Chapitre 11 :
Je me réveil me lendemain matin à cause du réveil qui sonne à coté de moi. Je me retourne et me blottis un peu plus dans les bras d'Harry qui lui embrasse mon front. Il attrape le téléphone et coupe le réveil.
« Il faut qu'on se lève. » murmure-t-il. « Je dois aller à l'entreprise et tu as ton entretiens d'embauche. »
Il me lâche et sort du lit pour se diriger dans la salle de bain, je l'entend faire couler de l'eau et je m'assois pendant ce temps dans l'immense lit et frotte mon visage. Harry m'a gardé contre lui toute la nuit, j'ai passé une très bonne nuit, je sentais son souffle dans mon cou et ses bras autour de ma taille.
Amélia qui me disait qu'il n'aimait pas dormir avec quelqu'un, je ne l'ai pas ressentis cette nuit. Je sors du lit au moment où Harry entre dans la chambre complètement lavé avec une serviette autour de ses hanches et son torse encore un peu mouillé. Je passe devant lui et je vais à mon tour dans la salle de bain.
L'eau de la douche me réchauffe et je suis surprise de voir un gel douche et un shampoing pour femme neuf. Il a tout prévu. Je me lave et profite encore un peu de l'eau avant de l'éteindre et attraper la grosse serviette blanche qui était posé sur le lavabo. Je m'enroule dedans et j'en met également une sur mes cheveux mouillés.
Je me brosse les dents et je sors de la chambre. Je me stoppe nette en voyant la tenue posé sur le lit. Je m'approche de la robe et prend le cintre entre mes mains. Une Valentino, une robe de chez Valentino qui coûte plus cher qu'un mois complet à travailler chez Vogue.
Son tissu noir légèrement satiné légèrement cintré à la taille avec son décolleté qui est plongeant mais tout en étant pas vulgaire. Le tissus comporte des fleurs qui ressemble à des coquelicots, mais il y en a pas partout et c'est ce qui fait son charme. Une paire de collant est posé à coté avec des sous vêtements. J'écarquille les yeux et me penche vers eux pour les prendre et voir que c'est parfaitement ma taille.
Je prend le tout et je pars les enfiler dans la salle de bain. J'attrape mon sac à main et par chance j'ai toujours mon mascara et mon rouge à lèvre dedans, je peux donc me maquiller légèrement pour mon entretiens. Je met les talons qui était avec la tenue et je pars me regarder dans le grand miroir du dressing d'Harry qui me surprend encore quand j'y rentre.
La tenue est si belle, la robe est si confortable. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je pars dans le couloir pour descendre les escaliers et rejoindre la cuisine. Amélia sert une tasse de café à Harry qui semble travailler sur son ordinateur. Je m'approche d'eux et Amélia me sourit grandement quand elle me voit.
« Charlie tu es magnifique ! » dit elle ce qui me fait rougir.
« Merci Amélia. » dis je en m'approchant pour m'asseoir sur la chaise à coté d'Harry.
Mais il en décide autrement et enroule un bras autour de ma taille pour me tirer vers lui. Il me regarde de haut en bas et remonte son regard vers le miens.
« C'est vrai, tu es très belle. La robe te plaît ? » dit il alors que Amélia repart aux fourneaux.
« Oui, elle est magnifique, merci » dis je en la touchant avant de monter ma main à ses cheveux pour les mettre correctement en arrière.
Il se re-concentre sur son ordinateur et je pars m'asseoir à coté de lui tout en faisant attention à ne pas froisser ma robe. Amélia quitte la cuisine quand je commence à boire ma tasse de café. Je pense soudainement à mon rendez vous qui va bientôt arriver.
Et si j'échouais encore une fois ? Bien que j'ai mon blog, avoir un travail me manque, parfois je m'ennuie à rester chez moi, j'ai besoin de travailler et faire de nouvelle rencontre. Travailler chez Vanity Fair serait tellement bien. Tout ce que j'espère c'est que Vogue n'a pas dit de mauvais échos sur moi.
