"Are You Addicted ?" - Volume...

By deneb67

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Salut, Pour le plaisir des lecteurs de l'œuvre de Zhu Wen Jiao alias Chai Ji Dan, '你丫上瘾了? (Nǐ yā shàngyǐnle... More

127-Te faire perdre tout espoir.
136-La contre-attaque réussie de Yin Zi.
146-La glorieuse mission a été accomplie.
162-La savoureuse gratification.
171-L'appel est finalement passé.
175-Je veux juste te toucher et ressentir la douceur.
183-L'attaque soudaine du général.

145-Témoin d'un moment miraculeux.

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By deneb67


A vrai dire, depuis la nuit où Bai Luo Yin était rentré à la maison, il le savait, sentait au plus profond de ses os, que ce jour inévitable avait été ordonné depuis longtemps. Choisir d'être avec Gu Hai était le même que choisir un chemin sans issue. Il ne pouvait pas être trop préoccupé à toujours vouloir être le dominant. Surtout que, s'en échapper signifiait qu'il y avait une tache, une ridule... une vague dans le tissu de leur relation.

Et pourtant... Il ne pouvait pas se séparer de Gu Hai.

Toutes ses contradictions, telles du fil barbelé, envahies de coins tranchants, tournaient et tournaient sans cesse alors qu'elles se cramponnaient les unes aux autres. Il était impossible de dérouler et étirer ce misérable enchevêtrement et même le plus précieux des ciseaux ne saurait couper au travers. Rien qu'au plus léger toucher de ces fils de fer glissant, il avait été prédéterminé qu'une brûlante, torride et extrêmement douloureuse sensation frapperait son estomac déjà bien agité.

Il laissa sa tête pendre mollement, ses yeux semblant perdus dans l'abysse d'un endroit inconnu. En quelques secondes, sans force, il posa sa tête sur l'épaule robuste de Gu Hai. Il avait vraiment envie de briser cette personne en deux à mains nues et de l'avaler tout entier, jusqu'à ce qu'il atteigne le fond de son estomac.

De cette façon, il n'aurait pas besoin de s'inquiéter d'être mangé par lui. Plus important encore, il n'aurait pas besoin de s'inquiéter qu'il ne s'en fuisse.

Les mains tremblantes de Gu Hai firent leur chemin vers la tête de Bai Luo Yin, la soulevant de son épaule. Avec douceur, il tourna légèrement ce visage familier vers lui. De l'amour. C'était de l'amour qui assombrissait son regard, avec une sorte d'addiction incurable, il regarda cette paire de pupilles têtues lui faisant face. Et silencieusement, dans sa poitrine déjà comprimée, c'était comme si son cœur pouvait soudain exprimer ses sentiments à voix haute, et il aurait dit : « Espèce de petit malin, toujours à me torturer à longueur de journée, me rendant impatient et affamé. Quand j'ai envie de te dévorer, tu rends ça impossible ! Et quand je te déteste, mon cœur me trahit !... Comment est-ce que je dois agir avec toi ? »

Bai Luo Yin surveillait Gu Hai du regard alors que des pensées muettes rampaient dans son esprit tourmenté. Ses pensées qui sans s'en apercevoir étaient semblables à cette personne obscène quand il vociférait et jurait à tout va. « Espèce de sale goinfre ! Toute la journée, la seule chose que tu connais, c'est manger. Ça aurait été bien que ta putain de bouche soit un peu plus petite ! Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle soit grande à ce point là ? Un jour où l'autre, tu finiras par mourir de t'être trop goinfrer ! »*¹

Pendant à peu près deux minutes, la chambre resta silencieuse alors que tous les deux restèrent assis à ce dévisager avec contenance.

A l'inverse de leur environnement, mentalement, ils s'insultaient mutuellement.

