Princesse Amani : Retour aux...

By AmaniMayssa

36.2K 2.3K 473

Pensant qu'elle était destinée à vivre une vie égale Aux Milles et Une Nuit, où la richesse est mot d'ordre... More

Prologue
N*1: Révélations troublantes
N*2 : Où j'ai atterri ???
N*3 : La rencontre tant attendue
N*4 : Je plonge dans cette cité
N*5 : Mon intégration criminelle
N*7 : Vérité où es tu ?
N*8 : Je suis perdu... S.O.S
N*9 : Qui suis-je ??
N*10 : Rambo1 Rambo2 ...
N*11 : Retour non souhaité
N*12 : Un mariage, des retrouvailles
Bonus~
N*13 : 1, 2, 3 Soleil
N*14 : Remplie de doutes
Pub, nouvelle histoire
N*15 : Réconciliations
N*16 : Une vie (presque) normal
N*17 : Tout va pour le mieux
N*18 : Les larmes font places
N*19 : Ouvres les yeux
N*20 : On s'en fou de moi
N*21 : Je deviens folle
Ma 《New Story》
N*22 : Elle nous a trahi
N*23 : Je suis coupable
《Je m'excuse...》♥♥
★Bonne ET Grande Nouvelle
N*24 : Coup de théâtre 1/2
N*25 : Coup de théâtre 2/2
Personnages Complet
N*26 : Ménage à 5
N*27 : Aller sans Retour
N*28 : Lui et Moi ??
N*29 : À haute tension
NEW PROJECT
N*30 : Début des hostilités
N*31 : Prisonnière
N*32 : Cérémonie finale 1/2
N*33 : Cérémonie finale 2/2
N*34 : GAME OVER
N*35 : Renouveau
N*36 : Dernier Flash Back
N*37 : Jamais heureuse ??
Epilogue
N E W S

N*6 : Ma tête et mon coeur balance

1.4K 64 2
By AmaniMayssa

On a bien rigolé, je suis restée au salon, bon je voulais pas trop m'immiscer. Arbia, revient au salon, et part direction la cuisine.

Je me lève et pars dans ma chambre, surtout la chambre De Sami. Au moment où j'arrive dans le long couloir, je sens qu'on me tire.

Je n'ai pas eu le temps de me retourner que je sens un truc glacé couler le long de mon cou. Non mais ils sont sérieux, ça ne me fait pas du tout rire les trucs comme ça, j'avais qu'une seule envie : celle de les tuer.

Moi: AAHHHHH, mais, mais vous êtes chiants, ça ne me fait pas du tout rire là.

Non, mais sérieusement, j'étais très énervé, je ne supporte pas qu'on me tâche, lance des choses sur moi. Je n'aime pas du tout les blagues qui m'affectent physiquement. Oui je vous assure que ça m'a affecté, je suis très maniaque moi. Mais ce n'est jamais moi qui range.

Brahim: (mort de rire) La tête que t'as fais HAHAHAAHHAH.

Wael était lui aussi derrière mort de rire.

Moi: Bande d'idiots.

J'allais dire pire, mais j'ai préféré me retenir.

Je vais direction ma chambre, je vois Sami, en train de jouer a un jeu vidéo, sans vous mentir, je ne m'y connais pas du tout, en ce genre de "chose inutile".

Après ce qui venait de se passer j'étais toujours aussi énervée.

Sami: Qu'est ce t'as ??

Moi: Riennnn ffouuu.

On ne pouvait plus m'arrêter, j'étais lancée.

Sami: Pas la peine de t'énerver, je demandais juste.

Je ne lui réponds pas, bon d'un côté, il avait raison, il ne m'a rien fait, mais dans mon cerveau, ça ne fonctionne pas du tout comme ça. Quand je suis énervée, c'est contre tout le monde, je ne cherche pas a comprendre.

Je me lève et pars me changer, je prends une robe bleu roi, avec des sandales noire. Je me remaquille, mais quelque chose de simple. Je n'ai jamais vraiment "aimée" le maquillage chargé.

Pour les cheveux, (oui, je parle beaucoup de mes cheveux, c'est juste que j'aime trop coiffer les cheveux, notamment les miens). Alors je défaits ma tresse qui était toute abîmée, a cause des deux gros porcs, et me fais un chignon peu soigné, avec des petites boucles qui dépassaient sur les côtés.

