Pour le pire [Katsu/Deku]

Av NielElendar

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Quelques années après avoir quitté UA, Katsuki et Izuku se sont installés ensemble. Bien que chacun dirige sa... Mer

Je n'ai pas besoin de toi
Les déchets, à la poubelle
Des étincelles
Je ne peux pas.
Regarde moi...
A suivre...

Tu es comme moi

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Av NielElendar

Tu détruis tout ce que tu touches


Katsuki a un bref frisson. Un sursaut. C'est toujours de derrière que les ennuis arrivent, et il aurait dû sentir cette énergie glacée, cette présence qui pue la mort la haine qui se révèle soudain. Il réagit un quart de seconde trop tard. Il pensait à Deku. Et quand une main saisit son épaule, il croit d'abord que c'est son copain. Avant que ne déferle sur lui l'aura pesante, fétide, qui l'aurait paralysé s'il était plus jeune, tant est forte la folie et la noirceur qui imprègne l'air. Le mal, tout ce qu'on redoute, tout ce qu'on haït, tout ce qu'on combat, tout ce qu'on craint. Et cet abysse le regarde en retour par des pupilles rouges, écarquillées, à demi cachées.

Un quart de seconde trop tard, et il manque par réflexe de l'exploser, de se retourner pour frapper de toutes ses forces, et de s'étrangler lui-même dans cette main prête à le saisir au vol, prête à l'anéantir. Il se fige lorsqu'il reconnait les mains. Les mains froides et livides et grouillantes, leur prise à la fois molle et ferme, sur cet être qui le dégoûte au plus haut point.

« Ta-ta-ta... » fait Shigaraki, qui fait glisser sa main dans son cou en parodie de caresse, l'index levé, à un doigt, un doigt de la mort. « On ne bouge pas. »

Katsuki se redresse lentement, prudemment, il jure intérieurement, cale sur ses lèvres son sourire bravache, méprisant. La pression sur son cou l'invite à contourner le canapé, le force à se décaler, pas à pas, pour que l'obstacle ne soit pas entre lui et l'intrus. Il songe à donner un coup de pied dans le meuble pour éjecter ce connard mais c'est trop risqué. L'autre aussi a des réflexes, et il n'y a qu'un centimètre entre son doigt et sa jugulaire.

« On t'a pas appris à sonner, lunatique de mes deux ? Tu t'invites sans prévenir et j'ai même pas ma tenue pour t'atomiser en beauté. »

Il maîtrise sa voix, il joue les durs mais il est dans la merde et il le sait. Comment le chef de la Ligue a-t-il passé la sécurité ? Fait taire les alarmes ?

Il a manqué de vigilance. S'il n'y avait pas eu cette dispute avec Deku...

« Dans ta position, je m'abstiendrais de dire atomiser. C'est bien assez tentant. » souffle le vilain de sa voix doucereuse.

Katsuki sent son estomac se retourner comme il se colle à lui, le nimbant de son odeur, de sa présence nauséeuse. C'est l'incarnation d'un cauchemar, d'une période d'impuissance, de tout ce qu'on ne peut pas éviter, la mort, la putréfaction, la répugnante déliquescence du monde. Lorsqu'on attache ses membres et qu'il faut subir et écouter toute la merde et obéir malgré lui. Lorsqu'on ne peut pas agir. Lorsqu'on ne peut pas se défendre. Cet être faible et malingre et pourtant demi-dieu, qui distribue la mort comme la peste, comme un enfant joueur. En un instant. Un geste de la main. Il est l'ennemi. Il est la créature que tous redoutent, il est instable, et il règne sur leurs nuits. Comme la peur du désastre qu'on ne peut éviter.

Shigaraki rit et son instinct lui hurle de se battre et il demeure là dans ce malaise profond, son large torse se soulevant amplement.

« Qu'est-ce que tu veux... ? » il grogne, et il se retient de le provoquer, il cherche une solution l'ouverture une faiblesse et il n'y a rien qu'un demi-centimètre entre la mort et lui.