Une fois encore, régler comme une horloge, ils se rapprochèrent éhontément, permettant à leurs bras de s'imprégner de la chaleur de l'autre avec douceur. Alors que cette étreinte refermait la distance les tenant à l'écart, leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser tant désiré. Cela faisait maintenant un moment qu'ils avaient goûté à l'autre et pourtant, comme à chaque fois, leurs lèvres s'emboîtaient parfaitement, tellement qu'ils auraient pu avoir fait ça un millier de fois déjà.

Ce qu'il leur manquait en douceur et romantisme, ils le compensaient avec la passion. Celle-ci encerclée d'un brasier torride.

Leurs barbes de trois jours irritaient l'autre et provoquaient un nombre infini de courants électriques qui se propageaient dans leurs mentons.

Elles chatouillèrent leurs cous alors qu'elles s'y aventuraient et s'approchaient lentement de leurs poitrines jusqu'à atteindre leurs abdomens. Telle la mèche d'une bombe qu'on allumait, ces courants électriques explosèrent dans un impact puissant et se dispersèrent dans chacune des terminaisons nerveuses de leurs corps.

Cela faisait longtemps depuis que Gu Hai en avait été privé.

Il pouvait presque sentir dans la profondeur de son cœur et de son esprit, que oui en effet, cela lui manquait et il s'en languissait. Rapidement, son excitation sournoise émergea avec avidité. Les mains de Gu Hai serpentèrent vers l'ourlet du tee-shirt de Bai Luo Yin et s'y faufilèrent, avant de s'aventurer, centimètre par centimètre, sur la douceur de sa peau.

S'adaptant au toucher intime de Gu Hai, Bai Luo Yin plaça ses mains entre les jambes de Gu Hai.

Il pouvait sentir le membre sous le tissu du pantalon tressauter vigoureusement, avec vitalité.

En même temps, il pouvait sentir la chaleur de son corps atteindre son point culminant.

Le son fort des halètements et des essoufflements se répandit dans la chambre.

Dans ce moment chaud et fanatique, la main de Gu Hai s'arrêta brusquement dans sa course et il dit faiblement :

-Va prendre une douche !

Mais, Bai Luo Yin désirait continuer ce qu'ils étaient occupés à faire.

Gu Hai, cependant, dit une fois de plus :

-Je ne veux pas te forcer. Tu dois être assez fatigué rien que de te torturer le cerveau pour me tourmenter. Prends un bon bain et ensuite, aies une bonne nuit de sommeil !

Une fois qu'il eut finit de dire cela, il se leva et commença à s'en aller de façon assez lente.

Bai Luo Yin était juste derrière Gu Hai, le regardant étrangement un long moment. Soudain, il bondit et se mit à le chasser. Son bras se balança et s'enroula autour du cou de Gu Hai, s'y agrippa fermement avec une rare puissance avant de demander froidement :

-T'essaies de relâcher ta prise avant de ne capturer ta proie, hein ? Tu n'as pas du tout de bonnes intentions, n'est-ce pas ?

Les coins de la bouche de Gu Hai s'étirèrent d'un sourire ouvertement narquois.

-Tu le sais très bien et tu m'as quand même suivi !?

Ceci dit, il se retourna brusquement et ferma la porte de la salle de bain.

Gu Hai observa la colère sur le visage de Bai Luo Yin qui disparaissait et sut, qu'il avait déjà accepté.

-Aide-moi à me laver le dos ? dit Gu Hai en tournant le dos face à Bai Luo Yin.

Mais, Bai Luo Yin l'ignora, s'empara du pommeau de la douche et lentement, mouilla son corps.

Moins d'une seconde plus tard, Gu Hai sauta de manière inattendue devant lui et sans explications, aucune, il chopa la tête de la douche des mains de Bai Luo Yin. Il ajusta le jet sur pression maximum, visa le petit Yin Zi et l'aspergea comme pour le rincer.

Soudainement, une sensation chaude se propagea dans cette partie sensible et faible.

C'était comme si, une grosse main recouvrait son membre, le caressait doucement et lentement.

Tout à coup, les jambes de Bai Luo Yin tremblèrent faiblement avant qu'il ne bouge pour s'écarter. Il voulait échapper et se cacher de ce genre d'excitation qui rendait cela très dur pour les gens, pour lui, de les endurer.

