Jasmeen x Brahim - The Game o...

By PerleDu-Desert

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Jasmeen est une jeune fille de 25 ans dont la vie est rythmée par sa carrière dans la banque et la finance, s... More

PERSONNAGES
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La famille Zakir
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By PerleDu-Desert

Une semaine plus tard

J'étais allongée dans mon lit, épuisée et vidée de toute énergie, complètement morte, je suis grippée depuis quelques jours ça ne va pas du tout, et mes enfants ne m'aiment pas passez pour me donner du répit. Ils étaient en train de pleurer avec toute leur énergie, ils criaient terriblement fort, il était 4h du matin et j'avais eu tellement mal avant que je n'ai pas pu dormir, je me suis endormie à 3h30, et voilà qu'à 4h je suis réveillée par leur pleurs. Dieu merci Brahim était là je l'avais appelé ce matin parce que ça faisait déjà deux nuits que Lisa venait dormir à la maison pour s'occuper d'eux vu qu'il était à New York, maintenant qu'il était revenu c'était normal qu'il prenne le relai, donc il s'est occupé d'eux, j'ai entendu ses pas dans le couloir et les pleurs se sont éloignés puis se sont calmés et le silence est revenu, mais je n'ai pas pu m'endormir pour autant, après une demi heure à tourner dans tous les sens, je décide d'aller prendre un somnifère. Je vais donc chercher ça dans la cuisine parce que j'avais mis ça là bas.

J'arrive dans la cuisine et je trouve Brahim assis sur un tabouret avec son téléphonez

Brahim : "Qu'est ce que tu fais là toi ? Et couvres-toi! Il fait super froid!"

J'étais en T-shirt XXL et c'est tout.

-"Mais je meurs de chaud moi!"

Il s'est levé et il est venu me toucher le front.

Brahim : "Mais t'es brûlante Jasmeen, et t'es tellement pâle! Tu fais flipper. T'as vraiment mauvaise mine."

-"Merci, ça fait toujours plaisir à entendre."

Je le pousses un peu et je vais prendre la boite de somnifères et j'en prends un.

Brahim : "Pardon, je voulais pas dire ça comme ça. Mais je suis inquiet, t'es sûre que c'est juste une grippe, t'as vraiment pas l'air... enfin je veux dire. Tu vois ce que je veux dire."

-"Je plaisantais! Tu peux dire que je suis horrible à regarder, je sais. Je retournes me coucher, je venais juste chercher un somnifère."

Brahim : "Tu prends ça toi maintenant ?"

-"Ça fait trois jours que je dors pas, je suis vraiment au bout du rouleau j'en prendrais pas sinon."

Brahim : "Tu manges au moins ? Lisa dit que ça fait deux jours que t'es enfermée là haut on sait pas ce qu'il se passe dans ta vie."

-"Je veux pas qu'on me voit comme ça, en plus je vais vous contaminer sinon."

Brahim : "T'as même pas vu un médecin je suis sur ?"

-"Pas besoin ça va passer tout seul."

Brahim : "La vie de ma mère que tu vas voir un médecin maintenant. Tu t'es pas bien regardé je crois, t'as une fièvre de malade en plus tout ton corps est brulant!"

Il me tenait maintenant dans ses bras, moi il fallait vraiment que je retrouve mon lit parce que j'allais défaillir.

Brahim : "Je vais te ramener dans ton lit et appeler un médecin ok ?"

-"Je suis malade pas handicapée je peux..."

J'ai pas fini ma phrase il me portait déjà pour me ramener au lit, il m'a mise au lit et m'a mis sous la couverture.

Brahim : "Jasmeen! Il faut aérer et attends je reviens."

Il a fait plein de trucs je crois qu'il a décidé de ne pas aérer finalement l'air est trop pollué à Paris donc il m'a apporter le purificateur d'air du salon, un diffuseur d'huiles essentielles, il a vidée ma poubelle pleine de mouchoirs et puis il faisait encore des allers-retours quand je me suis endormie.

Le lendemain matin, Brahim m'a réveillée, ce qui m'a fâchée mais je me suis vite calmée , monsieur avait compté mes heures de sommeil. C'est un amour dormir trop ça peut mettre encore plus dans le mal alors il m'a réveillée.

Brahim : "Je t'ai préparé un petit déjeuner tu veux manger tout de suite ou te doucher d'abord ?"

-"Je vais aller me doucher je pense."

Brahim : "D'accord, et le médecin arrive dans deux heures."

