Le syndrome des Dumas 1 - Ana...

By MaevaAndStories

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Anaïs, vingt ans et étudiante en troisième année de psychologie, a ce qu'elle appelle « le syndrome de l'aima... More

Avant-propos
• JANVIER 2016 •
La routine journalière
La bête noire
L'unique coup d'un soir
L'espoir détruit
Les voisins de rêve
L'ignorance, il n'y a rien de mieux
• FÉVRIER 2016 •
Bonjour, Anaïs mémé persil à votre service
Épier son voisin, c'est plus fun que travailler
Les tracas du quotidien et la copine non souhaitée
Le look à la Einstein, c'est trop sexy
Quand l'aînée veut caser la cadette
Journée de caisse mais pas de la délicatesse
12 - Le chauffe-eau capricieux et la femme du gourou
13 - La douche intégrale
14 - Clément, ce voleur de biscuit
• MARS 2016 •
15 - Bassiste, étudiant et adorable à plein temps
16 - Une marmelade d'insultes
17 - Quand la narcissique rencontre l'ancien bisounours
18 - Une affaire d'argent et une autre de porte claquée
19 - Un crush peut en cacher un autre...
20 - L'adepte du refoulement
21 - Au mauvais endroit, au mauvais moment
22 - Résister à l'appel de la choucroute séduisante
23 - Une chaleur qui consume de l'intérieur
24 - Lorsque le faux diable fait tomber un faux masque
• AVRIL 2016 •
25 - Haïr quelqu'un, c'est difficile
26 - Aussi froide qu'une porte de prison
27 - La visite surprise du commandant et de son associé
28 - Information erronée
30 - Un rendez-vous d'abord
31 - Je t'aime
Épilogue
Le syndrome des Dumas : la suite
Série spin-off

29 - Retour en arrière

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By MaevaAndStories

♪ Tearliner - Watch the star ♪

La fameuse nuit de septembre 2016 durant laquelle Clément avait été accompagné d'Anaïs était une de ses plus belles nuits mais également une des plus frustrantes. Si la soudaine absence des amis de la jeune femme avait soulagé l'étudiant, comprendre que la châtain n'était pas en état de lui dire (ou du moins ne souhaitait pas lui dire) où elle habitait afin qu'il la ramène chez elle en toute sécurité, l'avait tout de même inquiété. Pourtant, l'idée de voir son crush de l'époque dormir chez lui, était loin d'être désagréable, bien au contraire.

D'ailleurs, même si la jeune femme avait eu besoin du bras de Clément autour de sa taille pour marcher à peu près droit sur le trottoir, sa bouche, elle, n'avait pas eu de mal à se mettre en route. C'est simple, durant les quinze minutes de trajet, Anaïs n'avait pas arrêté de parler. Elle avait abordé de façon brève le sujet de sa famille puis de ses amis avant d'enchaîner avec ses cours de psychologie. En fait, passé ce stade, elle avait décidé de ne parler plus que de ça. Et toute personne la connaissant pouvait dire à quel point l'étudiante pouvait être chiante quand elle se mettait à débattre sur la discipline qu'elle apprenait.

— Personnellement... je pense que monsieur Freud ben il renvoyait un peu trop les choses au sexe. Mais bon, je pense aussi qu'au fond, certaines pensées peuvent nous échapper et donc que l'on peut peut-être se dire que cet allemand était lui-même dérangé alors que c'était pas forcément le cas. Tu suis ? Et puis de toute façon, quitte à être honnête, nous sommes tous plus ou moins cinglés ! s'était exclamée Anaïs tandis que Clément la faisait avancer dans son appartement.