« Mon petit Bakugou... Tu n'as pas l'air très content de me voir... Alors que j'ai fait tout ce chemin... »

Il l'a déjà affronté, mais jamais d'aussi près, jamais à la merci de son alter. C'est une chose de se battre à distance en esquivant des mains qu'on sait mortelles au moindre contact. S'en est une autre d'avoir cette main serrée contre sa gorge. Il ose à peine déglutir.

« J'ai entendu ce qu'on raconte sur toi, c'est pas joli joli... Je t'avais dis, hein, que tu n'étais pas fait pour t'intégrer dans cette société pourrie ! Je parie que tu regrettes de pas avoir accepté ma proposition ! »

Sa familiarité parodique l'énerve – il ne comprend pas ce qu'on lui trouve de commun avec cette ordure et... Il a dit tant de fois qu'il n'était pas comme eux, il ne cherche pas à détruire, il ne veut pas de révolte. Il est dans le camp des héros, dans le camp de l'ordre, de ceux qui régulent, qui canalisent. Si l'autre est le virus, il est un anticorps. Il n'a rien de semblable à lui.

Les lèvres craquelées de Shigaraki se tordent et se tordent comme il caquète ses railleries et ça le met hors de lui ce bavardage de merde, on dirait Deku côté obscur, il a déjà subi ça une fois de l'écouter déblatérer ses conneries et aujourd'hui comme alors il ne va pas faire semblant d'être d'accord, il ne va pas s'abaisser à ça !

« Dans tes rêves connard. J'étais fait pour être un héros, et je mourrai en héros. »

Il entend sa voix et il mesure les mots qui tombent lourdement de sa bouche et viennent s'écraser comme des assiettes sur le sol.

Il a vraiment dit ça ? - oh bordel...

Il a dit ça calmement, et ça sonnait classe, ça sonnait viril mais bon sang il sent l'intérieur de sa bouche se dessécher et il regrette instantanément – bordel ferme-la Katsuki t'es pas dans un putain de film – personne n'enregistre, personne ne regarde et si Shigaraki le bute personne ne trouvera ça cool qu'il se désintègre pour une vantardise de trop.

La pièce semble tanguer dans la bouffée de panique qui lui embrume la tête et lui cisaille les jambes.

En réalité, il n'a vraiment pas envie de mourir.

Il se mord la lèvre pour ravaler ses paroles et ferme les yeux pour ne pas vaciller tandis que Shigaraki pouffe, l'air de trouver sa réplique hilarante.

« Tiens ? »

Sa main pianote sur la gorge de Katsuki, un doigt après l'autre, de plus en plus vite, jamais tous en même temps.

Une goutte de sueur glisse le long de son nez et il a peur d'éternuer, c'est ridicule mais s'il éternue il s'écrase contre cette main et il signe son arrêt de mort alors il fait de son mieux pour ignorer la démangeaison, plissant le nez et crispant ses mâchoires de toutes ses forces. Ne pas bouger. Ne pas faire un mouvement.

« Tu étais fait pour être un héros ? Juste un héros ? Je t'ai connu plus sûr de toi ! C'était quoi ce que tu visais déjà ? Ah oui, le rang de numéro 1, rien que ça... »

Il cligne des yeux pour chasser la sueur qui les pique, qui colle ses mèches entre elles, et tente de paraître impassible, alors que son corps tout entier semble décidé à se la jouer chutes du Niagara et que si ça continue son T-shirt sera plus trempé qu'après une grosse averse.

Il ignore la moquerie, il peut l'ignorer, ne pas rentrer dans son jeu. Ne pas répondre.

Shigaraki murmure à son oreille avec une familiarité, une intimité déroutante, dégoûtante. Il prend son pied, ce sale taré, il se colle à lui pour mieux respirer sa peur.

