Ziad, a ce moment là je fus paralysée, mais vraiment, a ce moment là, je ne rigolais plus du tout. Je vous mentirai si je vous disais que je n'ai pas eu peur. Alors que pas du tout, c'était tout le contraire.
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai pris une initiative et j'ai demandé a la vieille femme où était Ziad.
Moi: Madame, vous habitez où ??
J'étais complètement paniquée.
La femme: 3ème étage (entre deux sanglots).
Elle pleurait toujours autant. Le feu s'est propagé du 10ème étage, malgré que la fumée était répandue partout dans l'immeuble de 15 étages.
Je m'avance vers le hall de l'immeuble, les jeunes continuaient a faire des allers retours, faisant sortir les femmes et les enfants.
Je commençais a tousser peu a peu alors je prends mon gilet et le mets autour de mon visage, seuls mes yeux étaient distincts.
Je cours direction les escaliers, il y avait beaucoup de fumer, sans vous mentir, j'avais vraiment peur, peur qu'il m'arrive quelque chose. Moi même, je ne comprends pas l'action que je suis en train de faire. Sa doit sûrement être l'adrénaline, j'ai eu le même ressenti que la fois où j'ai tiré sur Rania.
Je monte petit a petit, je perdais peu a peu la force que j'avais. J'arrive devant l'appartement, j'allais entrer, quand je sens une main sur mon épaule. Je me retourne et vois un des jeunes, je ne le voyais pas très bien et je n'arrivais pas a l'identifier.
...: AMANI, DESCENDS PUTINN.
C'était Yassine, qu'est ce qu'il veut celui là aussi ??
Moi: ZIADD, IL EST A L'INTÉRIEUR.
On criait, car on s'entendait très mal, a cause du mouvement.
Je rentre dans l'appartement a la recherche de Ziad, suivie de Yassine, qui continuait a vouloir m'inciter a descendre.
On arrive dans une chambre et je vois Ziad, il était allongé, au sol.
Il est toujours vivant ?? C'était la question qui trottait dans ma tête. Je me place près de lui et essaye de lui relever la tête, j'avais besoin de Yassine, il devait venir m'aider.
De plus je me sentais de plus en plus lourde, j'avais la tête qui tournait, je ne la sentais pas du tout cette action héroïque.
Moi: YASSIIIIIINE.
Quelques secondes plus tard, il apparaît devant moi, il s'approche de moi prêt a me porter, mais ce n'est pas moi qu'il faut sauver.
Moi: QU'EST-CE TU FAIS, PRENDS ZIAD.
Yassine: ET TOI ??
Moi: JE TE SUIS.
Il prend Ziad, directement par l'épaule, Ziad avait peut être un gros gabarit, mais Yassine en avait un grand et fort.
Il se met a descendre les escaliers, je le suivais mais a un moment je flanche et tombe dans les escaliers. Je ne savais ni si Yassine avait remarqué mon absence, ni si c'était mon heure et que j'allais mourir dans ces escaliers. Moi qui avait rêvé d'une magnifique mort : eh bien c'est raté bibiche.
Je voulais des fleurs, un beau ciel bleu, dans une grande villa, mais c'est tout le contraire.
**************
P.D.V. Yassine
J'étais posé dehors, en train d'attendre, Brahim. Au moment où je monte dans la voiture, je vois Amani, cette chienne. Sah*sérieux* je comprends pas pourquoi je l'aime pas cette meuf. C'est physique.
Elle a trop de tmeniks*manières*, quand je la vois, j'ai juste envie de lui foutre deux tartes dans sa gueule.
A peine je la vois, qu'elle commence ses manières de princesse. Elle a trop cru j'étais son pd, elle va vite comprendre qui je suis moi.
Pendant le trajet pareil, elle faisait la gueule, j'avais trope envie de lui en déclencher une, mais y avait son reuf. Même maintenant je capte walou*rien*, comment ça ils ont une soeur, Yanis il doit m'expliquer l'histoire.
On arrive a la tess et on vois un feu, qu'est ce qui se passe encore. On s'approche avec Brahim et l'autre. Brahim engueulait sa reuss pour qu'elle se taille, mais elle est trop têtu cette meuf, elle écoute jamais.