-"T'as vraiment appelé un médecin ?"

Brahim : "Bah oui!"

-"T'es trop un amour! C'est gentil de t'occuper de moi comme ça."

Brahim : "C'est normal. Allez files te doucher."

J'ai été me doucher et quand je suis sortie de la douche j'avais mon petit déjeuner sur le lit avec une rose éternelle. Il est trop chou Brahim! Il est trop attentionné, c'est vraiment un amour.

J'allais partir à sa recherche quand il est arrivé dans la chambre.

-"Encore Merci! T'es trop trop un amour! Je te ferais un gros gros câlin si j'étais pas dans cet état."

Il sourit et s'approche de moi, il me fait un gros câlin et un bisou sur la tempe.

-"Tu vas tomber malade aussi, arrêtes!"

Brahim : "Je m'en fous!"

Je le sers aussi dans mes bras, trop heureuse d'être là. Mais pas de bisous parce qu'il faut pas déconner quand on va être malade tout les deux qui va s'occuper de nos gosses ?

Brahim me mets de nouveau au lit et s'assied à l'autre bout pour discuter pendant que je mange.

On a parlé de tout et de rien, après que j'ai fini de manger Brahim a débarrassé mon plateau et m'a bordée, il est allé s'occuper des enfants après je crois parce qu'il est pas revenu.

Moi je suis allée traîner sur les réseaux. J'avais plein de messages de bon rétablissement parce que j'avais posté au début de la semaine comme quoi j'étais malade. Donc ça m'a fait plaisir, c'est quand même marrant que des gens que je connais pas me souhaitent bon rétablissement et me donne mille et une recettes de grand-Mère pour éviter les symptômes emmerdant de la grippe. Je m'ennuyais donc j'enchaînais les stories de tout le monde et je tombe sur celle de Brahim, jamais respectueux ce garçon sans me prévenir m'a prise en photo avec mon petit dej, heureusement que sur la photo j'étais mignonne, bref maintenant tout le monde sait qu'il est en train de s'occuper de moi, c'est vrai qu'on a pas besoin de ça en ce moment avec tout le monde qui se demande si on est ensembles, et s'il a quitté Chiara pour se remettre avec moi. Mais c'est pas grave c'est mignon tout plein. Bref, je continues ma vie sur mon téléphone parfois je m'arrêtes pour fermer les yeux tellement je suis fatiguée.

Un moment plus tard, Brahim est arrivé dans ma chambre avec le médecin qui m'a confirmé que j'avais une grippe en ajoutant que cette saleté de grippe c'était installée sur une bronchite. Vie de rêve ou pas ? Il m'a prescrit des médicaments et a dit qu'il reviendrait voir comment ça évolue.

Docteur : "Vous avez des questions ?"

-"Oui, est-ce que je peux m'approcher de mes enfants et les allaiter ?"

Docteur : "Bien sûr, ils ne risquent pas d'être contaminés ne vous en faites surtout pas, votre lait contient des anticorps qui vont renforcer leurs défenses alors c'est que du plus. Monsieur Zakir ici présent à plus de risque d'être contaminé qu'eux."

-"Bien, Merci monsieur."

C'est fou les bébés, si fragiles mais si résistants, ils sont tellement moins fragiles qu'on le croit sur tellement de choses et tellement plus fragiles qu'on le croit sur d'autres.

Brahim a raccompagné le médecin avant de revenir me trouver. Il s'est assis à côté de moi et m'a fait un bisou sur le front.

-"T'as entendu ce que le médecin a dit! Tu vas tomber malade!  Et toute la France m'en voudra quand tu seras pas sur le terrain mardi. Éloignes-Toi!"

Brahim : "Je m'en fiche de tomber malade. T'as besoin de quelque chose ?"

-"Non. Et t'as pas entraînement toi ?"

Brahim : "Si. Mais j'attends juste que ta mère arrive..."

-"Brahim vas-t-en! Dépêches toi hors de ma vue! Tu vas pas rater le travail parce que j'ai la grippe non ? Et puis quoi encore! Allez va!"

Brahim : "Arrêtes! T'aimes pas ma présence ou quoi ?"

-"Tss! Dis pas n'importe quoi! Tu sais que c'est pas vrai! Mais je veux pas que tu rates un entraînement ou que tu arrives en retard juste pour me surveiller. Vas-y!"

Brahim : "Bon j'y vais." Il me fait encore un bisou et prend l'ordonnance que le médecin venait de me faire.