« Je dois dire que je te soutenais, Katsuki. Je suis un de tes premiers fans. Je regarde les chartes chaque mois, tu sais... Allez, ne sois pas triste. Je suis sûr qu'ils te redonneront le numéro 3 à titre posthume. »

Son sang ne fait qu'un tour. Un bruit lui échappe qui pourrait être une expiration hachée, qui pourrait être un bref aboiement de surprise et de haine et de peur. Il serre tellement les dents, déguise ça en grognement. Sûrement, il ne va pas vraiment le tuer. Sûrement, il s'amuse juste avec lui.

Il peut sentir dans l'air le mélange d'humiliation, de rage contenue et de terreur dans lequel il marine. Il sent l'odeur de sa sueur qui tourne à l'aigre. Il suffirait d'une explosion... Il faut gagner du temps. Il faut absolument gagner du temps. Si jamais Deku se relève... S'il peut faire distraction, ou même négocier... Il a juste besoin d'une seconde. Une seconde où cette main s'éloigne de sa gorge.

Il ne veut pas que son copain le voit dans cette posture, mais quel autre choix a-t-il ? Si seulement cet imbécile se pointait là, au lieu de s'apitoyer dans son coin.

Il doit gagner du temps. Discuter. Relever le menton, avec sa morgue, son arrogance habituelle pour le pousser à parler. Retarder le moment.

« Juste pour savoir... Qu'est-ce qui vous a fait imaginer que je voudrais rejoindre la Ligue ? Que je voudrais avoir quoi que ce soit à faire avec vous ? »

Shigaraki remue légèrement et semble prendre l'appât. Il pense que ça a marché. Il engage la conversation. Ce connard a toujours été trop bavard.

« C'est une bonne question... En fait, je ne comprends toujours pas ton refus. Pourquoi tu t'obstines à jouer un rôle qui te bride, qui n'est pas fait pour toi. Ton idolâtrie pour All Might aurait dû cesser du moment où il est tombé de son piédestal. »

La deuxième main se rapproche de lui et il se fige comme une statue de sel quand elle frôle son torse, plane au-dessus de son abdomen.

« Je pense qu'on t'a montré, non ? Que les vilains gagnent toujours... à la fin. »

Il se mord la lèvre. Il n'est pas un enfant craintif. Il est un adulte et il ne va pas se laisser intimider par un putain de psychopathe. Il n'a pas peur.

Répondre, vite.

« All Might est tombé mais pas ce qu'il représentait. Les nouvelles générations de héros se battent toujours pour son idéal. »

« Ooh, quelle jolie réplique ! Directement sortie du manuel ! Une honte que tu ne sois pas plus médiatique, avec ce genre d'idée... »

La paume s'enfonce dans le tissu, se connecte à son ventre qu'il a le réflexe de contracter, rentrer au maximum, en pure perte. Il blêmit quand il sent le pouce fouiller sa chair, presser ses muscles durcis, s'enfoncer dans son nombril. Ferme les yeux.

C'est pire. Il sent la prise gelée sur sa gorge. Le frottement sur son abdomen. Ces zones qu'on veut protéger d'instinct, si fragiles, si vitales. Shigaraki, plus petit que lui, collé à lui comme un amant. Dans son salon. Dans cet espace si familier, cette présence alien, cette menace venue s'infiltrer jusque là où il se croyait intouchable. Dans ce seul endroit qu'il lui reste, où il peut encore tout contrôler, où il peut tout dominer. Et y croire encore.

Le tueur se fait plus pressant, une vibration menaçante dans sa voix douce alors qu'il déclare :

« Tu veux discuter ? On va discuter. On va jouer à un jeu. Tu me dis la vérité, ou cette main va venir caresser tes abdos héroïques et on va regarder à quelle vitesse tes boyaux se dissolvent... Encore quatre chances. »

Et il dresse ses doigts et les agite pour faire un petit coucou, avec un gloussement.

« Allons, tu peux y arriver. Dis-moi ce que tu penses toi, ce que tu penses vraiment. Tu admirais All Might parce que c'était le winner ultime, hein ? Jusqu'au moment où il s'est fait avoir par mon mentor. Ton monde aurait dû s'écrouler. Pourquoi avoir continué ? »

Il ne pourrait pas comprendre. Il ne saurait pas l'exprimer. Il a eu un aperçu d'All Might, dans ce combat. De sa « toute puissance ». Et c'était tellement, tellement plus que la force.

