PDV de Klaus :
-Rebekah, !!! Kol !!! Mais qu'est-ce que vous foutez ? On attend que vous putain ! criai-je dans les escaliers.
J'étais encore plus sur les nerf que d'habitude, tout le monde l'était en fait. En même temps c'était compréhensible étant donné la situation. Silas, cette pourriture, avait bien choisi son moment pour revenir. Nous étions tous rentré dans une espèce de routine durant son absence, inconsciemment nous avions mis de côté le danger qu'il représentait. Maintenant que Monsieur faisait son come-back, nous étions un peu déstabilisé quand à l'attitude que nous devions adopter à son égard. Il fallait rester discret et ne surtout pas éveiller les soupçons sur Elena, mais un manque de réactions aurait susciter a curiosité de ce psychopathe. Il fallait gagner du temps, la double n'accoucherait pas avant plusieurs semaines selon les dires de Caroline. Malgré toutes ces choses à prendre en compte, il nous fallait agir. Finalement il avait été décidé qu'un groupe partirait à la recherche du terrier qui abritait le méchant petit renard rusé. Cette décision avait dû être prise en l'absence des deux benjamins de notre famille qui s'étaient cloitré dans la chambre de Rebekah depuis plus d'une heure et parlait de dieu sait quoi.
Quelques minutes pus tard, les deux absents descendirent précipitamment les marches de l'escaliers. Rebekah était songeuse, Kol avait cet air sombre mais dans ses yeux quelque chose s'était remis à briller. Ils échangèrent un coup d'œil, Bekah fit un léger hochement de tête et ils se retournèrent vers nous. Rapidement, en essayant de d'être le plus clair possible, on leur explique en gros ce qui avait été dit durant leur absence. Après ça, une partie d'entre nous, à savoir, Kol, Bonnie, Bekah, Caroline, Jeremy, Hayley, Elijah et moi, monta dans sa chambre se changer. Nous quittâmes nos habilles de tous les jours pour d'autres plus confortables et qui facilitaient le mouvement. Les autres restaient à la maison pour veiller sur le double.
On était part, quetres dans chaque voiture, séparément nous parcourions la ville et ses alentours de long en large à la recherche du dégénéré revenu d'entre les morts. Si je lui avais mis la main dessus à ce moment là, il aurait souffert l'ordure. Rien que de voir le visage anxieux et les yeux terrifié de Caroline à côté de moi suffisait à me mettre en rogne. Les messes basses de mon frère et de ma sœur à l'arrière n'arrangeaient rien, c'était extrêmement frustrant de ne pas savoir de quoi ils parlaient. Ces deux la nous cachaient quelque chose et c'était certainement assez grave vu la mine inquiète de Rebekah. Tout en continuant de me concentrer sur le route, j'usais de mon ouïe surdéveloppée pour les écouter.
"-Kol, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, laisse moi au moins t'accompagner. disais Rebekah.
-C'est hors de question ! Tu le sais très bien ! C'est beaucoup trop dangereux ! Je ne te demanderais pas de prendre de tels risque pour une cause qui ne te concerne pas.
-Bien sûr que ça me concerne idiot ! C'est de toi dont il s'agit, et de ton bonheur, tu crois que je vais rester là sans rien faire alors que tu as besoin de mon aide ? Et ce n'est pas toi qui me demande mon aide, c'est moi qui te la propose.
-T'es agaçante quand t'as réponse à tout Bex. je devinais le sourire sur le visage de mon frère. Mais c'est non, la seule chose que tu puisse faire, c'est me couvrir. T'auras cas dire que j'avais besoins d'être seul quelque temps. C'est l'histoire de quelques semaines à peine, je fais le voyage, je règle tout ça, je la récupère et je rentre pour te retrouver sœurette. Je sais que tu comprends, je dois le faire seul, c'est pour ça que je n'en parle pas aux autres.
-Tu me promets de faire attention ? Je veux dire, vous vous détestez mutuellement et ...
-Je te le promet Bekah. la coupa Kol avant de l'embrasser sur la joue."
Mais de quoi parlaient-ils ? Il fallait que je le découvre et vite, à en croire Kol, il ne me restait pas beaucoup de temps. Trop plongé dans mes pensées, je ne vis pas la camionnette noire qui arrivait à toute allure sur la droite. Au dernier moment, j'exécutai un virage serré et l'évitai de justesse. Ceci eu pour conséquence un sursaut violent de la part de Caroline, mon petit frère, lui, jura dans plusieurs langues étrangères alors que Rebekah, fidèle à elle-même, se mit à râler.
