Cœur Artificiel

By Lylitraum

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Maggie s'est toujours demandée pourquoi elle ? Avait-elle fait quelque chose qui justifiait ce qui lui était... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79

Chapitre 45

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By Lylitraum


J'ouvris un œil, la tête martelée de coups, le front glacé. Par réflexe, je mis ma main dessus et en ôtai un linge humide. Quelle drôle d'idée, pensai-je, moi qui avais si froid. Il ne me fallut que quelques secondes pour ressentir l'affreuse douleur vive qui s'élançait de mon pied gauche. J'émis un grognement de malaise lorsque j'essayai par réflexe de remuer les orteils. Je pris le temps de réaliser où j'étais, mais ne reconnus pas cet endroit, du moins, je n'y étais jamais venu. En revanche, le style m'était familier.

J'étais confortablement pelotonnée dans un lit baldaquin gigantesque en bois noir, sans aucun voilage, aux draps épais et doux couleur cuivre. Un nombre ridiculement élevé de coussin recouvrait une large tête de lit, dix peut-être plus. La décoration de cette chambre me rappela avec certitude celle de la maison de Charles, ce même côté sombre, strict et antidaté lui ressemblait bien. Sur le sol, une multitude de papiers s'étalaient à leur guise.

J'aperçus le haut de la tête de Charles, assis par terre, au pied du lit. Un large sourire illumina mon visage lorsque je compris qu'il était resté là, près de moi. Je tentais de me redresser et découvris avec horreur que je ne portais plus mes vêtements, mais un peignoir blanc en éponge. Je rabattis rapidement le col du peignoir pour protéger le peu d'intimité qu'il me restait. Où étaient mes vêtements ? Qui me les avaient ôtés ? Je rougis à la simple pensée qu'il puisse s'agir de Charles. Je sentis une petite once de chaleur m'envahir en imaginant ce dernier découvrir mon corps nu, mais aussi un malaise persistant dû à mon histoire. Une fois encore dans ma vie, je m'étais retrouvée dans une situation où mon état de faiblesse ne m'avait pas permis de défendre mon intimité, mon corps, mon âme. Je me sentis mal à l'aise devant cela, mais bizarrement, réussis à faire la part des choses.

Mes mouvements finirent par informer mon infirmier d'un jour que j'étais réveillée, mais contrairement à ce que j'aurais pu croire, il ne se pressa pas pour venir à mon chevet. Il se releva simplement et resta à bonne distance, à sa place.

- Salut, tentai-je d'articuler.

Qu'était-on censée dire dans ces moments-là ? Il m'avait quitté, j'étais venue le voir, il m'avait fermé la porte au nez, j'avais escaladé son mur pour qu'il accepte de me parler, j'avais failli mourir, il m'avait sauvé et maintenant tout ça était en suspens. Charles laissa tomber les feuilles qu'il avait dans la main sur le sol.

- Est-ce que ça va ? me demanda-t-il les mains dans les poches, penaud.

- Je ne suis pas sûre, grognai-je en me massant la tête.

- J'ai dû appeler un médecin, tu t'étais cogné la tête et tu as perdu connaissance.

- Ah ! soufflai-je un peu honteuse de lui avoir causé tant de soucis. J'espère que ça ne va pas devenir une habitude, tentai-je de faire de l'humour en repensant à cette fois où j'avais trébuché dans le couloir de la fac de médecine et m'étais cogné la tête là aussi.

- Le risque de traumatisme crânien est ridiculement faible. Le médecin pense plutôt que c'est la douleur à ta cheville qui t'a fait perdre connaissance. Tu avais besoin d'une surveillance constante alors je suis resté là. Tes médicaments sont sur la table de nuit, m'expliqua-t-il très calmement. Ton pied est immobilisé, tu as sans doute une très grosse entorse. Quelqu'un peu s'occuper de toi ?

- Je, je ne sais pas, bafouillai-je complètement désorientée par la tournure de notre conversation. Je pense pouvoir me débrouiller seule.

Était-on vraiment en train d'aborder un sujet aussi banal que celui-ci, alors qu'en réalité j'étais là pour une chose bien plus importante à mes yeux ? Je crois bien que oui.

- Pourquoi tu as fait ça ? souffla-t-il finalement comme un long désespoir.

- Fait quoi ? demandai-je les larmes au bord des yeux et les lèvres tremblantes.