Malheureusement, la main de Gu Hai réagit avec rapidité et suivit le mouvement, continuant de l'asperger. Le corps de Bai Luo Yin recula jusqu'à ce que son dos entre en contact avec le carrelage froid de la douche. Alors que le contraste froid du mur imprégnait son corps, il ne put empêcher un gémissement profond, de remonter du fond de sa gorge et d'échapper de ses lèvres.

Gu Hai rit assez frivolement.

-Ce gémissement était très séduisant. Laisse-moi l'entendre encore ?

Bai Luo Yin leva la main, dans le but de frapper Gu Hai plusieurs fois. Mais Gu Hai saisit cette opportunité et agrippa fortement le poignet de Bai Luo Yin. L'autre main déjà immobilisée, Gu Hai les maintint fermement dans la sienne. Puis, il les souleva pour les tenir au-dessus de la tête de Bai Luo Yin.

Avec autant de contrôle et d'aise, Gu Hai se pencha légèrement et avec douceur, commença lentement à lécher et mordre le long du cou de Bai Luo Yin. Sa langue titilla et prit le temps de goûter la peau, de ressentir les veines pulser sous elle un peu plus rapidement, chaque fois que ses dents l'effleurait.

Accompagné d'un jet d'eau qui coulait avec profusion depuis le dessus de la tête de Bai Luo Yin, Gu Hai couvrit sa peau de baisers.

La chaleur humide sur son téton apporta à Bai Luo Yin un plaisir tel qu'il en oublia toutes les pensées qui flottaient dans sa tête jusque là. Gu Hai garda sa bouche là, embrassa et mordilla un moment avant que sa langue habile ne s'aventure ailleurs.

Il continua d'embrasser et de mordre jusqu'après l'aisselle, le long de son torse et son abdomen...

La masse compact de poils entre les jambes de Bai Luo Yin fut lavée, adoucie par le jet continu de la douche et permit à la langue de  Gu Hai, de vite les écarter, avant de ne trouver sa principale cible. Sa langue lécha brièvement le bout, l'ensorcela, le séduit, puis, avec une lenteur tentante, il glissa le membre dans sa bouche plusieurs fois. Toujours aussi tendrement, il se mit à le sucer, le travailler avec ses dents alors que sa langue s'enroulait chaudement, avec moiteur, tout autour du membre. A chaque fois que sa tête s'agitait dans un mouvement de va-et-vient, ses dents éraflaient légèrement la peau douce. Il releva son regard charmeur du sol et intuitivement jeta un regard à Bai Luo Yin. Ses yeux se délectèrent de lui avec une chaleur toute caressante alors qu'il sondait sa poitrine malléable, la douceur brillante de son bas ventre et l'élégance sensuelle de ses hanches. Elles ponctuaient la douceur, la souplesse de ses cuisses et les longues lignes fluides de ses jambes... Des jambes qui pouvaient facilement s'enrouler autour d'un homme et avec aisance, le tenir prisonnier jusqu'à ce qu'il ne puisse plus penser clairement ou qu'il ne se noie alors, volontairement, dans une mer d'extase...

Bai Luo Yin sentit la douleur et la paralysie s'emparer de ses membres, mais pire encore, il se sentit honteux. Ayant maintenant l'impression que son souffle lui était volé à son insu, il suffoquait grossièrement à la recherche d'oxygène. Il prit la tête de Gu Hai entre ses mains et appuya fermement dessus. Cependant, ayant négligé le fait que son sexe se trouvait toujours dans la bouche de celui-ci, l'espace d'une seconde, il sentit une douleur intense se propager dans tout son membre.

L'expression de sa jouissance et de son endurance elle-même se peignèrent sur le visage de Gu Hai. Alors que le plaisir embrassait son visage joyeusement, le membre de Gu Hai gonfla légèrement de son propre accord, sans qu'il n'ait besoin d'être touché ou manipulé.

