Embers - [Tome 2]

By Nacynn

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Quelques mois se sont écoulés depuis l'affaire "Kaoss" et tout s'est enchaîné très rapidement à la suite de c... More

1 : Chat Perché
2 : 5 minutes
3 : Juste une fois
4 : Relation
5 : Instable
5.5 : Tchat (Bonus)
6 : Nouveaux
7 : Ash
8 : Jour de repos
9 : Même pas peur
10 : Que des rumeurs
11 : Pour une abeille
12 : Stress
13 : Sortie en ville (Part 1)
14 : Sortie en ville (Part 2)
15 : Combats
16 : Pied d'égalité
17 : L'entrainement Commun
18 : Jeu des drapeaux
19 : La limite de temps
20 : Plus long que prévu
21 : Repérage
22 : Plan d'attaque
23 : Fin de l'exercice
24 : Il sait où je suis
26 : Ember (Part 1)
27 : Ember (Part 2)
Annonce : Blaze

25 : Avec les moyens du bord

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By Nacynn

« Atchi ! »

Mon éternuement me réveille brusquement, je frotte mon nez et cligne des yeux en regardant le plafond. J'hoquète et roule sur le côté, fixe les rangements se trouvant partout autour de moi puis saute sur mes pieds, ne reconnaissant pas l'endroit où je me trouve.

Kacchan et moi on était en plein combat contre Ash... Me rappelais-je

Je regarde mes mains, les fixant tout en me mettant à marmonner.

« La cendre s'est propagée sur tout mon corps... »

Un long frisson me traverse et je m'empresse d'inspecter ce dernier sous tous les angles, ne constatant rien d'anormal à mon grand soulagement.

« Mais ensuite plus rien... Soupirais-je. Pour pas changer... »

Je fais un tour sur moi-même en continuant de détailler les alentours, une lumière automatique s'active, me permettant de discerner un peu mieux les longues rangées d'étagères qui s'étendent à perte de vue. Je souffle, un petit nuage de vapeur d'eau se forme devant moi, me faisant frémir.

« Ҫa caille ! Réalisais-je en me frictionnant les bras. Aïe !»

Je lâche une plainte suite à mon geste. D'une part à cause de ma main toujours souffrante et d'une seconde part, à cause d'une décharge douloureuse dans mon épaule. Je relève la manche de mon T-shirt et constante, stupéfait, qu'un point rouge comme une piqure trône sur ma peau.

Je fais une moue perplexe, courbant les sourcils d'inquiétude.

« Kacchan ? Tentais-je en tendant le cou. »

La lumière automatique s'éteint, je me mets à marcher pour la rallumer, déambulant entre les rangées remplies de cartons et autres. L'endroit me paraît immense mais surtout horriblement répétitif.

Je réitère mon appel plusieurs fois, me frottant vigoureusement un bras à cause du froid ambiant sans cesser d'examiner partout.

Je me suis encore fait kidnapper ? Songeais-je avec une pointe de nervosité.

Mon regard navigue sur les nombreuses boîtes entreposées sur les étagères, m'intriguant de plus en plus. Finalement, je m'approche de l'une d'entre elles pour jeter un coup d'œil au contenu.

En tombant sur l'œil vitreux d'un animal mort je blêmis et fais un bond en arrière, poussant un cri très peu viril.

Je percute le meuble derrière moi et fais tomber une partie de ce qui s'y trouve. Quelque chose roule jusqu'à mon pied et j'ai une seconde de latence avant d'oser poser les yeux dessus, n'étant pas certain de vouloir savoir de quoi il s'a... Des conserves ... ?

J'en ramasse une précipitamment, l'inspectant plus en détail puis reporte mon regard circonspect sur les cartons face à moi. La mention « poisson » ainsi qu'une date y sont appliquées au feutre noir.

« Une réserve ? Tiltais-je. »

Un second bruit de conserve tombant contre le carrelage attire mon attention.

« Putain... Jure une voix familière un peu plus loin. »

Je sursaute et m'empresse d'accourir jusqu'à celle-ci, découvrant à mon plus grand soulagement Kacchan avachi sur le sol, se soutenant d'un coude. Rien que le fait de le savoir avec moi me détend un peu.

« C'est quoi ce bordel ? Grogne-t-il en ouvrant un œil, l'autre couvert par sa paume libre. »

Un soupir m'échappe en constatant qu'il semble aller bien. Je m'approche à son niveau, il me remarque et fronce les sourcils.

« Qu'est-ce qu'on fout là !? Me demande-t-il rageusement.

- J'en sais rien... Répondis-je simplement en me penchant vers lui, lui tendant la main pour l'aider à se relever. »

Ses iris carmin se baissent sur cette dernière, il l'analyse longuement, me faisant douter de mon action. Un déjà vu me prend et je crispe la mâchoire en hésitant à retirer mon offre.

Mais après quelques secondes il finit par la saisir, se relevant en prenant appui sur moi. Une fois debout je reste un instant figé, agréablement surpris par ce qu'il vient de se passer.

« Tu peux me lâcher maintenant... Me fait remarquer le blond en montrant ma main toujours accrochée à la sienne. »

Je la relâche aussitôt, rougissant bêtement.

