Stand By Me (Fred Weasley Fan...

By MyPoltergeist

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« En si peu de temps, tout avait basculé. Le Tournoi des trois sorciers qui se voulait être un grand évènemen... More

Avant de commencer...
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
A/N
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt et un
Chapitre vingt deux
Chapitre vingt trois
Chapitre vingt cinq
Chapitre vingt-six
Chapitre vingt-sept
Chapitre vingt-huit
Chapitre vingt-neuf

Chapitre vingt quatre

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By MyPoltergeist


- Hé frangin ! J'ai vu un chat noir près du lac, au cas où ça t'intéresserait. 

Sans se soucier du regard inquisiteur des autres, Fred se leva d'un bond et fit un grand sourire à son frère en guise de remerciement. Depuis ce matin, Violette était introuvable. Il avait fouillé le château de fond en comble, mais la jeune fille restait invisible. Fleur et Dounia ignoraient où elles pouvaient bien être, ou bien ne voulaient tout simplement pas le lui dire, mais Fred se demandaient bien pourquoi. Il était si désespéré qu'il avait même harcelé Harry pour que ce dernier lui prête la carte du Maraudeur. Mais avant même que ce dernier eut le temps de lui répondre, Hermione s'était interposée entre les deux garçons et avait émis un non catégorique, au nom de la "solidarité féminine", réponse qui restait toujours un mystère aux yeux de Fred.  Il avait beau chercher, il ne voyait pas pourquoi Violette l'évitait. Ce mois d'avril s'était merveilleusement bien passé à ses yeux, bien plus qu'il ne l'avait espéré. Il devait admettre que certaines de ses blagues l'avait mise en pétard plus d'une fois, mais il trouvait toujours le moyen pour faire la paix. Mais jusqu'ici, jamais elle n'en était venue à l'éviter. 

D'un pas décidé, il s'élança vers la sortie du château, passant en revue dans sa tête toutes les choses qui auraient bien pu l'énerver. Mais aucune réponse ne sautait à ses yeux. Ces derniers jours, Fred estimait avoir eu un comportement admirable. Il aurait préféré mourir plutôt que de l'avouer, mais tout cela l'affolait un peu. Lui, Fred Weasley, habituellement connu pour son insouciance et son flegme légendaire, avait presque des maux de ventre à l'idée d'avoir mis sa copine en rogne. 

Arrivé au lac, il tourna la tête de droite à gauche, et repéra enfin la petite silhouette du félin. Il s'était aperçu que Violette passait énormément de temps au bord du lac, parfois même sous la pluie. Elle lui disait que l'eau l'aidait à réfléchir, et il surprenait souvent son regard se perdre dans l'étendu d'eau, si lointain qu'elle n'entendait plus ce qu'il lui disait. Cet aspect du caractère de Violette l'avait surpris au début, elle qui d'habitude paraissait si enjouée devant les autres. Puis il s'était rendu compte qu'ils étaient similaires tous les deux. Leur rire était devenu leur carapace. Il s'assit à côté d'elle et passa doucement sa main sur sa tête, la grattant derrière l'oreille. Elle ronronna et donna un coup de tête à sa main, lui signifiant qu'elle voulait encore des gratouilles.

- Je me demandais bien où ce que tu pouvais être, dit Fred. Je me suis surtout demandé pourquoi tu veux m'éviter à tout prix. 

Il eut un faible miaulement en guise de réponse et soupira légèrement. Les deux grands yeux gris le fixaient attentivement, mais il ne savait quelle émotion ils en décelaient. Cette fille était une énigme vivante pour lui.

- Tu sais bien que tu peux tout me dire. Je sais bien que je ne suis pas du genre très sérieux, ajouta-t-il en souriant, mais je serais toujours là pour t'écouter.

