Je ne prends même pas la peine de faire mes besoins.
L'adrénaline et la colère pulsent dans mon corps et je tourne les talons pour me diriger d'un pas furieux vers l'entrée de la tente où Namjoon se tient, juste au moment où Jimin arrive, l'air nerveux et inquiet.
- Te voilà, on devrait partir bientôt. lance-t-il.
- Je veux qu'on parte tout de suite.
Il fronce les sourcils en apercevant son ex-dominant. Je le dépasse à grands pas, sans rien dire, et je lui laisse le choix : lui ou moi. Il prend la bonne décision.
- Jungkook, appelle-t-il.
Je m'arrête pour lui faire face lorsqu'il me rattrape.
- Que se passe-t-il ?
- Pourquoi ne poses-tu pas la question à ton ex ?
Mon ton est sifflant et amer. Ses lèvres se tordent et son regard se glace.
- Je te le demande à toi, qu'est-ce qu'il t'as dit ? dit-il d'une voix douce.
J'y perçois malgré tout quelque chose de bien plus menaçant. Nous nous fusillons du regard. Je sens que ça va finir en dispute si je me tais.
- Rien que je ne savais pas déjà.
Nous sortons de la grande maison afin de prendre la voiture avec Namjoon.
A peine nous sommes entrés dans le véhicule qu'il s'est mit à pleuvoir, nous enlevons nos masques.
- Je veux que tu me ramènes chez moi.
- Restes avec moi ce soir.
Je ne répondis pas et m'endors sur son épaule tandis que Namjoon nous ramène chez Jimin.
***
- Réveille toi, on est arrivé.
La voiture est arrivé dans le parking souterrain de Jimin. Mais Namjoon s'arrête net.
- Monsieur Park, il y a un problème.
Jimin sort avec Namjoon pour inspecter les lieux. Il m'a fallut quelques minutes pour reprendre mes esprits et sortir à mon tour. Et c'est là que je vois quelque chose de terrible. La voiture que Jimin m'avait offert avant que l'on se quitte, elle a été vandalisée.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Mais qui a fait ça ?!
Jimin me retient et me fait entrer dans une autre de ses voitures.
- Où est-ce qu'on va ?
Il ne me répondit pas et ordonne à Namjoon d'inspecter les lieux, puis il entre à son tour avant de démarrer la voiture.
- Tu penses que c'est Kai qui serait capable de faire ça ?
- Je sais pas.
- Pourquoi on ne retourne pas à ton appartement ? C'est sécurisé comme une forteresse, c'est impossible qu'il ait pu s'introduire.
- Pourtant il a réussit à s'introduire dans le garage, je ne veux pas prendre de risque. Si quelque chose devait t'arriver à cause de moi...
- Rien ne m'arrivera, je t'assure.
Il roule dans le silence jusqu'à s'arrêter devant un port désertique, il gare la voiture.
Puis nous sortons de la voiture, Jimin me tient par la taille et m'amène sur un yatch.
- C'est pas à nous, on ne devrait pas...
- Ce yatch est à moi, ne t'inquiète pas.
On dirait l'intérieur d'un appartement, c'est immense. Je remarque que Jimin n'est pas dans son assiette, il est parti directement sous la douche la tête baissée sans m'adresser un seul mot. Après avoir finis ma petite visite, je me déshabille et le rejoint sous la douche.
Il y a assez de place pour nous deux sous la tête de douche gigantesque. Jimin prend le shampoing et se lave les cheveux. Il me tend la bouteille et je fais de même.
Je ferme les yeux et succombe à l'eau chaude qui me lave de tout. Alors que je me rince les cheveux, je sens ses mains sur moi qui me savonnent. Doucement il me retourne et m'attire contre lui en descendant le long de mon corps : mon ventre, ses doigts experts entre mes cuisses et mes fesses. Il me retourne de nouveau pour que je sois face à lui.
- À toi, dit-il.
J'écarquille d'un coup les yeux et je cherche aussitôt à accrocher son regard. Il me fixe intensément, trempé et magnifique, de ses merveilleux yeux insondables.
- Ne dépasse pas les limites que je t'ai montré, marmonne-t-il d'une voix tendue.
Je verse une petite quantité de savon dans ma main, frotte mes deux paumes l'une contre l'autre pour former de la mousse, puis je pose mes mains sur ses épaules et frotte doucement. Il est immobile, les yeux clos, le visage impassible, mais sa respiration s'accélère et je sais que ce n'est pas de désir, mais de peur. Cela me pique au vif.