« Sale nerd... Grommelle-t-il en me faisant une pichenette sur le front. Bref, c'est pas tout ça... Il est passé où l'autre con ?

- Pas là, à mon avis. Soufflais-je en le dévisageant. »

Mes yeux s'arrêtent sur son épaule non recouverte par son débardeur noir. Un petit point rouge marque sa peau, identique au mien.

« On est dans un frigo géant ? Déclare-t-il en voyant son souffle se geler devant ses lèvres.

- Ҫa y ressemble bien... Surement celui de Yuei vue la taille. »

Il me lance un regard avant de s'attarder sur les boîtes métalliques au sol.

« Fait chier... Grogne-t-il en croisant les bras contre son torse pour se réchauffer un peu. »

Frileux comme il est, il doit être ravi.

La lumière s'éteint encore, il peste et se met à avancer.

« Grouille-toi, pas question de rester ici une minute de plus. »

J'hoche la tête et le suis.

Je suis rassuré de ne pas m'être retrouvé tout seul, vu ce qu'il s'est passé plus tôt j'aurai sans doute paniqué de ne pas voir mon ami d'enfance dans les parages. Même si la situation n'est pas glorieuse, sa présence m'apaise énormément.

Alors que je suis en plein songe, mais yeux défilent sur les nombreuses étagères, on en voit pas le bout... Je savais qu'il y avait beaucoup de bouche à nourrir dans le lycée. Mais je ne m'étais pas imaginé que ça pouvait prendre autant de place. Cette école n'a définitivement pas fini de me surprendre.

Je pince mes lèvres et lance un regard à mon petit ami.

« T'es sûr que c'est par là par contre ? Le questionnais-je, hésitant.

- Ouais. Assure-t-il. »

J'attends des explications qui ne viennent pas.

« Comment ? Insistais-je.

- Les dates. »

Il me désigne de son index les boîtes datées sur les étagères.

« Elles sont de plus en plus récentes, logiquement ils mettent les produits avec de la marge au fond et ceux bientôt périmés à l'avant. C'est que du bon sens.

- Ah, ok... Dis-je. »

Trop fort ! Pensais-je, avec un léger sourire fier.

Et effectivement, on arrive devant la fameuse porte de sortie dans l'instant qui suit. Cette dernière semble blindée et bien sûr : Verrouillée.

« Ҫa semblait trop simple... Riais-je amèrement.

- Recule. »

Pas moyen d'entrer un quelconque code ni de bouton pour sortir. Seulement une serrure renforcée. Je lève la tête vers Katsuki qui se frotte légèrement les mains, mon sang ne fait qu'un tour.

« Tu ne vas pas la faire sauter quand même !!?? M'écriais-je en écarquillant les yeux.

- T'as une meilleure idée ?

- Non mais-

- Alors recule. »

Je courbe les sourcils, n'adhérant pas à l'idée même s'il a raison, on n'a pas vraiment le choix... Je m'excuse intérieurement pour les coûts que l'école va devoir payer pour réparer ça.

Même si je ne peux m'empêcher de songer que tout ça est trop bizarre, trop simple... Quel intérêt de nous mettre dans un endroit pareil si la solution est si simple ? Ash veut sans doute nous faire perdre du temps... Mais j'ai du mal à comprendre le raisonnement derrière.

En voyant monsieur l'explosif poser une main sur le verrou je m'écarte et vais me mettre à l'abri, fermant fortement mes paupières, me préparant déjà au remontage de bretelles qu'on va se prendre.

« Désolé... Marmonnais-je. »

Puis j'attends...

...

-... ?

Boom ?

Je m'autorise à ouvrir un œil. Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il ne se passe rien... ?

Je risque un regard dans sa direction.

« Kacchan ?

- C'est... Quoi... Ce bordel... ? »

Ses pupilles tremblantes fixent la porte en face de lui, sa paume toujours appuyée contre le système de sécurité.

« PUTAIN !!! ASH !!! Qu'est-ce que tu m'as fait enfoiré !!?? Enrage-t-il en donnant un coup de poing dans le mur.

- Kacchan !? »

Je me rapproche et touche son épaule le faisant grimacer, il a un geste de recul et me toise, l'air furieux ainsi qu'un peu perdu.

J'analyse le point sur son bras et percute enfin, palissant sur le coup.

« Bon sang c'est pas vrai... Balbutiais-je.

- Quoi !? Hurle mon ami d'enfance, à bout de nerfs. »

Je déglutis et lui fait signe de regarder son bras avant de lui montrer le point que j'ai aussi sur ma peau.

Il suit mes indications perplexes et surtout en serrant rageusement les dents.

« C'est des marques laissées par des seringues ! On s'est fait injecter un produit. Supposais-je.

- Hein !? »

Mes yeux s'ouvrent de plus en plus quand les connexions se font dans ma tête, je pose une main sur mon front et la passe dans mes cheveux, les tirants presque douloureusement.

« Merde... Marmonnais-je.

- Tu m'expliques !? »

Je lève un regard paniqué sur mon vis-à-vis qui se tend en constatant mon état alarmant.

« Je... J'ai ! »

J'avale difficilement ma salive.

« Tu te souviens quand je me suis fait enlever il y a quelques mois ?

- Comme si j'allais l'oublier ! Grogne-t-il. C'est quoi le rapport !? »

Je lui fais signe de me laisser continuer.