Je sors de la salle de bain et retourne dans la chambre, Sami n'y était plus, mais bon je vois pas qu'est ce qui aurait pu se passer.

Je prends mon sac et pars direction, la sortie, mais je dois d'abord passer par le salon. OHHHHHHH une réunion de famille.

Je ne calcule personne en passant, mais Les Grands Rois, n'étaient pas du tout de cet avis.

Wael: Petit bébé, tu vas où comme ça (rire).

Je le regarde, lui sors mon plus beau fake sourire et me retourne direction la porte.

T'as cru quoi, espèce de cochon va.

Je m'apprêtais a sortir, quand Arbia m'appelle.

Arbia: Amani, benthi*ma fille* viens s'il te plaît.

Je vais direction la cuisine, ce qui fait que je dois repasser devant les 5 petits cochons, ou plutôt les 6 petits cochons, il y avait toujours Bader.

Moi: Oui Arbia ??

Arbia: (sourire) Tu sors ??

Moi: Leila m'a proposé d'aller au centre ville, pour qu'elle achète une robe pour un mariage.

Arbia: (elle pose sa main sur son front, comme si elle venait d'avoir une illumination) Ah mais j'ai oublié, y a le mariage du fils a Fouzia, tu dois toi aussi acheter une robe.

Moi: Non mais c'est bon, j'ai des robes.

J'ai pas envie d'y aller moi a ce mariage.

Arbia: Oui, je sais mais il te faut une robe orientale, un caftan.

Sérieusement, je ne savais pas du tout quoi faire, refuser gentiment ou accepter et me sentir mal a l'aise et m'énerver.

Moi: Je ne sais pas.

Arbia: Comme tu veux ma fille, mais je ne vais pas te forcer (l'air triste).

C'est vrai que tu ne me force en rien.

Moi: D'accord, bon a tout a l'heure.

Et là j'ai fais un truc qui m'a vraiment surpris, je me suis approchée d'elle et lui ai fais un bisou, UN BISOU. Je n'ai jamais fais de bisoux a quelqu'un. Bon si, peut être quand j'étais petite.

Je n'attends aucune réaction de sa part et sors de la cuisine. Et bien sûr, je passe devant les garçons, mais cette fois, ils étaient déterminés a avoir des réponses.

Je passe et Yanis me tire vers lui, je vous jure qu'ils sont trop sauvage, ces gars. Ils ont grandi dans la jungle ou quoi. Bande de cannibales va.

Moi: AYEUUUHHHHH

Mon deuxième prénom est SIMULATRICE.

Yanis: Arrête de faire le bébé, tu pars où comme ça ??

Moi: Sa ne te regarde pas.

Yanis: T'es sérieuse, a recommencer tes tmeniks*manières* de bourges.

J'avais vraiment pas du tout envie de leur répondre, j'étais énervée contre eux tous la. Rancunière que je suis, je vais sûrement pas leur parler d'ici tôt, quoi qu'il arrive, et je pèse mes mots.

Arbia arrive au salon.

Arbia: Qu'est ce qu'il se passe encore ??

Yanis: C'est elle, elle fait ses manières de princesse.

Arbia: Laissez la tranquille un peu, owww (coup de pression).

Je me lève, mais Yanis me fait rasseoir, j'allais me relever mais il me retient. Je vous jure que ce gars il mérite deux paires de claques, trop têtu.

Rayane: C'est bon laisses la tranquille.

Arbia: (a moi) Viens ma fille.

Je me lève et sans calculer les autres bouffons, on se dirige vers la porte d'entrée.

Arbia: Ne fais surtout pas attention a ce qu'ils disent, ils sont vraiment bêtes ces enfants (sourire).

Elle me caresse la joue, sa me dérangeait un peu, je ne suis pas vraiment tactile. Je n'ai pas vraiment grandit avec "amour et tendresse".

Arbia: N'y penses plus benthi.

Elle m'embrasse le front et me tend un billet de 100 euros.

Arbia: Tiens pour t'acheter des vêtements.

