Une histoire à remonter le te...

Von MlleCurly

310 18 164

Je ne savais rien de lui, pas même son nom. Pourtant j'étais très amoureuse, même si lui semblait toujours di... Mehr

~ Je ne connaissais pas son prénom ~
~ La pire des souffrances est l'ignorance ~
~ Un refus immédiat ~
~ Un tête à tête particulier ~
~ Question et réponse ~
~ Les Ramsay ~
~ Emprisonné dans l'horreur ~
~ Le vieux sage ~
~ Un couple éprouvé ~
~ Un heureux évènement qui apporte le malheur ~
~ La fuite de l'amour ~
~ Derrière ses lunettes ~
~ Un pas vers l'avenir ~
~ Le chemin vers une nouvelle vie ~

~ Bill ~

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Von MlleCurly

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Hey les gens ! J'espère que vous allez bien :)
On se retrouve aujourd'hui pour le deuxième chapitre de cette fanfic, en espérant que le précédant vous a plu et que celui-là vous plaira aussi :)

N'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis, ça me ferait super plaisir :)

Bref, je vous laisse à votre chapitre ^^

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Bonne lecture !

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Chapitre II : Bill

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J'ouvrais la porte du bar alors qu'une bourrasque de vent s'infiltra à l'intérieur, brisant le silence, faisant voler mon Trench-coat beige et mes cheveux blonds. Je refermais rapidement la porte en frissonnant de froid, savourant la chaleur présente dans le bâtiment, alors que je retirais doucement mon écharpe, toujours plantée devant la porte d'entrée alors que le vacarme qu'avait fait mon arrivé se dissipait, laissant place à un silence agréable.

Il était tôt, le bar était encore vide à cette heure de la matinée. Je n'avais pas pour habitude de venir si tôt, il faut dire que huit heures du matin n'était pas une heure approprié pour faire la tournée des bistros, même si ce n'était pas spécialement mon but. Je souris au gérant du bar, lui faisant un petit signe de main, avant d'avancer et d'aller m'installer à une table ronde, dans un coin sombre de la salle. C'était ma table. Enfin, notre table.

Nous étions, Hippie et moi, des habitués de ce bar. Chaque soir lorsque je finissais les cours, on se retrouvait ici, lui et moi. C'était nos petits moments à tous les deux, un instant précieux qui représentait beaucoup à mes yeux. Aux siens aussi d'ailleurs, mais maintenant qu'il m'avait rayé de sa vie, je pouvais oublier ces fins de journées qui faisaient ma semaine.

J'avais essayé de lui téléphoner hier toute la soirée, lui avait envoyé des textos, remplis sa boîte vocale de messages, mais rien. J'avais évidemment réessayé ce matin même, mais en vain. Voilà pourquoi j'étais là, comme une conne à attendre je ne sais quoi. Difficile de rechercher une personne lorsqu'on ne sait rien d'elle !

L'endroit était assez rustique, avec des meubles en vieux chêne sentant "l'ancien" et un parquet en bois vernis craquant sous les pas des clients et des employés. La pièce était sombre, le rebord des murs décorés avec de vieilles poteries et des pommes de pin, alors que de vieilles fleurs et plantes séchés comme du thym, des marguerites, de la sauge, des violettes ou de la lavande étaient pendues au plafond. De ce bar émanait une odeur de renfermé, mais aussi de foin coupé, comme à la campagne. En soit, ce bar faisait un peu vieillot, et j'avais par moment le sentiment d'être chez ma grand-mère : les rideaux en dentelle blanche accrochés aux cadres en bois des fenêtres, même s'ils étaient très élégants, me faisaient penser à ses napperons en crochet.

Assise dans le coin de la pièce à ma table, j'observais la pièce vide. Par moment je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, observant la rue et les personnes qui s'y trouvaient, espérant y voir mon soupirant.

« Tu veux voir quelque chose ? »

Le gérant du bar était posté devant moi et me regardait, bras croisés. Je venais seulement de remarquer sa présence près de moi, et lui sourit doucement. C'était un grand type chauve et musclé avec une mâchoire carrée, toujours vêtu d'un t-shirt noir moulant. Même si aux premiers abords il était un peu effrayant, il était en réalité très gentil.

« Je veux bien un café, s'il te plaît. »

Durant plusieurs heures, presque toute une journée, je restais assise là comme une idiote à siroter une tasse de café froid. Je ne savais pas ce qu'il faisait de ses journées lorsqu'il n'était pas avec moi, avait-il un boulot, faisait-il des études ? Je prenais ma tête entre mes mains, désespéré. Je comptais vraiment essayer de le retrouver de cette façon ? A rester planté au même endroit pendant des heures ? J'étais vraiment ridicule. Il aurait peut-être fallu que je me fasse une raison, que j'abandonne et que je continue ma petite vie bien tranquille. Mais pourtant et sans le savoir, j'approchais du but. Ou du moins, j'allais bientôt commencer ma folle aventure pour récupérer mon ami. Enfin, à cet instant je l'ignorais encore...