Lorsque je m'arrête pour rajouter du savon dans ma main, je le sens se détendre devant moi. Je ne peux lever les yeux vers lui. Je ne supporte pas de voir sa souffrance, c'est trop.
- Ce sont des brûlures ? Dis-je en remarquant des rougeurs sur son torse.
Il acquiesce.
- Mais qui t'as fait ça Jimin ?
- Ne t'en fais pas, c'est du passé.
- Je sais à quel point c'est difficile pour toi de t'ouvrir comme ça, à moi. Mais c'est vraiment très important pour moi. Ça veut dire que tu m'aimes...
- Bien sûr Jungkook, je t'aime.
Je suis bouleversé par sa confiance en moi. Bouleversé par sa peur, par les dégâts faits sur cet homme superbe, déchu, vicié.
Les larmes s'accumulent sous mes paupières et se déversent sur mon visage pour se perdre dans l'eau de la douche.
- Non, je t'en prie, ne pleure pas, murmure-t-il d'une voix angoissée en me serrant fort dans ses bras. Je t'en prie, ne pleure pas pour moi.
Et j'éclate en gros sanglots. J'enfouis mon visage dans son cou en pensant au petit garçon perdu dans une mer de peur et de douleur, effrayé, négligé, abusé. Blessé au-delà de ce qui est supportable. S'écartant de moi, il me prend le visage à deux mains, me redresse la tête et se penche pour m'embrasser.
- Ne pleure pas, Jungkook, je t'en prie, souffle-t-il contre ma bouche. C'était il y a longtemps. J'ai tellement envie que tu me touches mais je ne le supporte tout simplement pas. C'est impossible. Je t'en prie, je t'en prie, ne pleure pas.
Je lève les mains pour prendre son cher et beau visage et je l'embrasse tendrement, déversant tout l'amour que je ressens dans cet unique et doux contact. J'ai envie de le dévorer sous la cascade d'eau chaude. Jimin m'enlace en grognant. Il me tient contre lui comme si j'étais l'air dont il a besoin pour respirer.
Il coupe l'eau de la douche et me prend la main pour me faire sortir de la cabine avant de m'envelopper dans le peignoir. Il attrape une serviette qu'il noue autour de sa taille, puis une autre plus petite avec laquelle il s'applique à me sécher délicatement les cheveux. Une fois satisfait de sa tâche, il drape la serviette autour de ma tête et, lorsque je me regarde dans le grand miroir au-dessus du lavabo, j'ai l'impression de porter un voile. Il se tient derrière moi et nos yeux se croisent dans le reflet.
J'attrape une autre serviette dans la pile moelleuse qui se trouve à côté du meuble sous la vasque et, sur la pointe des pieds, devant lui, entreprends de lui sécher les cheveux. Il se penche en avant pour me faciliter la tâche et, chaque fois que j'aperçois son visage sous la serviette, je vois qu'il sourit comme un petit garçon.
- Il y a longtemps que personne ne m'a fait ça. Très longtemps, murmure-t-il avant de froncer les sourcils. En réalité, je crois que personne ne m'a jamais séché les cheveux.
- Ta mère... adoptive, l'a sûrement fait. Te sécher les cheveux quand tu étais petit.
- Non. Elle a respecté mes limites dès le premier jour, même si c'était douloureux pour elle. J'étais un enfant très autonome, répond-il calmement.
Je ressens un bref pincement dans les côtes en pensant au petit enfant aux cheveux cuivrés s'occupant de lui-même parce que personne n'était là pour lui. Cette image est triste et écœurante.
Je finis de lui sécher les cheveux, j'attrape une autre petite serviette et je le contourne pour me poster dans son dos. Nos regards se croisent de nouveau dans le miroir et ses yeux vigilants et interrogateurs me somment de parler.
Avec précaution et très doucement, je passe le tissu moelleux sur son bras gauche, épongeant l'eau qui perle sur sa peau. Je lève les yeux pour observer son expression dans le miroir. Il cligne des paupières et ses yeux embrasent les miens.
Je me penche en avant pour embrasser son biceps et ses lèvres s'entrouvrent imperceptiblement. Je sèche son autre bras de la même manière, en dessinant un chemin de baisers autour du biceps. Un petit sourire danse sur ses lèvres.
- Je crois que tu es sec, maintenant.
Je laisse retomber ma main et plonge dans les profondeurs du reflet de ses yeux.
- J'ai besoin de toi, Jungkook, chuchote-t-il.
- J'ai besoin de toi, moi aussi.
