Juste Une Dernière Fois

By marian621

208K 18.4K 934

Ne dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Information
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Important
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59.
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 66.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
Chapitre 72.
Chapitre 73.
Chapitre 74.
Chapitre 75.
Chapitre 76.
Chapitre 77.
Chapitre 78.
Chapitre 79.
Chapitre 80.
Chapitre 81.
Chapitre 82.
Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 83.
Chapitre 84.
Chapitre 85.
Chapitre 86.
Chapitre 87.
Chapitre 88.
Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 101.
Chapitre 102.

Chapitre 67.

1.9K 182 22
By marian621

Commentez!!!!!!

----------------

Si je voulais jouer à la femme forte, il aurait fallu que je me mette en accord avec mon petit cœur, car malgré la fierté de ma conscience, je ressentais en moi ce vide... ce vide causé par le silence de sa voix, par la froideur de sa chaleur, par l'absence de sa présence... Il me manquait...tout simplement. Et pourtant, cela faisait à peine quatre heures que je ne lui avais parlé.

Que m'arrivait-il ? Me demandai-je tout en ayant une petite idée sur ce qui se passait dans mon petit cœur.

Refusant de l'accepter, je me tapotai légèrement les joues pour essayer de retrouver la tête. Je n'avais pas le droit... Non, je ne serai pas la première à tomber... Et après cette promesse intérieure douteuse, je me remis au travail pour essayer de l'oublier.

Quand j'eus terminé mon travail, il était déjà huit heures du soir. Je n'avais reçu aucune nouvelle de James et je me doutais bien qu'il devait encore être dans son bureau, car il n'oserait jamais me laisser seule ici, sachant que je n'étais véhiculé aujourd'hui. Il avait au moins un soupçon de galanterie... Enfin, je l'espérais.

Une fois mes effets rangés, je sortis de mon bureau dans l'intention d'aller dans celui de James pour lui demander de me raccompagner chez moi. Certes, je ne voulais pas faire le premier pas mais il fallait bien que je rentre !

Petite menteuse, souffla ma conscience dans mon esprit.

Ok !... Disons plutôt que c'était une simple excuse, pour pouvoir le voir, le sentir, l'entendre, ...

Je bâillonnai immédiatement mon cœur pour qu'il se taise et n'en révèle pas davantage sur mes pensées les plus sécrètes.

Une fois la porte de mon bureau refermée, je sursautai quand une grave voix s'éleva dans mon dos.

- Mlle Afandé.

Je me retournai la main sur la poitrine pour faire face à mon interlocuteur.

- Jack ! Vous m'avez fait peur. Lui avouai-je.

- Excusez-moi, Mlle Afandé, ce n'était pas mon intention.

- Ce n'est pas grave ! Il faut aussi avouer que je suis une petite peureuse. Le rassurai-je en lui offrant un sourire. Mais dîtes-moi que faites-vous ici ? Lui demandai-je curieuse.

- Mr Parker m'a chargé de vous raccompagner personnellement chez vous. M'informa-t-il.

Je fronçai les sourcils, quelque peu perdue.

- Pourquoi vous ? Et pas lui ?

- Il est occupé, il dit avoir beaucoup de travail et qu'il terminera tard dans la nuit. Répondit Jack.

Le cœur douloureux, je pris sur moi et me contentai d'hocher la tête.

Il n'avait juste pas envie de me voir... Très bien, moi aussi alors....

C'est avec Jack à mes pas que je sortis du building, il alla rapidement chercher la voiture et quand il vint la garer devant moi, je montai immédiatement. Il démarra sur le champ et je collai mon front contre la vitre avant de fermer mes paupières.

Les yeux clos, j'entendis le moteur s'endormir. Je compris ainsi que nous étions arrivés et j'ouvris les yeux. J'inspirai profondément avant de descendre de la voiture et de saluer Jack avant de rentrer dans ma silencieuse maison.

Je n'avais passé qu'une nuit hors de cette maison et pourtant, elle me paraissait déjà étrangère.

Les pas lourds, je montai à l'étage et m'enfermai dans ma chambre. J'entrai dans ma salle de bain et laissai mon vêtement tomber au sol. Je me plaçai sous le jet et me détendit quand l'eau froide ruissela sur chaque parcelle de mon corps.

Je restai de longue minute ainsi, immobile, à sentir et entendre l'eau couler. J'avais l'impression que l'eau me débarrassait pour un instant de toutes les charges qui pesaient sur moi.