Brahim : "Je passe te chercher tes médicaments en rentrant ?"

-"Je peux envoyer quelqu'un sinon t'embêtes pas!"

Brahim : "C'est avec plaisir, reposes-toi bien on se voit ce soir."

-"Brahim! Attends!"

Brahim : "Oui ?"

-"Je t'aime."

Il a buggé un moment, il était comme surpris et puis il a souri.

Brahim : "Moi aussi je t'aime princesse."

Et il est sorti de la chambre, j'ai allumé le babyphone et j'ai mis le volume au maximum avant de me poser pour dormir. De toute façon ma mère arrivait pour prendre la relève avec les petits. J'ai de la chance que ça me soit arrivé à Paris et pas Turin parce les courbatures et la fièvre que j'ai je vous raconte pas, porter les jumeaux c'est même pas possible, les entendre pleurer me donne envie de pleurer. Rien ne va!

Deux jours plus tard

Je suis toujours malade, toujours clouée au lit, toujours fiévreuse même si c'est redescendu, j'ai moins de courbatures et le nez moins bouché mais par contre j'ai choppé une toux horrible, mais vraiment horrible, horrible de fou! Mais dans l'ensemble je me plains pas, je peux me lever, cuisiner un peu prendre les petits deux minutes et après je fais une sieste et re un petit effort et ainsi de suite.
D'ailleurs j'étais posée en train d'allaiter Zohra pendant que Zahir jouait dans son parc quand j'ai reçu un appel de Brahim.

-"Ouais Zakir ?"

Brahim : "Feillard! Bien ou bien ?"

-"Oklm, on est là et toi ?"

Brahim : "Posé. Tranquille."

-"MDR! T'es où là ? T'es sorti de l'entraînement ?"

Brahim :"Ouais, je vais rentrer là, j'étais juste passé chez mes parents."

-"Ah. Ok."

Brahim : "Jasmeen ?"

-"Oui ?"

Brahim : "Je suis avec ma mère là.. elle... elle demande si elle peut passer voir les enfants."

-"Hmmppf!! Et comme un lâche t'as dit « si Jasmeen veut bien » comme ça tout repose sur mes épaules."

Brahim : "C'est pas de la lâcheté, c'est que moi ça me dérange pas qu'elle passe mais si toi ça te mets mal à l'aise elle vient pas je lui ai dit, c'est fini le temps où elle pouvait venir te terroriser sous ton propre toit."

-"Qu'elle vienne."

J'ai raccroché san attendre sa réponse parce qu'il m'a blasée. C'est sa nouvelle technique, il fait genre que c'est pour mon bien mais c'est parce que c'est plus simple pour lui, ça lui évite les problèmes dès que sa mère veut venir ou autre il dit « si Jasmeen est d'accord » alors qu'il sait d'avance que je veux pas la voir, que je veux pas dîner avec elle ni rien d'autre d'ailleurs, mais comme lui il veut voir sa mère et bah il fait ça comme ça je dis oui parce que je sais d'avance que si j'ai le malheur de dire non, elle va recommencer à raconter à toute la terre que je suis horrible, que j'éloigne Brahim de sa famille et bla bla bla.

Donc bref, je range autour de moi dans le salon un minimum, j'aère un peu et je mets de l'eau à bouillir pour le thé, les parents de Brahim habitent vraiment pas loin de chez moi à Paris en vrai donc ils ont mis peu de temps pour arriver.

Dès que Nawel a franchi le pas de la porte je me suis crispée, on a jamais réussi à la rattacher à l'histoire des tests donc Naïma est la seule paria mais je vous jure que tout au fond de moi je sais qu'elle y est pour quelque chose je le sais très bien, j'en suis convaincue.

Bref, je vais au salon, on se dit bonjour et tout. Je dis bonjour à Brahim vite fait, je voulais pas montrer trop de proximité entre nous devant sa mère, on est pas ensembles mais si elle voit une quelconque trace de proximité elle va vouloir encore tout faire pour nous séparer.

Bref, après les avoir accueilli je retourne en cuisine pour le thé et les gâteaux, j'étais en train de m'en occuper quand Brahim est arrive dans la cuisine. M'enlaçant de ses bras, sa poitrine contre mon dos.

Brahim : "Hey! On a du monde pour le service, tu devrais pas être en train de préparer du thé quand t'es dans cet état."

-"Le temps que je passe ici, c'est autant de temps loin d'elle. Tu l'as laissée seule avec mes enfants ?"

