous tombez pour des mecs comme lui."
Idriss et moi on a eu cette conversation maintes fois. Il l'a avoué il a eu un super crush sur moi mais c'est passé et on sait qu'on va pas se mettre ensembles, qu'il y a rien. D'ailleurs je lui cherche grave une copine. Mais trop de tshoins. C'est vraiment un mec bien Idriss, pas un charo du tout, il a des problèmes de confiance en lui, il a pas toujours eu le physique qu'il a maintenant et il a subit des moqueries et tout donc il sait traiter les gens correctement. Bref! C'est un chic type. Malheureusement pour moi je suis une idiote je suis amourachée d'un abruti comme Brahim!
D'ailleurs, j'ai du finir de manger vite et me séparer d'Idriss pour aller retrouver Brahim et les enfants chez le pédiatre.
On a été au rendez-vous qui s'est super bien passé comme d'habitude et puis ensuite on sort on se retrouve devant nos voitures comme des idiots qui ne se sont pas parlés depuis longtemps.
-"Bon. Bah, on se voit la semaine prochaine ? T'oublies pas de venir les chercher ?"
Brahim : "Tu veux parler de Chiara ?"
-"Non. Pas la peine de parler d'elle, elle en vaut pas la peine."
Brahim : "Je peux venir avec vous ? Pas d'entraînement aujourd'hui, j'ai rien de prévu."
-"Comme tu veux Brahim."
Il a fini par monter en voiture avec nous. On est rentré à la maison c'était un peu chelou comme ambiance, on jouait tous les 4, on était heureux, et tout mais moi j'étais tendue en fait je me disais il est là, mais que pour maintenant, et après il va encore partir pour une semaine et m'effacer alors je voulais pas être trop heureuse qu'il soit là. Ça m'angoissais.
Le soir venu Brahim s'est occupé des enfants pendant que je m'occupais de faire à manger. Après on a dîné dans une ambiance un peu chelou encore et puis on a couché nos petits amours et j'ai été me doucher. Quand je suis sortie de ma douche Brahim était couché dans mon lit. Je vais dans mon dressing et j'enfile un pyjama et puis je vais me poser dans mon lit parce que c'est mon lit.
-"T'es pas parti toi ? Et tu sais que j'aime pas qu'on s'allonge dans mon lit avec des habits du dehors!! Lèves toi!"
Il se lève de mon lit et s'en va. Sans parler bon... méga chelou ce garçon.
Quelques minutes plus tard, j'étais en train de regarder sur Instagram ce qui se disait après les propos de l'autre psychopathe de Chiara et bizarrement les gens n'étaient pas du tout en train de la défendre au contraire limite. Ils étaient trop en train de me défendre et d'espérer que Brahim allait se calmer et qu'on se remettrait ensemble, j'étais super choquée mais bon dommage que pour une fois que les gens semblent enfin ne pas avoir décidé de nous mettre des bâtons dans les roues Brahim semble ne pas du tout avoir envie de nous donner une chance...
Je crois que je l'ai trop fait attendre et qu'il a décidé d'aller voir de nouveaux horizons malheureusement pour moi.