Mon addiction... Ma plus bell...

By mjollnir1970

8.1K 124 32

Ce livre est à mettre dans toutes les mains, malgré le thème abordé : La pornographie. Pour être tout à fait... More

Introduction
Chapitre 1 : La descentes aux enfers...
Chapitre 2 : L'électrochoc !
La version finale

Chapitre 3 : Les stigmates persistants

462 17 0
By mjollnir1970


Le fait de ne plus consulter des sites à caractère pornographique, ne résout pas tout. Non ! , cela serait bien trop simple ! Ne plus un point de départ essentiel. Il y a un énorme pas de réaliser vers la guérison, après tout... est bien cela le plus important, non ?

Avant de vous parler des stigmates persistants, en tout cas ceux que j'ai identifiés dans mon cas, il y a une notion de temps, de durée, qui est importante.

Si vous êtes pris dans votre addiction depuis plus ou moins longtemps, vous serez plus ou moins « marqué », « impacté ». J'ai installé une addiction qui a grandi à mes côtés, pendant près de 30 ans ! Ah oui ! C'est une belle addiction ! Imaginez, que j'ai plus de vie commune avec mon addiction qu'avec ma chérie ! J'aurais certainement plus de vie commune avec mon addiction qu'avec ma chérie ! Bon... dit comme cela, vous savez quoi ? Cela me fiche la trouille !

Alors forcément, des stigmates... Il y en a . Vous ne les aurez peut-être pas, ou pas identifiés comme tel. Mais malheureusement, les stigmates sont là, ils persistent bien après avoir cessé de consulter du porno.

A) Réapprendre à voir l'autre, comme il est.

Je pense que nous en avons un en commun, nous les personnes sous emprise de la pornographie ou du sexe en général. l'on est un homme, cette addiction touche environ des hommes (selon une étude de Jean-Benoît Dumontex, psychanalyste). Au passage, vous remarquez qu'approximativement des femmes ont développé cette addiction, ce n'est pas rien ! Je disais que lorsque l'on est un homme, l'un des stigmates que nous avons tous en commun. C'est la dévalorisation de la femme. La femme est un objet, non plus un un objet sexuel. C'est directement lié, avec ce que les uns ou les autres regardent ou recherchent régulièrement. Si vous êtes plutôt tournés vers le BDSM, qui va jusqu'à mettre en scène de la violence parfois très rude, de la torture, sous couvert de pratiques sexuelles qui franchissent allégrement les limites. Comment réagirez-vous face à une femme ? Elle sera l'objet que vous voudrez violenter, torturer. Mais derrière cette pratique, il y a une réalité. Comment considérez-vous la femme ?

Sans aller dans cette « catégorie » qui est particulière, dans un film, une scène, penchons-nous sur le rôle qui est attribué à la femme. Dans la majorité des cas, cette dernière joue la « salope ». C'est-à-dire, la femme facile, qui va être en position d'infériorité par rapport à l'homme. Elle est inférieure dans la posture, lorsqu'elle se met à x pour pratiquer une fellation, ou lorsque l'homme est derrière elle... Il y a là, un rapport de force installé et établit avec un homme dans un rôle de dominant. Dans les scénarios, la femme est avant tout aguicheuse, tentatrice. me fait penser aux écrits les plus rependus dans le monde qui décrivent, Eve, comme la tentatrice.... Bouh ! La vilaine tentatrice ! Il y a un aspect culturel bien installé, non ? La religion et le sexe ne font pas bon ménage... Ce n'est pas moi qui le dis ! Mais bel et bien un adage. Qu'est-ce qu'un adage sinon, une croyance populaire... La femme est vilaine, car elle est tentatrice... Ne serait-elle pas réduite uniquement à cela depuis la nuit des temps ? C'est triste, mais dans ce cas la pornographie, nous renvoie directement à cette genèse. Elle l'a poussé à l'extrême en nous renvoyant la signification de cette description ou tout compte fait... La femme est une femme objet.

Sauf, qu'à en regarder des heures et des heures du porno, car en cumulant, vous arrivez à des heures de visionnage, dans je peux dire des années ! Vous ne faites plus la différence entre un film et la réalité. Du cerveau ne fait plus cette distinction. Dans la rue, n'importe où, n'importe quelle femme, est potentiellement un « objet » ... De désir, ou juste un coup, pour pouvoir reproduire ce que vous regardez régulièrement, où assouvir vos pulsions. D'ailleurs, dans votre vie conjugale, si vous en avez une... Vous ne cherchez pas à reproduire, même instinctivement, par le vocabulaire ou par quelques pratiques ce que vous avez vu ? Réfléchissez bien à cela. Par conséquent, à la place que vous donnez à la femme. mis de longs mois avant de comprendre que mon regard sur les femmes était totalement déviant. Bon ok, ma psy, alias ma chérie, m'a bien aidé à ouvrir les yeux !