-Nik putain tu peux pas faire gaffe ! Merde quoi ! Et l'autre con là-bas, il l'a eu où son permis ?! Dans une pochette surprise ! Nan mais faut qu'il apprenne à conduit ce con ! hurlait-elle.
-Calme toi un peu Bex, tout le monde va bien. Et en plus, on a un con beaucoup plus dangereux que ça à trouver.
C'est sur ces mots que nous repartîmes. Les heures passèrent sans que nous ne trouvâmes rien du tout. La nuit était tombé quand nous rejoignîmes Hayley, Elijah, Bonnie et Jeremy au Mystic Grill qui était bondé en ce vendredi soir. On s'installa sur une table un peu à l'écart, Jeremy héla l'un des serveurs, qui se trouvait être un ami. Le jeune homme nous apporta nos boissons, un coca pour Bonnie et Bekah, une bière pour Jeremy et Hayley, un Ice-Tea pour Caroline et un verre de bourbon pour Elijah, Kol et moi. Nos verres en mains, nous déplorions que nos recherches est été aussi veines. Je n'écoutais que d'un oreille la conversation de mon frère aîné avec sa copine et notre sorcière Bennett, quand un homme à la silhouette familière rentra dans le bar accompagné de deux autres plutôt baraqués et d'une femme en robe moulante. Il ne semblait pas nous avoir vu, ce qui restait un avantage certain. Le petit groupe pris place à une table dans un coin près du billard. Un sourire arrogant s'élargissait sur le visage mesquin du leader, la jeune femme à la robe très très courte s'assis sur ses genoux avec un air séducteur.
-C'est la fille que Freya a entendu parler de Silas. me souffla Caroline en me montrant une photo prise par ma sœur quelques heures auparavant. Mais qu'est-ce qu'il fait ici ? murmura-t-elle à mon oreille, son souffle caressant mon cou et me procurant un agréable frisson.
-Je sais pas... répondis-je. Mais on va bientôt le savoir. je fis mine de me lever mais la belle blonde m'attrapa la main pour me retenir.
-Non. Ils ne nous ont pas vu, alors si on reste ici on pourra écouter leur discutions et Bonnie peut même faire une sort de dissimulation pour pas qu'on nous voit.
C'est ce qu'on fit.
"-Ils restent cloitrés dans leur manoir toute la journée, ils vaquent à leurs occupation. Seul le shérif, l'un des barman et de temps à autres les Mikaelson sortent. C'est impossible qu'ils sachent que vous êtes revenu en ville. dit l'un des hommes. On a une longueur d'avance sur eux à ce niveau la, on a l'effet de surprise.
-Ne prend rien pour acquis, ils sont tenaces, Damon et Klaus chercherons à se venger.
-Pourquoi ?
-J'ai enlevé à la femme de Damon ce qu'elle désirait le plus, une chance d'avoir un enfant. Quand à Klaus, je m'en suis pris à la femme qu'il aime et il peut être très rancunier. Nous devons rester en alerte, il faut en finir le plus vite possible avec les Mikaelson, si nous les tuons, nous tuons tous les vampires. Mais avant ça il nous faut rétablir le lien qui unis Klaus à sa lignée.
-Et pour le double Petrova et son copain que se passera-t-il.
-Je me débarrasserai de Damon avec les autres, quand à Elena je tacherais de la garder en vie pour pouvoir rester en ce monde."
A côté de moi Caroline frissonna et comme un reflex, je lui pris la main pour la rassurer.
-Il faut qu'on rentre au manoir immédiatement. déclarai-je.
Une fois là-bas, nous racontâmes tout ce que nous avions entendu. Elena passa une main inquiète sur son ventre proéminent tandis que son fiancé passait son bras autours de ses épaul avec un air protecteur.
-Alors on a pas le choix. dit Freya. On doit attaquer les premiers.
Nous la regardâmes tous.
-Soeurette, je voudrais pas te contredire mais il faut attendre que la version miniature de Damon et Elena pour ça, histoire qu'on ait pas toute une lignée de double mortel au visage d'ange qui revienne mes uns après les autres pour nous anéantir ce serait pas mal tu vois. la contredit Kol.
-Je déteste le dire, mais Kol a raison. admit Rebekah.
Nous nous mîmes d'accord sur ce fait, mon frère avait raison. C'est comme ça que commença une réflexion intense à dans le salon de la pension, chacun assis sur un canapé ou un fauteuil, à débattre sur la question.
Un peu en retard, désolée, je n'avais pas internet. Pour me faire pardonner, il y aura un autre chapitre dimanche.