« Alors que je te cherchais je me suis retrouvé face à un type qui m'a planté une seringue dans le bras et l'instant d'après j'ai perdu l'usage de mon alter pendant plusieurs heures ! »

La bouche de Kacchan s'entre-ouvre, il me regarde un moment, puis ses yeux passent sur sa main avant de la laisser retomber mollement contre son corps.

« Combien de temps ? Demande-t-il d'une voix plus calme mais bien plus grave qui me fait frémir.

- Après 4 heures j'ai commencé à ré-avoir mes capacités mais c'est revenu progressivement... Je me mords l'ongle du pouce en essayant de me rappeler. Ce n'est que le lendemain matin que j'ai retrouvé entièrement mon alter.

- Ah ça... Je l'ai bien senti.

- Je me suis déjà excusé !!! M'écriais-je en me remémorant honteusement aussi ce ''détail''. »

Détail qui m'avait fait oublier la présence de Kacchan dans ma chambre le matin suivant mon sauvetage. J'avais bondi si violemment de mon lit qu'il s'était renversé. Katsuki a fini au sol et j'ai eu un mal fou à survire entre l'humeur massacrante de mon ami d'enfance et ma mère morte d'inquiétude à cause du vacarme.

« Enfin bon ! Continuais-je pour ne pas perdre le fil de ma pensée. Le problème c'est que cette fois-là... Je me rappelle que la seringue n'était pas complètement vide, donc...

- Donc on en a surement pour 24h voire plus avant d'être de nouveau en état. Et vu qu'on est vendredi, on peut pas compter sur les cuistots pour venir nous ouvrir à la première heure demain.

- Oui mais les autres vont bien voir qu'on s'est absenté !

- Surement pas avant demain.

- C'est... Déjà pas mal ? Je tente du mieux que je peux de rester optimiste.

- Si on n'est pas mort de froid d'ici-là. »

Cette dernière réplique à le mérite de déjà me refroidir. Et comme si ma pensée agissait sur mon corps, un long frisson me prend et je referme mes bras sur moi-même.

« Alors... Qu'est-ce qu'on fait ? Demandais-je d'une petite voix.

- On tente de survivre. »

J'acquiesce péniblement, me rapprochant de lui pour venir poser ma tête contre son épaule. J'en avais marre de faire de la survie... Laissez-nous souffler par pitié.

« La chaleur corporelle va pas tout faire tu sais. Me fait-il remarquer après un moment. On devrait d'abord fouiller l'endroit.

- C'est pourtant ce qui est le mieux d'après les manuels de survie...

- Dans les manuels de survie ils n'ont pas tout une réserve avec eux.

- C'est clair qu'on risque pas de mourir de faim... Ironisais-je. »

Je pouffe à ma propre bêtise et me rapproche encore en sentant mon copain se détendre. Il passe une main dans mon dos, le frottant doucement. Je sens déjà que j'ai moins froid grâce à la proximité. Mais plus les secondes s'écoulent plus je sens aussi mon cœur augmenter sa cadence. Ne comprenant pas trop ce qui m'arrive je finis par m'écarter en posant mes doigts sur ma poitrine.

« On peut y aller ? Suppose Katsuki en interprétant mon recul. »

Je lui lance un regard que j'abaisse l'instant d'après. Sentant mes joues chauffer, ne comprenant pas pourquoi je réagis autant alors qu'on a déjà été bien plus proche que ça.

Il ne perd pas son temps et se met à trottiner entre les larges rayons, cherchant n'importe quoi pouvant nous couvrir ou même nous tenir un peu au chaud. Pendant ce temps je tente d'analyser la façon dont le frigo fonctionne. Normalement il devrait y avoir un moyen de le désactiver de l'intérieur. Ҫa ne fera pas beaucoup bouger la température globale vue la superficie de la pièce, mais j'espère que cela sera suffisant pour alerter l'extérieur. Il suffit qu'une personne vienne vérifier le problème pour qu'on soit sorti d'affaire...

Malheureusement, l'endroit est tellement grand que j'ai du mal à trouver ce qu'il pourrait ressembler à un boîtier électrique. Mais alors que je marche en longeant les murs, un grand courant d'air froid me fait me recroqueviller sur moi-même et trembler longuement. Je regarde autour de moi et remarque une bouche d'aération contre le mur, relativement grande. Sûrement un des moyens de faire chuter la température de la pièce justement.

Je me rapproche et m'agenouille devant, me mettant à trembler fortement à cause de l'air gelé en émanant. Je ne tiens pas longtemps avant de m'écarter et de m'assoir à côté en rapprochant au maximum les genoux de mon corps.

Je suis presque sûr d'avoir vu un boîtier au fond... Songeais-je en claquant presque des dents.

J'hésite à appeler Kacchan, si ça se trouve j'ai juste rêvé et on ne pourra rien en faire. Je me décide à d'abord vérifier mon hypothèse avant de l'appeler en renfort.

Après une longue inspiration je me relève et me place devant la grille en frissonnant violemment, attrapant les barreaux gelés et tentant de retirer la cage. Je parviens à mon grand étonnement à la déloger et à la décaler sur le côté. La relâchant aux ralentis tant les muscles au niveau de mes phalanges me répondent lentement. Je secoue mes mains en m'accroupissant devant l'arrivée d'air, ressentant de moins en moins la fraîcheur en sortant.