D'ailleurs, mes allons faire un test simple, pour lequel je vous demande d'être le plus honnête envers vous-même pour répondre.

Lorsqu'une femme, dans la rue, dans une soirée, un bar, bref... vous croisez, a un décolleté prononcé, une jupe mi-cuisse et des talons. Quels sont les premiers mots qui vous viennent à l'esprit ? Oui, je sais, c'est... Quelle salope ! Quelle pute ! Plus soft, quelle chaudasse, c'est au choix ! Pourquoi ces qualificatifs immédiats ? Cette personne est peut-être contrainte de devoir s'habiller ainsi. Probablement, elle a tout simplement envie par plaisir de s'habiller ainsi. Est-elle pour autant une salope ou une pute ? Par ces mots, vous classez dans la catégorie, femme objet qui, systématiquement, cherche un coup de queue !

C'est une possibilité. Elle a volontairement mis cette tenue, dans l'espoir de lever un homme ou une femme. Elle est seule depuis des mois, elle aussi a des envies et des besoins à assouvir... peut-être pas du tout ! Elle a un rendez-vous, une soirée pour laquelle elle a fait ce choix vestimentaire, sans pour autant y donner une connotation sexuelle. Elle a chaud, c'est un moyen de supporter plus facilement la chaleur !

La pornographie influe directement sur votre mental lorsque vous avez développé cette addiction. Vous ne voyez plus, n'envisagez plus qu'un seul aspect... L'aspect sexuel. Cette femme est une salope que vous auriez bien prise là, dans les toilettes du bar, ou dans un lieu public. Car elle ne cherche que ça, c'est évident, vu la tenue qu'elle porte, ou ses attitudes. Elle suce forcément, va se faire prendre directement, puisqu'elle n'a pas de culotte, même si elle en a une, c'est un micro string qui ne cache rien, ce qui ne sera pas un obstacle. Vous allez peut-être même la sodomiser, qu'elle soit d'accord ou pas, après le cherche bien non ? Pour finir, par lui éjaculer sur la figure, comme...

Ne me dites pas que tout ne l'avez jamais imaginé ! Malheureusement, même inconsciemment, c'est exactement ce à quoi l'on pense ! La simple vue de cette femme, vous a renvoyé à un film, une scène... Dans une réalité... Qui n'est que virtuelle, qui n'a rien de réel ! Attention, je mets volontairement les clubs échangistes de côté ou les sites de type « Jackie et Michel » qui ont pour vocation de mettre en relation des hommes et des femmes pour ce que l'on appelle des « plans culs ». C'est une forme réelle de sexe ou de recherche de sexe, mais qui permet de répondre à l'addiction... Ah, oui, je suis désolé, je viens en quelques mots d'élargir la population des victimes de cette addiction !

Cette femme se voulait juste féminine, rien de plus ! D'ailleurs, c'est tout notre regard sur la femme, ainsi que le regard que les femmes portent sur elle-même, qu'il faut réinterroger. Je ne vais pas le faire ici et maintenant, c'est hors du contexte et bien trop long... Permettez-moi d'ouvrir une petite parenthèse. Nos comportements vis-à-vis des femmes ont évolué, avec l'évolution de notre société... Pourquoi sinon, mettre dans les transports en commun des affiches expliquant, qu'il est répréhensible de vouloir attoucher une femme dans ce même transport en commun ? Pourquoi rédiger une loi, contre les violences et les attouchements sexuels que subissent les femmes ? Si nous n'avions pas fait évoluer notre regard vis-à-vis des femmes. Pourquoi, certaines femmes, sont-elles prêtes à se faire poser des prothèses mammaires, à se botoxer les lèvres tout en y appliquant un maquillage bien visible, si leur propre regard de femme sur elle-même, n'avait pas évolué ?

La disponibilité du porno n'y serait-elle pas étrangère ? Le tabou, qu'est le sexe dans notre société, et je ne parle pas de la société puritaine américaine, n'est-il pas une cause ? Vous pensez peut-être que de ne pas parler de sexe, arrange réellement les choses ? Oui, c'est vrai, il ne faut pas en , c'est sale, trop personnel ou je ne sais quoi... La s doit-elle se forger en l'identifiant à du porno ? Dans le même temps, de nombreux spécialistes s'alarment sur le fait que nos adolescents construisent leur sexualité au travers de la pornographie. Cette même pornographie allant de plus en plus loin dans la perversité et les sévices sexuels... Je suis désolé, mais, mettre en scène une femme qui pratique une fellation à un chien, un cheval ou un poney puis, ce même animal va prendre cette femme... Non, non, je n'exagère pas ! Ou, encore, cette femme, qui pratique une fellation à un homme, qui lui appuie tellement sur la tête qu'elle va finir par vomir, devant une caméra qui n'en perd pas une miette... Oui, cela existe ! services spécialisés s'alarment aussi, sur le fait qu'ils reçoivent de plus en plus de jeunes femmes qui ont développé un réflexe de vomissement lorsqu'elles mangent, qui n'est que la conséquence de gorges profondes.... Et ces scènes, où une femme se retrouve prise par 5, 6, 7, 8 hommes, qui lui mettent des baffes, lui pincent les seins, l'insultent, lui crachent dessus... Pensez-vous, qu'elle prenne vraiment du plaisir ? Peut-être, mais alors cela ne concerne qu'une très faible proportion de femmes ! Etrangement, dans la pornographie, les actrices concentreraient à elles seules... proportion ! Ah, oui, elles sont payées pour ça ! Donc, elles peuvent être torturées !! Doit-on nourrir, provoquer et faire du business, en mettant en scène tous les vices, ou voulant en confectionner de nouveaux ? Le tout, en se cachant derrière le fait qu'il y a un public, soit disant demandeur.