Brahim : "Jasmeen! Un effort de rien du tout, s'il te plaît!"

-"Pffff!"

Après ce soupir de désespoir qui a fait une rire Brahim, j'ai été au salon servir le thé Brahim me suivant, on a parlé de la pluie et du beau temps avec Nawel pendant qu'elle jouait avec les enfants.

Je toussais comme une malade encore ce qui m'a donné l'occasion de fuir la pièce, je suis aller chercher mon sirop pour la toux et j'en ai profiter pour rester un peu dans ma chambre, j'ai appelé Lisa, puis Anissa, j'ai rangé un peu mon dressing et après j'avais plus d'énergie, il faut que je me calmes à me comporter comme si j'étais rétablie. Je pensais fortement à me recoucher quand Brahim est arrivé.

Brahim : "Tu peux sortir de ton trou elle s'en va, viens au moins lui dire au revoir. Elle a fait une bonne action envers toi en plus."

-"Envers moi ? Je cours alors!"

Brahim : "C'est ça rigole va, avances plutôt."

Donc nous allons au salon Brahim et moi, Nawel était en train de jouer avec les petits, c'était trop bizarre de la voir comme ça, elle souriait déjà ce que je n'avais quasiment jamais vu, mais même comme ça j'étais pas sereine, je vous jure j'aime pas du tout la voir là sur mon canapé, jouant avec mes enfants sachant ce qu'elle a fait, même sans preuve, je sais qu'elle était derrière tout ça, je le sais. Et quand bien même ce n'est pas vrai, tout ce qu'elle a fait et dit avant, c'est assez pour que je ne la supportes pas.

Nawel : "Ah, vous voilà, moi je dois filer les enfants, je passais juste faire coucou, j'ai un rendez-vous."

Brahim : "D'accord maman, merci d'être passée, c'est gentil."

-"Mmh, merci d'être passée."

Nawel : "C'est avec plaisir, d'ailleurs Jasmeen, j'ai remarqué la toux qui t'embête et Brahim m'a dt que tu étais malade, je me suis permise, il y avait du gingembre dans la cuisine, je t'ai fait une infusion, avec du miel, du citron et du thym, c'est pas super bon mais ça va te faire du bien."

-"Ah, euh bah merci, merci beaucoup."

Nawel : "C'est rien, c'est le moins que je puisse faire, bon rétablissement et surtout n'hésitez pas si vous avez besoin de quelqu'un pour garder les enfants."

Après ça Brahim l'a raccompagnée à sa voiture et est revenu quelques minutes après. J'étais sous mon plaid dans le salon avec les petits sur moi.

-"Qu'est ce que tu lui as promis en échange de sa gentillesse envers moi ?"

Brahim : "Haha rien, t'es sérieuse toi ? Elle fait un effort c'est tout, elle veut un bon équilibre pour les enfants et ..."

-"N'insultes pas mon intelligence Brahim."

Brahim : "Je lui ai rien promis je te dis, mais je pense qu'elle est juste contente de voir qu'on se remet pas ensembles."

-"Très étrange tout ça quand même."

Brahim : "On s'en fout de savoir pourquoi non ? Si ma mère devient agréable avec toi et avec les enfants, ça fait une raison en moins pour ne pas être ensembles non ?"

-"Tu me prends pour une enfant Brahim ? Je le savais, c'était trop louche, tu as forcé ta mère à faire preuve de gentillesse envers moi je sais pas comment mais tu l'as fait, t'es en train d'essayer de piéger, tu veux tout faire pour qu'on se remette ensemble, t'essaies de me piéger comme une enfant."

Brahim : "Tout de suite les grands mots "me piéger", mais n'importe quoi toi, je donne un coup de pouce au temps. Je te montre que ça peut marcher c'est tout."

-"Un coup de pouce au temps, t'es drôle. Tu sais que t'as pas besoin de faire tout ça et de me jouer la comédie."

Brahim : "Je joue pas la comédie, je suis très sérieux, et tout ça c'est très très sérieux, je veux être avec toi, je t'aime et rien au monde ne pourra être une excuse pour ne pas être avec toi parce que peu importe le problème je ferais tout pour le surmonter."

-"Je sais. Viens par ici!"

Je voulais un câlin, un bisou,n'importe quoi mais comme votre pote est méchant il reste debout et me regarde de loin en croisant les bras avec un grand sourire.

Brahim :"Ah tu veux de l'affection maintenant ? C'est mort, je suis pas un homme facile moi, je me préserve, fais moi signe le jour où tu voudras être avec moi."