Si dans le métro, elle avait eu un moment de cafouillage et que le jeune homme n'avait pas tout compris de son discours, son élocution était à nouveau bonne désormais. Mais cela n'avait pas empêché la jeune femme de manquer de faire dégringoler le cadre accroché contre le mur. Il s'agissait d'un cadeau de sa mère, quand cette dernière était encore capable de tenir une conversation. Depuis que madame Hamon avait déclaré une Parkinson précoce, voir son enfant était difficile. Ses troubles de l'humeur et ses difficultés motrices de plus en plus grandes, rendaient les choses compliquées. Bien souvent morose, elle avait été comme l'ombre d'elle-même la dernière fois que Clément l'avait vue.

— Enfin bref, tout ça, c'est le rôle de notre inconscient. Bah oui parce que si on n'en avait pas, notre conscience serait surchargée et on péterait un câble. Ceci dit, même ainsi, il arrive que l'on pète tout de même un câble. Ça, c'est quelque chose qui peut arriver à tout le monde et ce, peu importe ce que diront les gens. Personne n'est à l'abri. J'ai lu je ne sais plus dans quel livre, une étude de cas fort intéressante. En fait, c'était un homme, tu vois, comme toi et moi, enfin il était diplômé et propriétaire d'une entreprise tout de même. Enfin tout ça pour dire que le mec, il gérait, il avait des employés et tout le bazar quoi. Mais voilà, un jour, sa femme annonce qu'elle souhaite divorcer. Et là, bam ! s'était écriée Anaïs en faisant sursauter son sauveur du soir, bah là mon gars, ben c'est le choc émotionnel. Soudainement, il licencie pratiquement absolument toooout son personnel et commence à programmer des choses impossibles du style pont entre deux montagnes et autres contes de fées du genre. Pourtant tu vois, le gars, il en avait des bagages universitaires ! Donc voilà, il suffit d'un grain de riz pour tout faire chuter. Attends, c'est grain de riz ou de sel déjà ?

Dans un mouvement brusque, Anaïs s'était débarrassée de sa veste. Celle-ci avait fini sur le cheval de bois à bascule posé sur le meuble à TV du jeune homme. Un peu plus et il aurait pu finir par terre. Décidément, la châtain semblait vouloir tout casser chez lui... Déjà qu'en temps ordinaire, Clément était du genre discret et secret et n'invitait pratiquement personne chez lui, elle allait le dégouter des hôtes !

— C'est ça, la fragilité et surtout la chose la plus précieuse que les humains puissent avoir. Et c'est pour ça que j'aime tant la psychologie ! Parce que c'est complexe. De ce point de vue, chaque individu est unique. Et le cerveau lui, est un vaste domaine que nous ne pourrons certainement jamais connaître à fond. C'est un peu comme l'univers, mais à plus petite échelle. C'est un mystère non résolu. C'est un trésor. Sans notre cerveau, nous ne sommes rien.

Indirectement, le discours d'Anaïs lui avait fait penser à sa mère. Dans un sourire triste, il s'était dit que les deux femmes se seraient certainement bien entendues, si elles s'étaient rencontrées avant que la maladie de madame Hamon vienne empiéter sur la qualité de sa vie.

— Est-ce que tu veux boire quelque chose ? avait-il proposé en voyant la jeune femme tourner en rond.

Son moment de lucidité semblait sur le point de disparaître. Si pendant quelques secondes, il s'était demandé si elle n'avait pas un problème du genre bipolarité ou autre, il avait fini par se dire que c'était probablement de lourds effets de l'alcool. Peut-être que lui tenait le coup, même après de nombreux verres, mais cette Anaïs elle, était fragile.

— Oh non, je suis pleine comme une baleine de baudruche ! avait fini par répondre la concernée, après quarante longues secondes de réflexion.

Au moins, ça voulait dire qu'elle n'allait pas pouvoir continuer à parler psychologie.

— Tu veux dire, pleine comme une bourrique non ?

— Mouais, si tu veux.

Anaïs paraissait désormais blasée. Tout en se laissant choir sur le canapé-lit, elle avait malencontreusement actionné le projecteur sur sa gauche et avait subitement fixé le plafond.

— Oh, s'était-elle étonnée, des étoiles !