Les secondes semblent interminables et Katsuki cherche sa voix. Rauque, elle revient de loin, elle se casse légèrement.

« Je pensais l'égaler... Je pensais que... je pourrais être comme lui... »

Il n'ouvre pas les yeux, pris au piège. Deux mains, maintenant. Et le corps de l'autre pour le coincer sans issue. Il sent l'index se poser à son tour sur son bas-ventre comme s'il avait épuisé une de ses réponses et un mince filet de voix franchit ses lèvres.

Bordel. Bordel de merde.

« Mais tu n'es pas comme lui... » Shigaraki se fait tendre, presque cajolant, comme pour consoler un enfant. Comme s'il comprenait sa douleur, sa déception, avec une fausse compassion hypocrite qui lui fout la gerbe.

Et la forêt de mains ne saurait déguiser le sourire psychotique qui déchire alors

son visage et suinte jusque dans ses mots.

« ... tu es comme moi. »

Katsuki ouvre les yeux dans un sursaut et articule un grand « Non. » Clair et net. Tornitruant.

S'immobilise.

Il baisse les yeux sur son torse pour voir le majeur se replier, s'abaisser...

« Non, non, non ! »

Il se récrit, et cela fait un creux sur sa peau, un pli de plus dans le tissu – plus que deux . De brèves expirations s'échappent par sa bouche entrouverte, des râles qui s'entrechoquent. Il n'ose pas protester davantage, mais une urgence le pousse à parler, à se défendre, comme si, par-delà son corps, quelque chose dans son esprit était au bord de la déchirure.

Je ne suis pas comme lui putain je n'ai rien à voir avec ce dégénéré

« Tu es comme moi », insiste Shigaraki. « Tu détruis tout ce que tu touches. »

Non.

Il ne peut pas dire ça. Il ne peut pas admettre ça.

Il serre très fort les dents, il craint qu'un non de plus ne soit suivi de l'annulaire. Qu'il lui déplaise encore et il le fera.

« Tu es bien silencieux, ça ne te ressemble pas. Allez, parle-moi. Dis-moi la vérité. »

Il serre les mains et sent le vilain changer sa position derrière lui, à peine un avertissement. Katsuki cille désespérément. Il ne veut pas céder. Il ne peut pas céder.

« J-je ne suis pas comme toi... »

La main, l'autre main se resserre brutalement autour de sa gorge, et il suffoque soudain, sa trachée violemment comprimée, l'air coupé. Il tombe à moitié sur l'intrus dans la peur que ses spasmes involontaires ne lui fassent toucher les derniers doigts suspendus au-dessus de son ventre. Arqué vers l'arrière, il se maintient dans un équilibre instable, forcé de prendre appui sur cette ordure, retenu par l'étranglement, et la pression s'intensifie jusqu'à ce qu'un voile noir se glisse entre lui et les angles de la pièce qui semblent s'éloigner. Comment cet être malingre peut avoir une telle force ? Ses jambes flageolent sous lui. Il faut qu'il contrôle son corps, ses muscles, qu'il gère son équilibre et évite les parties des mains qui ne le touchent pas encore – Cela dure et dure et il doit empêcher son réflexe de panique de suffocation se maintenir immobile alors qu'il étouffe – se laisser violenter jusqu'au bord de la mort et ne pas se débattre – il a mal, tellement mal et tout devient sombre et il veut crier mais la main qui l'étrangle – à un doigt près – l'en empêche, juste un gargouillis, juste un geignement de bétail auquel on rompt l'échine. Il ne peut s'empêcher de relever les mains, de tirer sur son bras sur son poignet et il entend de loin la voix stridente et haineuse qui prévient qu'à la moindre étincelle il n'a plus de gorge et la nitroglycérine rend ses mains glissantes il ne trouve pas de prise la petite flammèche de conscience qui lui reste le retient l'empêche de tout faire exploser. S'accrocher à cette idée, cette parcelle de lucidité quand tout s'effondre, que tous ses muscles et tous ses nerfs lui hurlent de se rebeller. Pour survivre. Par instinct. Mais pour survivre, il doit lâcher prise. Se laisser faire. Le laisser lui faire ça.

