La Roseraie des Djinns - Tome...

By Sorenran

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Le désert est impitoyable, mais on peut aussi y découvrir de véritables trésors. Venez donc découvrir celui q... More

Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5 partie 1
Chapitre 5 partie 2
Chapitre 6 Partie 1
Chapitre 6 Partie 2
Chapitre 7 Partie 1
Chapitre 7 Partie 2
Chapitre 8 Partie 1
Chapitre 8 Partie 2
Chapitre 9 Partie 1
Chapitre 9 Partie 2
Chapitre 10 Partie 1
Chapitre 10 Partie 2
Chapitre 11 Partie 1
Chapitre 11 Partie 2
Chapitre 12 Partie 1
Chapitre 12 Partie 2
Chapitre 13 Partie 1
Chapitre 13 Partie 2
Chapitre 14 Partie 1
Chapitre 14 Partie 2

Chapitre 1

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By Sorenran

Le désert, quelle terre hostile pour toute personne ne sachant pas comment le dompter, si bien sûr il y avait possibilité de le soumettre. Tous les nomades que vous pourrez croiser durant votre voyage vous diront qu'il est totalement impossible d'apprivoiser ce géant. Vous êtes obligé d'en subir les caprices et de vous y adapter tout comme l'ont fait ses autres habitants qui y vivent depuis bien plus longtemps.

Hormis ses tempêtes dévastatrices, ses prédateurs pouvant se glisser sous votre couverture, sa chaleur infernale durant la journée et son froid glacial qui régnait en maître la nuit, le désert était aussi un lieu magnifique et magique pour ceux qui en connaissaient les secrets. De nombreux trésors se retrouvaient parfois enfouis sous des tonnes de sables avant d'être finalement révélé aux yeux des hommes.


Il faisait actuellement nuit, la lune se situant bien haute dans le ciel et le froid se faisant maintenant sentir en plein cœur du désert. Une petite caravane composée d'une trentaine de personnes avait élu domicile afin de se reposer mais aussi fuir le vent glacial qui soufflait tout le long de la nuit. Seulement trois tentes avaient été déployées, concentrant alors tous les membres de la troupe. C'est-à-dire les hommes dans une tente, les femmes et enfants se trouvant dans les deux autres. Cela permettait aussi de garder le plus de chaleur possible durant ces nuits loin des villes.

Tout ce petit monde voyageait de cité en cité, se produisant dans chacune d'entre elles pour ramasser quelques pièces d'or. Les danseuses et danseurs accompagnés de quelques musiciens attiraient plutôt l'œil, ce qui leur permettait de récupérer une bonne petite somme. Les gains servaient en général à acheter de la nourriture, de quoi réaliser de nouvelles tenues ainsi que de quoi soigner les malades.

Sheraz, un jeune homme d'une vingtaine d'années, faisait partie de cette troupe. Il s'agissait d'un garçon au charme indéniable, aimant danser pour attirer le regard des autres sur lui. Il aimait être le centre de l'attention plus que tout. La seule condition était l'interdiction de le toucher, car ce dernier ne supportait pas le contact et encore moins celui d'un autre homme. Cela lui arrachait de nombreux frissons de dégoût, mais aussi de peur. Personne ne savait réellement ce qu'il avait pu vivre avant d'arriver dans la troupe. Sheraz n'en parlait jamais à vrai dire. La seule personne avec qui il en avait discuté était la personne l'ayant accueilli parmi eux...

Mais aujourd'hui, il n'était pas encore question de danser, non, ils se trouvaient encore bien trop loin de la capitale. Tout le monde avait du mal à s'endormir, trop excité à l'idée de se rendre dans l'immense cité royale. Cela devait faire des mois qu'ils n'y étaient pas allés. C'était en général là-bas qu'ils pouvaient récupérer le plus de sous. Il était vrai que de nombreux nobles les payaient pour réaliser des spectacles chez eux pour leurs familles et/ou leurs convives. Les membres de la caravane parlaient entre eux, essayant d'imaginer ce qui allait bien pouvoir se passer dès qu'ils arriveraient dans la ville. Mais peu à peu, le sommeil gagna chacun des membres de la caravane, même Sheraz avait fini par s'endormir malgré une petite appréhension à dormir entre les autres hommes de la troupe.