Sous le jet ruisselant de l'eau, les deux corps mouillés furent excités et stimulés, jusqu'à atteindre leur point culminant. Ils se caressèrent doucement, se pelotèrent, s'embrassèrent et se frottèrent l'un contre l'autre. Leurs souffles étaient accompagnés du jet d'eau constant et se mélangeaient harmonieusement dans une belle symphonie. Ce son fit vibrer leurs tympans et les excita encore plus.

-Bébé, j'ai envie de toi !...

Gu Hai s'empara de la main de Bai Luo Yin et la plaça sur son membre déjà brûlant. Il voulait qu'il sache, qu'il ressente au plus profond de son cœur et de son esprit, qu'il n'était plus en mesure d'attendre encore longtemps.

Les lèvres de Bai Luo Yin bougèrent, mais il ne dit rien.

Gu Hai le serra fortement contre lui  et pourtant, cette étreinte était à la fois douce et pleine de tendresse. Ses yeux étaient fermés et voilés d'une lourde passion qui refusait de partir, ses lèvres séductrices étaient légèrement entrouvertes. La courbe de la bouche de Bai Luo Yin, une bouche qui était comme de la saccharine, un aimant infiniment désirable s'aventurant à quelques centimètres de ses lèvres, faites pour être tracée par la langue d'un homme. Il voulait sentir ses douces lèvres céder sous les siennes, une fois encore. Il regarda les lèvres tentantes s'ouvrir légèrement, son souffle s'accéléra et puis, devint superficiel.

Pendant un très long moment, Gu Hai l'embrassa. C'était comme une promesse silencieuse.

-Cette fois, je serai très tendre, très doux et gentil...


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Allonger sur le ventre sur les draps frais du lit, il pouvait clairement voir face à lui, plusieurs sortes de lubrifiants aromatisés. Rien qu'à regarder ces objets, qui de toute évidence le toisaient, Bai Luo Yin se sentit comme s'il était face au peloton d'exécution à attendre sa mort inévitable.

Parmi ces bouteilles de lubrifiants variés, Gu Hai en attrapa une et en ouvrit le bouchon avec habilité, permettant ainsi à l'arôme de se répandre dans la pièce. Il fit couler un peu d'huile dans sa main et garda à l'esprit ce que le livre avait indiqué de faire comme le point primordial de préparation.

"Vous devez être méticuleux et patient. N'agissez pas dans la précipitation ou l'empressement."

Au contraire, qui aurait pu croire que ces mouvements lents et ce rythme mesuré ferait que Bai Luo Yin se sentait encore plus épuisé mentalement. Il attendit un long moment et continuait à attendre, mais, même là, Gu Hai n'avait toujours pas fait de geste brusque. A la place, cette anticipation fut la raison du rythme affolé de son cœur qui battait jusqu'à cent quatre vingt battements par minute. A bout de souffle, il pantela tentant de reprendre sa respiration avant de ne doucement glisser du lit.

-Hey, ne t'enfuis pas ?!

Gu Hai s'empara d'une des jambes de Bai Luo Yin, le tira sur le lit et le fit reprendre sa position précédente. Alors qu'il regardait le garçon sous lui, il jura à plusieurs reprises et se blâma mentalement. Regarde ce que tu as fait. Tu l'as tellement effrayé que tu l'as rendu ainsi... Après ce que tu lui as fait, va dans la salle de bain et gifle-toi la bouche une dizaine de fois !

Bai Luo Yin arborait une expression abattue alors qu'il se cachait la tête avec un oreiller.

Gu Hai regarda Bai Luo Yin quelque peu amusé et ne sut, s'il devait rire ou pleurer suite à cette réaction.

-Est-ce que tu peux te relaxer un peu ?

Jusque là, Bai Luo Yin n'avait toujours rien dit et refusait d'écouter les mots venant de la bouche de l'autre garçon. Son corps entier, de ses cheveux doux à la pointe de ses orteils têtus, se trouvait en alerte et semblait se préparer pour la guerre.

