🔥12 Septembre
— Natsu tu m'écoutes ? demande Kagura.
— Euh, non.
— T'es vraiment le pire des petits copains ! Tu n'arrêtes pas de me ridiculiser depuis la rentrée !
— La vraie rentrée s'est faite Jeudi et je vois pas ce que j'ai fait de si grave.
— Tu ne me calcules jamais ! Si tu crois que je ne te vois pas regarder les autres filles tu te trompes !
Allez quitte moi qu'on en finisse.
— Tu as de la chance d'être aussi beau gosse sinon je t'aurais déjà quitté depuis longtemps !
— En parlant de ça...
— Kagura ! Dépêche toi ! s'exclame son amie qui porte toujours des oreilles de chats.
— Bon j'y vais... Bisous, ordonne-t-elle en se rapprochant.
Je me tourne en lui foutant un gros vent par la même occasion et rejoint Grey, Jellal, Gadjeel et Rogue.
— Alors elle t'a quitté ?
— Non... C'est une vraie sangsue.
— Tu crois pas que tu devrais
porter tes couilles ?
— C'est pas question de porter mes couilles, si je la quitte, déjà je vais
lui faire de la peine et elle mérite pas ça et surtout ça va me donner une mauvaise image pour mes futures conquêtes tu piges ? C'est pour ça que j'attends qu'elle me quitte. Les filles croient que je
me fais quitter injustement et elles viennent naturellement à moi.
— Un vrai manipulateur, dit une voix féminine.
Je me tourne vers mon amie aux cheveux bleus. Juvia.
— Ne dis rien Ju', lui intimé-je.
— Tant que tu n'as pas une
mauvaise influence sur Grey ça me va.
— Tu me surveilles tellement que je risque pas de faire grand chose... chuchote ce dernier.
— Pardon ? T'as quelque chose à dire ? demande Juvia.
Grey se raidit.
— Non non, rien de rien.
Juvia et Grey se connaissent depuis le collège, cette dernière le surveille constamment, elle fait presque aussi peur qu'Erza.
On se dirige vers la cantine, faire la queue pour manger de la merde est l'une des choses qui me saoule le plus ici.
Je parle avec Rogue de ma prof d'anglais, qui ne m'aime pas alors que l'année vient de commencer, quand j'entends des mecs devant nous rigoler :
— Regarde la petite blonde là... Demande lui son snap.
— Azy attends.
Je regarde la fille en question et découvre Miss PQ en train de galérer avec son plateau. Je ne l'avais pas revu depuis la rentrée, en même temps avec le monde
qu'il y a dans ce lycée ça m'étonne de la recroiser aussi tôt. Elle a l'air débile comme d'habitude, mais c'est vrai qu'elle est plutôt mignonne avec son uniforme.
Je la regarde avec amusement prendre son assiette et réajuster son sac. Elle a changé, il n'y a plus de canard dessus mais son sac ressemble à une licorne géante. Enfin un délire comme ça, ça m'étonne pas d'elle.
— Alors, un petit faible pour les bizarres ? me demande Gadjeel.
— Non c'est surtout qu'elle me fait rire.
Je reporte mon attention sur elle et vois le gars se diriger vers elle. Je me demande comment elle va réagir. Je prends mon plateau au passage et observe.
— Excuse moi, l'interpelle le gars.
Elle se tourne vers lui et lui fout un coup de sac au passage.
— Oups pardon. Je donne pas ma glace, sache-le.
Je rigole, elle ne semble pas m'avoir remarqué donc je peux me moquer d'elle en toute discrétion.
— Euh... J'veux pas ta glace Miss
par contre si t'as un snap...
— Nannnn... Lucyyy. Avec un
« iiii-greeeec », articule-t-elle.
Ses potes rigolent à leur tour.
— Pourquoi tu parles comme ça, j'suis pas sourd mdr t'es drôle toi.
— Sourd ? Ah merdouille, je pensais que t'étais débile pas sourd. Donc tu m'entends pas là ? Tu sais lire sur les lèvres au moins ?
Le gars paraît décontenancé.
— C'est pas la folle ? questionne
Grey.
— Si, Natsu l'observe comme un psychopathe.
— Arrête de raconter de la merde
et regarde, c'est drôle.
— J'vois surtout qu'elle est pas
mal du tout cette fille, indique
Rogue qui ne l'a jamais vu.
— Vous pouvez dégager le passage jeune gens s'il vous plaît ? demande
la cantinière à Miss PQ et Monsieur Segpa.