La problématique, c'est que dans cette forme de no limit, ou dans cette volonté de repousser toujours plus loin les limites... Vous repoussez aussi les vôtres. A un moment donné, vous tombez et regardez ce genre de scènes. Si ce type de scène titille votre curiosité, augmente votre excitation, vous y reviendrez. Ce qui renforce encore plus l'idée d'objet sexuel. Après tout, pourquoi moi, ne pourrais-je pas pratiquer ce que je vois ? Car à force de voir, on finit toujours par avoir envie d'essayer.

Rien ne vous en empêche, si votre partenaire en est d'accord ! Là, c'est également un autre débat pour lequel je n'ouvrirais pas de parenthèse cette fois ! J'en reviens au fait, que l'addiction nous fait perdre le rapport à l'être humain de sexe opposé. La consultation frénétique et boulimique de porno ou la recherche permanente de sexe, enlève toute humanité à l'autre. Il a beau avoir une forme humaine, discuter avec vous, être votre collègue, votre supérieur hiérarchique... Si c'est une femme, il suffit qu'elle soit en jupe, ou en décolleté... Elle n'est plus femme... Mais juste une salope à baiser ou qui cherche à se faire baiser... Des femmes qui prennent volontairement des postures lascives et qui sont aguicheuses, il y en a. Je vous fais un petit rappel... est aussi le jeu de la séduction qui veut cela ! Mais, si vous n'avez pas de comportement déviant, vous la percevrez comme une femme en premier et non pas comme un objet sexuel ! Si vous avez un comportement déviant, le jeu de la séduction , il est effacé de votre standard de pensée. Il n'existe plus, il est remplacé au profit de : « Je vais me la faire, elle n'attend que cela ! ».

J'ai mis du temps à me rendre compte, que mon regard vis-à-vis des femmes avait totalement dévié. D'abord , le comportement que l'on installe devient, notre normalité, notre façon d'être. Vous avez envie de lui sauter dessus, alors vous la dévorez !

Aujourd'hui, pour moi, une femme qui passe dans la rue, reste une femme qui passe dans la rue rien de plus, peu importe sa tenue ! Une collègue qui vient me parler, je mets les barbelés pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté. Sinon, vous développez une forme de jeu avec n'importe qui... Sauf, que cela ne pas à tout le monde. Vous avez une étiquette sur le dos de mec à la chasse permanente. Une collègue utilise cette expression que je trouve très parlante, vous êtes : « Un homme dont les yeux puent le cul ! ». En gros, tout est bon à prendre !

Je parlais un peu plus haut, de vocables que l'on a tendance à utiliser lorsque l'on est en train de faire l'amour. Dans mon cas, le porno a engendré un fonctionnement, qui m'incite à envoyer régulièrement des : « Hum, vas-y, fais ta pute, hum, t'es une salope... » Si vous les avez régulièrement qui vous viennent spontanément quand vous faites l'amour, que vous les disiez ou non, il n'empêche qu'ils sont juste la conséquence de votre addiction. Honnêtement, vous diriez ou penseriez à déclarer à votre partenaire ce type de mots si vous n'aviez pas développé cette addiction ? J'en doute ! Lorsque vous écumez tous les sites, qu'ils soient dans votre langue ou en anglais, le vocabulaire employé et celui que je viens de citer. Bien plus trash parfois, avec l'actrice qui encourage le mec à lui balancer ce type de mots, ou qu'elle-même utilise, pour l'encourager à lui en exprimer encore plus, ou à être encore plus brutal ou bestial dans l'action !

B) C'est quoi l'amour ?

Je viens de parler de vocabulaire et d'un stéréotype pour faire l'amour qui s'installe suite à cette addiction. Je peux vous dire que c'est prégnant. A tel point que dans mon cas, j'ai complétement perdu les pédales !!! J'ai tellement vu de films que faire l'amour, pour découvrir l'autre... Je ne sais pas ce que c'est. Je vous livre un secret... Je n'arrive pas toujours, à avoir suffisamment d'excitation !