Le chat miaula une nouvelle fois et se colla au flanc de Fred, ronronnant de plus belle. D'autres élèves s'étaient retrouvés autour du lac, et Violette ne pouvait pas reprendre sa forme humaine ici. Même si son impatience lui soufflait de prendre le chat dans ses bras et de l'emmener quelque part à l'abri pour qu'elle puisse se métamorphoser et enfin lui parler, Fred jugea qu'il était mieux d'attendre que Violette prenne cette décision. Même s'il aimait bien quand sa forme féline ronronnait auprès de lui, il devait avouer qu'il commençait à trouver le temps long. Tout ce qu'il voulait, c'était des explications.

Après ce qui lui parut une éternité - mais qui n'était en réalité que cinq minutes - Violette se décida enfin à se lever et à se diriger vers la forêt interdite. Fred frissonna légèrement en se remémorant la dernière fois qu'ils s'étaient tous les deux aventurés là-bas. Elle avait fini à l'hôpital et il avait eu la frousse de sa vie. Il regarda avec fascination la silhouette du chat s'étirer pour revenir jusqu'à taille humaine. Elle lui adressa un grand sourire, qu'il trouva tout de suite trop lointain et forcé pour être vrai. Ses yeux criaient le contraire.

- Désolé, s'écria-t-il.

Les mots étaient sortis d'un coup. Il n'avait aucune idée de pourquoi il s'excusait, mais il voulait supprimer au plus vite la distance qui venait de se créer entre eux deux.

- De quoi tu t'excuses ? s'étonna Violette.

- Bah... J'en sais rien. Tu m'as évité toute la journée, alors je me suis dit qu'un truc n'allait pas.

Un sourire, cette fois sincère, apparut sur le visage de la jeune. Elle le prit dans ses bras et le serra de toutes ses forces. Le visage emmitouflé dans le creux de son épaule, elle marmonna :

- Tu n'as pas à t'excuser, tu n'as rien fait. 

- Alors qu'est-ce qu'il y a ?

- Qu'est-ce qu'on deviendra l'année prochaine ?

La question prit Fred au dépourvu. Qu'est-ce qu'ils deviendront l'année prochaine ? Il n'en savait fichtrement rien. Il n'était pas du genre à faire des plans pour le futur, mis à part le magasin qu'il allait construire avec son frère. Pour le reste, il préférait vivre au jour le jour, c'était ainsi beaucoup plus amusant. Alors quand Violette lui posa cette question, pour la première fois dans leur relation il n'avait pas de réponse à lui donner, et la jeune fille ne le savait que trop bien.

- Dans quelques mois - ou plutôt quelques semaines - le tournoi va se terminer, et je devrai rentrer chez moi avec les autres élèves de Beauxbâtons. Il nous reste une année d'études à faire, et on la passera tous les deux dans des pays différents. Je ne voulais pas t'embêter avec ça, mais... j'ai un peu peur de ce qu'il va se passer. 

- Tu crois vraiment notre histoire va se finir tout simplement parce que nous n'irons pas dans la même école ?

Elle haussa les épaules. Fred pouvait sentir son souffle s'accélérer contre son cou, et commença à paniquer. Il avait toujours été doué pour baratiner les personnes de son entourage, et il pouvait se qualifier de charismatique. Cependant, ce n'était qu'avec Violette qu'il se retrouva confronter au poids des mots. Il devait mettre à nu ses sentiments, et lui dire clairement ce qu'il en pensait, mais face à ses questions, il se retrouvait avec le vocabulaire d'un nouveau-né.

- Je... euh...

Violette ria nerveusement et se défit de son étreinte avec Fred. Ses joues étaient roses, et sa bouche se tordit légèrement, comme à chaque fois qu'elle était contrariée par quelque chose. Elle le prit par la main, et se tourna en direction du château, bien décidée à en finir avec cette conversation. 

- Je ne voulais pas t'embêter avec ça, et le filles m'ont conseillé de prendre du temps pour mettre mes idées au clair. J'ai tendance à un peu trop réfléchir parfois. 

- Non attends ! Laisse-moi juste le temps de trouver les bons mots. 

Elle s'arrêta nette, surprise par sa réaction. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il prenne tout ça au sérieux. Elle le regarda froncer ses sourcils et prendre un air inhabituellement sérieux, ce qui le rendait bizarrement attrayant. Il avait gardé sa main dans la sienne et la serrait à mesure qu'il réfléchissait. 