Lucy affiche une mine désolée.
— Je crois qu'il ne vous entend pas malheureusement, attendez je vais lui...
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle trébuche et renverse son plateau sur le gars.
Cette fois je rigole franchement mais le gars lui, n'a pas l'air très amusé.
— T'es sérieuse là salope ?!
Elle plisse les yeux.
— Tu peux rester polie s'il te plaît Stéroïde Man ? Ton string est beaucoup trop tendue là, répond-t-elle en faisant la moue.
Tout le monde se moque de lui, y compris moi. Le gars semble énervé comme jamais et attrape le poignet de Miss PQ avec force.
— Tu veux rire blondasse ? Viens on va rire tous les deux, grince-t-il en la tirant de force.
— — — —
🌟12h20
Stéroïde Man attrape mon poignet avec force et commence à me tirer avec brutalité. Je regarde autour de moi ahuri mais personne ne s'interpose.
Euh... c'est un canular titanesque ? J'ai peut-être l'air folle mais c'est pas une raison pour me laisser mourir avec Stéroïde Man même si j'avoue qu'en le voyant on a pas trop envie de se battre avec lui...
— Mais eh reste tranquille Hulk
j'ai pas fait exprès ! Tu vois pas
que les poivrons te manipulent !
Il me dévisage puis continue à me tirer. Les cantiniers ne font même pas attention à nous. Ils ont sûrement été payés par ces
saletés de courgettes.
— Mais CROTTE À LA FIN LÂCHE M... mhhhh !
Il plaque sa main sur ma bouche alors je fais comme je peux pour le mordre.
Certains commencent à se tourner vers nous mais ils ont plus l'air d'assisté à un spectacle. Les saligauds. Je hais les brebis !
Le mec me lâche enfin, je prends une goulée d'air pour essayer de remettre mon système respiratoire en marche.
— Putain elle m'a mordue cette salope ! s'écrie-t-il avant de lever
la main vers moi.
Non d'un cacatoès il va me violenter ! À l'aide ! Au secours ! Ah mince je cris dans ma tête là !
Je ferme les yeux et me recroqueville.
— Je fais du judo ! crié-je en attendant le coup. Au bout de quelques secondes je ne sens toujours rien.
Je rouvre légèrement un de mes yeux et vois l'expression frustré de Stéroïde Man. Je me relève fièrement.
— Hehe tu fais moins le malin hein ! C'est ça tremble mec je vais te faire une prise de Jackie Chan tu vas rien...
— Eh. Tu t'arrêtes vraiment jamais hein, soupire une voix masculine.
Je fronce les sourcils et regarde Stéroïde Man.
— T'es ventriloque ? Tes lèvres
n'ont pas bouger donc...
— Putain de merde. C'est quoi ton problème à toi ?! râle Stéroïde Man
en se retournant.
Je découvre que Monsieur Piles était caché derrière Stéroïde Man.
— C'est pas le moment de jouer à cache cache Monsieur Piles, j'allais démontrer mes talents de judo !
Il soupire.
— Viens là.
— Attends... me dit pas que
t'allais participer à...
— Arrête de discuter idiote.
Je fais la moue et traîne des pieds jusqu'à lui. Je vois que Stéroïde Man commence à bouillir.
J'ai dû rater un détails... Je comprends pas pourtant mes neurones sont connectés je crois.
Je donne un coup dans le bras de Monsieur Piles en lui tirant la langue.
Il me dévisage avec un regard mi-incompréhensif mi-exaspéré.
— Je te sauve la vie là, alors arrête
de faire la gamine putain t'es pas croyable.
— Bla-bla-bla.
— Eh Natsu à quoi tu joues ? lui demande le plombier de l'autre fois.
— Prends-là avec toi s'te plaît. Il faut bien que j'apprenne les bonnes manières à ce gars.
Le plombier ne pose pas de question et me tire pour m'emmener avec lui. Tout le
monde a reporté son attention sur nous.
— On a pas fini toi et moi Hulk !
crié-je.
— Eh pourquoi tu te mêles de ce qui te regarde pas petit con ? demande Stéroïde Man à Monsieur Piles.
— Si ta mère t'avais éduqué correctement mon grand tu saurais qu'on frappe pas les gens pour rien. Y'a que les sans couille qui font ça, répond Monsieur Piles d'un air moqueur.
— Tu vas voir qui c'est le sans-couille une fois que jt'aurais ravaler la face fils de pute.