Il commençait doucement à faire nuit dehors, il était environ dix-neuf heures du soir. Je soupirais et baissais la tête sur ma tasse de café vide en soupirant de désespoir. Il fallait se faire à l'idée qu'il ne viendrait pas aujourd'hui, et qu'il ne viendrait peut-être plus jamais.

« Oh, ça va ? On dirait que tu broies du noir en ce moment. Il n'est pas là ton chéri ? »

Je relevais la tête sur le gérant du bar et son air paternaliste. Il devait sans doute me trouver bizarre à squatter son bar comme ça depuis le début de la journée. Et comme je m'en doutais, il avait remarqué l'absence de Hippie. Je secouais doucement la tête en l'entendant, baissant les yeux.

« Non, et il risque de ne plus jamais venir... »

Il me sourit de façon amicale et s'installa à ma table, se fichant de devoir servir ses clients. Son bar commençait doucement à s'éveiller à cette heure de la journée, et l'endroit était désormais bruyant et rempli de monde. Entre les quatre murs de la pièce résonnaient des rires bruyants, des éclats de discussion plus ou moins important, des bruits de verres qui s'entrechoquent.

« Vous vous êtes disputés ?

-Pas vraiment... enfin, si... en quelque sorte. J'ai du mal à comprendre comment c'est arrivé, mais je voulais qu'on passe à l'étape supérieur, et... et il a décidé sans explication qu'il ne voulait plus jamais me voir. »

Le gérant passa sa main sous son menton et hocha doucement la tête, visiblement pensif. Il se redressa et se leva de sa chaise en voyant que la queue face au bar se faisait plus longue, les clients plus pressants.

« Ouai, pas facile ton histoire... et donc c'est pour ça que tu attends ici toute la journée ? »

Dépitée, j'hochais la tête et il me demanda de l'excuser un instant, me délaissant un moment pour aller servir ses clients. Il revient quelques minutes plus tard, essuyant avec un chiffon une chope vide et humide. J'étais très touchée du fait qu'il prenne de son temps pour m'écouter. Etonnement, j'en ressentais le besoin.

« Mais dis-moi, pourquoi tu restes plantée là ? Tu ne peux pas aller chez lui ? Ou sur son lieu de travail ? Tu as plus de chance de le trouver qu'en restant des heures ici !

-Crois-moi, si je pouvais faire ça, je le ferais, mais je ne sais rien de lui, vraiment rien ! Ni son prénom, ni son adresse, ni son métier... »

Je soupirais et prenais ma tête entre mes mains, sentant son regard interrogateur sur moi. Je devais avoir l'air tellement pathétique à me lamenter de la sorte, et il devait me prendre pour une folle bonne à enfermer à l'asile. Je soupirais en passant une main dans mes cheveux :

« Tu dois me prendre pour une idiote...

-Oui, un peu. Mais ce n'est pas important. Disons que je trouve ça un peu étrange que tu ne saches rien de lui alors que vous vous fréquentez depuis un bon moment.

-Oh, c'est une longue histoire, tu sais...

-Attend... Tu dis que tu ne sais pas son prénom ? »

Il fronça les sourcils en disant cela, comme s'il réfléchissait à toute vitesse, une main posée sur sa hanche, l'autre tenant toujours le chiffon et le verre de bière. Intrigué, et soudainement pleine d'espoir, je relevais les yeux sur lui et hochais vivement la tête.

« Oui ! Est-ce que tu as des infos sur lui ?! »

Il réfléchit un instant, semblant presque embêté. Il posa ses yeux sur moi et me regarda pendant plusieurs longues minutes. Pendues à ses lèvres, à la moindres de ses paroles, je l'écoutais attentivement. Il venait de me redonner l'espoir dont j'avais besoin.

« Je sais pas si je fais bien de te le dire, mais j'ai cru l'entendre dire une fois à un autre client qu'il s'appelle Bill.

-Bill ?

-Oui, Bill Sommet. »

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Voilà, c'était le deuxième chapitre, merci de l'avoir lu ! J'espère qu'il vous aura plu et que j'arrive à instaurer une sorte d'atmosphère de « mystère » ^^

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire/review, ça m'aidera à m'améliorer !

Je vous souhaite une bonne semaine en attendant, on se retrouve samedi prochain ! :3

Amour et licorne *^*

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