- Pour être franc, je n'ai jamais réfléchi à ce qu'il adviendrait de nous deux l'année prochaine. Pas parce que j'en suis indifférent, mais tout simplement parce que la réponse n'est pas bien compliqué. C'est vrai que dans peu de temps, tu retourneras à Beauxbâtons, et l'on passera l'été dans deux pays différents. On ne verra pas aussi souvent que maintenant, et alors ? Je te rappelle qu'on est tous les deux des sorciers, et je compte bien passer mon permis de transplanage. Tu verras, j'apparaîtrais si souvent chez toi que tu ne pourras bientôt plus me supporter.

- Tu oublies mes parents, lui rappela Violette. Ils ne voudront pas que tu viennes à la maison. 

- Aucun parent de ce monde n'a été capable de m'arrêter. Et même s'ils avaient l'air assez effrayants dans la beuglante, ils ne viendront pas à bout de ma détermination. Et puis, après tout, je suis le gendre idéale.

La remarque fit éclater de rire Violette, et Fred se remplit de fierté. Il avait réussi à lui redonner le sourire. 

- Merci de me rassurer et de me remonter le moral. Je l'avoue, tu n'es pas trop mal débrouillé.

- Le fait que cela t'étonnes autant est un peu vexant. Tu croyais quoi, que je vivais au fond d'une grotte et que j'étais incapable de parler aux filles ?

- Que tu es capable de leur parler, ça je l'avais remarqué depuis longtemps. Mais que tu sois capable de garder les filles plus d'une semaine, ça je ne le savais pas.

- Hé ! Quand tu parles comme ça, on dirait que je suis un vrai tombeur. 

- Tu ne vas pas dire le contraire, rétorqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir tous les regards noirs que me jettent ces filles dès que j'ai le malheur de m'approcher de toi un peu trop près.

- Que veux-tu, mon charme est irrésistible, même toi ne peux y résister, il faut toujours que tu me ..hé ça fait mal !

Il porta la main à son bras, faisant mine d'être grandement blessé par la tape que lui avait asséné Violette. Même s'il niait en bloc devant elle, il savait pertinemment qu'elle avait raison. Il n'avait jamais prêté beaucoup d'attention aux filles de son âge, il avait même passé le bal des champions en présence d'Angelina, une simple amie avec qui il ne se passerait strictement rien. Seule Violette avait été capable d'éveiller cet intérêt-là chez lui, et il n'avait pas l'intention de l'accorder à une autre. Toutefois, il pouvait comprendre sa frustration quand elle voyait certaines l'approcher d'un peu trop près. Au fond, lui aussi avait fait preuve de jalousie dans le passé, qui d'ailleurs n'était pas toujours très fondée. Dès le lendemain de son anniversaire, il avait mis un point d'honneur à afficher sa relation à tout le monde, parfois un peu trop au goût de sa copine. Mais c'était sa façon à lui de montrer aux autres que Violette était avec lui, et que personne d'autre ne devrait l'approcher. Jusqu'ici, cela avait plutôt bien marché. Au grand plaisir de Fred, Lee n'avait plus jamais essayé de flirter avec Violette. 

- La violence ne résout rien, jeune fille.

- Oh ne commence pas à la jouer maître Yoda ! Tu l'as cherché à force de jouer au tombeur.

- Maître Yoda, c'est qui ce type ?

- Oh un machin vert que les Moldus adorent, un jour je te montrerais !

Il ria et lui fit un rapide bisou sur le front. Violette ne voyait pas ce qu'il y avait de si drôle, mais elle ne protesta pas. Chaque marque d'affection de la part de Fred était toujours bien accueillie. 

- Bah.. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien, c'est juste que tu t'entendrais bien avec mon père, c'est tout. Il a la même passion étrange pour les Moldus. Au moins, tu auras de quoi discuter avec lui quand tu le rencontreras. 

- Tu veux me faire rencontrer tes parents ? s'étonna-t-elle.