Je ne pouvais pas accepter, bon si j'aurais accepter, mais venant de quelqu'un d'autre. Tout simplement parce que c'est ma mère, et si je veux dépouiller une personne, ma mère, serait bien la dernière personne a qui je pourrais faire ça.

De plus je vois très bien qu'ils ne sont pas "riches". De toute façon, il y a toujours Maria et Jules qui me mettent de l'argent dans mon compte. D'ailleurs je dois aller chercher le reste de mes affaires.

Je reçois, un message de Leila, qui me dit qu'elle est en bas, je dis au revoir a Arbia, et descends. Arrivée en bas, il y avait toujours des jeunes, encore et encore, c'est chiant a la fin.

Selon Ziz...zou, on les appelle les teneurs de murs, ils ont vraiment rien dans le crâne alors, parce que je ne vois pas en quoi tenir des "murs", c'est si passionnant.

Avec Leila, on se salue, elle en arabe et moi en français. On se dirige ensuite vers l'arrêt de bus.

Leila: Sinon ça va, t'arrives a bien t'intégrer avec tes frères ??

Moi: Normal.

J'allais pas lui déballer toute ma vie, faut pas abuser aussi.

Leila: Je suis contente pour toi alors. Viens on rentre dans ce magasin.

On rentre dans un magasin, typique orientale, il y avait plein de décorations, bijoux et robes orientales.

Leila cherchait mais sans succès, sans mentir, les robes étaient magnifiques. Mais les mettre je ne sais pas si ça pouvait être possible pour moi.

Elle trouve une robe, pas mal et l'essaye, quand elle sortit de la cabine elle était belle. Je ne dis pas magnifique, car c'est moi LA plus magnifique. Que voulez vous ??

Leila: Tu la trouves comment celle la ??

Moi: Elle est bien (sourire).

Leila: (a la vendeuse) Elle coûte combien s'il vous plaît ??

Elle lui réponds: 250 euros mademoiselle.

Leila: Ah d'accord merci.

Elle avait l'air triste, je ne la comprends pas, elle vient d'acheter la robe qu'elle voulait, mais elle est triste. Non mais j'ai atterri où là, avec ceux qui sont déjantés dans leurs têtes, ceux qui "tiennent" des murs et ceux qui sont tristes quand ils achètent des vêtement. Je suis totalement perdu.

Moi: Pourquoi tu fais cette tête ??

Leila: Je peux pas l'acheter.

Moi: Et pourquoi ??

Leila: (elle baisse la tête) Elle coûte trop chère.

Bon, je fais rarement des choses comme ça, mes anciennes "amies" avaient toutes autant d'argent que moi. Mais elle, elle est différente, elle n'est pas comme celles que je côtoie. En plus Bader me doit 250 euros alors c'est pas la fin du monde, j'ai de l'argent autant en profiter et "aider" les personnes qui ont en besoin. Bon, mais pas trop, faut pas abuser. Je ne suis pas mère Térésa.

Moi: C'est bon je te la paye.

Leila: (sourire) C'est gentil, mais non c'est bon, je vais en prendre une moins chère.

Moi: Leila, j'ai qu'une parole, si j'ai dis que je te la paye et bien je vais le faire, pas la peine de batailler.

Leila: (elle me fait un câlin) Owww merci merci merci, t'es trop gentille Amani.

Je ne dis rien et on paye la robe, on allait sortir quand Leila me demande un truc qui va me faire pas mal réfléchir.

Leila: Et toi, tu vas t'habiller comment pour le mariage ??? Rassures moi tu viens ????

Moi: Je pense que oui, normalement. Je mettrais une de mes robes de soirées.

Elle rigole.

Leila: C'est un mariage "rebeu" ma chérie. Une robe de soirée, tu feras un peu tache, malgré que je sais, très bien que tu seras belle.

Elle avait peut être raison, mais moi, les vêtements traditionnelles, ce n'est pas vraiment mon truc malgré que je trouve ça très jolie. Leila, a grandi avec sa dans la tête mais moi pas du tout.

D'un autre côté je revoie le visage de Arbia, quand je lui ai dis que je ne savais pas si j'allai mettre une robe orientale. Elle avait l'air triste, Arbia est ma mère, elle m'a porté dans son ventre, malgré que je ne digère toujours pas le fait qu'ils m'aient abandonné. J'ai ce petit sentiment qui me dit de faire un pas vers elle, tant que j'en ai l'occasion.