Et je ne mettais pas trompé. Il y a bien un boitier à quelques mètres dans le conduit. Satisfait, je me relève et commence à partir pour aller chercher mon camarade. Sauf que mes jambes me tirent douloureusement, je constate aussi que mon souffle est plus rapide. Je ne suis pourtant pas resté si longtemps à côté de...

Je stoppe mon avancée, me sentant pas très bien.

Alors que ma tête me lance légèrement, j'entends des pas se rapprocher de ma position.

« Kacchan ! L'appelais-je en sentant que je suis incapable de bouger. »

La marche s'arrête puis reprend rapidement.

« 'Tain y'a rien en tissu ici ! Même pas un sac ou... Bordel Deku !! S'exclame-t-il au moment où je rentre dans son champ de vision. »

J'ai l'air si mal que ça ? J'arrive à faire un léger sourire mais pas à détacher mes mains qui sont complètement agrippées à mon corps.

« J'ai peut-être une solution pour... »

Ma phrase se fait interrompre quand je sens qu'il me prend brusquement contre lui. La différence de températures entre nos deux peaux l'une contre l'autre me donne une vive décharge.

« Je t'ai laissé seul 10 minutes merde !!! Qu'est-ce que t'as foutu sale nerd !? »

Je garde mes bras près de mon corps, ayant la tête penchée, j'entrevois la couleur de mes doigts. Ils sont bleus.

« Putain mais ça te plaît de faire des hypothermies !? C'est ton nouveau délire !?

- N...Non ! »

Je m'écarte légèrement pour marquer mon mécontentement, mais me ravise en sentant le froid revenir et je ne peux m'empêcher de me recoller à lui en frissonnant longuement. Il peste bruyamment et se met à frictionner mon dos.

« Y'a un compartiment électrique là-dedans. Expliquais-je en désignant indirectement l'entrée d'air glacial derrière moi. »

Kacchan le remarque enfin et s'empresse de nous faire reculer en comprenant de quoi il s'agit.

« Bordel, me dit pas que tu voulais rentrer pour la désactiver... Fulmine le blond et crispant sa prise sur moi.

- Eu... Si ? Bredouillais-je en grelotant toujours. »

Le corps contre le mien se tend à l'extrême et je remercie le ciel d'avoir fait en sorte qu'il n'est pas son alter à ce moment précis. Il m'agrippe furieusement par les épaules pour placer son visage face au mien.

« Tu fais un concours pour devenir le nouveau roi des cons !!? Hurle-t-il, faisant apparaître une veine de saturation sur sa tempe. Juste pour ça tu mériterais de rester crever ici !! Achève-t-il en me reprenant malgré tout contre lui.

- Si j'avais réussi quelqu'un serait venu pour voir le problème ! Me défendais-je.

- Et quand est-ce que tu t'es dit que c'était une bonne idée !? S'énerve-t-il. Avant ou après avoir commencé à perdre tes sens !?

- Je pensais faire ça vite...

- Mais qui m'a foutu un abruti pareil !? »

L'étreinte se resserre après cette dernière remarque. Je comprends alors que je lui ai fait peur et que là... Il me boude.

J'avoue que c'était pas l'idée du siècle mais sur le coup j'ai vraiment cru que ça aurait pu marcher. Même si je comprends parfaitement que cela puisse l'énerver.

Pourtant il ne me relâche pas et se cale même contre une des étagères. J'arrive à reprendre lentement quelques couleurs, sentant mon souffle s'allonger. Le silence cependant commence à être longuet, personnellement ça ne me dérange pas plus que ça... Juste qu'avec tous ces événements, on n'a toujours pas progressé.

« Tu n'as rien trouvé du coup ? Lançais-je pour relancer la conversation.

- Hn. »

Ok ça commence bien.

« T'as pas une idée ? Insistais-je. »

Toujours rien... Mais quel enfant.

« Kacchan !

- Ferme-là ! Je réfléchis... S'agace-t-il.

- Ah... Désolé. »

Je me fais tout petit et pince mes lèvres pendant qu'il lâche un grognement. Il se recale un peu mieux contre le meuble et détourne la tête, l'air pensif et les yeux analysant les parages. Mais il refuse toujours de me lâcher, de peur que je refasse n'importe quoi j'imagine.

Cette pensée me fait légèrement rougir et je pars me cacher dans son cou, humant son parfum. Je ne remarque pas le frisson lui électrisant le corps, trop occupé à réfléchir de mon côté tout en profitant de sa chaleur.

Je récapitule mentalement notre situation. Il doit être environ... plus de 17h pour sûr, mais impossible de savoir combien de temps on a dormi. Surement pas longtemps vu que nos corps étaient encore un peu chauds à notre réveil.

Je redresse la tête mais reste appuyé au même endroit, ma bouche toujours dans le creux de son épaule.

Du coup on a deux choix, soit on parvient à rester ici jusqu'à que quelqu'un vienne ouvrir... Soit on trouve un moyen de sortir par nous-même.

Je me mets à marmonner.