En prononçant ces mots, je suis frappé par leur vérité. Je suis incapable d'imaginer ne plus être avec Jimin, jamais.
- Laisse-moi t'aimer, dit-il d'une voix rauque.
- Bien sûr...
Il se tourne et me soulève dans ses bras. Ses lèvres qui cherchent les miennes, m'implorent, m'adorent... m'aiment.
***
Le lendemain matin, je me réveille tout en douceur et me rend compte que Jimin n'était plus à mes côtés sur le lit. Et avec le yatch qui tangue, ça me donne une envie de gerber. Il a déjà quitté le port ?
Jimin revient dans la chambre.
- Tu viens ?
Je hoche la tête et m'habille rapidement d'une chemise noire et d'un jean.
Main dans la main, nous ressortons et grimpons quelques marches jusqu'au pont supérieur. Le beau paysage lointain des montagnes et la mer m'impressionne. Je reste bouche bée jusqu'à ce que je vois Jimin prendre des cordes afin de les nouer.
- C'est là que tu as appris à faire tous ces nœuds avec les cordes ? dis-je innocemment.
- Les nœuds de cabestan sont bien pratiques, répond-il en me jugeant du regard. Monsieur Jeon, vous êtes bien curieux. J'aime que vous soyez curieux. Je serais ravi de vous montrer ce dont je suis capable avec une corde.
Il m'adresse un petit sourire satisfait et je le fixe d'un air impassible comme s'il m'avait peiné. Son visage se décompose.
- Je t'ai eu, dis-je en souriant.
- Il est fort possible que je m'occupe de ton cas plus tard, mais là, je dois piloter le bateau.
Une fois de plus, je suis subjugué par les compétences de Jimin. Existe-t-il quelque chose dont il ne soit pas capable ? Puis je me rappelle sa sincère tentative de découper un poivron dans ma cuisine vendredi.
Jimin jette un coup d'œil par-dessus son épaule, puis m'attire entre ses jambes et désigne divers cadrans et accessoires dans le poste de pilotage.
Je ne peux m'empêcher de sourire en sentant l'euphorie de Jimin. C'est tellement grisant.
Je contemple l'étendue d'eau bleue en me demandant ce que j'ai pu faire par le passé pour que la fortune me sourie en m'envoyant cet homme.
- Je l'ai appelé la Hyuna. Dit-il en parlant du yatch.
- En honneur de ta mère ?
- Tu as l'air surpris.
- Tu es tellement distant avec elle, alors...
- Je lui serais reconnaissant toute ma vie, c'est elle qui m'a sauvé quand ma mère biologique est morte.
- Tu as des souvenirs de ta mère biologique ?
- Malheureusement.
- De quoi elle est morte ?
- D'une surdose, on a retrouvé son corps trois jours plus tard. Je ne comprenais pas ce qu'elle avait, je n'avais que 5 ans. J'étais là avec elle.
- Mon dieu... Je suis désolé.
- Ils nous ont amené à l'hôpital, et Hyuna était là, elle était médecin.
- Merci de m'avoir raconté tout ça...
Nous nous embrassons et lorsque je lève la tête je vois une superbe, unique et grande maison au loin.
- Cette maison est vraiment jolie, la personne qui habite là dedans devrait être bien.
- Une vieille dame, la veuve d'un marin. Son mari est mort en mer il y a 2 ans. Tout les soirs on l'aperçoit à la fenêtre, qui attend son retour.
- Tu viens d'inventer tout ça, n'est-ce pas ?
- Exact.
Je ne trouve rien d'autre à dire. Je garde le sourire le plus stupide qui soit pendant que nous fendons l'eau en direction des majestueuses montagnes. Ce décor à la beauté à la fois sauvage et sereine me coupe le souffle. Comparé à la rapidité à laquelle nous survolons l'eau, le calme est surprenant.
- À quelle vitesse allons-nous ?
- Il fait du quinze nœuds.
- Je ne sais pas à quoi ça correspond.
- Ça fait environ du vingt-sept kilomètres heure.
- C'est tout ? On a l'impression que c'est bien plus.
Il m'embrasse dans la nuque, décochant de délicieux frissons le long de ma colonne vertébrale.
Une heure plus tard, nous jetons l'ancre dans une petite crique. Jimin m'entraîne dans la chambre. Le voici debout devant moi.
Il m'a juste touché et je suis déjà perdu. Il lève la main jusqu'à mon visage et ses doigts courent le long de mon menton, de ma gorge jusqu'à mon sternum. Cette simple caresse m'enflamme. Il s'arrête au premier bouton de ma chemise.