La douleur était sur le point d'arriver bientôt, alors, il devait, à n'importe quel prix, rester debout face à l'adversité.

Doucement et tendrement, Gu Hai plaça ses deux mains sur le fessier de Bai Luo Yin et le massa avec douceur. Il voulait aider les muscles tendus et raides de Bai Luo Yin à se détendre et se relaxer avec ses gestes, mais à la fin, Bai Luo Yin refusa toujours de coopérer.

Plus, il caressait et malaxait, plus, le muscle devenait dur. Plus, dur il était, plus, il utilisait de force pour apaiser ce morceau de viande. Finalement, plus, il frottait, plus, cela devenait douloureux pour Bai Luo Yin. Ce qui eut comme résultat, qu'un hurlement misérable lui échappa des lèvres et accompagna la douleur virulente. Aussitôt, il frappa le lit de la main.

Gu Hai remarqua alors, que le morceau de viande qu'il avait en face des yeux, avait déjà tourné au mauve léger à cause de ce soit disant attentionné pétrissage. Il ne veut pas perde le contrôle de nouveau, il ne le veut pas. Cela avait déjà été assez difficile, il y a quelques minutes, d'avoir cette personne précieuse ici.

Il y avait une bataille interne qui faisait rage dans son cœur et dans sa tête, à essayer d'empêcher ses mains, sa bouche, de ramper partout sur ce corps, de l'empêcher d'effleurer et de lécher ce corps doux, de l'empêcher de le caresser là où ses émotions étaient concentrées.

Des perles de sueur se formèrent alors et se rassemblèrent sur son front. C'est seulement là, qu'il se rendit compte que le pécher qu'il avait commis était bien plus profond qu'il n'y paraissait. Et que la blessure infligée ne disparaîtrait pas d'aussitôt.

-Yin Zi, ne pense plus pas à ce jour là. S'il te plaît, prends ce jour comme étant notre première fois, d'accord ?

Gu Hai embrassa, alors, le bout du nez de Bai Luo Yin où de petites perles de sueur s'étaient déjà réunies. D'une petite voix, il continua à murmurer, à assurer Bai Luo Yin de sa promesse solennelle.

Entendant ces mots résonner à répétition, près de sa bouche fiévreuse, l'esprit de Bai Luo Yin trouva la paix graduellement. Enfin, la tranquillité trouva le chemin de son corps et le conduisit vers la relaxation.

Gu Hai bougea alors, sa bouche vers la nuque de Bai Luo Yin et suivit les contours de sa colonne vertébrale. Il sema des baisers sur son chemin et fit attention de prendre son temps. Il traça le contour de chaque disque lombaire avec sa langue, alors qu'il passait au-dessus d'eux. Il pouvait presque sentir ces milliers de nerfs s'enflammer au contact de sa bouche chaude. Il continua de lécher, de laisser sa langue danser de son propre accord et embrassa son chemin jusqu'au coccyx. Il joua avec sa langue sur cet endroit sensible. Bai Luo Yin pouvait sentir une sensation de picotements incomparables, un peu comme une chatouille. Sa taille se paralysa soudain, alors, il bougea son corps pour le soulager de cet « inconfort ». Cependant,une sensation de chatouillements, encore plus forte, l'entoura. Ils étaient nombreux et très liés ensemble. C'était comme si, une horde de fourmis rongeaient et grignotaient ses os.

Un court instant plus tard, il tira violemment sur les draps du lit et gémit, tentant désespérément d'inspirer de l'air avant de ne le libérer avec force. Une vague de chaleur engouffra son cerveau ayant pour effet de l'empêcher de penser à quoi que ce soit.

C'est à ce moment exact, que les dents de Gu Hai mordirent et grignotèrent tendrement l'anus de Bai Luo Yin. C'était comme s'il mordillait intentionnellement légèrement, puis, fermement.

Avec une certaine habilité, il accélérait le rythme, puis, le ralentissait jusqu'à ce qu'il sente les jambes de Bai Luo Yin trembler violemment.