La pornographie génère, une « stimulation » qui se veut visuelle, une tenue, un maquillage, un décolleté, des talons, de la lingerie, le tout mis en scène... Bref, toute une panoplie qui met en place une situation artificielle. Vous pouvez avoir envie de votre compagne, juste parce qu'elle est à vos côtés, nue comme un ver... Dans mon cas, je n'arrive pas à maintenir l'excitation. Cela m'est arrivé à maintes reprises. Mon cerveau est parti dans un délire pornographique, que j'ai volontairement coupé. Ce qui, par effet boomerang, a stoppé mon élan.

Dans les stigmates installés, celui-ci est encore très présent. Je cherche mon fonctionnement ! Il y a des fois, tout va bien et à c'est chaotique ! Je suis passé par des phases de lutte avec moi-même, pour ne pas transposer ma compagne dans telle ou telle situation... En l'imaginant, là, sur un transat où je lui passe de la crème... Pourquoi pas, si c'est ce que je suis en train de faire cela venait comme ça d'un coup ! Nous étions tranquilous chez nous dans notre lit ! Je n'étais plus dans le moment présent, juste à profiter d'elle. A d'autres moments, j'ai eu des pollutions suite à des scènes avec la visualisation de femmes qui n'étaient pas ma compagne ! Un calvaire à vivre et que je fais vivre.... Votre partenaire doit sérieusement vous aimer pour comprendre et accepter qu'en pleine action, parfois bah... rien ! Juste parce que vous vous dites, cette position... Ah, oui, je me souviens de ce plombier en train de réparer cet évier... Et cette femme qui l'aide manifestement en lui ayant sorti sa clé de 12 ! Votre imaginaire, galope. Le mien est particulièrement prolixe en la matière, du fait de ma consultation assidue et continue de plus de 30 ans ! J'ai habitué mon cerveau à cette virtualité et lui aujourd'hui, il me la ressert... Sauf, que je n'en veux plus ! Je veux m'en défaire !

Je m'en défais peu à peu, mais c'est long, difficile, décourageant parfois, car tout va bien puis d'un seul coup d'un seul, sans raison apparente... C'est de nouveau laborieux...

La guérison, passe par le fait de faire l'amour, et surtout expliquer. S'expliquer avec votre partenaire. Car c'est difficile pour elle ou lui. C'est frustrant à certains moments. Imaginez-vous en pleine action, puis d'un coup... Paf ! Pus rien, puisque vous êtes partis et votre mental a repris le dessus ! Oui ce mental... Il faut apprendre à le maîtriser, le faire taire... J'essaye... Je vais vous livrer comment y arriver au chapitre 6 !

Cela crée et génère des moments « conflictuels ». Votre partenaire se pose des questions. Il voudrait comprendre pourquoi vous n'arrivez pas à maintenir l'excitation ! Franchement, je la c'est à devenir fou ! Il suffit d'un millième de seconde et hop, le cerveau vous fait associer, tel mot, à telle situation, qu'il vous renvoie en pleine face ! Parfois, on arrive à prendre le dessus. De temps en temps beaucoup plus difficile. C'est lorsque c'est plus difficile que l'excitation s'envole. C'est plus compliqué, parce que votre cerveau, vous renvoie à des questionnements ou à votre propre système d'auto-jugement, avec un bon vieux : « Tu vois, tu n'arrives pas à en sortir... Bouge-toi, redouble d'efforts, tu es nul... ». J'en passe. Il suffit que votre mental reprenne et hop, fini le moment de plaisir... Il l'est d'autant moins, qu'il peut en plus déclencher une situation « conflictuelle » avec votre partenaire... Auto sabotage et autoflagellation... Du bonheur en boîte ! Vous voyez un peu la perversité de l'esprit ! Sans compter que votre partenaire, vous renvoie en pleine face sa frustration et se demande si vous allez en sortir un jour ! Ou tout simplement, si c'est vraiment la personne avec laquelle vous souhaitez vivre ! Car il a l'impression de ne pas vous faire suffisamment d'effet. C'est tout à fait compréhensible de son point de vue. Je comprends à chaque fois que cela m'arrive les interrogations qui traversent l'esprit de ma compagne. Cela n'arrange pas non plus la situation, ni les modalités de guérison. Cela jette une somme de doutes à des moments où vous n'en avez pas besoin ! Ces doutes ressurgissent parfois au moment où vous êtes juste en train de vous papouiller vous avez le doute de savoir, si vous allez y arriver, ou si cela va durer... Un vrai cercle vicieux !

C) La chasse est ouverte !