- Bien sûr que oui, de toute façon ce n'est pas comme s'ils n'étaient pas au courant. J'ai deux frères et une sœur qui sont en même temps que moi dans ce château, je peux t'assurer que garder des secrets est mission impossible. 

Face à son manque de réponse, Fred scruta le visage de Violette, et l'expression de son visage ne lui disait rien qui vaille.

- Quoi, s'alarma-t-il, ça va trop vite ? Oh merde, peut-être que Ginny avait raison finalement, j'aurais dû être plus patient..

- T'as demandé des conseils à ta petite sœur ?

- Evidemment ! C'est la seule dans cette foutue famille à être capable de donner des conseils qui tiennent la route. Mais moi, comme un imbécile, je ne l'ai pas écoutée...

- Je n'ai jamais dit que ça allait trop vite, calme toi Fred, gloussa-t-elle. 

- Ah-ah bon ? Mais alors pourquoi tu n'as rien dit ?

- C'est juste que.. Je pensais à mes parents. Quand je t'entends parler de ta famille, tout a l'air plus simple, et surtout aimant. Tu as beau te plaindre de tes parents, je vois bien qu'ils t'aiment vraiment. En ce qui concerne les miens, c'est.. différent. On va dire qu'ils ne sont pas aussi expressifs. Je sais déjà, qu'après ma fugue à Poudlard, le retour à la maison va être glacial. Mais quand ils apprendront qu'en plus de ça je suis avec toi, je signe mon arrêt de mort. J'ai un peu peur des conséquences, et puis Jade n'est plus là pour apaiser les tensions.

- Sans parler de ton idiot de frangin, soupira Fred. Je n'ai vraiment pas la belle-famille idéale.

- Ça, tu l'as dit. 

Son expression était de nouveau triste et lointaine. Le cerveau de Fred s'alarma. Espèce d'imbécile, pensa-t-il, trouve un moyen de lui changer les idées

- Tu n'as qu'à passer l'été à la maison ! De toute façon, ma mère n'arrête pas de me harceler pour enfin te rencontrer, et comme ça, tu n'auras pas à voir tes parents.

Sa réponse prit Violette au dépourvu. Est-ce qu'elle pouvait vraiment se permettre de passer l'été là-bas ? Et si les parents de Fred la détestaient ? Tout un tas de questions s'accumulaient dans sa tête, et elle ne savait pas quoi répondre. Fred le remarqua, et lui prit le visage entre ses mains pour la forcer à le regarder.

 - Tu n'es pas obligée de répondre maintenant. Mais si jamais tu te sens seule, tu n'as qu'à m'envoyer un hibou et je serai là en un clin d'œil ! Arrête de te prendre autant la tête Vi, et profite des quelques semaines qui nous restent à Poudlard.

Elle le fixa longuement, lui et son sourire hésitant. Elle savait qu'il avait raison, qu'il ne servait à rien de se prendre la tête, mais c'était dans sa nature. Elle avait toujours connu des étés déprimants et attendait toujours avec hâte la rentrée scolaire. Avec l'apparition de Fred dans sa vie, mais aussi de Dounia et de tous les autres, elle aimerait que ça change. 

- Oui tu as raison.

Elle sourit timidement et se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Sous l'effet de la surprise, il se mit à rougir légèrement. Sans rien ajouter, il la prit dans ses bras et la fit tournoyer dans les airs, déclenchant quelques éclats de rire au passage. Quelques secondes plus tard et le souffle, il la déposa par terre et passa son bras autour de ses épaules. 

- Maintenant que tes petits tracas sont réglés, ça te dirait d'aller dans la salle commune ? George et moi avons de nouveaux bonbons à tester, et j'aimerais avoir ton avis.

- Bien sûr ! Mais ne testes pas tes produits sur les première année, ou je te jure que tu vas passer un sale quart d'heure. 

Tout le long du chemin, les adolescents se chamaillèrent, attirant l'attention des quelques sorciers qui se promenaient sur eux. Mais ils ne s'en souciaient pas le moins du monde. Tout ce qui comptait en ce moment même, c'était la présence de l'un et l'autre. 










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