Par contre , je n'oublie pas mon objectif, celui de connaître la vérité.

Donc, on rerentre dans la boutique et j'achète moi aussi un caftan, comme la vendeuse me l'a bien précisé. Il était magnifique, c'était le plus beau de toute la boutique et le plus cher, la vendeuse en avait les yeux remplis d'étoiles, quand je l'ai payé.

On sort contente de nos achats, d'ailleurs je ne sais pas pourquoi j'étais contente. Jamais je n'aurai penser rentrer dans ce genre de magasin et encore moins acheter des vêtements de ce genre.

On décide ensuite d'aller au Mc Donald, Leila se prends son truc au poisson et moi une salade. Régime jusqu'au bout des doigts et oui faut savoir faire des sacrifices. J'aurais bien pris un gros big mac mais je ne pouvais pas quoi.

Non, je ne mange pas "halal", je ne savais pas que j'étais musulmane, et je le suis encore moins aujourd'hui. Je suis peut être musulmane dans le sang, mais pas dans la tête. Peut être un jour.

On sort du Mc Donald et on décide de rentrer, en bus bien sûre, j'économise toujours pour ma voiture.

Arrivées a la cité, Leila part de son côté et moi, je continue la route. À un moment je vois mon père, avec une femme, une française, elle n'avait pas du tout la tête d'une arabe quoi. Blonde, yeux clairs, 1m70, si tu vois ce que je veux dire.

Elle était belle, on va pas se mentir, elle était bien foutu, pour une femme pas jeune. Je ne calcule pas plus que ça, j'avance encore un peu, quand on m'attrape par l'épaule, je me retourne et vois Bader.

Moi: Oui, tu veux ???

Bader: Tranquille parler.

Il avait toujours son sourire, en mode "t'inquiète je gère", le sourire, qui fait craquer les filles. Je vous annonce la couleur, Bader est mignon, bien foutu mais moi et lui, je ne crois pas, non.

On se met a marcher.

Moi: Parles, je t'écoutes.

Bader: T'étais où ??

Mr avait repris son air sérieux.

Moi: Au centre ville avec Leila.

Bader: Pourquoi faire ???

Il est beau, mais qu'est ce qu'il est bête.

Je secoue mon sac où il y avait ma robe, devant ses yeux, et il réagit enfin.

Bader: Je suis trop con (il se remet a sourir).

Moi: Je ne te le fais pas dire. (Roulais je des yeux)

Il rigole.

Bader: Toi, tu m'aimes bien.

Moi: Je ne vois pas du tout ce qui te fait dire ça.

Bader: Qui aime bien châtie bien, c'est pas ça ??

Je rigole a mon tour.

Moi: Toi tu me fais bien rire par contre.

Il me regardait en souriant, non je me trompe, il me fixait en souriant. Vous le savez bien sa ne me dérange pas qu'on me regarde mais lui, sa avait l'air bizarre la façon dont il me regardaient.

Moi: Pas la peine de me mater, je sais très bien que je suis belle (sourir).

Il rigole.

Bader: T'es la soeur a mon pote, pas la peine de tenter heja*quelque chose*.

Je le regardait un peu perdu, j'ai compris sa phrase mais son "heja", j'ai pas compris. Un peu après il a compris son erreur. Bah oui, c'est une erreur de me parler en une langue que je ne comprends pas.

Bader: Je voulais dire, tenter quelque chose.

Moi: (rigole) Non mais attends, t'as vraiment cru qu je voulais me mettre avec toi.

Bader: Ah bin t'as vu, tu l'as dit toi même.

Moi: Que je veux de toi ??

Bader: (il s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule) Arrête, nous deux c'est pas possible.

J'allais le pourir, quand je vois, non je ne le croyais pas du tout comme ça. Il va en créer des histoires, ça c'est sûr et certain.

Je vois mon père, embrasser la femme, même si c'est plutôt elle qui lui a sauté dessus. Il la repousse, mais elle retente. Je décide d'aller voir ce qu'il se passait, il va faire une tête celui la quand il va me voir.