La nuit se passa finalement sans accroches et tout le monde se leva aux aurores afin de rassembler les affaires et démonter les tentes. De par son côté quelque peu délicat, Sheraz aida les femmes à mettre les affaires sur le dos des dromadaires alors que d'autres s'occupaient des enfants encore trop jeunes pour aider. Tandis que les hommes de leurs côtés s'activaient à défaire les tentes. Lorsque tout fut fin prêt, la caravane prit la route, se dirigeant à l'aide du soleil et des formes des dunes. Grâce à cela, le chef de la troupe arrivait à savoir où se trouvait le nord. Tout ce qui les entourait lui permettant ainsi de guider tout le monde, et ce jusqu'à bon port.

Les heures défilèrent, la caravane dut faire plusieurs pauses durant la journée afin de permettre à chacun de se reposer, de manger un morceau et de se désaltérer. Mais en début de soirée, tous purent enfin voir la cité royale s'étendre au loin sur une mer de sable. Les sourires commencèrent alors à glisser sur les lèvres. Sheraz fut soulagé de voir la capitale, cela signifiait à ses yeux qu'il pourrait retourner sous sa propre tente dès cette nuit.

Lorsque tout le groupe arriva enfin au pied de la muraille, ils crièrent de joie avant de s'installer, sous les regards des gardes, pour la nuit. Cette fois-ci, de nombreuses tentes furent plantées dans le sable, permettant à chacun de dormir seul ou en famille. Il était prévu que la caravane reste plusieurs jours voir peut-être même plusieurs semaines, le temps de vendre les objets qu'ils avaient pu récupérer ou même fabriquer durant leurs voyages.

Sheraz s'était glissé dans sa tente lorsque cette dernière fut enfin levée. Il continua à tirer plusieurs coffres contenant ses affaires, les posant dans un coin pour les ouvrir tour à tour et en sortir diverses choses. Plusieurs tapis colorés furent installés au sol puis il lança quelques coussins dessus avant de refermer les coffres pour ressortir de la tente, rejoignant le groupe. Une grande partie s'était rassemblée autour d'un feu de camp qui commençait à grandir.

Lorsque tout le monde fut enfin là, le repas put commencer. Quelques femmes s'occupèrent de la distribution, donnant du pain à chacun avant de servir de la soupe. Même si cela restait succinct, Sheraz appréciait cet instant. Oh oui, il aimait ce moment où il pouvait sentir son ventre se remplir petit à petit jusqu'à être rassasié. Lui, qui pendant des années, avait dû se contenter que de quelques miettes grappillées à droite et à gauche.

Le repas fini, ils firent la fête, célébrant en quelque sorte leur arrivée à la capitale. Les musiciens jouèrent une musique des plus rythmées alors que les danseuses et danseurs se déhanchaient dessus. Sheraz en faisait bien sûr partie. Il était d'ailleurs le plus souvent le centre de toutes les attentions. Il était vrai que le jeune homme sortait particulièrement du lot. Sa peau chocolat au lait contrastait particulièrement avec la blancheur ivoire de ses longs cheveux, sans oublier ses yeux faits d'or liquide. Personne ne ressemblait à Sheraz. Aux yeux de certains nobles, il était une pièce rare, mais le jeune homme refusait d'appartenir à quiconque, préférant rester libre.

La fête dura jusqu'à tard dans la nuit, la musique s'éteignant petit à petit afin de laisser place au profond silence du désert. Certes on pouvait encore une certaine agitation en provenance de la cité mais rien de bien fort contrairement au reste de la journée. Sheraz avait regagné sa tente de son côté, s'enroulant dans un drap et se laissant aller dans le tas de coussins pour sombrer profondément dans le sommeil.