La première solution n'est plus vraiment envisageable vu qu'on n'a rien trouvé qui pourrait nous garder au chaud, et je sais pas si même en restant collé l'un à l'autre ça nous maintiendra assez longtemps... Mais sortir d'ici me semble compliqué...On ne peut que sortir par la porte principale, sauf qu'on ne peut ni la crocheter, ni la forcer... Le seul moyen serait de la faire exploser mais bien sûr on-

Je me retrouve brusquement repoussé en arrière, manquant de tomber. Je fixe Kacchan qui vient de m'écarter d'un coup de lui.

« Bordel Deku arrête de parler !

- Qu-»

J'allai lui rétorquer que je cherchais une solution pour nous en sortir mais je sens sa main sur mon épaule légèrement trembler. Je fronce les sourcils et c'est seulement quand je vois ses doigts crispés contre son cou et sa moue énervée avec quelques rougeurs que je percute.

« Oups ! Pardon Kacchan ! Ça m'était sorti de la tête !

- Ouais bah j'ai bien vu ! »

J'avais complètement oublié qu'il était sensible à ce niveau-là. Pourtant vu toutes les notes que j'ai regroupées sur ce détail j'aurais du m'en rappeler.

Je le fixe avec une mine désolée, observant ses rougeurs puis son cou et enfin sa main posée dessus.

...

Minute.

Sa main... Rougeurs...

...Il a eu un coup de chaud...?

« AH ! Mais c'est ça !! M'écriais-je subitement avec de grands yeux.

- Hein ?

- Je l'ai notre solution ! M'exclamais-je tout excité. La sueur de tes mains est bien une mutation, pas vrai ? »

Je fixe le blond avec insistance, les yeux brillant d'une lueur d'espoir, il fronce un peu plus les sourcils et penche la tête de côté.

« Je ne vois pas en quoi ça nous avance... Mais en tout cas bravo pour l'avoir remarqué après 15 années en ma compagnie ! Raille-t-il. »

Je roule des yeux et me rapproche de lui rapidement, ce qu'il ne semble pas apprécier vu qu'il recule d'un pas. Je prends une de ses mains et la place devant mon visage, il se crispe en me regardant faire, je ferme les yeux, inhalant la fragrance posée dessus.

C'est léger... Mais ça peut marcher.

« Cette odeur... C'est bien ce que je pensais, marmonnais-je en commençant à sourire. Ce sérum agi comme l'alter de monsieur Aizawa. Les mutations ne sont pas supprimées par l'effet ! »

Je me retourne et me mets sur la pointe des pieds pour regarder autour de nous, cherchant quelque chose des yeux avant d'apercevoir un peu plus loin ce que je souhaite. Je trottine vers une caisse placée en hauteur. Kacchan me suit et ne dis rien, essayant de comprend ce que je suis en train de faire. Mais il perd vite patience.

« Tu peux m'expliquer ce que tu fabriques le nerd ?

- Je pense que j'ai trouvé un moyen de sortir d'ici. Dis-je en pointant en direction de la porte de la réserve. On ne peut pas se permettre d'attendre que quelqu'un vienne nous ouvrir. S'il n'y a rien pour nous réchauffer on risque d'y passer. Mais surtout, il n'y a qu'une seule entrée donc c'est obligatoirement par là qu'on doit passer...

- Ouais ouais je sais déjà ça. Abrège, c'est chiant là.

- Ok ok... Je me retourne vers lui avec une bouteille en verre à la main. On va faire péter la porte à l'ancienne ! »

Kacchan regarde la bouteille d'alcool que je tiens. Puis il pige enfin, bug un instant et éclate de rire. Je reste blasé et lève un sourcil, un peu surpris par sa réaction.

« Merci du soutien... Elle est pas bonne mon idée ?

- Oh que si ! Mais t'es vraiment la dernière personne au monde que j'aurais vu faire un cocktail molotov ! Il passe le révère de sa main sur son visage pour essuyer une larme. »

Je ricane amèrement mais toujours un peu stupéfait de le voir rire pour quelque chose comme ça. Le voir rire tout court en fait. Puis sans prévenir je retire mon T-shirt, le faisant cesser instantanément.

« Wow ! Deku ? »

Je ne réponds pas et déchire un morceau de tissu sur le pan de mon vêtement, le renfilant rapidement après ça.

« Maintenant tout ce qui va nous manquer c'est de la nitroglycérine... Je lui lance un regard explicite avant de lui donner le haillon de mon haut. Imbibe ça ! »

Il regarde le bout de vêtement un moment, puis il claque de la langue, les yeux plissés.

« Tu sais que sous cette drogue je ne contrôle pas ce ''phénomène'' ?... Souffle-t-il en agitant le bout de tissu. »

Je lève les yeux au ciel, il faut lui donner chaud pour que la transpiration de ses mains se manifeste. C'est la partie du plan qui me paraissait bonne sur le coup et qui, maintenant que j'y repense, me donne envie de tout arrêter.

Bon... Aller Deku... Cesse de réfléchir et vas-y.

Sans plus attendre je m'avance vers lui, soufflant doucement avant de me redresser et venir caresser ses lèvres de mon pouce puis avec les miennes de façon maladroite, les butinant timidement.