Je ne pense pas que sa femme sera ravi de savoir cela et encore moins ses fils. Sauvages comme ils sont, je crains le pire. Un peu d'action, ne me fera surtout pas de mal.

J'arrive, a leur niveau, mon père était toujours en train de lui crier dessus.

Petite parenthèse: Je l'appelle "mon père", seulement parce que je ne connais pas son nom, même si le mot père désigne l'homme qui nous élève, et que nous aimons. Moi de mon côté, il n'y a aucun de tous ces sentiments, je ne le connais pas, ils me sont inconnus.

Faites sortir les violons... On va un peu jouer.

Moi: (l'air naïf) Papa, qu'est ce tu fais là ??

Comme je vous l'ai dis, il n'a pas pu se retenir de faire cette tête de Choqué.

Papa: Amani, benthi, ça va ??

Moi: Oui oui (a la femme) bonjour vous êtes ??

La blondasse (avec toute mon amitié): Salut, je suis une amie de ton père.

On va un peu récolter quelques informations.

Moi: Vous vous appelez comment, sans être indiscrète.

Elle sourit.

La blondasse: Julie, je m'appelle Julie.

Moi: Ok, mais là vous faites quoi avec mon père, vous savez qu'il est marié et père de grands garçons ???

Elle allait répondre, mais mon père la coupa.

Mon père: Amani, yallah*aller* on rentre, ta mère nous attend.

La blondasse: Au revoir Amani.

Moi: Mademoiselle Amani.

Elle sourit.

La blondasse: (elle regarde mon père) J'aime bien le caractère de ta fille, j'étais comme elle avant.

Ça veut dire quoi ça ?? Que moi je suis comme elle, ou plutôt que je serais comme elle, a courir derrière le mari d'une autre. Elle va vite se calmer celle la.

Je rigole, ils se mettent a me regarder.

Moi: Julie, (sourire) évitez de m'assimiler a une espèce de votre genre.

Elle change directement de comportement, c'est bon je l'ai énervé.

La blondasse: Mohammed retient ta fille, comment ose-t-elle me parler comme cela.

Alors come ça mon père sappelle Mohammed, on va l'appeler Momo.

Momo: (a Julie) Fermes ta gueule (il m'attrape par le bras et on part).

Momo était toujours énervé et me tenait toujours par le bras comme un bébé.

Je m'arrête et il se retourne vers moi.

Moi: Alors comme ça tu trompes Arbia.

Momo: Arrête de dire n'importe quoi Amani, c'est une longue histoire.

Moi: Mon cul ouais.

Momo: T'as dis quoi ??

Moi: Rien rien.

Il m'a mit un coup de pression, je me suis vite calmée.

On continue d'avancer, je ne sais pas pourquoi mais j'étais énervée, pourtant ce ne sont pas mes histoires.

Je pense que c'est le fait que sa fera du mal a Arbia. Je ne veux pas qu'on lui fasse du mal et je ne comprend pas du tout pourquoi je réagis comme ça. Ce n'est pas ma mère, malgré que j'ai l'impression que sa va en faire souffrir.

J'ai envie que Arbia le sache, le truc, c'est que je sais qu'elle allait très vite le savoir. Je n'ai pas du tout la langue dans ma poche.

On monte à l'appartement, il y avait seulement Arbia a la maison.

Arbia: Mohammed, c'est bon t'es rentré ??

Je les laisse discuter entre eux, pfff espèce de lâche.

Momo, fini par entrer dans la douche et là je décide donc d'aller au salon voir Arbia

Moi: Arbia ça va ?? (sourir)

Elle sourit.

Arbia: Ma fille, alors c'était bien.

Moi: (je m'assois a côté d'elle) Oui sa c'est bien passé.

Moi: Arbia, j'ai quelque chose pour toi.

Je ne sais pas pourquoi mais cette femme, fais sortir le meilleur de moi.

Elle me regarde bizarrement, je n'attends pas qu'elle me réponde et pars dans ma chambre. Je prends mon sac, où il y avait la robe et retourne au salon.

Moi: Regarde ce que j'ai acheté.

Je fais sortir la robe du sac. Je la montre a Arbia, elle avait l'air grave surprise, elle en avait limite les larmes aux yeux.