Au lever du soleil, toute la petite troupe commença à s'activer, Sheraz se redressant dans le tas de coussins. Il fit longuement craquer ses os avant de soulever le pan de tissus fermant sa tente. Il fut obligé de se couvrir le visage d'un bras pour ne pas être ébloui. Les membres de la caravane le saluèrent tout en continuant à s'organiser. Le danseur pencha la tête en souriant avant d'aller prendre un peu d'eau au puits se trouvant à côté du campement. Puis il alla s'installer derrière sa tente, pour faire un brin de toilette avant de retourner dessous.

D'un coup de main habile, il ouvrit son coffre et en sortit plusieurs tenues délicates, voire même sensuelles. Il hésita longuement avant de prendre une tenue composée de voiles aussi bleus que l'eau des oasis qu'ils avaient pu croiser. Il enfila dans un premier temps le pantalon en toile puis le petit haut laissant son ventre à nu. Par-dessus, il enfila une quantité de voiles, tous plus délicats les uns que les autres. Puis il termina par un ensemble de bijoux faits d'or et de saphir.

Enfin prêt, il quitta sa tente pour rejoindre le petit groupe qui allait se diriger vers les portes de la cité. Lorsqu'il se mêla aux autres, on lui tendit une grande cape en toile, lui permettant de se couvrir un minimum, mais aussi de cacher sa silhouette plutôt dénudée.

Quelques minutes plus tard, la petite troupe prit le chemin de la capitale royale, bien décidé à ramener un peu d'argent, mais aussi de la nourriture et de nombreuses autres choses.

Sheraz marchait d'un pas lent, discutant avec plusieurs danseuses, voulant savoir ce qui avait été prévu pour les spectacles du jour. On le mit rapidement au courant, lui expliquant quelle musique serait jouée et surtout les places sur lesquelles ils allaient faire leurs représentations.

Cela faisait maintenant quelques minutes qu'ils avaient finalement pénétrés dans l'immense cité. Les gardes à la porte les avaient scrutés tour à tour avant de les laisser passer en silence. Sheraz ne cessait d'être émerveillé par la capitale. Ses murs particulièrement gigantesques la protégeaient des envahisseurs assez hardis pour traverser le désert. Et puis l'intérieur était un véritable labyrinthe pour toute personne ne connaissant pas les lieux. Aux yeux du danseur, cette ville était un véritable trésor. Il adorait quand ils s'y rendaient, car il pouvait y refaire son stock de tissu dans le but de réaliser ses prochaines tenues. Et puis le marché était plein de couleurs et d'odeurs. Les parfums des épices se mélangeaient entre eux, l'enivrant alors qu'il pouvait entendre les marchands héler les clients. Il aimait cette ambiance qui contrastait avec celle de leur campement.

Alors que les étales ne cessaient de défiler sous leurs yeux, le petit groupe finit par arriver au centre de la cité. Il s'agissait du cœur de cette dernière, le passage que chacun empruntait au moins une fois durant la journée. Sheraz s'approcha alors de l'immense fontaine, plongeant une main dedans avant de la ressortir, humidifiant son visage. L'eau était fraîche et claire, chose rare pour une cité du désert, mais le Sultan faisait tout pour entretenir au mieux la source d'eau principale de ses habitants.

La troupe commença à s'installer devant la fontaine, les musiciens déballant leurs instruments. Le son commença à monter doucement dans les airs, intriguant quelques passants qui s'arrêtèrent pour les fixer. Les danseuses et Sheraz se trouvaient un peu plus loin, portant toujours leurs capes, observant les badauds pour noter leurs réactions.