Il sursaute et j'en profite pour approfondir le baiser en entourant son cou de mes bras. Même s'il semble comprend ma manœuvre, mon initiative le déstabilise au plus haut point. Je recule un peu mon visage et retourne directement vers le creux de son épaule. J'ai un léger moment d'hésitation avant de le mordre sur ce point sensible qui lui donne une bouffée de chaleur en un instant. En témoignent son corps tendu et son souffle coupé.

« J'aurais juste pu faire un peu d'exercice idiot ! Geint-il en frémissant vivement.

- Dans un endroit pareil ?... Soufflais-je faiblement. »

Mon cerveau se rebranche et je regarde rapidement sur le côté, réalisant que ce n'est pas forcément une idée stupide. Sauf que je n'y avais pas pensé. Mon corps flambe en me rendant compte qu'il y avait une alternative à la partie ''échauffement'' de mon plan.

Je me recule d'un coup en baissant la tête.

« J-j-j-j-je... Bégayais-je

- Deku...

- Désolé ! T'as raison haha ! Ce sera surement plus rapide en plus ! Je suis pas doué !

- Deku.

- En plus ça paraît logique que ma méthode n'est pas efficace ! Faut croire que le froid déteint mal sur moi, ça doit être la fatigue de l'entrainement qui...

- Deku ! »

Je rentre la tête dans mes épaules sans oser le regarder. La honte...

« Oui... ?

- Regarde-moi.

- Non.

- Deku... »

Je relève prudemment mon visage pour le regarder, il me toise avec ses paupières mis closes. Je déglutis et reviens devant lui lentement en sentant qu'il me le demande rien qu'en me toisant ainsi. Il se penche et vient pincer l'une de mes joues entre ses dents, je ferme un œil puis pivote vers lui, il frôle mon nez avec le sien puis me mord la lèvre, je gémis et passe ma langue dessus à cause de la douleur mais il l'attrape entre ses dents avant de venir placer la sienne dans ma bouche.

Mon idée à l'air de lui plaire finalement...

Un ou deux soupirs m'échappent avant qu'il ne daigne me libérer, j'essaye de ne pas perdre mon objectif et repars attaquer sa gorge qu'il m'offre avec une légère réticence. J'en profite pour glisser mes doigts entre les siens et m'assurer qu'il garde bien le morceau de mon T-shirt contre sa paume.

Je lape sa peau, le faisant trembler. Puis dans un accord silencieux, on se laisse doucement glisser contre le sol, je frissonne au contact du carrelage glacé contre mes genoux et prends encore plus appuie contre mon petit ami.

... Bon sang, mais qu'est-ce qu'on est en train de faire... ?

J'ai beau me répéter que c'est pour notre "survie", ça sonne comme une fausse excuse quoique j'en pense. Surtout qu'on sait tous les deux qu'il y a un moyen plus efficace.

Et malgré ça, je ne peux empêcher mon ventre de se tordre agréablement quand je l'entends grogner de bien-être. L'une de mes mains glisse sur sa nuque pour plonger dans ses cheveux, justes pour en apprécier la douceur.

Un long frisson le prend quand je repose mes dents contre sa peau.

« Deku... Halète-t-il. Reste pas qu'à un seul endroit... »

Je rouvre mes yeux et me détache lentement, restant proche de lui.

« Pourquoi ?

- C'est pas drôle sinon, souffle-t-il avec un sourire non dissimulé.

- Kacchan ! C-c'est pas le but ! Reste sérieux s'il te pl-

- Je suis sérieux. »

Je lui lance un regard intimidé par le ton bien plus grave qu'il prend. Je sens ses doigts ne tenant pas le tissu venir se loger sur mes reins dénudés et ses lèvres se rapprocher de mon oreille.

« Si tu veux vraiment être efficace, fait varier les stimulations. Susurre-t-il.

- C-comment ? Balbutiais-je.

- Je sais pas... Essaye. »

Il vient pincer mon oreille entre ses lèvres pendant que sa paume glisse dans mon dos et remonte doucement le long de ma colonne vertébrale. J'hoquète quand la jambe que je chevauche vient faire pression entre les miennes. Un gémissement sourd m'échappe et je tente de l'atténuer en bloquant mon souffle.

Il est bien sympa sauf que je sais pas ce que je peux faire pour le sti... stimuler. Je rougis davantage rien que d'y penser. Et c'est bien le problème, je ne devrais même pas avoir besoin de penser.

Pendant que je suis encore tout perdu, il se recule et vient capturer mes lèvres avec une douceur qui me surprend. Comme s'il tentait de me mettre à l'aise... Ou de m'apprivoiser. Ce qui fonctionne plutôt bien, je me laisse aller en suivant ses mouvements lascifs.

A quoi bon lutter, tenter de rester neutre ou réfléchir dans ce genre de circonstance ?

Sa main caressant mon dos redescend et vient se loger dans le creux de mes hanches, je m'agite légèrement sous la sensation mais le laisse faire. Néanmoins quand sa seconde main tente de venir se poser à l'opposé de la première, je l'arrête.

Kacchan stoppe notre baiser pour me lancer un regard indescriptible. Je viens emmêler mes doigts au siens pour continuer de maintenir le haillon de mon haut contre sa paume.

- On ne perd pas l'objectif de vu... Soufflais-je d'une voix aussi basse que tremblante.