Euhh, pause c'est a cause de la robe qu'elle pleure, je ne comprends plus rien la. Elle se lève et me prends dans ses bras sans que je puisse me rendre compte de ce qui était en train de se passer.

Moi: (je la repousse, gentiment bien sûr) Arbia ça va ?? C'est a cause de moi que tu pleures ??

Arbia: Je pleure de joie hbiba*ma chérie*.

Moi: Parce que j'ai acheté une robe orientale.

Elle rigole.

Arbia: (elle se rassoit) Viens assieds toi, je vais t'expliquer. Tu sais j'ai toujours voulu voir un jour ma fille acheté et mettre un caftan, malheureusement j'en ai jamais eu la possibilité (tristement). Mais maintenant, Hamdullillah, je remercie dieu, de t'avoir mis sur notre chemin.

Moi: C'est bien beau ce que tu me dis, mais vous m'avez abandonné, et vous faites comme si c'est moi qui m'était échappée. Sérieusement, je ne vous comprends pas là.

Arbia: C'est une longue histoire.

Moi: C'est une longue histoire, ok il n'y a pas de problème. Vous ne voulez pas me dire la vérité, pourquoi ?? Vous vous sentez coupable d'avoir fait quelque chose et vous voulez le garder seulement pour vous. Il n'y a pas de soucis.

Je me lève et pars dans ma chambre, j'étais perdue, je ne savais pas du tout quoi faire. Je ne comprends plus rien, et personne ne veut rien m'expliquer.

J'enlève ma robe, mets un short en jean et un débardeur tombant, ainsi qu'un long gilet qui m'arrive mi-mollet et mes Dc Mart'. Je venais juste de me rappeler que je devais allais chercher mes affaires pour le lycée. Demain, c'est la rentrée.

Je pars au salon, je ne parle pas à Arbia. Tant qu'elle ne voudra pas m'expliquer cette histoire, Mon histoire, je ne lui parlerais plus. C'est a elle de voir, les cartes sont entre ses mains, mais attention ma patiente a des limites.

Je descends en bas de l'immeuble, j'allais continuer la route sans calculer les jeunes. Mais je n'avais pas remarqué qu'il y avait mes frères.

... : OWWWW.

Je ne calcule toujours pas et continue, je ne suis pas son chien. Mon nom n'est pas "Owww".

... : AMANII.

Là oui, je me retourne et en souriant pour l'énerver encore plus.

Moi: Ahhh Brahim.

Il fronce les sourcils.

Brahim: Pas la peine de faire belhani*exprès* tu m'as pas entendu, je suis pas con Amani.

Moi: Oh pas la peine de t'énerver mon chéri.

Brahim: Vasy ta gueule un peu.

Il y avait ses copains qui étaient derrière en train d'écouter notre conversation, qu'elle bande de commère, ces garçons.

Moi: (m'adressant aux jeunes) Et vous là, évitez d'écouter notre conversation, bande de commères.

Un des jeunes: Calmes ta meuf Brahim, je vais lui rentrer dedans.

Brahim: Vasy ferme ta gueule, c'est ma soeur.

Un autre: T'as pas de reuss Brahim, pas la peine de nous la faire a nous.

Brahim se retourne vers eux et me place de façon a ce que tous les jeunes me voir. Il étaient environ une dizaine.

Brahim: Elle c'est Amani, ma soeur, maintenant vous pouvez pas dire que vous êtes pas prévenu.

Un jeune: Tranquille frère.

On s'éloigne des jeunes, enfin cette bande de débiles.

Brahum: Tu pars où comme ça ??

Moi: Je rentre chez moi, je...

Il me coupe, quel mal poli.

Brahim: (il commençait a froncer les sourcils) Comment ça tu rentres chez toi ??

Moi: Mais attends que je termine ma phrase avant de m'agresser, je dois allais chercher mes affaires pour le lycée.

Il me regardait dans la total incompréhension.

Moi: Demain j'ai cours.

Brahum: Ah ouais, bin vasy j'te ramène.

Moi: Ok.

On monte dans une voiture, alors euhh comment vous dire que sa voiture était belle de l'extérieur, elle est passable je l'avoue. Mais a l'intérieur, c'était un peu dégueulasse. Il ne connaît pas le ménage ce gars.