J'ai hâte que le rendez vous arrive, au même point que j'ai envie qu'il se finisse, à la fin soit je serais heureuse, soit je serais très triste. Je pense aussi à mes parents, si je n'ai pas le poste il va falloir que je leur annonce encore une fois que je n'ai pas retrouvé de boulot.
Mon père ne croit pas du temps en mon blog, après tout il n'a jamais cru que je ferais carrière dans la mode, c'est peine perdu pour lui. J'aimerai qu'il soit fière de moi au moins une fois dans sa vie, mais je pense rêver. D'un coté je suis contente d'avoir ma mère qui me soutient et je suis contente d'avoir mes frères et ma sœur qui sont là pour moi aussi quand papa va trop loin.
Ils sont devenue exactement ce que mon père voulait. Mon premier frère est devenu chirurgien, ma sœur est avocate et mon autre frère est comptable. Je suis la seule qui a eu assez de cran pour lui dire non et faire les études que je voulais moi et non lui. Quand je suis partie pour New York il ne me donnait pas un mois avant de revenir, j'ai pu lui prouver qu'il avait tord, et je veux lui prouver encore une fois que j'ai fais les bon choix pour moi.
« Charlie ? » dit la voix d'Harry à coté de moi. « Tout va bien ? »
« Bien sur. » dis je en lui souriant, il hoche la tête avant regarder sa montre et fermer son ordinateur.
« Nous devrions y aller nous allons être en retard. »
Je vais mettre ma tasse dans l'évier et rejoins Harry qui m'attend à l'ascenseur. Je prend mon sac et à main nous montons tout les dans l'ascenseur qui nous mène au sous souterrain ou les voitures d'Harry. Edward nous y attend et nous montons dans la voiture au vitre tintée.
« Tout va bien se passer j'en suis sur. » dit Harry en attrapant ma main.
« Je l'espère. » dis je en regardant nos mains.
« Je pars se soir, j'ai avancé mon vol. »
« Une semaine ? »
« Oui comme je te l'ai dis hier. »
Je hoche la tête et tourne la tête vers la fenêtre. La main d'Harry caresse l'intérieur de la mienne. Ses doigts sur ma peau me font la même sensation que hier soir dans son lit. Il va partir pendent une semaine, je vais pouvoir vivre une semaine sans avoir des frissons dès que sa peau touche la mienne.
D'un coté je suis déçu, j'avoue que je pensais pouvoir le voir cette semaine. Depuis que nos lèvres ont étaient collés ensemble on diraient qu'elles ne demandent qu'à être de nouveaux les unes sur les autres. Nous ne nous sommes pas embrassés depuis et ce n'est pas l'envie qui manque, j'ai l'impression que mon corps est toujours appelé par le siens.
Nous arrivons beaucoup trop rapidement à mon goût devant les bureau de Vanity Fair. Je regarde le grand bâtiment devant moi avant de sentir la main d'Harry serrer la mienne. Je tourne la tête vers lui et il amène ma main à ses lèvres tout en me fixant.
« Tout vas bien se passer. Appel moi quand tu seras sortie. »
Il s'approche de moi et dépose ses lèvres sur les miennes avant que la portière ne s'ouvre et que je sorte de la voiture. J'avance vers l'entrée et j'entends la voiture s'éloigner. Je vais vers l'accueil où une jolie jeune femme me reçois avec un grand sourire.
Je lui dis qui je suis et elle me donne un badge visiteur tout en m'indiquant de prendre l'ascenseur qui va me mener directement a l'étage ou Mme. Smith va m'accueillir. Je m'assois dans l'un des petits fauteuil qui sont fait pour patienter et devant moi je vois leur dernier numéro.
Je le prend en main et le feuillette en regardant chaque articles qui s'y trouvent. Ils sont tous intéressant, les photos sont si belles. Leur travail ressemble un peu à celui de Vogue, mais dans un autre style.