-"Tu rigoles là ?"

Brahim : "Du tout, bon il faut que j'y aille moi aussi, je dois passer chercher des affaires chez moi et je vais voir Enzo et Lala, je suis méga irrespectueux, la petite est née depuis plus de deux semaines je suis passé qu'une fois alors qu'eux ils ont voyagé pour être là pour nous."

-"Ils t'en veulent pas, on a tous l'habitude de tout ça."

Brahim :"Qu'est-ce-que ça veut dire ça ?"

-"Bah rien, juste qu'on sait que t'es pas disponible h24 comme nous autres, on t'en veux pas pour ces choses là."

Brahim : "Mhm..."

-"Fais pas cette tête c'est pas un reproche!"

Brahim : "OK! Bon, j'y vais, je te prends les petits que tu puisses dormir."

-"Sois béni Brahim!"

Il a attrapé les enfants et en moins de deux ils étaient partis, moi j'ai pris mes médicaments et désespérée comme j'étais j'ai même pris la potion de Nawel, si je meurs, je meurs hein et puis je suis allée me coucher.

Quelques jours plus tard

J'étais guérie, quasi-complètement rétablie et sur pied, encore un petit rhume et une mauvaise toux mais ça allait. J'avais repris le travail à savoir le développement de notre entreprise à Anissa et moi! J'étais vraiment surexcitée de me lancer là dedans vous avez pas idée comment ça me rendait heureuse. De me lancer corps et âme la dedans ça m'aidait à redevenir moi-même. J'avais un projet et ça faisait trop du bien. D'ailleurs là, je rentre tout juste d'un rendez-vous avec des potentiels futurs fournisseurs qui s'est super bien passé.

-"C'est moi!"

J'enlève ma veste et mes chaussures et je vais à la recherche de traces humaines dans mon logis, arrivée à la chambre des jumeaux je trouve Brahim, allongé sur le dos au sol avec Zahir sur lui occupé à rien faire et à juste regarder le plafond.

-"Qu'est ce que vous faites."

Brahim : "Il veut pas bouger de cette position, dès que je bouge il se réveille."

Je vais m'allonger par terre tout près de lui. Je dépose un baiser sur le crâne de mon fils et un sur le nez de Brahim qui m'en fait un sur le front.

Brahim : "Ça a été ?"

-"Comme sur des roulettes."

Brahim : "Normal, t'es la meilleure."

-"T'es trop gentil."

Brahim : "Et le déjeuner ?"

-"C'était assez gênant et tendu comme ambiance mais on a su super bien se comporter."

J'avais déjeuné avec Samia, Chaïma et Nawel. Brahim est lancé dans une mission de réconciliation entre elle et moi je ne vous raconte pas tous les efforts qu'il fait et ça me touche beaucoup.

-"Tu veux toujours pas me dire que ce que tu lui as promis pour qu'elle se comporte aussi correctement avec moi même quand t'es pas là ?"

Brahim : "J'ai juré que si elle ne te respectait pas un minimum je coupais les ponts avec elle."

-"T'as fais ça ?"

Brahim : "Évidemment! Tu veux pas comprendre à quel point c'est sérieux pour moi notre relation."

-"C'est pas vrai, je vois tous les efforts que tu fais." Dis-je avant de lui déposer un baiser sur les lèvres.

Brahim : "Tu peux pas me donner que ça Jasmeen." Dit-il en essayant de me voler un baiser mais avec Zahir sur lui il a pas pu bouger quand je l'ai esquivé.

Brahim : "Jasmeen sérieux ? Viens là."

Je me lèves et je quitte la pièce le laissant m'insulter derrière moi.

Quelques minutes plus tard quand Zahir dormait bien il a pu le déposer dans son lit et est venu me trouver dans la cuisine où je stérilisait les pots pour les enfants.

Brahim : "Continues à jouer avec ma patience." m'a-t-il dit en me retournant par les hanches.

J'allais protester mais ses lèvre sont arrivées sur les miennes me clouant le bec et de la s'en est suivi une série de baisers tendres et passionnés. Quand je suis revenue à la réalité Brahim sortait de la cuisine, je le suis jusqu'à la voir se diriger dans l'entrée et prendre sa veste.

-"Tu fais ça et tu pars ?"

Brahim : "Ouais! Remets toi bichette, à demain ?"