Elle se taille, mais j'ai capté son jeu, elle a fait le tour et je la vois monté dans le bâtiment. Non mais elle veut cramer ou c'est comment. Avec Brahim on monte aider les autres. On faisait ce qu'on pouvait.
Brahim part de son côté, je continuais ma route quand je vois l'autre conne entrer dans l'appartement a Ziad. Je lui dis de descendre mais je vous l'ai dis, trop têtu.
Je prends Ziad et commence a descendre, elle elle était derrière en train de me suivre.
Je sors de l'immeuble et pose Ziad, je me retourne pour emboucane l'autre, mais putin je la voie pas, elle est ou encore ??
Je cherche partout, je la trouve pas. Il y a tout le monde qui descend de l'immeuble en attendant les pompiers.
Moi: Brahim, t'as pas vu ta reuss ??
Brahim: Elle est rentrée (il tousse).
Moi: Elle était dans le bâtiment, chez Ziad.
Il commençait a s'énerver sérieux.
Brahim: QU'EST CE TU RACONTES, ELLE EST OÙ MAINTENANT ??
Je lui réponds pas et regarde l'immeuble en train de brûler de plus en plus.
Un pote: Il y a une meuf dans les escaliers les gars.
A peine j'entends l'autre, que je cours, j'ai joué le super héros, je l'avoue . Je monte les escaliers, quand je la voie, putin elle est morte ??
Je la porte, il y avait Brahim, il la voit, je le vois paniqué.
Quand on arrive en bas, il y avait déjà les pompiers, ces batards c'est après le carnage qui viennent. Aucun mérite.
Brahim part vers un pompier et lui passe Amani.
***************
P.D.V. Omniscient
PENDANT CE TEMPS A LA MAISON
Arbia était dans la cuisine a préparer le dîner, Mohammed était assis au salon avec Sami. Rayane était dans sa chambre a jouer a la PlayStation4, avec Yanis et Bader.
Quand a Wael, il était en bas, lui aussi avait aidé les jeunes a évacuer les familles.
Tout le monde était occupé lorsque le téléphone fixe sonna. Arbia se précipita et répondit croyant que c'était un appel de l'étranger, plus précisément d'Égypte.
Arbia était loin de se douter que sa fille était a l'hôpital suite a un incendie dans l'immeuble de l'autre côté de la cité.
Arbia: Allo ?
...: ALLO YEMMA ??
Arbia: Wael ? Qu'est ce qui se passe ??
Wael: Venez a l'hôpital.
Il raccrocha aussitôt sûrement pour ne pas inquiéter d'avantage sa mère. Car pour l'instant personne ne savait ce qu'Amani avait et encore moins si elle était toujours vivante.
Arbia informa ses fils et son mari, et ils se dirigèrent a l'hôpital. Là bas était présente de nombreuses personnes de la cité, a ce moment ils comprirent ce qu'ils c'étaient passé. Ils pénétrèrent dans l'enceinte et ils cherchèrent Wael.
En réalité Arbia avait peur, tous des enfants étaient présents, seul Brahim et Amani n'étaient pas la.
Arbia: Wael ??
Il baisse la tête, il ne savait pas du tout comment annoncer a sa mère que sa fille, celle qu'ils viennent seulement de retrouver était entre la vie et la mort.
Wael: Amani.
A l'entente du prénom, qu'elle redoutait le plus, elle se jeta dans les bras de son mari et se mit a pleurer et a crier de l'aide auprès de Dieu.
Brahim les rejoint enfin, personne ne savait ce qu'il c'était passé, ils attendaient des réponses. C'était la première fois, que les 5 frères avait peur pour une autre personne qu'eux même, c'était leur soeur. Il ne pouvait plus être égoïste. Certes elle avait un caractère de merde, mais elle restait leur petite soeur, leur Princesse Africa.
Brahim leur a raconté l'histoire, mais l'entente de cette histoire, n'a fait que redoubler les pleurs de Arbia et la nervosité des frères.
Sami: Zehma tu parles de Ziad, mon pote.
Brahim: Ouais lui, (il tournait en rond), j'aurais du moi même la faire rentrer putin.
