Pov Klaus
Marcel n'est pas prêt de me pardonner. Une de fois de plus, j'ai clairement mis à mal son autorité en soulignant à ses petits mignons que ses règles ne sont applicables que dans son propre intérêt. Peu importe si une fois de plus, on ose critiquer mes méthodes, c'était jouissif de le voir si désarçonné. Finalement bien que ce dernier a obtenu tout ce à quoi j'aspirais autrefois, il n'est pas encore l'élève qui réussit à dépasser le maitre.
Alors que je prends la direction du manoir, je découvre Caroline et Magellan en pleine discussion sur les marches du perron. À ma vue, la sorcière m'accorde un petit sourire puis nous laisse seuls.
Caroline, mon ange aux cheveux d'or, qui me gratifie de sa lumière aveuglante et dont le rire est l'exécutoire à tous mes démons.
— Comment s'est passé ta journée ? lui demandé-je en m'installant à ses côtés.
— Bien, j'ai appris beaucoup de chose aujourd'hui.
À mon froncement de sourcils, un rictus amusé et à la fois peut-être un peu gêné se dessine sur son visage.
— Cela concerne une partie de ton passée, m'avoue-t-elle
Bien que j'essaye tant bien que mal de retenir mes traits de se crisper, je sais que j'échoue lamentablement. Je n'apprécie pas vraiment cette information. Mon histoire n'est rien d'autre qu'un champ de ruine, de souffrances et de bain de sang. Tant de choses que je préfère laisser là où elles sont pour éviter qu'elle en prenne connaissance et se décide à prendre ses jambes à son cou pour me fuir.
Je ne le supporterai pas. Finalement, je ne pense même pas être capable de la voir d'éloigner de moi. Je n'ai pas pu le faire avec les membres de ma famille. Avec Caroline, il m'est impossible d'utiliser l'alternative de la dague. Elle n'est pas comme nous, elle la tuerait et je n'ai aucune idée de la méthode que je devrais alors employer.
La séquestrer peut-être ?
– Cela t'ennuie ? m'interroge-t-elle, d'une petite voix qui me faisant quitter de mes pensées lugubres.
— Écoute Caroline...
— Je sais qui tu es Klaus, m'interrompt-elle.
Devant ma mine dubitative, elle poursuit :
— C'est pour cette raison que tu ne me parles pas n'est-ce pas ? Tu crains que je découvre quelque chose qui me ferait regretter ma présence ici ?
Faites qu'elle n'était pas en train de survoler mes pensées, lorsque je songeais à la séquestrer.
— Tu sais, je ne suis plus cette petite Caroline fragile et superficielle.
Je l'observe tout en arquant un sourcil. Je ne l'aurais jamais décrite de cette façon, mais visiblement c'est la façon avec laquelle elle se percevait autrefois.
— J'ai côtoyé Stefan et Damon. Et pour information, Damon n'a jamais pris de gants avec ses victimes et puis je n'ignore pas non plus la période Ripper de Stefan alias le boucher.
Je l'observe n'arrivant pas à retenir mon sourire. Elle a une façon bien à elle de dire les choses, à bomber la poitrine comme si elle s'apprêtait à impressionner son auditoire par sa voix convaincante et par l'utilisation de grands gestes.
— Pourquoi me regardes-tu comme ça ? finit-elle dans un soupir vaincu
—J'aime te regarder, avoué-je en la faisant rougir et perdre pied par la même occasion.
À ce moment, elle affiche cette petite moue gênée, adorable, cherchant par tous les moyens à éviter mon regard.
— Les choses que tu as apprises sur mon passé... commencé-je
— Elles faisaient référence à vos premiers instants en tant que vampire, finit-elle. Celle où Magellan a espéré que tu étais encore toi.
Cette fois-ci, c'est moi qui fuis son regard et je sens le sien insistant sur moi. Bien que de nombreux siècles se soient écoulés, ce moment est gravé dans ma mémoire. Il restera douloureux, pour toujours et à jamais. Tout comme ce même serment que nous nous sommes fait cette nuit-là.