Il me répond avec un sourire rempli de sous-entendu mais sans rien déclarer. Cependant il rapproche nos deux mains liées de ses lèvres et vient me mordre au poignet. Je geins mais refuse de lâcher pour autant. Il me laisse une belle marque de croc et la lèche avant de revenir à moi.

Je l'interroge du regard mais il l'ignore et préfère replonger sur mes lèvres, pressant encore plus sa cuisse contre mon entre-jambe pour m'intimer de grimper sur son bassin. J'ai un moment d'hésitation mais cède finalement et vient m'assoir sur lui. Il fait pression contre mon dos avec l'une de ses jambes repliées, m'empêchant de me reculer, bien que je ne compte pas m'enfuir.

Nos échanges se font de plus en plus langoureux, et c'est sans m'en rendre compte que j'amorce des mouvements de hanches, appuyant au mauvais endroit. Ses doigts joints aux miens se crispent.

Et il ne lui faut pas longtemps avant de me renverser contre le sol, son bassin collé au mien.

Je l'observe redresser le haut de son corps, se soutenant sur ses paumes, plaquant nos mains scellées à côté de ma tête. On échange un long regard avant qu'il ne baisse la tête et ne donne un premier coup de rein qui me fait haleter. Au second je lâche un cri et aux suivants ma respiration s'accélère, ne contrôlant plus mes gémissements.

Cette situation me dépasse, les décharges qui parcourent mon corps me font me cambrer alors que ses mouvements deviennent plus brusques. Mais il continue de garder une certaine retenue malgré tout. Kacchan finit par se rapprocher de moi, plaçant son visage à côté du mien, décollant nos mains pour s'appuyer sur ses avants bras. Ses soupirs et râles résonnent à mes oreilles alors que je viens enrouler mes bras autour de lui, gémissant à chacune de ses ondulations sur mon entre-jambe.

Je suis brûlant. Je le sais à mon souffle chaud qui se répand contre sa nuque, à mes joues rougies, mes respirations anarchiques et mes mains moites. Et je sais qu'il est dans le même état.

Je le sens à ses pressions plus fortes sur mon corps, ses dents qui viennent parfois me marquer et son cœur qui pulse sourdement dans sa poitrine.

Il faut qu'on s'arrête avant d'aller trop loin, bien que ça me tue de l'admettre.

« K...Kacchan... »

Je glisse doucement ma paume contre sa joue et mon appel semble le faire réagir. Ses mouvements se font plus lents sans pour autant cesser.

« Ça suffit... Soufflais-je à voix basse, la respiration tremblante »

Un grognement me répond et il roule brusquement des reins, je lâche un cri involontaire et ses lèvres viennent recouvrir les miennes pour la énième fois.

« S-Stop ! Tentais-je quand il me relâche.

- Encore un peu. Grogne-t-il d'une voix grave que je ne lui reconnais pas »

Je frissonne quand j'entrevois son regard entièrement noir qui me fixe au travers de ses mèches, je déglutis et commence à avoir un peu peur.

« Kacchan... On-On avait dit-

- Deku. Me coupe-t-il avec un ton démontrant la retenue dont il fait preuve. Je sais ce qu'on avait dit... Mais ne m'en demande pas trop. Sa mâchoire se crispe un instant. À chaque fois on a été interrompu et je n'ai jamais rien dit, mais bordel tu-... Essayes de comprendre que c'est pas facile de se contrôler.

- Qu'est-ce que tu...

- S'il te plaît... Juste pour cette fois... »

J'écarquille les yeux, mon cœur s'affole subitement. Je ne sais pas si je me sens prêt à aller plus loin !

Il ne perd pas plus de temps et je tressaillis quand je sens sa main glisser jusqu'à l'élastique de mon short. Je m'agite subitement en agrippant son poignet et il s'empresse de venir me bloquer contre le sol.

« Arrête !

- Calme-toi Deku...

- Kacchan je ne veux p-

- Chut... Fait moi confiance. Susurre-t-il en venant déposer un baiser contre ma tempe. Je vais me calmer... Mais laisse-moi juste faire quelque chose. »

Légèrement rassuré par ses paroles, je relâche prudemment ma prise tout en observant ce qu'il fait. Je me pince la lèvre quand ses doigts viennent glisser sur l'érection naissante de mon caleçon et je ne tiens pas longtemps avant de me laisser tomber en arrière, relâchant mon stress d'un coup.

Bon sang que c'est grisant.

Je le sens m'effleurer quelques instants sans trop oser appuyer, de peur de m'effrayer. Puis, il délaisse mon short. Surpris, j'ose un regard et hoquète en voyant sa main disparaître dans son propre pantalon.

« Me regarde pas comme ça... Putain. »

Sa tête part légèrement en arrière alors qu'il amorce un geste régulier avec son poignet qui me met dans tous mes états. Il est en train de... Devant moi !

Je détourne rapidement le regard et ferme les yeux, me sentant horriblement gêné. Si je pouvais disparaître maintenant ça m'irait bien !

Et pourtant... Entendre sa respiration saccadée proche de mon oreille, sentir son corps se tendre de plus en plus et savoir ce qui le met dans cet état... Pour une raison que j'ignore, mon cerveau ne peut s'empêcher de fantasmer et mon corps de se tendre presque autant que le sien.