Dans les stigmates que j'ai combattus, c'était mon côté, mateur, chasseur. Celui-là, c'est un stigmate que je n'avais pas identifié. C'est ma compagne qui me l'a renvoyé en pleine tronche à plusieurs reprises. Nous pouvions être installés à la terrasse d'un café, où je ne sais ! Je partais... Je pouvais avoir mon regard accroché... Au cul ou aux seins de la femme qui passait par là ! Oui, je sais ce n'est pas très joli ! Le pire, c'est que je ne m'en apercevais pas ! Je ne m'en rendais pas compte, parce que, je ne m'imaginais pas autant malade. On se veut et on s'espère, toujours moins malade que ce que nous sommes réellement. J'avais installé un tel fonctionnement, que celui-ci en était un réflexe.

Nous avons eu plus d'une discussion à cause de ces situations. Avec une énorme incompréhension qui s'installait entre nous. De mon ne me rendais pas compte de ce que je faisais et de l'autre ma compagne me tombait dessus ! Elle m'a décrit à plusieurs reprises ces situations. Une fois, dans me suis retourné sur la femme qui passait, qui était en jupe à priori ! Une autre fois, dans un magasin, j'ai suivi une autre femme... Au restaurant, assis en terrasse, je n'ai pas arrêté de mater cette femme, qui au en dernier ressort finit par me sourire...

Vous voyez un peu le truc... Franchement, j'ai beaucoup de chance ! Quoi ? Vous en doutez ? Ma compagne est encore avec moi ! Oui, elle est très, très amoureuse !

Il n'empêche que c'est tout un fonctionnement qu'il faut pouvoir corriger. Pour pouvoir gommer ce côté mateur, chasseur, il a fallu que je change mon regard sur la femme, après avoir pris conscience que mon rapport à la femme tournait, avant tout, autour de cette addiction.

Combattre quelque chose d'installé, une forme de réflexe, dont vous finissez par ne plus vous rendre compte... C'est compliqué. Pourtant... y arrive ! J'ai commencé par rester concentré sur ma compagne. C'est-à-dire, que je m'empêchais ou plus exactement, j'empêchais mon cerveau de partir en divagation. Pour rester concentré, j'ai créé « une bulle » dans laquelle je me plongeais à chaque fois que nous sortions de façon a déshabitué mon cerveau à cette divagation. Pour créer cette bulle, plusieurs moyens.

Tout d'abord se concentrer entièrement sur la discussion que vous pouvez avoir. Ainsi, votre attention est totalement portée sur ce que vous êtes en train de dire ou de faire. Un des signes qu'a identifié ma compagne. Lorsque mon cerveau partait en perdais mon latin. Je perdais le fil de la conversation, une sorte de décrochage rapide qui fait que vous cherchez vos mots, vous bafouillez, vous revenez sur ce que vous êtes en train de dire, pour pouvoir reprendre le fil. C'est assez logique, quand vous êtes en train de parler, puis votre cerveau vous envoie une distraction...

Un autre moyen, j'ai positionné spécifiquement mon regard. Au lieu d'abreuver mon cerveau avec la foule qui passe, je l'ai recentré vers le sol. Ce n'est pas une posture des plus , parce que vous avez un peu la tête qui fixe le sol. permet de réhabituer le cerveau à ne pas chercher systématiquement ce qu'il cherche à votre c'est-à-dire une tenue, une silhouette, qui vous ramène au porno. Le cumul de ces deux postures m'a permis de modifier mon attitude de mateur. Le tout combiné avec la reconstruction de l'image de la femme. Comme je le disais précédemment, c'est un tout. Pour pouvoir corriger les choses, il faut pouvoir traiter les stigmates simultanément, sinon, votre combat est vain.

Imaginez que vous menez une guerre contre vous-même... Le champ de bataille est là, devant vous... Pensez-vous que Napoléon dans ses campagnes n'adoptait pas une stratégie pour vaincre l'ennemi ? A l'inverse se concentrait-il sur un endroit du champ de bataille délaissant une partie de celui-ci afin de permettre à ses ennemis de le contrer ? Je pense, qu'en fin tacticien qu'il a été, il adaptait sa stratégie, à l'ennemi et au terrain, mais sans laisser d'échappatoire possible à ces derniers. Pour ce c en est de même. Votre pire ennemi, c'est votre cerveau. Il ne faut pas lui laisser la possibilité de s'infiltrer dans une brèche, tout du moins lorsque vous commencez à vous en sortir. Il faut le contraindre, pour le réhabituer à un fonctionnement plus adapté.

D) Il faut que je passe à l'action.