— Lorsque tu as quitté Ayanna et Magellan en prétextant avoir autre chose à faire, tu es parti à la recherche du loup responsable de la mort d'Henrick n'est-ce pas ?
Au nom de mon petit frère, cette douleur vive et lancinante vient me ronger de l'intérieur. Mes souvenirs m'assaillent.
— Oui, je réponds simplement dans un murmure.
Bien qu'elle sache que je ne suis jamais très loquace quand il s'agit d'évoquer mon passé et encore moins d'Henrick, mais voir le soulagement se peindre sur son joli minois parce que je n'ai pas ignoré sa question me donne la force suffisante de poursuivre :
— Ce n'était pas vraiment difficile pour le trouver. Je lui avais déjà crevé un œil.
Elle ne m'en demande pas plus et cela m'arrange. Elle ne peut s'empêcher de chercher à en apprendre toujours plus, mais elle connait aussi mes limites et ne les brusque pas. Cela me convient.
Je tourne mes yeux dans sa direction et pose ma main sur sa joue. Nos regards se croisent simplement, pas de mots superflus, juste nos deux sourires qui s'élargissent en s'observant mutuellement.
Je me penche, comble l'écart en lui imposant mes lèvres sur les siennes. Elle répond à mon baiser et j'en ressens toute la sincérité dont elle me fait part dans ce dernier. Je l'attrape par la taille, la place à califourchon sur moi, laissant ses hanches l'opportunité de rouler contre mon bassin.
— Klaus, gémit-elle, je ne suis pas sûre que l'endroit soit réellement approprié.
Elle a malheureusement raison. Lorsque je suis avec elle, je manque cruellement de bon sens. N'importe qui aurait pu nous voir et je ne veux à aucun moment qu'on lui fasse du mal ou bien que l'on se serve d'elle pour m'atteindre. Elle est clairement ma faiblesse, je savais à quoi m'attendre en la laissant entrer. J'ai offert une place à l'amour alors que je m'étais juré de ne plus tomber dans ses vices. Me conduira-t-elle à ma perte ?
Alors tant pis pour moi, de toute façon il est trop tard pour faire marche arrière.
— On va terminer dans un endroit plus intime ?
— Ce serait avec plaisir Monsieur Mikaelson, mais je crois qu'on va devoir attendre un peu.
Elle me dépose un baiser sur le bout du nez tandis que j'arque un sourcil interrogateur.
– Rebekah est à l'intérieur et elle est... en rogne contre toi.
Je n'arrive pas à retenir mon sourire de s'étendre.
Il y a des choses qui en revanche ne changent pas. Je connais ma petite sœur sur le bout des doigts.
Avec un rictus sournois, je positionne mon bras en forme de crochet avant de le présenter à Caroline pour qu'elle vienne s'y accrocher et nous pénétrons ensemble dans le manoir.
Je suis cette fois, prêt à subir le courroux de ma petite sœur, et compte bien remporter le match.
POV Rebekah
Assise sur l'ilot central de la cuisine, mon regard est perdu devant moi, fixant ce glaçon qui est en train de disparaitre dans mon verre.
Il y a mieux comme divertissement !
— Bienvenue à la maison petite sœur, résonne un timbre que je ne connais que trop bien.
Pourquoi suis-je revenue déjà ? Ah oui pour faire plaisir à Elijah.
— Mais ne serait-ce pas la voix de l'enfant bâtard de la famille ? raillé-je avec mépris en le toisant lui et sa blonde qui le suit partout comme un bon petit soldat.
Encore une fois, elle a réussi à se glisser dans les mailles du filet, attirant toute son attention bien qu'elle a longtemps comploté contre lui. Tant qu'il s'agit de sa précieuse Caroline Forbes, on lui pardonne tout.
À mon insulte, un tic nerveux vient de s'emparer de sa mâchoire et je savais exactement que cela allait lui procurer cette réaction et j'en retire une certaine satisfaction à lui faire mal. C'est de bonne guerre !
