Chapitre 8 : Lucas
Non ! Elle n’a pas dit ça, ce n’est pas possible pourtant elle la bien dit. J’ai vraiment trop honte, s’il y avait un trou de souris j’y serais en ce moment…
Je fini par ouvrir mon portefeuille en regardant derrière mon permis, récupèrant le préservatif et regarde la date, elle avait raison il se périme dans deux mois… pff… Quelques secondes plus tard je prends conscience qu’elle a due fouiller dedans pour le trouver, mais qu’elle culot elle a cette fille !!! Je suis outré et en colère par son manque de respect totale, mais je suis aussi un peu en même temps admiratif devant son courage, combien de personne m’aurait lancé ça en pleine face ? Et puis elle m’a rendu mon portefeuille que je désespérais ne plus jamais revoir… Elle m’a rendu service au final.
J’entends la sonnerie retentir qui signale la fin de la pause, je me dirige vers mon sac de sport qui se trouve sous le bureau pour y ranger mon portefeuille et sort du bureau en le fermant à clé. Arriver devant ma classe pour la deuxième heure un élève me donne si je vais bien car je suis tout rouge. Put.. ! Je la hais !
A l’heure du déjeuner, je rejoins Adam dans un petit resto non loin du lycée. On doit parler de mon père. Je commande un verre de coca en l’attendant vue qu’il n’est pas encore arrivé à une petite table sur terrasse où déjà plusieurs personnes y mangent. Après quelques minutes, je l’aperçois au bout de la route et demande au serveur s‘il peut avoir un thé glacé pour son ami qui arrive, il prend toujours la même chose quand il travail. Pendant vingt bonnes minutes à parler du malaise et de l’état de mon père, pendant que nous mangeons, je lui dis après une bouché:
- Eh Ad., la prochaine fois que tu me dépanne de capote fait gaffe à la date !
- Ne me dit pas que tu as eu des problèmes ?! me demande-t-il après un petit moment inquiet.
- Non heureusement, tu imagines si par ta faute j’aurais mis en cloque une fille !
- Oui je sais, je suis vraiment désolé, me répond-t-il en me fessant les yeux de chien battu.
- Oui bon, arrête de faire cette tête elle te va pas du tout ! lui dis-je en souriant, puis nous éclatons de rire.
Nous commandons deux desserts pour moi une part de tarte au pomme et pour lui une coupelle de fruit. C’est là qu’il me dit le prénom que je ne pensais plus jamais entendre.
- Ah oui au faite Sophie ma appeler pour que je lui donne ton numéro de portable, me dit-il comme s’il m’annonçait que demain il pleut.
- QUOI !!! dis-je en m’étouffant avec mon dessert, je tousse plusieurs fois avant de lui dire, tu ne lui as pas donné j’espère ?!
- Non mais tu me prends pour qui ? Pourquoi je lui donnerais à cette sal… ! Elle ta brisé le cœur mec ! Je ne te ferais jamais ça !!!
- Ouf ! Merci tes un vrai pote !
- Oui je sais, maintenant fini ton dessert car on reprend dans quinze minutes alors grouille, me dit-il en riant
- Allons-y ça ma couper l’appétit.
- Très bien, allons-y alors.
Nous laissons quelques billets sur la table avant de prévenir de loin le serveur et nous partons direction le lycée. Je suis encore tout retourné par ce que viens de dire Adam, pourquoi essaye-t-elle de me joindre alors qu’on a plus rien à se dire ? Elle a pourtant était très claire il y a trois ans, elle ne voulait plus jamais me revoir puis m’annonçant qu’elle avait raconté quelqu’un autre. Sophie est partie du jour au lendemain après quatre ensembles… J’en étais malade pendant des mois et je me suis jurer de ne plus jamais retomber amoureux, ça fait trop mal… Maintenant je me contente d’un coup du soir et ça me va très bien même si ça fait trois semaines que je n’ai rien fais, ça commence à faire long, je sortirai peut être samedi soir si tout va bien avec mon père…
A la fin de journée, je rentre chez moi en métro, arriver en haut de chez moi une gros put.. De mauvaise blague qui se trouve sur mon porche.
- Sophie !
- Salut mon chat, me dit-elle en me souriant, je remarque qu’elle a des bagages à côté d’elle.
- Dis-moi ce que tu fais là ?!
- Et calme toi mon chéri, tu vas attraper des rides à force de plisser ton front ainsi.
- Dégage de chez moi ! On n’a plus rien à se dire, lui réponds-je en ouvrant ma porte et en y entrant mais avant que je ferme ma porte, elle me reteint par le bras en me disant :
- J’ai besoin d’un endroit où dormir pour la nuit.
- Ce n’est plus mon problème depuis que tu m’as quitté pour ce c..
- S’il te plaît ! me supplie-elle, je me suis fait expulser de mon appartement hier et… j’ai appris aussi que j’étais enceinte… me dit-elle en éclatant en sanglot dans mes bras.
Je la fais finalement entrer dans mon salon et l’assis sur mon canapé avant d’aller chercher ses affaires.
Petite note : Je mettrais d'autres chapitres samedi 31 mai au soir car je pars quelques jours à la campagne où il n'y a pas internet. Merci de me lire, voter et commenter mon livre =) bisous <3