Quelque peu impatient, Sheraz sautillait d'un pied sur l'autre, impatient d'aller danser. Il bouscula, sans faire attention, un homme dont la capuche avait été relevée sur sa tête. Il fixa alors le regard de ce dernier, des yeux aussi noirs que l'encre. Cela lui arracha un petit frisson avant qu'il ne puisse reprendre complètement ses esprits, croisant les bras en regardant l'homme de manière un peu dédaigneuse. Sheraz ouvrit la bouche, faisant entendre une voix légèrement grave avec un accent propre à ceux vivant dans le désert.

 – « Regardez où vous allez la prochaine fois, j'aurais pu tomber et me faire mal... »

L'homme ne lui répondit pas, tournant la tête avant de s'éloigner en silence, exaspérant quelque peu le danseur. Mais à peine l'inconnu eut-il disparu de son champ de vision, que Sheraz dut rejoindre les danseuses en train d'entrer en piste. Il fit alors glisser la cape de ses épaules, la posant négligemment sur le rebord de la fontaine.

Le spectacle commença alors que les danseuses se mettaient à onduler au rythme de la musique. Rapidement, Sheraz se mêla à elles, attirant l'attention de nombreuses personnes. Il avait coiffé ses cheveux en une longue tresse lui arrivant dans le creux des reins. De nombreuses perles y scintillaient accompagnées de rubans de satin bleu. Le pendentif d'un bijou de tête lui tombait entre les deux yeux, le petit saphir qui y était incrusté brillait tout autant que les perles.

Le danseur tournoyait sur lui-même, faisant voler les voiles de sa tenue. Les nombreux bracelets à ses chevilles et ses poignets s'entrechoquaient dans un cliquetis incessant. Il ne cessait de captiver le regard des spectateurs grâce à ses ondulations des plus sensuelles. De plus en plus de personnes s'amassaient devant la troupe, désirant apercevoir les danseuses ou Sheraz. Le bouche-à-oreille commençait à faire son effet dans la ville, les gens accourant pour les contempler, et ce même de loin.

La représentation dura plusieurs heures, forçant les danseurs à s'arrêter chacun à leurs tours pour la maintenir en continu. Beaucoup de personnes tentaient d'approcher Sheraz dès qu'il allait se reposer pendant quelques minutes. Mais rapidement, il se sentait oppressé par tous ces hommes et se retrouvait obligé d'aller se réfugier au milieu des musiciens assis sur le rebord de la fontaine. Sa peau était recouverte d'une fine pellicule de sueur et son souffle restait encore saccadé durant de longues minutes. Il put se pencher un peu dans la fontaine pour boire un peu d'eau. Lorsqu'il se redressa, il croisa le regard de l'homme qu'il avait bousculé plus tôt. Ce regard si sombre lui arracha de nouveaux frissons avant qu'il en détourne les yeux, essayant de se concentrer sur le spectacle.

Il retourna rapidement danser pour penser à autre chose, jouant avec les voiles de sa tenue et ses cheveux. Il fixait les spectateurs de manière sensuelle, espérant que ces derniers donnent quelques pièces à la fin de la représentation. Ce qui fut le cas pour le grand plaisir de Sheraz et du reste de la troupe. Et comme d'habitude, lorsqu'ils observèrent leurs gains, ils ne découvrirent pas que des pièces. Il y avait aussi quelques bijoux plus ou moins coûteux.

Alors qu'ils rassemblaient leurs affaires, quelques hommes et femmes tentèrent une approche, désireux de parler un peu avec Sheraz. Mais, grâce au reste du groupe, il put s'éclipser rapidement après avoir enfilé sa cape. La petite troupe s'arrêta un peu au marché, le temps de faire quelques emplettes. Le danseur, de son côté, traînassait devant un étal de tissus. Il sentit alors quelque chose, ou plutôt quelqu'un, en train de l'observer. Il n'arrivait pas à dire d'où cela provenait, mais il perçut distinctement un regard posé sur lui. Tournant rapidement, il se mit à chercher celui ou celle qui le suivait à la trace, mais en vain. Après quelques minutes à regarder tout autour de lui, il finit par lâcher un soupir sonore, se retournant vers l'étal. Au bout d'un certain temps, il opta pour plusieurs tissus avant de glisser quelques pièces dans la main du vendeur. Une fois son achat fait, il rejoignit son groupe qui commençait d'ores et déjà à quitter le marché tout en discutant et rigolant joyeusement.