Il m'a privé de ce à quoi j'aspirais, je ne suis pas prête de lui pardonner. J'en ai plus qu'assez d'espérer pouvoir retrouver un jour celui que j'ai longtemps idéalisé. Il en est fini de ce gentil petit garçon protecteur qui m'offrait de jolies sculptures en bois qu'il avait lui-même taillé. Du frère qui me rassurait lorsque le ciel se déchirait au-dessus de nos têtes. Aujourd'hui, il n'est plus que cet hybride sanguinaire qui se voue à faire de ma vie, un véritable enfer.
— Je suis content que tu te sois décidé à rentrer à la maison, m'avoue-t-il d'une voix qui se veut tendre.
Je ne la relève pas, je ne connais que trop bien ses méthodes.
— Je te le répète Niklaus, je ne suis là que pour faire plaisir à Elijah.
— On progresse sœurette ? s'époumone-t-il visiblement satisfait, m'obligeant à basculer mon attention sur ce dernier. On passe de bâtard à mon nom complet, j'imagine que lorsque tu m'appelleras Nik, il en sera terminé de ton petit caprice.
Derrière lui, Caroline se montre silencieuse et cherche à ne pas attirer l'attention sur elle, nous laissant sans doute dans notre joute verbale à laquelle cette famille est bien trop habituer.
— Quand la pourriture qui me sert de frère prend un malin plaisir à ruiner mon existence pour améliorer la sienne, il ne s'agit plus d'un vulgaire caprice, mais bien d'une résolution. Après un millénaire, il semblerait que je me suis lassée de tes petits jeux et de toi par la même occasion, craché-je mon venin à son visage devenu crispé.
Je rebascule l'attention sur Caroline et étends mon sourire en reposant mon regard à nouveau sur mon frère.
— Et désolé pour toi. Je me lève de mon tabouret pour le contourner. Car je doute sincèrement qu'elle tienne aussi longtemps que j'ai pu le faire. Cela en sera encore plus jouissif ! lui murmuré-je aux creux de l'oreille. Et fais-moi ce plaisir, mon très cher frère...
Me voilà désormais en train de tourner comme un prédateur autour de sa proie. Qu'il s'en montre satisfait, il est celui qui m'a obligé à le rester.
— Lorsqu'elle t'abandonnera, car tu sais qu'elle le fera, n'oublie pas de me chercher du regard, je serais aux premières loges pour assister à ton trépas.
N'ignorant pas ses traits déformés par la colère, je quitte la pièce pour rejoindre le salon, un grand sourire satisfait ourlant mes lèvres pulpeuses.
Elijah, non loin d'être dans l'ignorance de notre petit duel, est assis confortablement sur son fauteuil habituel, en pleine lecture d'un livre.
– Tu n'aurais jamais tenu une année en tant qu'humaine ! apparait Klaus derrière moi. Le deal c'était que tu me prouves, le temps d'une journée, ta capacité à te conduire comme ces mortels que tu aimes tant. Et excuse-moi de te le rappeler, ma très chère sœur, que tu as échouée lamentablement, en utilisant tes dons.
– Tu m'avais piégée ! je réponds offusquée. Et je n'ai fait qu'offrir mon sang pour sauver April, répliqué-je. Elijah, ne reste pas en retrait, essaye de lui faire entrer dans sa petite tête-de-moineau que la vie des êtres humains ne se résume pas à n'être qu'un garde-manger.
Notre ainé, relève ses yeux sombres dans les miens, un sourire plaqué sur ses lèvres, j'imagine que d'une certaine façon que mes mots judicieusement choisis l'amusent.
– Désolé Rebekah, mais je suis d'accord avec notre frère, le remède contre le vampirisme ne t'aurait rien apporté de plus hormis de te dépouiller de tout ce qui te rend si... particulière.
Lorsque je vois le sourire satisfait de Klaus se peindre sur son visage après avoir eu une nouvelle fois, l'approbation de notre ainé me donne clairement des envies de meurtres.
J'avance jusqu'à mon demi-frère, le son de mes talons aiguilles faisant chanter le parquet.
– De toute façon que je réussisse ou non tu ne me l'aurais jamais donné, est-ce que je me trompe ?