Pour Brahim, c'était entièrement sa faute, il n'aurait pas dû la laisser seule. Si elle en venait a mourir, il ne le se pardonnerait jamais.
Wael: BRAHIM.
Brahim se retourna et suivi Wael qui lui a fait signe de sortir dehors. Les deux frères sortirent et laissèrent le reste de la famille, toujours aussi apeuré de l'état de santé d'Amani.
Wael: C'EST TA FAUTEEE ??
Brahim: (il tape contre la poubelle) OUAISS PUTIN C'EST MA FAUTE.
Wael: ET SI ELLE CRÈVE, ON FAIT QUOI NOUS ??
Brahim avait les yeux qui s'humidifiait petit a petit, il s'en voulait. Malheureusement, il ne pouvait rien faire.
Brahim: C'est ma faute putin.
Il était assis au sol les mains sur la tête. Pour Wael, c'était lui le fautif point final.
Voilà une bonne heure qu'ils attendaient. Il y avait aussi d'autres famille qu'ils connaissaient aussi bien.
Quand ils voient la famille de Rania, la fille sur laquelle Amani avait tiré. Il n'y avait seulement les frères, Rami et Salim. Rami connaissait très bien Yanis et Salim était un vague pote a Wael.
Au quartier tout le monde les respecte ou plutôt les craint, malgré ce qu'il s'est passé avec leurs soeurs respectifs, ils restaient souvent ensemble.
Salim: Bien ?? (serrant la main de Wael qui était toujours aussi crispé).
Ils parlent ensemble quelques secondes et ceux ci, sortent de l'hôpital.
Les médecins sortent et viennent vers la famille El Mansur.
Mohammed: Qu'est ce quelle a monsieur ??
Le médecin: Votre fille a emmagasiné énormément de fumée, ce qui va lui engendrer quelques problèmes respiratoires. Et pour pouvoir y remédier, il faudra prendre des médicaments quotidiennement. Ils vous seront prescris après son réveil.
Mohammed: Et pour l'instant qu'est ce qu'il se passe, elle va se réveiller ??
Le médecin: Non pour le moment, elle est toujours dans un coma, on ne sait pas vraiment quand elle pourra se réveiller.
Le médecin: Il faut aller vous enregistrer a l'accueil dès maintenant. En cas de problèmes, on vous contactera.
C'est là que les problèmes, firent surface. Amani était mineur, et ce n'étaient pas Arbia et Mohammed ses tuteurs légaux, ils ne pouvaient rien faire sauf attendre. Par contre les garçons n'étaient pas du même avis, selon eux quelques coups de pression et le tour était joué. Ce qu'ils ne savaient pas étaient que Maria et Jules ont été averti par la police.
Ils étaient en voyage d'affaire, c'est pour cela que sa allait prendre énormément de temps pour qu'ils arrivent enfin a l'hôpital.
Selon Maria, tout ça était de la faute de ces arabes, elles regrettait d'avoir laissé sa fille comme elle disait, chez de parfait inconnu. Elle en voulait même à son mari, Jules.
Maria et Jules arrivent enfin a l'hôpital, prêts pour la confrontation avec ceux a qui ils ont kidnappé la fille.
Comment allait se passer les retrouvailles ?? Pas très bien.
Maria et Jules venaient de faire leur entrée dans l'espace hospitalier, qui allait leur réserver bon nombre de surprise.
Maria et son mari, se dirigèrent vers l'accueil où elle demanda la chambre de Amani, celle qu'elle considérait comme sa propre fille.
Maria: Bonjour, je suis la mère de Amani Deschamps, pouvez vous m'indiquer où elle se trouve ??
L'hôtesse d'accueil: Elle se situe dans la chambre 208 au 1er étage.
L'hôtesse d'accueil les informe qu'il faut l'enregistrer au plus vite, ce qu'ils font tout de suite.
Pendant ce temps, au 1er étage, été présent toute la famille El Mansur, certains été sur les nerfs et d'autres été mal au point, très triste.
Enfin arrivés au 1er étage, Maria et Jules se dirigèrent vers la chambre, mais a la vue de toute cette grande famille, ils s'arrêtèrent subitement. Ils étaient surpris, mais ont très vite compris qui étaient ces personnes.