Sentant qu'il avait assez caressé et excité cette partie, Gu Hai écarta avec attention ces deux fesses, maintenant souples et s'attaqua alors, à l'intérieur. Sa langue brûlante balaya tout autour de l'entrée. Alors, qu'il continuait de laper avec sa langue encore et encore tout alentour, il goûta lentement ce point qu'il lui avait tellement manqué.

Bai Luo Yin était à la fois terrifié et excité à anticiper. Ses doigts serraient fortement le draps du lit et créaient une centaine ou plus, de petites plissures dans le tissu.

Finalement, Gu Hai laissa sa langue reposer sur cette entrée serrée. Le désir au bout de celle-ci, il glissa sa langue à l'intérieur.

Un courant électrique puissant émergea du fond de l'estomac de Bai Luo Yin, fit monter sa température, depuis la plante de ses pieds et balaya son corps, tel un feu de forêt.

Alors, un torrent de désirs déferla en lui et enserra ses organes dans une poigne d'acier.

Une sensation familière de plaisir l'embrasa, alors qu'un incroyable feu érotique continuait de l'enflammer tout entier. Il transforma son sang en un feu visqueux qui enflamma son corps depuis l'extérieur. Ses orteils sursautèrent suite au choc de ce courant électrique et soudain, sa taille se cambra, avant de ne se courber dans un arc léger. Incapable de le retenir plus longtemps, il gémit de plaisir. Vu que tu veux me faire souffrir, est-ce réellement nécessaire de me faire ressentir tout ce plaisir maintenant ?

Une fois de plus, Gu Hai versa du lubrifiant sur ses doigts. Son autre main se faufila avec habilité jusqu'au membre de Bai Luo Yin et y exerça sa magie, cherchant à provoquer l'excitation qui en découlerait. Tant qu'il utilisait cette méthode aguicheuse comme distraction, ses doigts maintenant humides, serpentèrent vers cette intimité serrée et doucement y pénétrèrent, centimètre par centimètre.

Rapidement, le doigt de Gu Hai fut fermement enveloppé par la chaleur de ces murs intérieurs.

Son doigt était si chaud, vivant et fort, alors qu'il bougeait lentement, entrant et sortant tendrement. Et cette même chaleur envoya une sensation de picotements, tout le long de son bras telle l'ondulation de vagues de contentement réconfortantes qui submergèrent chaque particules de son être.

Un sourire lui effleura les lèvres et alors qu'il regardait Bai Luo Yin, ses yeux semblaient pouvoir décrire les émotions de l'autre garçon.

-C'est comment ? Je ne t'ai pas menti, n'est-ce pas ? Tu ne ressens même pas la plus petite douleur, pas vrai ? 

Il l'avait pénétré si vite et si facilement de cette façon ? Cela ne se peut pas ! La différence était de taille et complètement incomparable !

Bai Luo Yin tourna la tête pour regarder. Il s'avéra qu'il ne s'agissait que d'un seul doigt. Pourquoi tu fais le malin quand il ne s'agit que d'un doigt, hein ?

Bai Luo Yin retourna la tête violemment et mentalement, ne put s'empêcher de se plaindre de sa propre épreuve. C'est encore trop tôt, je dois continuer à l'endurer un peu longtemps !

Quand Gu Hai l'étira et fit pénétrer un second doigt, il ressentit une grande résistance. Avec ce genre d'obstruction le refrénant, il tapota, puis, fessa légèrement le cul de Bai Luo Yin à plusieurs reprises. Il le pressa de se détendre, afin que le muscle puisse se relâcher et arrêter de rejeter mes doigts.

Bai Luo Yin ne pipa mot alors qu'il grinçait des dents fermement. Pour couronner le tout, son corps refusa de coopérer ou même de se détendre, ne serait-ce qu'un peu.