– Silas avait pénétré mon esprit. Ma propre santé mentale était mise à mal, me dit-il en affichant une petite moue de chiot battu que je rêverais d'arracher pour la clouer à la place de l'une de ses peintures à la noix.
— Et si cela avait été elle qui te l'aurait demandé ?
Klaus fronce les sourcils et suit mon regard. Il comprend alors que je fais référence à sa précieuse Caroline.
— Lui aurais-tu donné ? insisté-je
Même si je pense connaitre la réponse, j'ai clairement besoin de l'entendre. Il ne me mentira pas, ce n'est pas dans ses habitudes. Il se contentera d'être honnête quitte à me blesser sans sourciller.
Je n'ignore pas le regard complice de ce nouveau couple auquel je ne mettais pas attendu un seul instant. Il m'en donne la nausée.
—La question ne se pose pas, Rebekah.
— Bien sûr, tu ne veux pas avouer que ta petite pimbêche est une fois encore plus importante que ta famille ?
— Ne parle pas d'elle comme ça ! aboie-t-il. Contrairement à toi, elle au moins, n'a jamais perçu le vampirisme comme un fardeau.
— Tu en sembles si convaincu !
– En vérité, si je peux me permettre, c'est une conversation, glisse la voix de sa petite blonde qui avance timidement dans ma direction, que nous avons déjà eue tous les deux.
Mon attention bascule sur elle.
— Le fait que tu couches avec mon frère ne t'autorise pas à prendre la parole !
— Ça suffit, c'est uniquement entre toi et moi ! crache Nik en pointant un doigt menaçant dans ma direction.
— Je propose qu'on en arrête là aujourd'hui avant que cela ne dégénère, suggère notre ainé en refermant son livre.
—Tu lui donnes toujours raison de toute façon alors qu'il a passé son temps à nous trahir lorsque nous avions le malheur d'être en désaccord avec sa petite personne. J'en ai plus qu'assez de le voir ruiner mes moments de bonheur. Oui, je voulais cette cure, redevenir humaine, fondée une nouvelle famille parce que soyons honnête, celle-ci, elle craint ! Finalement, j'ai tout perdu et pourquoi ? Parce que ce remède a terminé dans le gosier de cette garce de Katherine.
— Tu sais ce qui est agréable lorsque cette dague se retrouve plantée dans ta poitrine ? me demande Klaus son regard captivant ancrer dans le mien. C'est qu'au moins tu la boucles !
— Je te déteste ! laissé-je échapper
— Entre l'amour et la haine, sœurette, il n'y a qu'un pas.
— Et tu vas me faire croire que tu es amoureux d'elle ? En mille ans, je ne t'ai vu ne te soucier que de toi-même. Tu sais comment il me serait facile de me débarrasser d'elle. Après tout, ce ne serait que de te rendre l'appareil. Tu as passé ton temps à me punir de tomber amoureuse.
— Je t'en prie Rebekah, on n'aurait pu organiser une colonie de vacances. Tous ces hommes que tu avais eu le malheur d'offrir ton cœur ne se souciaient plus d'eux-mêmes que de toi, ce n'est pas de l'amour !
Je prends une grande inspiration puis enchaîne :
—Est-ce qu'au moins tu t'es intéressé rien qu'un peu à la raison de la présence d'Elijah ?
Nik bascule son visage sur notre ainé avant de revenir vers moi qui poursuis :
– Il rêve de te mener droit à cette stupide rédemption. Cela te fera quoi de lui briser à lui aussi ses espoirs ? Rien n'est-ce pas ? Faudrait-il encore que tu sois capable de ressentir quelque chose. C'est Henrick qui doit se retourner dans sa tombe de voir ce que son frère adoré est devenu !
Pov Caroline
La voix de Rebekah a claqué tel un fouet qui s'abat sur une chair déjà bien meurtrie.
Sa souffrance la conduit à faire mal à son tour. Elle a réussi à vider l'air contenu dans mes poumons et celui de la pièce par la même occasion. Il ne reste plus que cette chappe de plomb qui s'est abattu dans cette atmosphère lourde et suffocante. Les trois originels s'observent en chien de faïence dans un silence olympien. La jolie blonde déglutit difficilement, bien consciente de la portée de ses mots.