- Pourquoi es-tu revenue ? Pourquoi tu as escaladé mon mur ? Pourquoi tu t'accroches ?

Son attitude était très difficile à comprendre. Il virait dangereusement entre l'envie de lâcher prise, de pleurer et son habituelle tendance à tout contrôler, même ses émotions. Il essayait, mais il avait le plus grand mal à ne pas montrer que la situation le touchait.

- Parce que je t'aime ! lâchai-je comme une évidence.

- Tu m'aimes ? répéta-t-il perplexe. Margaret comment peux-tu m'aimer alors que je t'aie trompé ? Ce n'était pas un accident tu sais. Je t'ai volontairement trompé et je le referai...

- Je sais, admis-je en laissant mes larmes couler cette fois.

J'avais réellement conscience de tout ça, mais je n'y pouvais rien, je l'aimais quand même. S'il avait le courage d'être si sincère avec moi alors je devais l'être aussi. Je ne pouvais plus mentir comme ça. Je l'aimais, malgré la peur panique que cela engendrait en moi, malgré tout ce que ça signifiait que d'aimer un homme comme lui.

- Regarde-toi ! Ce n'est pas une vie pour toi ! Tu mérites d'être aimé en retour.

- Est-ce que tout ça n'a de rapport qu'avec le sexe ? le questionnai-je pour comprendre comment il fonctionnait et jusqu'où il était prêt à aller pour obtenir ce qu'il voulait.

- Bien évidemment ! confirma-t-il.

Il se rapprocha de moi tandis que les flashs de mon seul souvenir d'un rapport avec un homme envahir mon cerveau. Je laissais désormais couler une rivière de larmes qui induit involontairement Charles en erreur.

- Je vois ! conclut-t-il en s'asseyant auprès de moi. Je ne sais pas exactement combien de temps il te faudra et je ne suis pas certains d'être en mesure de patienter jusque-là. Tu mérites quelqu'un qui te respecte plus que ça.

Comment lui dire que, de tous les hommes que j'avais connus, il était celui qui avait été le plus respectueux ? Lui au moins avait eu la décence de passer ses pulsions sur quelqu'un d'autre que moi. Cela peut paraître franchement faible et irrespectueux pour moi-même de laisser un homme me traiter de la sorte, de me tromper. Certains pourraient même dire que je n'avais aucun respect pour moi-même, mais quelque chose me disait, au fond, que Charles ne cherchait pas à me faire du mal personnellement. Je présentais que quelque chose de plus profond et d'encore insondable, motivait son comportement.

- C'est pour ça que tu as couché avec cette fille ? C'est pour ça que tu me quittes ?

- Je ne vaux pas mieux que les autres c'est clair. Je suis même pire qu'eux, mais c'est ma seule manière d'aimer.

- Si tu ne m'aimes pas, comme tu le dis, et si je ne t'apporte même pas la seule chose à laquelle tu aspires, alors qu'est-ce que tu faisais avec moi ?

-...

- J'ai besoin de toi et je sais que tu éprouves quelque chose pour moi. J'ignore pourquoi tu refuses de l'admettre et je comprends que tu aies pu te sentir rejeté hier soir, sanglotai-je. Mais je ne suis pas en mesure de t'offrir ce que tu attends de moi, c'est vrai. Mais tu veux que je te dise ? Disons que... ta vie sexuelle ne me regarde pas... jusqu'à ce que je me sente prête. Est-ce qu'après ça tu n'auras toujours d'yeux que pour moi ? Est-ce que, si je te laisse faire ce dont tu as besoin sans m'en mêler, tu seras capable de m'aimer ? Et quand je serais prête, arriveras-tu à te contenter de moi ?

Charles, les yeux rouges et les joues tremblotantes, observait en silence tous les compromis que j'étais capable de faire pour lui, par amour. J'eus l'impression de le bouleverser.

- Es-tu en train de me proposer une liaison libre ?

- Visiblement, nous avons des besoins incompatibles pour le moment. Tu as des besoins insurmontables pour moi en matière de sexe et moi j'ai besoin de ton amour pour en arriver là. Alors je te propose de vivre ta vie sexuelle sans avoir à me rendre de compte.

- Pourquoi fermerais-tu les yeux sur le fait que je te trompe.

- Tu ne me trompes pas si tu y es autorisé. Je ne veux pas que tu te sentes rejeté, ce n'est pas mon intention, mais j'ai besoin de régler certaines choses avec moi-même avant de me sentir prête à franchir le pas.