Le couple a préféré prêter le moins d'attention a ces personnes et se positionner devant la porte.
Arbia n'avait pas remarqué les kidnappeurs a force de pleurer, mais par contre les 5 frères les ont très bien reconnu.
Wael: Qu'est ce qu'il foute la eux ??
Il parlait en faisant en sorte que ces parents ne l'entendent pas.
Brahim toujours tête baissé, releva sa tête, et a la vue de ces personnes son visage se décomposa. Il était énervé et ses frères l'ont très bien compris.
Il se sentait coupable, il se devait de faire au moins une chose en l'honneur de sa soeur. Rien ne pouvait l'arrêter.
Brahim: VOUS LÀ !!
Brahim se dirigea vers Jules, il était prêt et n'avait aucun scrupule a lui foutre un coup dans sa gueule.
Jules ne répondit pas et le défiait du regard. Brahim ne perdit pas une seconde et envoya un coup dans le visage de l'homme.
Tout le monde avait vu la scène, Arbia ainsi que Mohammed. Maria allait craquer mais elle se devait de rester forte.
Jules: Comment oses tu ?? Après avoir mis ma fille dans le coma, vous vous permettez encore de lever la main sur moi. JE N'AI PAS VOTRE ÂGE JEUNE HOMME (se rapprochant de Brahim).
Les frères voyant Brahim seul face à l'homme qui leur a volé leur petite soeur, se levèrent et se placèrent face a l'homme aux côtés de leur frère.
Les hommes se défiaient du regard, oui Brahim et tous ses frères sont des hommes, cela se voit de par le physique mais aussi par leur agissement. Tout ce qu'ils font, ils le font seulement pour protéger leur soeur, leur famille.
Mohammed se rapprocha a son tour, pour calmer le jeu.
Momo: Wael calmez vous, allez vous asseoir !!
Certes ils avaient une grande fierté, et ne fesaient que ce qu'il leur passait par la tête, mais leur père, ils le respectaient énormément. Selon Amani, ça n'allait pas durer avec ce qu'elle venait d'apprendre la veille avec Julie, la détective, qui tente par tous les moyens de l'avoir que pour elle.
Momo: Vous qu'est ce vous nous voulez ??
Jules ne lui réponds pas et se dirigea vers sa femme.
Le médecin arrive enfin, celui ci se rapproche de Arbia et Mohammed.
Le médecin: Votre fille est réveillé, attendez quelques minutes et une infirmière vous informera quand vous pourrez rentrer.
Jules et Maria s'approche a leur tour du médecin qui allait s'en aller.
Jules: Alors monsieur, Amani vas bien ??
Le médecin: Excusez moi mais qui êtes vous ??
Maria: Ses parents.
Le médecin fit une tête chelou et regarda Arbia et Mohammed qui eux furent surpris de leur réponse. Alors qu'ils savaient tous pertinemment qui étaient ses réels parents.
Le médecin: Il n y a que ses parents qui peuvent rentrer ce soir. Le reste attendra demain matin, durant l'heure des visites.
Le médecin partit et laissa le couple Deschamps et la famille El Mansur exposé a un dilemme.
Cela ne prit pas énormément de temps et ce fut Arbia et Maria qui entrèrent dans la chambre. Les deux femmes avaient un point en commun, elles aimaient Amani, c'est leur fille après tout. Après pour savoir qui l'aime plus que l'autre, je ne peux vous répondre.
*****************
Je venais de me réveiller, enfin, je ne suis pas morte OUFFFFF. Maintenant Ziad, il va devoir faire tout ce que je veux et jusqu'à la fin de ma vie ou la sienne peu importe, tant qu'il fera tout ce que je demande.
Je pense, non je suis sûre qu'il fera tout ce que je dirai car je lui ai bien sauvé la vie. Et un homme comme lui, voudra rendre l'appareil a celle qui l'a aidé et qui a risqué sa vie.
Vous avez vraiment cru, que j'allais faire cela, sans rien recevoir en retour. C'est mal me connaître.
Arbia et Maria s'approchèrent en même temps, holà c'est quoi ce binzz.
Moi: Maria ??