Ses mains retombent comme un château de cartes qui s'effondre. L'absence d'air lui vrille la tête, déchire d'éclairs l'espace derrière ses paupières.

Shigaraki le désarticule comme un pantin, il lui semble qu'il enfonce sa main dans la chair jusqu'à l'os, que ses vertèbres vont se rompre – et il s'affalera là comme un vulgaire lapin dont on rompt le cou, un putain de gibier sans défense. Il veut l'exploser – tant pis, tant pis, tout mais pas ça, il faut que ça cesse –

Mais il n'a plus la force, le signal ne passe pas, son alter ne lui répond pas.

Enfin, un filet d'air sifflement rauque et aigu désespéré d'aspirer l'air, d'aspirer la vie, de remplir ses poumons d'aiguilles. Ne pas flancher comme la toux lui déchire la poitrine. Et Shigaraki garde volontairement sa main contre son ventre même là il tremble violemment et chaque spasme chaque éclat de toux menace de rompre cette distance il croit voir un éclat une aura autour de ces doigts sur son abdomen ces putains de doigts qui se courbent à le toucher. Toutes ces mains qui se dressent autour de son bourreau semblent s'agiter se précipiter vers lui, il les sent presque sur sa peau, avides, une marée de mains qui le saisissent de toute part, à un doigt levé, un doigt de l'emporter.

Il hallucine. Il tombe. Shigaraki le retient. Le réhausse. Le maintient debout. Sans douceur. Enfonçant méchamment ses doigts là où sa prise l'agrippe, griffant les marques sur son cou. Un chevrotement, un bredouillement lui échappe qui ressemble beaucoup trop à une supplication.

Il ne veut pas mourir. Shigaraki est en colère et lui... il a juste peur .

Il a dit quelque chose. Quelque chose qu'il a dit lui a déplu. Une chose dont Shigaraki a décidé qu'elle était fausse. Et Shigaraki a le pouvoir. De vie et de mort. Du vrai et du faux.

Et sa voix immature criarde et folle à lier hurle dans son oreille et il tressaille à chaque mot.

« Tu te fous de ma gueule ?! Tu te crois supérieur à nous ? Espèce de héros raté, espèce de minable, ils sont où tes rêves hein, qu'est-ce que tu as accompli ?! Tu aurais pu être à moi, tu aurais pu être un des miens, on t'aurait accepté, on t'aurait soutenu, mais tu préfères faire semblant d'être le gentil, tu te prends pour le successeur d'All Might, tu crois pouvoir sauver tout le monde ?! Aaah, ça me dégoûte... Regarde-toi, t'es juste pathétique ! »

Il rentre la tête à la mention d'All Might. Ses yeux clignent fébrilement pour chasser la sueur et puis toute cette humidité qui se colle à ses cils, le cœur au bord des lèvres les oreilles douloureuses – les cris de Shigaraki sont comme des coups de scie dans son crâne et tout son corps fait mal.

« Non, je... suis pas... C'est Deku le successeur d'All Might. » reconnait-il d'une voix faible, enrouée.

Le nouveau symbole de la paix. Le numéro 1. Celui que les gosses regardent avec admiration, avec espoir.

Lui, il n'a que la force.

Et son sourire n'est plus ni triomphant, ni avide, ni moqueur. Juste amer. Et par-delà l'amertume d'un constat maintes fois répété se glisse une note de désespoir. Avec des yeux caves fixés droit devant lui et l'encoignure des lèvres qui tremblote par à-coups. Le sourire forcé de l'échec.

Et ce sourire se fige soudain, frelaté sur ses lèvres.

Deku est là. Et Deku le regarde, le regarde l'œil écarquillé et la peau porcelaine, choqué. Debout face à lui dans l'entrebâillement obscur de la porte de la chambre.  

Fortsett å les

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