Cette fois-ci, c'était un cadeau de son oncle, celui qui bossait dans un planétarium. Déjà tout petit, Clément avait développé un intérêt pour l'astronomie. En grandissant, ce dévouement ne s'était pas éteint, au contraire.

— C'est magnifique.

Même si la lumière du salon, allumée, empêchait de voir à cent pour cent la beauté du plafond, Anaïs avait quand même remarqué certaines choses.

— Tu t'y connais un peu en astérisme ?

— En quoi ?

Le petit rire moqueur de Clément n'avait pas plu à Anaïs qui s'était sentie moquée, du moins durant deux petites secondes, le temps que son cerveau oublie la scène précédente...

— C'est quoi ça ? avait-elle ensuite demandé lorsque le jeune homme était venu s'asseoir à côté d'elle.

Quand Clément avait compris qu'elle parlait de la cicatrice qu'il avait à l'intérieur de son avant-bras, il avait dégluti.

— Alors ? avait-elle insisté en faisant glissé son doigt sur les méchantes marques.

Le jeune homme avait dû réprimer un frisson. C'était la première fois qu'elle le touchait et c'était aussi la première fois que ça lui faisait un tel effet. Anaïs, à des lieux de se douter de la douce torture qu'elle lui faisait subir, avait posé son menton sur la paume de sa main puis avait sourit comme une gamine, attendant qu'il veuille bien répondre à sa question.

— Je... je ne sais pas si... Enfin on ne se connaît pas vraiment alors...

— J'ten prie ! avait rétorqué l'étudiante, je suis quand même assise sur ton canapé alors hein !

Apparemment, boire la dévergondait, à moins que ça la montre telle qu'elle était véritablement. Clément n'arrivait pas encore à savoir à ce stade-là.

— Un chien.

— Un chien ? avait répété Anaïs en fronçant les sourcils.

— C'était quand j'étais gosse. Je devais avoir cinq ans. Ce jour-là, j'étais avec mon père mais il jouait à la pétanque avec des amis alors je traînais dans les environs à la recherche d'une occupation. Le chien a surgi de nulle part et s'est jeté sur moi. Il aurait probablement pu faire plus de dégât, si mon oncle ne m'avait pas sauvé en me prenant dans les bras et en effrayant la bête avec sa grosse voix.

Et depuis ce temps, le jeune homme devait surmonter sa phobie des canidés. Mais ça bien sûr, il ne l'avait pas dit à la future psychologue. Il n'avait pas envie qu'elle le voit comme un potentiel patient.

— Ça a dû faire mal.

Oui, ça avait été douloureux. La morsure avait été profonde. Le sang avait coulé et les antibiotiques avaient été obligatoires. Mais s'il y avait quelque chose qui faisait encore plus mal en ce moment, c'était de devoir voir la jeune femme triste. C'était comme si la souffrance de Clément avait rejoint Anaïs.

— Moi aussi j'ai été mordue un jour...

Le visage de la jeune femme était si proche. L'appel de ses lèvres, devenues subitement boudeuses, était grand.

— Par ma sœur.

C'était un talent que l'étudiant lui avait découvert, celui de casser l'ambiance avec une seule phrase.

— Ça ne paraît pas, mais elle a de bonnes dents. C'était vers mes dix ans je crois. À cette époque, je la jalousais beaucoup. Elle était plus grande, plus belle et plus intelligente que moi. Puis elle avait des seins alors que moi non !

L'alcool faisait vraiment dire des choses extraordinaires...

— Alors parce que j'avais vu qu'elle avait encore eu les faveurs de notre mère, je l'ai traitée de lèche bottes. Elle n'a pas aimé, ah ça non ! D'habitude, elle se contentait de me tordre le doigt ou de me tirer les cheveux. Mais cette fois-ci, elle m'a chopé la main, et elle a planté ses dents dans ma peau. C'est une sauvage ma sœur. Mais apparemment, c'est ce qu'aiment les hommes, enfin du moins ceux avec qui elle s'envoie en l'air quoi.