Elle me regarda et me sauta dans les bras, Arbia n'a pu que baisser la tête.
Maria: Qu'est ce qui t'es arrivée ma fille ??
Moi: J'étais dans un bâtiment qui a prit feu, tout simplement.
Maria, les larmes aux yeux, me reprit dans ses bras. Je crois qu'elle avait complètement oublié qu'il y avait Arbia.
A un moment, elle se recula, je pense qu'elle s'est enfin rappelé de la présence de Arbia. A son tour Arbia s'approcha, je suis très rancunière et n'oublie pas ce qui s'est passé entre elle et moi.
Elle s'approcha, me fis un câlin, je ne la repoussa pas mais resta très froide a son égard.
Arbia: Benthi*ma fille* tu m'as fais peur, plus jamais tu me refais ça.
Elle me prend dans ses bras, je n'ai pas réagis et l'ai laissé faire.
ÉCLIPSE DE LA NUIT JUSQU'À 16H, LE LENDEMAIN.
Le médecin m'a expliqué pour mon problème respiratoire, je prenais vraiment a la légère ce qu'il me disait. Pour moi c'était impossible et dans tout les cas je ne vois pas ce que ça pourrait me faire.
Il me prescrit une ordonnance et attendis, oui j'attends, ils m'ont dis que je pouvais sortir car je n'avais plus rien. Mais qu'en réalité, c'était surtout qu'ils avaient besoin d'une chambre.
Je vous mentirai, si je disais que je n'ai pas du tout attendu longtemps, car c'était tout le contraire, mais qu'est-ce qu'ils foutent ??
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P.D.V. Arbia
Je venais de revoir les personnes qui ont osé, me voler mon bijou, ma fille. Cette femme qui pleurait a chaude larme, elle n'a pas honte. Et moi qu'est ce que je devrais dire, je suis sa mère, elle, elle n'est qu'une simple inconnue.
On vient de m'apprendre que ma fille a des problèmes respiratoires, je suis bouleversée, elle aurait pu mourir, alors que je venais de la retrouver. Mais ce qui me faisait réellement de la peine était le fait de la perdre alors que juste avant, nous nous somme prise la tête.
Elle m'a surtout reproché certaines choses, et je ne peux lui en vouloir.
Je comprends tout a fait, elle veut la vérité, mais je ne peux pas, moi même je ne la connais pas entièrement cette vérité. Puis le peu que je connais, peut la mettre en danger.
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Flash Back
Je m'appelle Arbia, je suis d'origine égyptienne, mon père est un grand voyageur. En ce temps là, j'avais 18ans lorsque pour la première fois, il m'emmena avec lui, a la découverte de certains pays d'Afrique.
Nous ne manquons de rien avec mon père, nous étions très riches. Ma mère Cataleyha est morte quand, j'avais 5ans. Je n'ai que quelques photos lui appartenant.
On est parti a la découverte de Madagascar, Éthiopie, Côte d'ivoire, Maroc. D'ailleurs, je vais vous parler de ce qui s'est passé au Maroc. Là bas, nous avons eu de nombreux problèmes, nos papiers et passeports nous ont étés volé. On est resté coincé dans ce pays.
C'est durant ces 1ans, que j'ai rencontré mon mari Mohammed, Moha. Lui avait 2ans de plus que moi, 20ans. Ce que j'aimais chez lui, c'était son intelligence, il était très intelligent. Et malgré son fort caractère, il était très beau .
Mon père était contre notre union, nous deux c'était un peu l'amour impossible malgré que je l'aimais a la folie. J'ai même rencontré sa soeur qui elle aussi était jalouse, personne n'était d'accord face a notre union. Tout cela n'a changé absolument rien aux sentiments que j'éprouvais pour lui.
A mes 21 ans, Moha est parti demander ma main a mon père qui a catégoriquement refusé. J'étais a bout, perdu, il était hors de question que je le quitte. Néanmoins, on s'est marié, mon père est retourné en Egypte, on avait entre temps refait nos papiers.
Je recevais chaque jours des menaces de la part des habitants du village, Moha n'avait pas énormément d'argent, certes on manquait de rien mais il y avait une grande différence entre ma vie en Egypte et celle au Maroc.