Je me bouche les oreilles.
— Lalalalalala...
— Qu'est-ce qu'elle fait ? demande une fille aux cheveux bleus.
Bah... pour les insultes non d'une enclume.
Je reporte mon regard sur Monsieur Piles et Stéroïde Man.
Monsieur Piles esquive un coup de Stéroïde Man mais celui-ci n'en démord pas, la rage se perçoit dans ses yeux il relance un coup qui atteint sa cible ! Monsieur Piles ne se laisse pas démonter il attrape la nuque de Stéroïde Man et lui explose le nez contre le buffet ! Tout le monde crie ! Les amis de chacun viennent s'ajouter à la baston et... Une marre de sang commence à s'étendre et...
Beurk.
Je ne supporte pas la vue du sang mais j'étais trop prise dans mon rôle de commentatrice, donc je m'évanouis. En plus je me croyais vraiment sur un ring puisque tout le monde s'agitait autour.
— — — —
🌟13h10
— Jambon ! m'exclamé-je en me réveillant en sursaut.
Je regarde autour de moi et m'assure que le jambon géant qui me poursuivait n'est plus là.
C'est bon RAS c'était juste un rêve.
Je prends le temps de regarder une nouvelle fois autour de moi et me rends compte que je suis à l'infirmerie, dans un lit entouré de deux rideaux.
— C'est bon, ça va j'te dit, assure une voix familière.
— Et le pansement sur ton arcade c'est une décoration ? demande une voix de fille.
— Kagura... Retourne en cours maintenant.
— Pourquoi tu as défendu cette fille t'es totalement idiot ou quoi ?!
— Il allait la frapper et personne n'avait les couilles de dire quelque chose.
— Et alors ? Tu te préoccupes des autres maintenant ?
— Bon... Arrête de me saouler et bouge de là, t'es lourde.
— Ah ouais ? Bah tu sais quoi ?Puisque tu sembles avoir plus d'intérêt pour la fille du lycée que tu ne connais même pas que pour moi, ta propre copine, nous deux c'est fini.
J'entends des cliquetis de talons puis une porte claquer. Je me lève et tire le rideau de droite.
Monsieur Piles est assis sur le bord du lit voisin au mien. Il lève la tête et le regard qu'il me lance me donne froid dans le dos.
La porte se rouvre et une fille aux longs cheveux bruns qui m'a l'air un peu superficielle entre. Je l'imagine bien faire du sport avec les pompoms là...
— Bonjour !
Elle me jette elle aussi un regard glaciale avant de regarder Monsieur Piles.
— T'es sérieux ?! Tu ne bouges même pas alors que je te quitte ?!
Il ne répond pas alors elle lâche une méga insulte qui tue et re-claque la porte.
— Au revoir !
Monsieur Piles me dévisage avec
un air bizarre.
— Quoi j'ai une mouche dans la narine ? je demande.
— T'es vraiment débile.
Je plisse le nez ce qui lui arrache
un sourire.
— On me dit ça assez souvent mais... Je lève les sourcils et réfléchis. Il me semble que j'ai seize de moyenne hehe.
— Je parle pas de tes notes, j'ai failli me faire défoncer à cause de toi et toi tu comprends rien, désespère-t-il.
— Euh...
Je réfléchis un instant.
Plateau... Hulk... Stéroïde Man... Nez... Sang... Sang...
— Ah oui Stéroïde Man ! Bah j'étais juste un peu déçue parce que je n'ai pas pu montrer mes talents de sport chinois.
— Qu'est-ce que tu racontes ? J'ai frappé ce mec parce qu'il allait te frapper.
— Ohhh... Tout s'éclaire ! C'est pour ça que tu étais là ! Est-ce que par hasard tu lui aurais cassé le nez ?
— Sûrement... Il est à l'hôpital.
Je grimace.
— Tu es une brute Monsieur Piles...
Je croyais que tu n'étais pas un délinquant ?
— Mais idiote je me bats presque jamais... Mais bon là il allait te frapper, et t'avais clairement aucune chance.
— Hm... Intéressant... Tu es donc un défenseur de la femme ?
— J'ai juste été éduqué.
— Éduqué... Hm... Quel mot intéressant, je ne le connais pas.
— Ça m'étonne pas vraiment...
— Par contre tu manques de tact Monsieur Piles...
— Arrête de m'appeler comme ça.
Je m'appelle...
— Nalu, je sais.