Et Il est parti, normal me laissant comme ça. J'ai pensé à lui toute la soirée, tout la nuit, toute la journée du lendemain, j'ai pensé à ce baiser le matin, le midi, le soir, tout le long de la journée, peu importe ce à quoi j'étais occupée. C'est pas comme si c'était la première fois que ça arrivait mais là je sais pas j'y pensais, j'y pensais et j'y repensais, et je voulais voir Brahim. Je voulais lui parler. J'étais là cool une gamine de 16 ans à attendre des nouvelles de son crush c'était ridicule. Surtout que vers 18h il m'a appelé pour me dire que finalement il ne passerait pas par chez moi parce qu'il avait un dîner ou je sais pas quoi.

Ça m'a embêté tellement fort, alors qu'objectivement il avait aucune obligation envers moi on vit chacun chez soi et on est pas ensembles il a pas de raison de passer me voir mais j'étais fâchée quand il m'a dit ça. Je me suis occupée de mes petits comme d'habitude puis je suis allée me coucher.

Ce n'est que deux jours plus tard que j'ai revu Brahim.

J'avais du laisser les enfants à Élise le temps d'un rendez-vous, parce que je n'avais pas de nouvelles de Brahim et que je ne voulais pas appeler de nounou. Bref, après mon rendez-vous je rentre chez moi. Arrivée dans le salon, je trouve Élise, les enfants et Brahim.

Je fais genre je le vois à peine je vais faire un bisou à Élise et à mes enfants qui me reconnaissent. J'aime trop maintenant c'est plus des nourrissons, c'est des petits humains, ils te reconnaissent, ils essaient de communiquer, ils ont des réactions et tout et ça rend chaque minute passée avec eux encore plus magique.

-"Ça a été ? Ils ont pas été chiants ?"

Élise : "Pas du tout, des amours, que des rires, de rires, des rires, ils sont vraiment adorables et puis j'ai eu l'aide de leur papa donc ça a été nickel."

Je me retourne enfin vers Brahim parce que bon elle l'avait mentionné.

-"T'es là toi ?"

Brahim : "Ouais. T'étais où ?"

-"Dehors. Et toi ? Pendant des jours t'étais où ?"

Brahim : "Dehors."

-"Ok!"

Élise : "Je vais y aller moi je crois que vous avez des comptes à régler."

-"Pas du tout! Je parle pas avec lui moi, viens je te fais un thé ?"

Élise : "T'es gentille ma chérie merci, mais je dois vraiment y aller, ton père a des rendez vous."

-"D'accord, tu l'embrasse pour moi!"

Élise est partie, nous laissons Brahim et moi à nous regarder dans le blanc des yeux.

Brahim :"Tu me fais ma gueule là ? Qu'est ce que j'ai bien pu faire encore ?"

-"Je te fais pas la gueule. C'est toi tu me réponds mal."

Brahim : "C'est toi je te demandes où t'étais tu me dis dehors."

-"On peut plus rigoler avec toi. Bon vas y t'étais où ?"

Brahim : "Toi d'abord meuf. J'ai demandé en premier."

-"J'ai été visité les futurs bureaux de mon entreprise."

Brahim : "Propre!"

-"Et toi du coup ?"

Brahim : "À droite, à gauche. Londres, un coup à Turin pour une émission télé et la le voilà rentré. Mais vu l'accueil envie de repartir."

-"La porte est ouverte tu connais le chemin."

Brahim : "Je t'ai pas manqué ? Tu vas essayer de me fait croire ça ?"

Je voulais faire genre il m'avait pas manqué mais il y a des limites à la connerie. Je me suis plutôt levée pour aller me jeter sur lui.

Brahim : "Toi aussi tu m'as manqué!"

-"Je sais déjà. Tu fais quoi aujourd'hui ?"

Brahim : "Je te supportes et après je vais à l'entraînement. Et ce soir je suis désolé je sors."

-"T'es pas gentil avec moi Brahim!"

Qui aime bien châtie bien n'est ce pas ? Il est resté avec moi toute la fin de la matinée et il m'a embêtée comme jamais puis je nous ait fait à manger, on a mangé on a fait dormir les enfants et ensuite on a fait une sieste sur le canapé ensembles. Et puis j'ai senti un bisou sur mon front et il était parti pour 4 jours...

Je ne comprends plus rien avec lui, il est hyper chelou, un coup je suis la prunelle de ses yeux et il faut qu'on se remette ensembles et deux secondes plus tard il se barre à l'autre bout du monde sans penser à moi, ne prends pas de mes nouvelles et ignore mes appels pendant des jours, c'est incompréhensible...

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