Sans que j'en aie vraiment conscience, ma propre main vient se poser sur mon ventre, proche de mon bassin. Mais j'étais incapable d'aller plus loin, c'était impensable. Je suis déjà suffisamment gêné comme ça.

Mais quand je sens que  Kacchan ralentit ses gestes pour me fixer, je frissonne violemment. Je tourne mes yeux pour les planter dans les siens et ce que j'y vois me fait louper un battement.

Ses iris débordant de luxure, ses joues rougies, sa bouche entre ouverte laissant passer un souffle soutenu suivant le rythme de sa poitrine et surtout son visage recouvert de fines gouttes de transpiration.

Il est beau, magnifique même.

Je n'arrivais plus à détacher mon regard, n'ayant jamais ressenti ça avant. C'était comme un besoin, oui c'est ça, j'avais un besoin de lui, d'être à lui tout comme il est à moi. C'est étrange, je ne l'avais jamais vu de cette manière et ça me rend fébrile. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?

Alors doucement... Je ferme les yeux. Tendant mes lèvres, quémandant les siennes encore une fois, ce qu'il m'accorde avec une envie non dissimulée. Ce fut fort, bien plus fort. L'intensité du moment me rendit toute chose, et c'est finalement pris par l'élan que ma main décide de finir son trajet pour saisir mon membre. Il me laisse respirer le temps de m'habituer aux frissons qui me parcourent des pieds à la tête avant de revenir contre moi.

La gêne était partie, parce que je n'arrive plus à y penser, bien trop obnubilé à l'idée de soulager ce besoin aussi violent que soudain pour moi. Je ne parviens pas à m'en empêcher et je comprends enfin mon petit ami quand il dit que ce n'est pas facile à contrôler. Est-ce qu'il ressentait vraiment tout ça depuis le début ?

Est-ce que moi aussi je le rends comme ça ?

J'étais embrouillé, nageant entre mes demis-songes et mon plaisir grimpant en flèche. Et toutes mes questions s'évaporèrent en un instant alors que mon corps s'arque brutalement contre le sien, mon souffle restant bloqué dans ma gorge.

On partage cet instant suspendu pendant lequel ma tête est vide de toutes pensées et mon corps plein de désirs. Je ne me suis jamais senti aussi bien, j'ai même peur d'en devenir accro.

Comme tout le monde j'imagine.

Parce qu'au-delà de l'extase et du plaisir... Ҫa fait vraiment du bien d'avoir la tête complètement vide rien qu'un instant, aussi court soit-il.

---

NDA : Aheya ! Eh oui... Je ne suis pas morte... Incroyable non ?

Bon Dieu qu'est-ce que j'ai eu du mal à l'écrire ce chapitre ! J'aurais dû le poster y'a quoi... 20 ans ? Au moins non ? J'avais dit que « 10 ans grand max » merde...

Enfin bon, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me pesait sur la conscience de laisser mon histoire dans un coin et de la regarder stagner sans arriver à mettre mes idées sur le papier.

Encore maintenant j'ai des doutes entre ce que je voulais écrire à l'époque et ce que j'ai fini par faire. (Déjà le lime qui n'était absooooooolument pas prévu à la base xD Faut croire que j'essaye de me faire pardonner d'une certaine manière...)

Mais surtout, (même si j'ai des notes pour pas faire d'incohérence dans l'histoire), j'ai peur d'oublier des éléments établis dans les chapitres précédents et que je ne remets pas dans la suite ! Les faux raccords c'est ma hantise T^T

Je suis persuadée qu'un jour, en me relisant je vais me dire : Ah ouais... J'avais complètement oublié ça moi ! Je suis si con...

Mais SURTOUT, un truc qui me met mal... C'est que le chapitre se coupe pas DU TOUT à l'endroit prévu ! Là je ne suis environ qu'à la moitié de ce que je voulais écrire dedans ! ;-; (Mais on est déjà à plus de 6000 mots et c'est beaucoup pour moi)

Donc en gros... Soit : Le dernier chapitre sera extrêmement long (Ce qui n'est pas trop grave vu que c'est le dernier chapitre mais je sais d'avance que je vais encore douiller)
Soit... Bah je dis que je coupe celui-ci en deux et de coup il y a un chapitre de plus (C'est pas trop grave non plus, mais j'ai peur de prendre encore beaucoup de trop de temps...)

Bref, je verrai pendant mes prochaines sessions d'écriture...

En tout cas, merci à tous de continuer à me lire même si je pense que j'en ai perdu certain. Je vois tous les petits nouveaux qui débarquent et même si j'ai pas trop le temps de répondre à tous vos commentaires sur les anciens chapitres ça fait super plaisir, donc merci à vous tous !

Et surtout, encore mille fois pardon pour ce temps d'attente qui est juste insane... Je sais pas quoi dire à part "désolé". Cette histoire me tien à cœur et je compte la finir, surtout que j'ai plein de projets mais je vois bien que je n'arrive pas à aussi bien tenir le rythme comme certaine de mes collègues et je dois dire que ça me fait un peu peur... TT

Mais bref, c'est à moi de changer tout ça si je veux vraiment réussir à terminer ce que je commence x)

Encore merci à vous et je vous dis à dans 42 ans pour le chapitre 26 !

Chapitre 26 : Ember

(Si tout va bien...)

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