Anaïs avait montré sa main autrefois blessée, mais contrairement à Clément, aucune cicatrice n'était percevable.

— Pourquoi t'as pas voulu me donner ton adresse ? J'aurais pu te ramener chez toi.

C'était désormais au tour du jeune homme de casser l'ambiance. À moins que...

D'un air subitement sérieux, l'étudiante avait planté son regard dans celui de Clément. C'était la première fois qu'elle le fixait si longtemps. Il avait remarqué qu'elle n'était pas des plus à l'aise dans les duels visuels.

— Parce que je n'avais pas envie d'être seule. Mes amis allaient m'abandonner et je ne voulais pas retrouver mon appartement. Il est vide. Il est silencieux. C'est déprimant.

Cette fois-ci, Clément n'avait pas pu résister plus longtemps. Ses lèvres s'étaient plaquées sur celles d'Anaïs, avec empressement. Si la jeune femme avait paru au départ surprise, elle ne l'avait pas repoussé pour autant. Était-ce parce qu'elle n'avait pas envie de stopper leur baiser ou bien parce que l'alcool qui coulait dans ses veines l'empêchait de réfléchir convenablement ? L'étudiant ne savait pas et bien que cela le dérangeait un peu, il préférait ne pas trop y penser.

La main d'Anaïs s'était posée sur la joue de Clément et celui-ci avait refermé ses bras autour de la taille de la jeune femme. C'était comme si l'embrasser était devenu son but premier dans la vie, si bien qu'il en oubliait presque de respirer.

Sans même s'en rendre compte, il s'était fait ôter sa chemise de bucheron, fameuse chemise qu'Anaïs avait critiqué au départ lorsqu'il avait rejoint son groupe d'amis. Le mec qui était à côté d'elle d'ailleurs, s'était bien marré et Clément l'avait pris en grippe. La main qu'il avait posé sur l'épaule de la jeune femme, il l'avait reçue comme une provocation. S'il l'avait déjà fait chier quand il avait voulu aller parler pour la première fois à son fameux crush à la bibliothèque, c'était désormais certain : il ne pouvait pas se le blairer lui et son sourire de débile ainsi que son style vestimentaire excentrique. Se croyait-il d'une autre époque pour se fringuer ainsi ? La mode 90's, ce n'était plus tendance ! Enfin pas comme ça en tout cas.

Doucement, mais avec sureté, Clément avait défait la robe de la châtain. Faisait-il bien ? Profiter d'une personne saoule n'était pas raisonnable. Dans un soupir de frustration, il avait reculé son visage de celui d'Anaïs qui avait râlé, mécontente que son échange avec le jeune homme prenne fin.

— On ne devrait pas. Je suis désolé. Je vais te préparer mon lit. Je dormirai par terre.

Sous le regard insatisfait d'Anaïs, il avait reboutonné sa chemise, puis avait déplié le clic clac.

— Je vais te chercher une couverture de plus.

Sans plus attendre, il s'était dirigé vers sa salle de bain, pièce la plus grande ou presque, de son appartement. C'était pour cette raison qu'il avait installé son armoire là-bas. Armoire dans laquelle résidait un bon plaid, bien chaud.

Seulement quand il était revenu, une petite minute plus tard, Anaïs ne semblait pas avoir froid, bien au contraire, puisqu'elle s'était débarrassée de ses vêtements. En tenue d'Eve, elle ressemblait à une déesse à l'attendre.

— Euh... je... j'ai amené la... couverture, avait alors dit Clément en montrant cette dernière.

L'air soudainement gêné et perdu de la jeune femme l'avait fait craquer et son bien avait fini au sol tandis qu'il s'était rué sur Anaïs pour l'embrasser à nouveau. Sa peau était douce, comme celle des bébés et pour le coup, Clément savait ce dont il parlait puisque sa grande cousine avait accouché, cinq mois plus tôt, d'un petit garçon assez gueulard mais adorable malgré tout.