Ils se dirigèrent tous d'un pas tranquille vers les portes de la cité, se montrant leurs achats personnels. Les danseuses avaient acheté quelques bijoux pour accompagner leurs tenues. Sheraz trouvait cela mignon dans un sens, mais lui, préférait miser sur la beauté de la tenue plutôt que sur le nombre d'accessoires.

Après quelques minutes de marche, les portes furent en vue et derrière elles, le campement où Sheraz pouvait voir les gens s'activer joyeusement. La petite troupe rejoignit les tentes, déposant les achats collectifs sur un tapis installé non loin d'un tas de bois qui serviront pour le feu du soir même. Le danseur s'éloigna juste après, se glissant sous sa propre tente, rangeant alors les tissus dans le coffre. Puis, exténué par la journée, il se laissa tomber dans le tas de coussins, utilisant la cape comme d'une couverture avant de fermer les yeux. Sheraz avait besoin de souffler un peu et surtout de reposer ses muscles endoloris par toute cette danse.

Une bonne heure du plus tard, une femme souleva un des pans de la tente du danseur, se glissant à l'intérieur pour venir se mettre à genoux à ses côtés. Il s'agissait d'Eriana, la femme du chef. Elle glissa la main dans les longs cheveux de Sheraz. Elle se pencha alors doucement au-dessus de lui, venant murmurer au creux de son oreille.

– « Allez, Sheraz, il faut se lever, on va manger et faire la fête. »

L'endormi remua un peu, se frottant les yeux avant de sourire en voyant la voyant. C'était grâce à elle qu'il avait pu intégrer la troupe. Lui qui n'était qu'un orphelin, il avait trouvé auprès de cette femme une mère puis une famille. Se redressant, il vint lui embrasser la joue avec tendresse pour finalement se mettre debout en s'étirant. Eriana ne tarda pas à le suivre, venant le recoiffer doucement et bien le rhabiller. Sheraz se laissa faire, rigolant légèrement devant cette petite manie qu'elle avait depuis maintenant plusieurs années. Il ne put s'empêcher de venir serrer la femme entre ses bras, se sentant apaisé et en sécurité entre ses bras.

– « Mama... je ne suis plus un gamin... mais merci de toujours t'occuper ainsi de moi. »

Il claqua un nouveau baiser sonore sur la joue de cette dernière, la faisant rire au passage. Puis ils quittèrent la tente du danseur, rejoignant le reste de la troupe installée autour du feu. Sheraz s'installa parmi les danseuses, étant plus à l'aise entre les femmes qu'entre les hommes.

Tout le monde étant présent, le repas put enfin commencer. Les plats passèrent de main en main, permettant à chacun de se servir. Sheraz attrapa un des nombreux pains plats avant de se servir un peu de viande et de légumes dans un bol. Il mangea avec grand plaisir, savourant ce repas si simple et pourtant si chaleureux à ses yeux.

Le repas dura plusieurs heures, chacun discutant avec son voisin ou sa voisine. Sheraz, lui, passait son temps à parler avec les danseuses, riant joyeusement, frémissant parfois en sentant quelques regards se poser sur lui. En effet, quelques hommes de la troupe ne cessaient de le fixer. Ils passaient d'ailleurs leur temps à tenter de le charmer pour obtenir un peu plus qu'un sourire courtois de sa part.

La lune était maintenant haute dans le ciel, le repas était terminé depuis un long moment et la fête battait à son plein. Sheraz n'avait pas pu s'empêcher d'aller danser avec joie, se déhanchant au rythme de la musique. On l'encourageait en tapant dans les mains et en criant. Il s'amusait pour le plus grand plaisir de la troupe qui pouvait profiter de ce spectacle.


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