- Je ne sais pas quoi dire ! avoua-t-il franchement dubitatif.

- Il n'y a aucun piège. Je suis sérieuse. Une liaison libre plutôt que pas de liaison tout court mon choix est vite fait. Je t'aime tellement, murmurai-je en caressant sa main. Ne m'abandonne pas, craquai-je en me ruant hors des draps pour me réfugier dans ses bras. J'ai besoin de toi.

Il me serra fort contre lui, frottant mon dos avec réconfort du plat de sa main, humant mes cheveux comme s'il avait cru ne plus jamais pouvoir le refaire.

- Ne me refait plus jamais le coup de la fenêtre, gronda-t-il comme pour accepter les clauses de mon contrat en redevenant mon homme autoritaire et possessif.

- Alors ne me donne plus jamais l'occasion de risquer ma vie pour toi.

Il m'embrassa sur le front et, ce qui aurait pu être l'étincelle qui aurait mis le feu aux poudres, resta aussi sage que possible.

- Au fait, tu peux m'expliquer où sont mes vêtements ?

- Ils sèchent ! Tu étais en train d'attraper la mort je te signale.

- Ah et toi en grand gentleman tu me les as enlevés !

- N'exagère pas tu as encore tes sous-vêtements ! gloussa-t-il

- Je n'ai plus mon soutien-gorge ! grondai-je histoire de lui rafraîchir la mémoire.

- Oui mais tu as encore tes chaussettes, gloussa Charles pour détendre l'atmosphère. Sinon, plus sérieusement, quelqu'un peut-il veiller sur toi le temps que tu te rétablisses ?

- Je veillerai moi-même sur moi ! déclarai-je.

Charles ne sembla pas de cet avis du tout. Il se leva et partit ramasser l'amas de feuilles sur le sol.

- Hors de question ! trancha-t-il. S'il t'arrivait quoi que ce soit personne ne serait au courant. Tu vas devoir marcher avec des béquilles quelque temps. Tu n'arriveras pas à monter ou descendre les escaliers qui te mènent à ton appartement.

- Tu n'as qu'à m'aider à rentrer dans mon appart et ça ira.

- Une fois là-haut tu seras coupée du monde, tu ne pourras plus descendre si tu as besoin de quelque chose. Et si tu glissais en te lavant ou tout simplement que tu tombais ? Gabrielle pourrait peut-être venir s'installer chez toi durant ce laps de temps... Je serais plus rassuré. Je peux même l'appeler si tu veux.

Je réfléchis à la question pendant une fraction de seconde avant de trouver une bien meilleure solution à laquelle il ne pourrait pas dire non.

- Et si je restais ici ?

Il cessa sur-le-champ de faire mumuse avec sa paperasse et me fixa d'un regard perplexe.

- C'est une blague ou c'est une proposition sérieuse ?

Avec ce qui c'était passé la veille au soir, j'avais bien l'intention de marquer mon territoire pour qu'une telle chose ne se produise plus jamais. J'avais dans l'idée de faire le plus d'efforts possible, d'accepter un grand nombre de choses pour que l'absence de ce qu'il convoitait le plus dans notre relation ne soit plus qu'un vulgaire détail à ses yeux. J'allais lui faire plaisir, autant que je le pouvais, en acceptant le plus possible de ses caprices farfelus, du moins temps que c'était à ma portée.

- C'est bien toi qui voulais que je m'installe chez toi non ? Si tu tiens temps que ça à ce que quelqu'un ait un œil sur moi alors j'aimerais d'autant mieux que ce soit toi. Prenons ça comme un test.

Il jeta ses feuilles en l'air en se glissant sur le lit à quatre pattes pour se faufiler jusqu'à moi, une lueur sauvage dans le regard. Il me donnait l'impression d'être une proie convoitée par un carnassier. Je me remis confortablement sous la couette, prête à faire face à ce chasseur. Il agrippa mon visage de ses deux mains et dévora mon visage de baiser.

Si je voulais que notre cohabitation se passe bien, c'est-à-dire lui faire plaisir sans être obligée de céder sur ce dont je n'étais pas encore prête à faire de compromis, j'allais devoir mettre le holà sur certaines choses.

- Je ne demanderais qu'une chose ! l'interrompis-je dans sa distribution de baisers.

- Laquelle ?