Sans autre option, Gu Hai se contenta de mettre plus de lubrifiant sur sa main. Il augmenta la friction qu'il avait sur le membre toujours pulsant de Bai Luo Yin, laissant ses doigts en taquiner la tête de temps en temps, pour le garder excité et stimulé. Profitant de l'intervalle entre les courtes inspirations de Bai Luo Yin, il pressa de nouveau ses doigts jusqu'à ce qu'ils soient complètement entrés.

-Comment c'est ?

Bai Luo Yin répondit avec honnêteté et dit :

-Ce n'est pas très confortable. Ça à l'air un peu gonfler... ?...

Gu Hai était plus que confiant quand il répondit :

-Ne t'inquiètes pas, ça sera meilleur dans un instant...

En même temps que le rythme de sa respiration s'apaisait, ses doigts entrèrent et sortirent lentement, de cette chaude cavité qui l'enserrait.

C'était rapide, puis ça ralentissait. Le rythme continua ainsi jusqu'à ce que Bai Luo Yin s'acclimate à cette stimulation et le sentiment d'inconfort disparut graduellement.

Une étrange et exotique sensation naquit alors dans sa poitrine et afflua de l'intérieur de son corps brûlant. Il n'arrivait pas à discerner si c'était agréable ou pas. Mais au moins, le goût et la sensation de ce nouveau sentiment n'était pas difficile à endurer.

Une douce brise choisit ce moment pour faire son chemin vers eux, les caressa tous les deux dans son passage accompagnée de la douce odeur sucrée du lubrifiant.

Pendant tout ce temps, Gu Hai était hyper excité, son sang bouillait et pulsait rapidement. Chaque fois que ses doigts s'enfonçaient en Bai Luo Yin, il pouvait sentir le muscle tendu le couver. Un sentiment familier de plaisir naquit de sa mémoire, le rendit impatient et cela le démangea de passer aux choses sérieuses. Il voulut revivre et goûter cette sensation de plaisir à nouveau, celle qui l'attirait vers l'extase et le traînait vers une mort qui en valait la peine. Non, cela n'ira pas, je ne peux être impatient ! Le livre le dit, il manque encore un doigt. Je dois le préparer au maximum...

A l'égard de quelqu'un comme Gu Hai qui est anxieux et a besoin de faire vite les choses, ceci était en effet un énorme test d'endurance.

Bai Luo Yin se sentait un peu enflé et avait l'impression que c'était un peu insupportable. Alors, il tourna la tête et dit avec empressement :

-Tu peux en retirer un ?

Une expression de douleur se peint sur le visage de Gu Hai. C'était déjà assez difficile de te pénétrer, et maintenant tu veux que j'en enlève un, une fois encore. Est-ce que tu es entrain d'essayer d'étouffer mon précieux petit Hai Zi à mort ?

-Endure-le encore un peu, ça ira rapidement mieux...

Deux minutes plus tard, toutes ses prévenantes et sérieuses préparations étaient en œuvre. Gu Hai plissa légèrement les yeux et quand il les ouvrit à nouveau, ils brillaient d'excitation.

-Ensuite, tu seras témoin d'un moment miraculeux !


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[Image chapitre : Luo Yin et Gu Hai, dans une des attitudes notables de leur couple. Un Luo Yin pensif, ressassant "l'acte" de Gu Hai à l'approche inévitable d'une relation sexuelle repoussée et Gu Hai, béat de tenir le plus précieux trésor de sa vie, mille merveilles érotiques en tête.] 

Annotation :

*¹ 'Espèce de sale goinfre ! Toute la journée, la seule chose que tu connais, c'est manger. Ça aurait été bien que ta putain de bouche soit un peu plus petite ! Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle soit grande à ce point là ? Un jour où l'autre, tu finiras par mourir de t'être trop goinfrer !' Je voudrais expliquer les pensées de Yin Zi, ici, au cas où quelqu'un ne les comprendrait pas. La phrase sous entend : «... La seule chose que tu connaisses, est de penser à baiser. Si ton appétit pour la chose pouvait diminuer, ça serait bien. Mais pourquoi doit-il être si grand ? Tu vas mourir à force d'y penser autant ! »


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