- Je veux te voir, souffle-t-il en défaisant habilement le bouton.
Il se penche et plante un doux baiser sur mes lèvres entrouvertes. Je suis haletant, j'ai envie de lui, excité par la puissante combinaison de sa beauté captivante, de sa sexualité brute dans l'exiguïté de la cabine, et du doux tangage du bateau. Il recule.
- Déshabille-toi pour moi, murmure-t-il, les yeux brûlants.
Je m'exécute avec bonheur. Sans détacher mes yeux des siens, je défais lentement chaque bouton en savourant son regard torride. Oh, c'est vraiment enivrant. Je vois son désir – il est évident sur son visage... et ailleurs.
Je laisse tomber ma chemise par terre et mes mains se posent sur le bouton de mon jean.
- Arrête, ordonne-t-il. Assieds-toi.
Je m'installe au bord du lit et, en un mouvement fluide, il est à mes genoux. Il dénoue les lacets d'une de mes chaussures de sport puis de l'autre et me les retire ainsi que mes chaussettes. Il prend mon pied gauche et le soulève pour planter un tendre baiser sur la pulpe de mon gros orteil avant d'y frotter ses dents.
Je gémis en ressentant aussitôt les effets jusque dans mon ventre. Il se relève avec la même grâce et me tend les mains pour que je quitte le lit.
- Continue, dit-il avant de se reculer pour me contempler.
Je baisse la fermeture Éclair de mon jean et crochète mes pouces à la taille en me tortillant pour faire glisser le pantalon le long de mes jambes. Ses lèvres esquissent un léger sourire mais ses yeux demeurent sombres.
J'ai envie d'être sexy pour cet homme. Il mérite que je le sois, il me fait me sentir sexy. D'accord, c'est nouveau pour moi mais j'apprends sous sa tutelle experte. Et, encore une fois, c'est également nouveau pour lui. Cela rétablit l'équilibre entre nous, un peu, je crois.
Je m'extirpe de mon jean et me tiens debout devant lui. Je suis à lui. Lentement, je fais descendre mon boxer qui dévale jusqu'à mes chevilles et j'avance d'un pas pour m'en défaire.
Debout devant lui, je suis nu sans éprouver la moindre honte, et je sais que c'est parce qu'il m'aime. Je n'ai plus à me cacher. Il ne dit rien, il me contemple. Je ne vois que son désir, son adoration même, et quelque chose d'autre, la profondeur de son besoin – la profondeur de son amour pour moi.
Il soulève le bas de son pull beige et le fait passer par-dessus sa tête, puis c'est au tour de son tee-shirt, découvrant son torse, sans me quitter de ses insolents yeux gris. Ses chaussures et ses chaussettes suivent avant qu'il ne passe au bouton de son jean.
J'avance vers lui, je glisse mes doigts entreprenants à l'intérieur de son jean et le tire afin que Jimin soit obligé de faire un pas vers moi. Devant mon aplomb inattendu, un halètement lui échappe puis il me sourit. Je défais le bouton, mais avant de baisser la braguette, je laisse mes doigts vagabonder et suivre son érection au travers de la toile du jean. Il avance le bassin contre ma paume et ferme brièvement les yeux, savourant mon contact.
- Tu deviens tellement audacieux, Jungkook, chuchote-t-il.
Il prend mon visage et se penche pour m'embrasser profondément. Je pose mes mains sur ses hanches – à moitié sur sa peau fraîche, à moitié sur le haut de son jean taille basse.
Mes mains se déplacent sur le devant du jean et je descends la fermeture. Mes doigts hardis courent dans les poils de son pubis jusqu'à son érection que j'empoigne.
Un gémissement rauque monte de sa gorge, son souffle doux me balaie le visage, et il m'embrasse de nouveau amoureusement. Tandis que mes mains le parcourent, l'entourent, le caressent, le serrent, il passe ses bras autour de moi, sa main droite à plat au milieu de mon dos, les doigts écartés. Sa main gauche dans mes cheveux pour me maintenir contre sa bouche.
- J'ai tellement envie de toi, souffle-t-il.
Il se recule soudain et se débarrasse de son jean et de son boxer dans un mouvement rapide et souple. Il est vraiment beau à regarder, avec ou sans vêtements. Chaque centimètre carré de sa peau est sublime. Il est parfait. Sa beauté est uniquement désacralisée par ses cicatrices. Et elles sont si profondes.
- Qu'est-ce qui ne va pas, Jungkook ? me murmure-t-il en caressant doucement ma joue du dos de sa main.