Dans les pages précédentes, je vous disais que le porno vous amène à repousser vos limites. Ce que vous regardez, vous avez envie de le pratiquer. J'ai consulté différents articles, visionné plusieurs reportages. Le point commun que j'ai relevé chez une personne addictive au sexe, à un t, il va passer à l'acte. Le passage à l'acte symbolise un enlisement dans la maladie. Pourquoi ? Parce qu'en passant à l'acte, vous mélangez, virtualité et réalité. Le virtuel doit prendre vie, doit prendre corps, se matérialiser. Le virtuel a un effet , il ne remplace pas la réalité de l'acte. Sauf que cet acte est commandé par recherchez ou voyez. Plus vous consultez, plus vous avez envie... L'excitation permanente est tellement forte, qu'elle vous en fait perdre la tête.

Oui ! Vous attendez que je vous dise ce qu'il en a été pour moi... Je n'ai pas échappé à cette règle. Je suis passé à l'acte à plusieurs reprises.

Le stigmate précédent vous transforme en chasseur. Il y a des chasseurs performants et d'autres moins ! Cependant, le chasseur ramène des proies... Sinon, il n'a aucun intérêt à aller à la chasse !

En tant que chasseur, j'ai eu plusieurs conquêtes qui m'ont permis d'assouvir telle ou telle pratique en fonction de ce que je recherchais. A une période, je regardais beaucoup de scènes, dans lesquelles les femmes pratiquaient des fellations. Celle avec qui j'étais marié ne la pratiquait pas. Comme l'envie était très forte et stimulée par les visionnages répétés, le chasseur cherchait une proie en espérant que celle-ci pratique la fellation. Je ne me suis jamais tourné vers des prostitués qui auraient pu répondre à cette envie contre . Je ne voulais pas payer. Je préférais faire le paon, en espérant que ma parade me permettrait d'hypnotiser la proie repérée. Comme de toute de très rares rapports sexuels avec mon ex-femme, que ma proie pratique ou non la fellation, ce n'était pas le plus important. Il y avait un passage à l'acte qui me permettait d'assouvir mes pulsions. Ce passage à l'acte répondait au moins à un critère. Avoir une relation sexuelle cachée, non avouée. Le porno vous fait baigner dans du sexe caché. L'excitation est intense lorsque vous avez une relation adultère. Les relations sexuelles qui en découlent sont très proches de situations ou de scènes tirées des films... Que l'acte se fasse en pleine nature, dans la voiture où tout compte fait à l'hôtel, vous donnez à votre cerveau ce qui le pousse à vous envoyer quotidiennement sur les sites pornographiques. La relation , le coup vite fait, dans un environnement digne d'un film... C'est ce qui m'a poussé une très grande partie de ma vie à la recherche permanente d'un one shot, ou d'une maîtresse !

Le problème, c'est qu'à partir du moment où vous êtes passé à l'acte, dès la toute première fois... Qu'est-ce qui va vous retenir de recommencer ? Rien ! La peur d'être découvert va vous retenir. Non ! Pourquoi ? Parce que c'est plus fort que vous ! Vous pouvez culpabiliser de tromper celui ou celle avec qui vous vivez, êtes marié... Si la personne avec qui vous êtes, n'arrive pas, ne veut pas satisfaire vos envies pour n'importe quelles raisons. Vous chercherez, trouverez le moyen de les satisfaire. Par exemple, i y a des hommes qui aiment voir leur femme faire l'amour avec un autre. Dans mes recherches, j'ai lu des témoignages d'hommes qui avaient obtenu de leurs femmes qu'elles fassent l'amour avec un autre devant eux. D'autres sont frustrés, ils chercheront à voir un couple faire l'amour devant leurs yeux pour satisfaire leur envie.

De nombreux témoignages que j'ai lus sur la toile, m'ont renvoyé à mes propres démons. Dans mes , j'ai recherché, pendant un temps, des scènes ou des femmes plus âgées s'occupaient soigneusement d'hommes plus jeunes. J'ai eu une relation avec une femme qui avait une quinzaine de plus que moi. Il a fallu que j'assouvisse cette envie. Pour voir, satisfaire une forme de curiosité, attisée par : peut-être mieux avec une femme plus âgée... Il a l'air de prendre son pied le gars ! ». En il n'est pas question de prendre son pied... C'est un film ! Comme je l'ai déjà évoqué, la visualisation boulimique, vous fait perdre toute forme de raisonnement et la distinction entre le virtuel et la réalité, n'existe plus ! Vous avez envie en permanence de faire, et d'aller encore plus loin. J'aurais eu l'occasion de coucher avec deux femmes... Je l'aurais fait ! Le porno projette vos fantasmes, ou vous en fait naître. Il ne fait que les projeter. Lorsque vous passez à l'acte, vous n'avez qu'une envie... Vivre la scène que vous avez visualisée.