Une paire de talon se fait entendre sur ma droite. Je tourne la tête et je vois une grande femme venir vers moi. Elle me sourit grandement et je me lève de mon siège tout en lissant ma robe. Je devine rapidement que c'est Mme Smith, elle me tend sa main que je serre tout en lui rendant son sourire.
Elle me dirige vers son bureau qui est grand et beau, pas aussi grand que celui d'Harry, mais celui ci et plus dans le style que j'aime, rempli d'article de mode, des dernières tendance et de croquis. Je m'assois en face d'elle, elle se met derrière son bureau en verre enlève ses lunettes pour les mettre dans ses cheveux grisonnant.
« Je suis contente de vous rencontrer Mlle Anderson. » commence-t-elle. « J'ai lu votre blog, et je vous avoue que cela m'a intrigué, j'ai recherché quelques petites choses chez vous et j'ai appris que vous avez travaillé pour Vogue ? »
« Oui.. Je suis désolé de ne pas vous avoir rapporter de CV, ni aucun document mais j'ai eu quelques petits soucis pour rentrer chez moi. »
« Et bien vous me raconterez vous même votre parcours. Je vous écoute. »
« Très bien. Hum.. J'ai commencé mes études en Angleterre, j'ai eu mes diplômes la bas et je suis arrivé à New York il y a trois ans pour aller quitter l'Angleterre et tenter ma chance ici. J'ai eu mon diplôme de rédaction avec brio. J'ai été prise en stage chez Vogue juste après mon diplômes, j'y suis resté quatre mois avant de partir. »
« Pourquoi quitter Vogue c'est un très gros magasine, je pense que c'est l'un des seuls à avoir réussi à obtenir une interview de Harry Styles. » me dit elle alors que je baisse un peu la tête.
« Ils se sont mal comporté avec moi. J'ai obtenue l'interview avec M. Styles, je l'ai moi même interviewer, mais ils ont décidé autre chose., l'interview qui est sortie n'est pas la véritable. »
« Il arrive parfois que certaines personnes ne voient pas la qualité de travail qu'il y a chez quelqu'un comme vous Mlle Anderson. Les rédacteurs de nos jours écrivent comme des machines et n'y mettent plus autant de passion d'avant, tout tourne toujours autour de la même chose. L'argent, le luxe. » dit elle en se levant. « Moi ce que je veux c'est de l'authentique. Je veux pouvoir ressentir la mode à travers des écrits. Je veux lire et me dire 'il me faut cette pièce' et c'est ce que j'ai ressentie en lisant votre article sur le look à adopter cette été avec les différents articles que vous avez mit. »
« Je suis heureuse que ça vous ait plu. » dis je et elle me sourit.
« Je ne vais pas vous cacher que je veux de vous ici. J'ai besoin de quelqu'un comme vous ici, j'ai besoin de quelqu'un qui s'y connaisse vraiment. » elle revient s'asseoir et croise ses mains sur son bureau. « Votre carrière doit se faire dans la mode, vous êtes faites pour ça. Et je veux que vous fassiez un bout de chemin ici, je veux vous voir à l'épreuve, écrire, organiser et créer. »
« C'est ce que je veux aussi. »
« Alors vous êtes la bienvenue ici. » dit elle en me tendant la main.
Je souris et tend la mienne pour prendre la sienne et la serrer. Nous parlons encore un peu et elle me motive vraiment beaucoup pour ma première journée qui va arriver. Je ressens vraiment son envie de travailler avec moi et la persuasion qu'elle a en parlant de mon avenir.
En sortant de son bureau mon contrat de travail signé et un énorme sourire sur les lèvres. Je découvre la voiture d'Edward m'attendre devant l'entreprise. Je lui souris et lui montre mon contrat. En montant dans la voiture je n'en reviens toujours pas de comment elle a pu être aussi gentille et motivante à la fois.
« Félicitation Charlie. » dit il en me regardant dans le rétroviseur.
« Merci Edward. Je ne pensais pas vous voir en sortant. »
« M. Styles demandé de venir vous chercher. »
« Oh ! Et ou allons nous ? »
« Vous le verrez par vous même. » sourit il.