- J'aimerais avoir ma propre chambre.

- Pourquoi ça ? se renfrogna-t-il.

- Parce que je perçois très bien la fougue qui t'envahit tout à coup et que je suis quasiment certaine que je ne pourrais pas te canaliser lorsqu'on sera dans le même lit toi et moi.

- Si on en a envie tous les deux où est le problème ? se mit-il à bougonner.

- Rappelles-toi que je ne t'empêche rien. Tu fais ce que tu veux... mais pas avec moi.

- Comme tu voudras ! céda-t-il l'air renfrogné. Je vais te montrer ta chambre.

Il sortit du lit et alla chercher une pile de vêtements propres posée sur l'un des fauteuils meublants un coin de la pièce dans le style "petite bibliothèque du soir". C'était typiquement le genre d'endroit où il était plaisant de venir se poser en fin de journée avec un bon livre d'une des étagères juste à côté et une tisane parfumée à la lavande, ma préférée.

Charles déposa les vêtements, mes vêtements vraisemblablement, sur la couette, avec sa mine renfrognée de petit garçon à qui on venait de dire non et que je ne connaissais déjà que trop bien.

- Habille-toi ! Je vais te montrer ta chambre.

- Ça veut dire qu'ici on est ...

- Dans ma chambre, me coupa-t-il un sourire au coin des lèvres.

- Pourquoi cet air amusé ?

- Parce qu'au moins j'aurai tout le loisir de dormir avec ton odeur cette nuit.

- S'il n'y a que ça pour te faire plaisir.

Il reprit rapidement son air mi-sérieux mi-espiègle qui m'avait déjà de nombreuses fois mis mal à l'aise.

- En réalité il m'en faut bien plus que ça, mais je suis déjà heureux que tu aies reconsidéré la question de venir t'installer ici.

Il plongea sur moi ses magnifiques et envoûtants pupilles auxquelles aucunes femmes vivantes, j'en étais sûre, n'avaient pas succombé. Il était pour moi comme une flamme, terriblement attirante, mais extrêmement dangereuse. Je devais, non par excès de prudence mais par nécessité, rester vigilante et ne pas me laisser trop vite absorber par l'intensité qui se dégageait de lui.

Dans le fond, je ne pouvais pas m'empêcher de penser que j'étais totalement inconsciente de venir habiter chez lui. C'était comme si les trois petits cochons avaient élu domicile chez le grand méchant loup. Il ne tarderait pas à n'en faire qu'une bouchée. D'où nous venait à tous, êtres humains, cette horrible attirance pour ce qui nous était dangereux ?

- Margaret !

- Hein ?

Charles me sortit de mes pensées d'un son de voix.

- Je te laisse t'habiller, je vais demander à Paul de te préparer une chambre au rez-de-chaussée.

- Ça va aller tu sais ! voulus-je le rassurer.

Je ne déclenchai en lui que l'hilarité.

- Je compte bien te garder à vue aussi souvent que possible jusqu'à ce que ce soit toi qui me supplies pour rester ici.

- Ah oui ?

- Tu finiras par te faufiler dans mes draps de ton plein gré en pleine nuit, roucoula-t-il avec tellement d'aplomb qu'il réussit à me persuader que ce serait effectivement possible.

J'étais parvenue jusqu'ici à me tenir suffisamment loin de lui pour me dégager des temps de clairvoyance où je pouvais remettre de l'ordre dans mes idées, loin de son physique abrutissant, de ses yeux hypnotisant et de sa voix poétique. Oui, en rentrant chez moi je pouvais prendre le recul nécessaire et retrouver toute ma raison. En restant avec lui sans cesse, quand aurais-je le temps de souffler pour ne pas céder ?

Le plus simple serait de ne pas réfléchir et de céder à cet appel, celui de la curiosité et de la chair. Je me posais beaucoup de questions sur ce sujet. Que ressentirai-je la première fois depuis mon agression qu'un homme me fera l'amour ? Serai-je heureuse ? Arriverai-je seulement à franchir cette étape ? Car, le plus troublant, c'est que je mourrais d'envie de céder aux assauts de Charles, mais quelque chose en moi, quelque chose de plus profond et de plus viscérale, m'empêchait de lâcher prise. C'était comme une petite voix intérieure qui me murmurait de prendre garde.

- Il faut que j'appelle Gab ! proférai-je tout à coup avec empressement comme s'il s'agissait d'une urgence.

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