Je vais m'arrêter là, car le porno a développé de multiples envies autour de pratiques sexuelles que j'ai cherché à assouvir. Jusqu'au jour plus besoin du porno pour assouvir ces envies. Il a fallu que je passe la barrière du langage, pour exprimer clairement mes envies à ma partenaire. C'est un cap essentiel. Si vous restez avec des envies, sans pouvoir les assouvir... Elles sont là, elles attendent. Elles finiront par vous sauter à la gueule, tellement elles sont fortes. A ce moment-là, vous savez ce qu'il se passera ? Vous replongerez ! Ce sera plus fort que vous ! Il vous faudra les assouvir !

E) Le ou la, même partenaire... c'est lassant !

Dans mon analyse et le recul sur mon comportement, je me suis rendu compte, qu'un point commun à mes échecs de vie commune était lié au porno. Plus exactement à une forme de lassitude que j'installais avec ma partenaire. La pornographie ou la recherche de sexe qui se matérialise par des relations sexuelles avec de multiples partenaires, vous donnent l'impression de varier les partenaires. Qu'ils ou elles défilent sur écran, ou dans des endroits spécialisés, il y a bien cette « diversité ». Cette « variété » peut-être encore plus forte par le biais de l'écran. Vous pouvez ouvrir, 10, 15 pages et avoir sous les yeux autant de femmes différentes. Dans votre quotidien, si vous êtes installé dans une relation... Vous n'avez qu'une ou un partenaire. Vous, le ou la dévorerez dans les premiers temps, mais il y a une excitation qui s'étiolera assez vite. Car il n'y aura plus cette impression de nouveauté. Or, la pornographique, donne l'illusion à la personne addictive qu'il a une possibilité de faire l'amour avec des partenaires différents en permanence. Bah oui, dans ce grand catalogue version dénudée de « La Redoute », il est possible de choisir, une blonde, une rousse, une brune, une femme de couleur, des petits seins, des gros... Vous voyez l'illusion que cela entraîne ? Votre partenaire, reste-le ou la même, tel que vous l'avez choisi ! Cette illusion de variété renforce le côté mateur, parce que vous recherchez en quelque sorte à satisfaire cette multiplicité. C'est un stigmate assez particulier, parce qu'il ne se manifeste pas réellement. Mais lorsque l'on prend un peu de recul, on se rend compte de son impact. Il y a une forme de : c'est bon, celui-là ou celle-là fait... Il me faudrait un autre casse-croûte ! ».

J'utilise volontairement ces termes, pour qu'ils soient le plus possible. Parce que c'est exactement cela. Un regard, une silhouette, une tenue, votre esprit sera attiré. Vous n'irez peut-être pas jusqu'à avoir des relations sexuelles avec cette personne, mais vous serez captivé pendant le temps où la personne sera dans votre de vision. Non, pas que vous n'aimiez pas votre compagne, ni même que vous n'ayez plus envie d'elle. Cela n'a rien à voir. C'est juste que votre cerveau nourri à la graine de porno, habitué à la variété des hommes et des femmes qui défilent devant vos yeux, vous renvoie... A ce que vous recherchez en permanence ! J'imagine que vous n'êtes pas concentré sur un seul type d'acteurs ou d'actrices, que vous en regardez plusieurs. Votre cerveau vous envoie le signal, à la moindre silhouette ! Au passage, si vous regardez, un type d'acteur ou d'actrice en particulier, vous rechercherez inconsciemment un ou une partenaire qui ressemblera trait pour trait à la personne que vous regardez par le biais du porno. Logique, votre cerveau associe à cet acteur ou actrice, donc pour lui, vous prendrez du plaisir avec un homme ou une femme y ressemblant ! C'est, comme un jeu de loto pour les jeunes enfants, on associe des animaux à une image... Votre cerveau fonctionne de la même manière !!!

F) Oh, mais, tu es tout rouge... Tu caches un truc ?

Cette addiction m'a fait mettre en place des stratagèmes pour que je puisse l'assouvir... Je vous l'ai déjà dit, mais, dès que j'avais un moment où j'étais seul, il fallait que je consulte. Dans la journée, au bureau, hop, il fallait que je m'isole pour assouvir cette pulsion. Pour y arriver, dès que j'en avais la moindre occasion, je me trouvais une excuse, un moyen d'être seul. Cette addiction va plus loin, elle vous oblige à vous cacher. Il faut cacher l'addiction. Il faut se cacher pour l'assouvir. Il n'empêche que cela crée des réflexes comportementaux. Votre cerveau réagi, votre corps aussi, en fonction de situations que vous vivez. Je m'explique. Pour moi, l'addiction passait par de la consultation de sites, via mon ordinateur ou mon téléphone. Lorsque j'ai avoué ma maladie à ma compagne, mon corps a réagi très bizarrement !