Je lui indique la route, quand on arrive, il fait une tête chelou, je crois qu'il ne se doutait pas du tout que j'habitais dans ce genre d'endroit.

Moi: Bon tu viens ??

Il ne se fait pas prier plus que cela et descends de la voiture, me suivant.

On arrive devant la porte et c'est Natacha, la femme de ménage, que je ne connais pas plus que ça, qui nous ouvre la porte.

Natacha: Bonjour mademoiselle Amani, comment allez vous ??

Moi: Bonjour, je vais bien merci. Maria et Jules sont la ???

Natacha: Non, ils sont en voyage d'affaires, je dois les avertir ??

Moi: Non c'est bon merci, je dois prendre quelques affaires.

Donc je monte dans ma chambre, toujours suivie de très près par Brahim.

Brahim: POUAAAAHHHH, c'est quoi c'te chambre de malade.

Moi: Bin écoute, c'est ma chambre. Je sais, c'est moi qui ai fais la deco'.

Brahim: Ah ouais je comprends maintenant.

Moi: Tu comprends quoi ?? (tout en mettant mes affaires dans un sac).

Brahim: Tes manières de princesses.

Moi: Là je dois le prendre comment ce que tu me dis ??

Brahim: Comme tu veux, Princesse Africa.

Moi: T'es sérieux ??

Enfaîte ce matin, quand on se disputaient avec Wael, il m'a dit

Wael: T'es une princesse toi, mais une princesse Africa.

Avec Brahim, ils se remettent a se moquer de moi, je vous l'ai dis, mes cheveux sont frisés, tout bouclés. Comme eux, ont les cheveux de ma mère, ils ont les cheveux assez lisses, c'est pour ça qu'ils ne se gênent pas pour me le faire remarquer. Moi je les aime bien mes cheveux.

On termine, et on rentre, on était toujours dans la voiture, quand il m'informe qu'il doit allait chercher son "pote".

Brahim: Vasy là, je dois aller prendre un pote a Yanis, décales derrière.

Moi: Quoi ??

Brahim: Il y a le pote a Yanis qui vient.

Moi: Oui j'ai compris ça, mais en qu'elle honneur je devrais me mettre derrière.

Brahim: Parce que c'est comme ça, c'est tout. Allez derrière.

Moi: Non.

Brahim: Tu te démerderas avec lui.

On arrive a un endroit et Brahim, ouvre la fenêtre, qui était de mon côté.

Mr Yassine

Brahim: Yassine bien ??

Yassine: (il ne m'avait toujours pas vu) Tranquille frère. C'est qui cette fille encore ??

Ton pire cauchemar.

Je tourne ma tête et quand il me voit, il cache sa joie. Je m'en doutais, on s'est quitté en mauvais terme la fois dernière.

Brahim: Amani.

Moi: (faux sourire).

Yassine: Dis lui elle passe derrière.

Moi: Non je ne pense pas aller derrière, je suis très bien ici (le regardant de travers).

Yassine ne dit rien, mais je vois très bien qu'il se retenait de ne pas m'insulter. Bin oui, qu'est ce que vous croyez , il y avait mon frère, je ne crois pas qu'il aurait eu le courage.

Brahim a du prendre le relais.

Brahim: Amani, bouges.

Moi: Mais...

Il me lance un regard noir, je n'ai pas calculé et me suis installé derrière. Ce que Brahim ignorait, c'est qu'il venait de réveiller la tempête qui sommeillait en moi pendant ces quelques temps, il m'a touché dans ma fierté.

Ma seule arme, "FAIRE LA GUEULE" je suis trop forte a ce jeux.

****************
P.D.V. Momo

Qu'était il en train de m'arriver ?? Julie, depuis quelques jours n'arrête pas de me suivre, je lui dis que j'ai une famille, des enfants, et en plus je viens seulement de retrouver ma fille. Elle ne veut rien entendre.

Ma fille, c'est ma fierté, le fait qu'elle ait vue cette scène, ça m'a perturbé. Malheureusement cela va aussi perturber mes plans.

Je vais vous raconter ce qui s'est passé.

Ce matin, je me réveille et pars direction le boulot, c'est ce qui me permet de tenir ma famille dans de bonnes conditions de vie. Je suis l'homme et je me dois de subvenir aux besoins de ma femme et mes enfants.