La chaleur qui émanait du corps d'Anaïs était surprenante. Ses formes, féminines, ni trop présentes, ni trop timides, étaient parfaites. Ses cheveux, autrement attachés à la va-vite en un chignon brouillon, avait glissé entre les doigts du jeune homme avant de dévaler dans le dos de la future psychologue. Elle était magnifique ainsi, il n'y avait aucun doute. Cette image, pure et sans retouche d'elle, il se promettait de s'en souvenir toute sa vie.

— Non ! Pervers !

D'un coup de main, la jeune femme l'avait repoussé. Le visage teinté d'incompréhension, Clément avait froncé les sourcils.

— M'approche pas ! M'appro...

La fin de la phrase n'était pas arrivée car Anaïs venait de recoloré le parquet du jeune homme.

— Merde, attends, je vais... on va te nettoyer.

Attraper la main d'Anaïs n'avait pas été facile. Lui faire accepter d'être couverte par le plaid du jeune homme non plus. Et encore moins de lui faire comprendre qu'elle pouvait prendre la brosse à dent de Clément pour se faire une touche toilette.

Quand Anaïs était ressortie de la salle de bain, quelques minutes plus tard, la couverture sur son corps encore bien évidemment nu, Clément avait fini de laver le sol. Parce qu'elle ne paraissait pas bien, il l'avait aidée à se diriger vers le lit, qu'il avait à peine eu le temps de faire pendant qu'elle se lavait. Le jeune homme avait évité un bel hématome à la jeune femme quand cette dernière avait failli cogner la tête contre le mur. À la place, c'était la main de l'étudiant qui avait pris.

— Eau.

— De l'eau ? Tu as soif ? Je vais te chercher un verre, s'était-il écrié avant de partir vers sa kitchenette.

Malheureusement, quand il était revenu, trente secondes plus tard, Anaïs semblait déjà dans les bras de Morphée, ou presque. Dans un soupir, il s'était baissé pour remonter correctement la couverture sur la jeune femme. Il avait retiré les nombreuses bouclettes châtains qui recouvraient le ravissant visage de son invitée.

— Bonne nuit Anaïs.

Puis alors qu'il s'était à nouveau dirigé vers sa kitchenette, il avait entendu la concernée dire quelque chose, ou plutôt prononcer un prénom : « Quentin », son petit ami. En quelques secondes seulement, Clément avait réalisé ce qu'il avait failli faire : coucher avec une fille saoule et en couple.

— Gae seki(1) !

Si Clément n'avait pas compris le mot, Anaïs en tout cas, paraissait en colère. Pourtant, quelques secondes plus tard, son visage avait perdu ses traits contrariés. Elle dormait, définitivement. Et désormais qu'il commençait à connaître un peu plus la jeune femme, il n'était même plus surpris. Après tout, la jeune Dumas était du genre changeante. Elle pouvait passer du rire aux larmes en un claquement de doigt, et c'était probablement pour cela que les gens l'appréciaient, car elle était elle-même et ce, peu importe que cela plaise ou pas.


Tout en claquant la porte de son appartement, Clément soupire. Il lui arrive parfois de se dire qu'il aurait dû parler de cette fameuse nuit à Anaïs jusqu'à aujourd'hui. Cela lui aurait probablement évité une scène telle que celle qu'il a vécu devant les parents de la jeune femme. Peut-être même qu'elle ne l'aurait pas fui comme elle l'a fait depuis son arrivée dans la résidence. Peut-être que si. Qui pourrait savoir ?

Une chose est sûre, c'est que c'est un quiproquo ridicule et handicapant qui aurait pu être supprimé de tout esprit, inquiet et effrayé. Mais voilà, il ne l'a pas fait. Après tout, l'erreur est humaine...

* * * * *

Pause vocabulaire

(1) Gae seki : insulte en coréen qui veut dire « fils de chien ».

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