— Non putain, c'est Natsu ! C'est super frustrant d'être plus de dix minutes avec toi !
— Hm... Intéressant... Un excès de colère... Tu subis des violences Natu ?
Il ferme les yeux en essayant de se contenir.
— Écoutes moi bien Miss PQ...
Mon nom c'est N-a-t-s-u. Et ça t'arracherait la langue de me dire merci ?
— Donc en accomplissant cette action... Natsu... tu attendais quelque chose en retour ? Ce n'est pas très charitable ça.
— Tu peux arrêter ça ?
— De quoi ?
— De faire la psychologue.
— Tu as un problème avec les psychologues ?
— Bon changeons de sujet, pourquoi tu t'es évanouie ?
— Je suis hématophobe ok ?
— C'est quoi ?
— Phobie du sang.
— Sérieux ? Tant à d'autre des phobies comme ça ?
— J'suis cacatophobe.
Il émet un petit rire qui me semble assez moqueur.
— C'est la phobie de la merde c'est ça ?
— Non ça c'est l'apopathophobie, peur qui survient lorsqu'on a envie de déféquer, se manifeste par des maux de tête et autres. Cf. Doctissimo.
Il secoue la tête avec incompréhension.
— T'es folle.
— La cacatophobie est la phobie
des cacatoès.
— Attends... pourquoi t'as la
phobie des cacatoès ?
— Ils sont moches ! Et une fois
il y en a un dans un zoo qui m'a déféqué sur le visage !
— Ouh dur...
— Ouais comme tu dis !
Il rigole. Je fais la moue et regarde la porte.
— La fille qui fait des pompoms n'avait pas l'air très heureuse. Tu as fait quoi pour en arriver là ? Tu as un trouble psychologique quelconque ?
— Tu parles de Kagura ? Et arrête d'essayer d'analyser ma personnalité t'es bien plus dérangée du bulbe que moi.
— Kagura... hm... C'est ta mère ?
Il grimace.
— Hein ?
— Fausse route, ton amie ?
— C'est la fille à qui tu as dit
Bonjour puis Aurevoir. Et c'est
mon ex du coup.
— Ton ex ? Ton ex quoi ?
Ton ex coach sportif ?
— Mais non putain... Mon ex copine, genre petite amie. Tu vois les gens qui s'embrassent sur la bouche là ?
— Oui merci. Je ne cautionne pas ce genre de comportement dans les couloirs mais soit. Tu es donc un briseur de cœur Monsieur Piles ?
— Euh... un peu.
— Nous avons donc décelé un sérieux trouble de l'immaturité
et de la crise d'adolescence chez
toi.
— N'importe quoi...
— Tu es sûre qu'elle sortait avec
toi ? Tu n'as pas pris de substance hallucinogène ?
— Mais pourquoi tu poses cette question ?
— Bah ça m'étonne qu'elle sorte avec un garçon tel que toi Monsieur Piles...
— Ah bon ? Approfondie.
— Déjà tes cheveux bizarres ne donnent pas envie de t'approcher.
— Tu rigoles ? Dis-moi tu vis dans quel monde ?
— Euh la terre il me semble, même
si je soupçonne le gouvernement
de m'avoir enlevé à ma planète d'origine à savoir Saturne.
— Nan mais... Tu sais que plein de filles veulent sortir avec moi ok ?
Et mes cheveux tout le monde les aime, décrète-t-il comme si c'était évident.
— Hm... Si tu le dis. Je ne m'intéresse pas aux sentiments amoureux personnellement. Et ta vie ne m'intéresse pas Monsieur Piles.
— Putain t'es violente en plus...
Je hausse les épaules et prends mon sac.
— J'y vais ! À plus dans le bus !
lui dis-je en ouvrant la porte de l'infirmerie.
Il effectue un haussement de sourcils pour la énième fois. Je m'arrête et me retourne.
— Piles ?
Il se tourne vers moi.
— Merci pour Stéroïde Man ! Même si j'aurais certainement pû lui faire mon Bruce Lee show...
Il rigole.
— De rien, Miss PQ.
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2677 mots
La suite comme prévue hehe, n'hésitez pas à commenter.
Nan en fait je vous ordonne de commenter !
Z'une blague évidemment vos commentaires me sortent par les trous de nez.
Bref...
Merci pour vos votes, vos commentaires et le fait que vous suiviez tout simplement, vous êtes le nutella de ma brioche.
🗝🦋Love You🦋🗝