Je travaille dans une entreprise d'ouvriers, (rire) et oui je ne suis qu'un simple ouvrier immigré. J'ai bossé dur pour arriver un jour en France. Au Maroc j'avais un très bon emploi, mais ça c'était avant que ma fille ne se fasse kidnapper. D'ailleurs bientôt je vous expliquerais notre histoire a moi et ma femme.

En sortant du travail, je vois Julie, sa ne fait pas très longtemps que je la connais. Je menais toujours mon enquête concernant ma fille, je la sentais, je savais qu'elle n'était pas très loin.

Julie, était ma détective, bizzard, mais j'ai tout tenté pour retrouver ma princesse.

Julie: Mohammed pourquoi tu ne me donnes plus de nouvelles.

Je ne l'ai jamais vraiment compris cette femme, moi je venais la voir, seulement pour ma fille. Mais un jour, elle commença a insinuer des choses sur "nous". Elle est folle cette femme, elle se faisait des illusions nous concernant, alors c'est pour cela que j'ai préféré couper contact avec elle.

Je l'avoue elle m'a beaucoup aidé d'ailleurs c'est grâce a elle que j'ai retrouvé ma fille. Ma femme n'était pas au courant de tout cela.

Je monte dans ma voiture, ne fais pas attention a elle et pars direction le quartier. Arrivé la bas, au moment où je me gare, je la vois.

Je la tire et me mets a l'écart de tout le monde.

Moi: Qu'est ce tu fais la ??

Julie: Mais Mohammed comprends moi aussi, je n'arrive pas a t'oublier, je t'aime moi.

Elle commençait a s'approchait un peu trop près de moi.

Moi: Mais t'es folle ou quoi, qu'est ce tu ne comprends pas quand je te dis que j'ai une famille, une femme que j'aime et des enfants.

Julie: Moi je m'en fou, et je sais que toi aussi tu m'aimes, tu ne veux juste pas ouvrir les yeux, mon amour (elle s'approche et m'embrasse).

A peine j'ai eu le temps de comprendre ce qui s'est passé que je vois ma fille venir vers moi.

****************

Je faisais toujours la gueule, le trajet s'est passé en silence, enfin en silence de mon côté, les deux n'ont pas arrêté de blablater. CONNARDS.

On arrive au quartier et on descend. Quand on arrive, on voit beaucoup d'agitation, un immeuble était en feu, et quand je regarde de plus près, je vois que c'est l'immeuble de Ziad, on s'approche un peu plus malgré les mises en garde de Brahim.

Brahim: Rentres a la maison, toi.

Moi: Non, je dois aller voir Ziad.

Il me regarde et se m'est a me gueuler dessus, pensant me faire peur.

Brahim: AMANII, SUR LA TÊTE DE MA MÈRE TU RENTRES PAS MAINTENANT, J'TE NIKE.

Je fais mine de rentrer, mais je me dirige en courant vers l'immeuble, quand j'arrive je vois pleins de jeunes du quartier qui faisait évacuer les familles. NON MAIS OHH LES POMPIERS ILS FOUTENT QUOI ??

Je cherche du regard Ziad, mais je ne le trouve pas, je vois une femme en pleurs, je m'approche d'elle et lui demande où habite Ziad.

Moi: Madame, vous avez vu Ziad ???

La femme pleurait vraiment, ce n'était pas de la gnognotte, elle se mit a crier. Ah lala les hormones.

La femme: MON FILLSS, IL VA MOURIIIRR WOULDIIIIII*mon fils*, ZIAADDD.

Ziad va mourir ??

Suite dans la prochaine partie.

#AmaniMayssa

Continue Reading

You'll Also Like

30.4K 2.6K 63
Laisse-moi croire qu'un au revoir ne nous séparera jamais 🖇
14.2K 1.1K 72
Inspiré de faits réels (romancé pour l'histoire)《Neyla : Mon amour interdit.》 💘 Moi c'est Neyla, et j'ai deux frère dont un qui est dans le busines...
4.5K 230 21
Salam aleykoum ✨ Tout d'abord je tiens a vous précisée que cette chronique m'appartient pas, je l'ai prise sur Facebook 🙌🏽 C'est une réécriture ✍�...