Lors de mon premier accouchement, je tomba dans une dépression, a cause du manque de mon père. Wael grandissait a vu d'oeil, que j'avais déjà un autre fils dans le ventre. Brahim, je lui ai donné le nom de son grand père.
Pendant 2ans, mes fils grandissait, il me ressemblait tellement, Mr Moha était quelque peu jaloux (rire), qu'ils ne lui ressemble pas. Ce qu'il ne savait pas, était qu'en grandissant, ils allaient avoir qu'un seul et même caractère, celui de leur père.
Moha me traitait comme une reine, malgré le peu d'argent qu'on avait, cela m'importait peu. Mais Moha, ça le dérangeait, car il savait très bien que ma vie n'était pas comme cela avant.
Je lui ai bien expliqué que tant que j'étais a ses côtés, j'étais heureuse moi et mes enfants et cela me suffisait amplement.
J'étais devenu fermière (rire), Wael et Brahim m'accompagnait chaque jour, pendant que Moha travailler en tant qu'expert comptable.
Je fus ensuite enceinte de mon 3ème enfant, Yanis, suivit de Rayane le petit ange et Sami.
Pendant ces 3ans, je n'étais plus fermière et m'occupais de la maison avec ma belle mère et mes belles soeurs, qui me détestaient toujours autant. Malgré l'affection qu'elles portaient a mes enfants.
Un jour, alors que j'étais assise dans le salon a jouer avec mes 5 petits fils, Myriam la petite soeur de Moha me frappa, sans aucune raison. Ah oui, selon elle j'apportais le malheur. Je voulais me défendre mais je ne pouvais pas Wael qui était a peine âgé de 6ans se mit a crier et a pleurer, juste après Brahim âgé de 5ans se mit lui aussi a pleurer, ce qui fit peur aux plus petits.
Myriam me dévisagea et sortit, pendant que j'essayais tant bien que mal, de tous les calmer.
Moha venait juste de rentrer, il avait l'air heureux mais quand il nous vit moi et les enfants, il s'énerva a vu d'oeil.
Les dialogues étaient en arabe.
Moha: Arbia qu'est ce qu'il se passe ??
Je n'osais pas lui dire ce qu'il s'était passé, j'avais peur. Pas de lui, mais de ce qu'il pourrait se passer.
Wael: Khelti Myam a frappé Yemma.
Il me regarda toujours aussi énervé. Sans attendre de réponse de ma part, il se leva et commença a rassembler les quelques affaires que l'ont possédaient.
Moi: Moha ??
Il ne répondit pas et continua de tout rassembler. Lorsqu'il finit, il passa les manteaux aux petits et me tendit le mien.
Moha: On part
Moi: Moha on peut pas ??
Moha: Si on peut.
Il m'attrapa par le bras, se dirigea vers le salon ou il dit a sa mère qu'il s'en allait sans aucune explication.
On sorti de la maison, ensuite du village, sous le mauvais regard des habitants de celui ci.
On n'avait pas assez d'argent pour prendre le train, alors on a dû marcher de nombreux jours pour enfin arriver en Algérie, où on a pu passer la douane facilement. L'Algérie était très grande, je fatiguais de plus en plus, je voyais aussi mon ventre s'arrondir, j'étais enceinte. Une fille inchaallah, je l'espérais.
On étaient tous en plein milieu d'un village algérien, lorsque avec Moha, nous nous sommes mis a discuter de notre avenir, pendant que les garçons s'amusaient devant nous.
Arbia: Moha, pourquoi cette décision ??
Moha: Ton père, m'a contacté (sourire).
Mon père me manquait tellement, j'aurais tellement voulu qu'il voit mes fils, ses petits fils.
Moha: Il veut te revoir.
Je commencea a pleurer, j'étais tellement heureuse et surprise a la fois.
Moha m'expliqua, que mon père nous avait prit des billets d'avions. En Algérie nous avons tous pris l'avion, destination l'Égypte, ma terre d'enfance.
En retournant dans ce pays, je ne savait pas que moi et ma famille allions souffrir énormément et que notre vie allait changer complètement.
Suite dans la prochaine partie.
#AmaniMayssa