- Rien. Aime-moi, maintenant.
Il me prend dans ses bras, m'embrasse, entortille ses doigts dans mes cheveux. Nos langues s'entremêlent, il me fait reculer vers le lit et m'y abaisse doucement en me suivant pour s'étendre près de moi. Il fait courir son nez le long de la mâchoire pendant que mes mains se perdent dans sa chevelure.
- Sais-tu à quel point ton odeur est exquise, Jungkook ? C'est irrésistible.
Ses mots ont le même effet que d'habitude : ils enflamment mon sang et font accélérer les battements de mon cœur. Son nez poursuit sa route le long de ma gorge, sur ma poitrine, tout en m'embrassant avec vénération.
Il aspire un téton et le suçote. Je gémis et mon corps se cambre sur le lit.
Ses mains cheminent jusqu'à ma taille et je me glorifie dans son contact, peau contre peau – sa bouche affamée sur mon torse et mon cou, et ses longs doigts agiles qui me caressent, m'adorent. Ils courent sur mes hanches, sur mes fesses et descendent le long de ma jambe jusqu'à mon genou et, pendant tout ce temps, il ne cesse d'embrasser.
M'attrapant le genou, il me relève soudain la jambe pour l'enrouler sur ses hanches, j'en ai le souffle coupé et je sens, plus que je ne vois, son sourire contre ma peau. Il roule sur le côté et je me retrouve à califourchon sur lui.
Je me redresse, j'empoigne son sexe et je ne peux résister à sa majesté. Je me penche et l'embrasse avant de le prendre dans ma bouche en faisant tourner ma langue autour de son sexe avant de le sucer. Il gémit et avance le bassin pour s'enfoncer davantage entre mes lèvres.
Je le veux en moi. Je m'assois pour le contempler : à bout de souffle, la bouche ouverte, il me regarde intensément. Il me tend les mains. J'en prends une, me positionne sur lui, puis, lentement, je revendique son sexe en moi.
Un gémissement sourd s'élève de sa gorge, il ferme les yeux.
La sensation de l'avoir en moi... qui m'écarte... qui me remplit... Je gémis doucement... C'est divin. Il place ses mains sur mes hanches et me fait monter et descendre en poussant en moi. Oh... c'est si bon.
Lorsqu'il se redresse soudain, nous sommes nez à nez et la sensation est extraordinaire – il me remplit complètement. Le souffle court, je m'accroche à ses bras pendant qu'il prend ma tête entre ses mains et plonge son regard dans le mien. Ses yeux intenses et gris brûlent de désir.
- Oh, Jungkook. Qu'est-ce que tu me fais, chuchote-t-il.
Il m'embrasse passionnément, avec une ardente ferveur.
Je réponds à son baiser, ivre de la sensation délicieuse de le sentir au plus profond de moi.
- Je t'aime, dis-je dans un murmure.
Il gémit comme si mes mots chuchotés lui faisaient mal. Puis il roule en m'entraînant avec lui sans briser notre précieux contact et je suis à présent étendu sous lui, entourant sa taille de mes jambes.
Il me contemple avec adoration et émerveillement. Je suis certaine que mon expression est le reflet de la sienne quand je lève la main pour caresser son beau visage. Très lentement, il se met à bouger en moi, les yeux fermés, en grognant doucement.
Le léger tangage du bateau, la paix et le calme de la cabine sont uniquement troublés par nos souffles mêlés tandis qu'il va et vient lentement en moi, dans un mouvement si contrôlé, si délicieux – c'est divin. Il place ses bras au-dessus de ma tête, une main dans mes cheveux, et il me caresse le visage de l'autre en se penchant pour m'embrasser.
Sa chaleur m'enveloppe alors qu'il me fait l'amour, allant et venant posément en moi, se délectant de mon corps. Je le touche en respectant les limites – ses bras, ses cheveux, le bas du dos, son superbe Jibooty, et ma respiration s'accélère tandis que son rythme régulier m'emporte plus haut et encore plus haut. Il m'embrasse la bouche, le menton, la mâchoire, puis mordille mon oreille. J'entends son souffle staccato à chaque poussée de son corps en moi.
Mon corps commence à trembler. Oh...Cette sensation que je connais bien maintenant... j'en suis proche.
- C'est ça, bébé... donne-moi tout... S'il te plaît... Jungkook, chuchote-t-il.
Ses paroles signent ma perte.
- Jimin ! Aah
Je crie, il grogne et nous jouissons ensemble.