A chaque fois, que ma compagne rentrait dans mon bureau, on bosse au même endroit, je devenais rouge comme une pivoine. J'avais mon téléphone à la main, si elle arrivait, Paf... Rouge comme une tomate. Pire ! Je recevais un appel, un sms, hop... Rouge comme une écrevisse ! En ces rougissements sont liés à de la peur. J'avais une forme de stress à chaque fois, qu'elle apparaissait. Pourquoi ? Je ne saurai pas le dire précisément. L'objet manipulé était source de stress. Imaginez un peu... Je consultais sans cesse du porno, par le biais de ces outils. Du jour au lendemain, vous stoppez tout ! Vous... le savez. Mais votre compagne ou compagnon... Pour lui ou elle, le doute subsiste. Moi qui gamberge beaucoup, je me disais à chaque fois, en une fraction de seconde, « merde, qu'est-ce qu'elle va dire ? » Cette fraction de seconde, m'était fatale, puisqu'elle déclenchait systématiquement de la peur, donc du stress, qui se matérialisait sur ma tronche, en rouge écarlate !

Cela tendait mes relations de couple. Pour ma était le signe envoyé ? Je lui cachais quelque chose... Or, je ne cachais rien. Mais il n'empêche que le malaise était là, bien installé, bien ancré. Elle vérifiait mon historique, sur téléphone, sur ordinateur, mais repartait avec le doute en me disant : « De toute façon, tu peux faire de la navigation privée et là pas d'historique ! ».

Effectivement, lorsque je prends du recul, il est vrai qu'être tout rouge à la moindre occasion, à part donner l'impression de faire une connerie, comme un gamin, c'est la seule impression que l'on donne.

Ce stigmate a été, et, est encore un poison. Il est difficile à combattre c'est une réaction du corps, ou de l'esprit qui vous envoie un signal de stress. Je me souviens que pendant un temps, était bombardée par des e-mails relatifs à des sites, du type : « mature près de chez vous », « besoin de prolonger les érections » ou « boutiques machins trucs pour plaisirs XXL ». Forcément, je recevais ce type de , j'étais rouge ! Pour faire face, il fallait que je respire profondément avant d'ouvrir ma boite mail !

Ce petit réflexe de respirer profondément avant de consulter la boite mail, aujourd'hui, il est encore présent... C'est fou, les réflexes que vous pouvez intégrer, la vitesse à laquelle ils s'ancrent !

Lorsque je rougis encore et malgré un long travail sur moi pour me débarrasser de ce trouble, travail que je poursuis, aujourd'hui nous en parlons. Nous avons dépassionné le débat autour de ce sujet. Normal elle reprend un peu confiance en moi, même si à chaque fois, j'en remets involontairement une couche !

Si vous êtes en couple, vous ne pourrez pas échapper à ces nombreuses discussions autour de l'addiction, d'autant plus si les stigmates sont très visibles. Cependant, n'évitez pas le sujet, ne : « crois ? Non ! Ce n'est pas possible ». Il y a beaucoup de discussions que j'aurais bien voulu éviter, pourtant, chacune de ces discussions a apporté sa pierre à l'édifice, pour que je fasse un peu plus un pas vers la guérison. Il n'y a pas d'autres moyens que d'affronter. Je vous le dis, ce n'est pas aussi terrible que cela peut en avoir l'air !

Malheureusement,

Consulter,

C'est

Dit

installer

Notamment, lorsque

80 %

20 %

Humain, mais

genous

D'ailleurs, cela

Cas, je

Du moins, votre

Moi, j'ai

Addicts, nous

Que

L'a

Mais peut-être

Tout, elle

Cela, vous

Parler, car

Sexualité, doit-elle

Malheureusement, les

Cette

En, en

C'est

disparaît

D'abord, parce que

plaît

moemnts, c'est

Mais

Plus

Je comprends,

Parfois, c'est

Car vous

Où paf

Côté, je

Rue, je

On

Divagation, j'en

Y réfléchit, car

agréable

Mais cela

insu

combat, il

moment, il

placebo

ce que vous

une rémunération

façon, j'avais

non-officielle,

il

consultations,

années

C'est

Réalité, il

Où plus

Bon

S'est

percutant

champ

le plaisr

fait,

Vous

Compagne, quel

Tant,

Boite, mail

Une

Messages,

Ne vous réfugiez pas derrière dans le

Tu

Continue Reading

You'll Also Like

976 85 26
Anna est une jeune femme mariée à Hart, un homme alcoolique et violent. elle se sent obligée d'accepter un poste étant qu'aide soignante à domicile d...
725 231 53
"Par mes vers, Je tâche l'air Et par mon drame, Je me nourris d'ombres et flammes." PS : Les médias ajoutés ne m'appartiennent pas.
2.3K 750 109
Des prisonniers assez extraordinaires se retrouvent sur une île et apprennent qu'ils y sont bloqués jusqu'à ce qu'ils trouvent l'intrus parmi eux. En...
30.5K 1.5K 21
@haileybieber veut vous envoyer un message. @haileybieber eh tu joues à quoi? @selenabieber à celle qui aura le cœur de Justin. #20 dans la catégorie...