Même si elle désire rattraper le coup, regrettant son geste, elle sait qu'il est déjà trop tard.
D'un élan, elle se fait plaquer au mur par mon originel dans une telle violence que j'en sursaute. Sa colère et sa peine sont si palpables qu'un masque de dureté a pris possession de son visage. Comme un tsunami, elle a balayé tout ce que j'avais réussi à trouver de bon en lui.
– Ne parles plus jamais d'Henrick ! crache-t-il les yeux voilés par la rage.
Bien que l'ainé cherche en vain à faire lâcher prise à son cadet, c'est un échec. Non seulement Klaus a clairement l'avantage grâce à sa nature d'Hybride mais sa fureur l'attise encore davantage.
– Je te.... deman.. de par.. don, je vou.. lais p.. as, articule difficilement la blonde originelle sous la pression des doigts de son frère.
Le son d'os qui se craquent fait écho dans la pièce.
– Contrôle ta rage Niklaus, tu es en train de muter ! résonne la voix inquiète d'Elijah.
En vain, la colonne vertébrale de mon originel se met à craquer. Il s'écrase au sol se trouvant dans l'obligation de lâcher prise sur sa sœur.
– Sort d'ici Rebekah !
– Mais non, je...
– Pour une fois, tu vas faire ce que je te demande. Il va muter, on ne l'empêchera pas, plus maintenant.
En effet, c'est trop tard, le spectacle de transformation qu'offre l'hybride originel est déjà bien avancé et il est absolument atroce. J'ai pourtant assisté à celles de Tyler, la sienne est pire encore. J'aimerais être plus forte, je n'ai même plus le courage de le regarder.
— Je regrette ! avoue Rebekah, les larmes sillonnant ses joues
– Une fois qu'il se sera calmé, je t'appellerais mais pour le moment tout ce qui importe c'est de l'empêcher de commettre un carnage.
– Tu ne pourras pas le retenir tout seul et ce n'est pas elle qui y arrivera, continue Rebekah en me pointant du doigt. Tu as besoin de la force d'un originel pour compenser pas d'un simple bébé vampire.
– J'en ai un autre sous la main, notre frère Kol.
La blonde fronce les sourcils à cette révélation.
— Tu m'as appelé ? s'avance justement ce dernier d'un pas nonchalant. Beurk, c'est vraiment immonde, encore heureux que notre chère maman a décidé de fricoter avec ce genre de bestiole bien avant ma naissance, crache-t-il en jetant un regard dégouté sur Klaus.
– Kol ! s'étonne-t-elle, comment c'est possible ?
– Tu lui demanderas à lui, enfin du moins, quand il sera en état de parler.
– Fuis maintenant, s'il te plait Rebekah, la supplie Elijah. On va tâcher de le retenir.
Après un dernier coup d'œil sur son demi-frère en pleine agonie, elle s'exécute et disparait en flashant à sa vitesse surnaturelle.
Les deux Mikaelson se retournent pour faire barrage alors que le loup de mon originel se redresse fièrement et vient s'imposer face à eux deux.
– On ne va pas arriver à le retenir, déglutit Kol, les yeux rivés sur les babines retroussés de l'animal.
– Tentons de donner le plus d'avance possible à notre sœur, termine Elijah en laissant ses traits vampiriques prendre place sur son visage, imité rapidement par le plus jeune de ses frères.
Je tenais à remercier tous les lecteurs de ses derniers temps qui ont la gentillesse de laisser un commentaire, de vos votes sur les chapitres. Vous êtes responsable de la publication de ce nouveau chapitre. Vous m'avez quelque peu motivé à remettre le nez dedans alors merci à vous.
J'espère vous aurez passé un agréable moment, je tiens à souligner que leur réaction peuvent vous paraitre extrêmes, mais il est à mes yeux, indispensable pour eux de faire table rase pour pouvoir avancer dans la bonne direction.