Au bout d'une heure et demi, je sortis de la douche et couvrit mon corps d'un peignoir en soi. Je me laissai tomber par la suite sur mon lit et fixai le plafond un léger sourire aux coins des lèvres, en me ressassant les événements de la journée.

Le baiser avec James, le petit déjeuner avec Patri, la séance d'essayage avec James, le déjeuner avec Jack et pour finir en beauté, la scène de jalousie de James...

James était jaloux... Il ne me l'avouera peut-être jamais, mais son comportement en disait long sur ses sentiments...

Je ne serai sûrement pas la seule à tomber..., me rendis-je compte avant de sombrer dans un sommeil apaisant.

*

Le lendemain matin, je me réveillai de bonne humeur. Je pris une longue douche chaude et eus une subite envie de me faire plus belle que d'habitude, ce jour-ci. Je voulais me sentir plus belle, être plus belle...

Pour qui ? Me questionna ma conscience. Pour James, hasarda mon cœur. Non, pour moi-même. Me répondis-je intérieurement en étirant un rictus.

J'entendis ma conscience, rire aux grands éclats dans mon esprit. Tu veux juste rendre James jaloux en attirant le regard des autres hommes, car ça te plaît de le rendre ainsi, fou de jalousie...Affirma ma conscience en révélant un aspect auquel je n'avais pensé mais que je souhaitais inconsciemment.

Je compris mieux à l'instant le dicton qui affirmait que l'on ne pouvait mentir à soi-même...

J'entrai dans ma garde de robe et m'y éternisai avant de retrouver la petite robe d'été en dentelle blanche, que j'avais acheté avec Béa et que je m'étais promise de ne jamais porter. Je l'enfilai puis accompagnai ma tenue, des escarpins Louboutin, nuancé de couleur noire et chair que m'avait offert ma mère et d'un petit sac à main des même nuances.

Je relevai par la suite mes cheveux en un immense chignon avant de parfaire mon style avec un maquillage beaucoup plus prononcé sur mes lèvres et mes yeux.

Je me jetai un regard à travers la glace, tandis qu'un sourire satisfait se dessinait sur mon visage. Je quittai ma maison et décidai de prendre ce matin, mon petit déjeuner sur la terrasse d'une cafétaria française. J'avais une petite envie de baguettes et de croissants...

Assise à ma table, à déguster mon petit déjeuner avec appétit, une voix familière me fit lever le regard.

- Reyma ! Oh, mais quelle belle coïncidence !

- John ! Fis-je surprise en posant le regard sur lui.

- C'est ici que je prends mon petit déjeuner, chaque matin. M'informa-t-il. Puis-je m'asseoir à ta table ?

- Bien sûr, avec plaisir. Lui répondis-je.

Il me sourit et sans avoir passer de commande, il fut servi. Devant, mon froncement de sourcil, exprimant mon étonnement, il insista :

- C'est ici que je déjeune chaque matin... et c'est aussi à cette table que je m'assois chaque matin. Ajouta-t-il avec un clin d'œil à mon égard.

Je lui souris et nous déjeunâmes bercés par le son de mes rires, nourrit par ses histoires drôles et atypiques.

Nous terminâmes quelques minutes plus tard, nos déjeunés et empruntions chacun nos voitures pour nous rendre au bureau. Nous arrivâmes au même moment à l'entreprise. Nous garâmes côtes à côtes au sous-sol, puis nous empruntions ensemble l'ascenseur pour monter à nos étages respectifs.

Seuls dans l'ascenseur, nous étions adossés l'un et l'autre sur des parois diamétralement opposées. Nous ne faisions que nous fixer du regard sans parler, à s'étirer des sourires complices.

J'avais rapidement pris mes aises avec John... J'aimais sa compagnie et je me sentais bien à ses côtés, il était sympa et facile à vivre.

Alors que nous continuions à jouer du regard et à se sourire mutuellement, l'ascenseur s'arrêta au niveau zéro et les parois s'ouvrirent sur un visage des plus froids. D'un regard glacial, James nous foudroya un instant avant d'entrer dans l'habitacle de la machine.

Un silence s'imposa de par sa seule présence, tandis que l'ascenseur s'éleva encore plus haut dans le gratte-ciel.

John ne cessa de me fixer tout le long de la montée et quand l'ascenseur indiqua son terminus et que les parois s'écartèrent, il vint me baiser la joue avant de sortir de l'ascenseur. Et avant que les parois ne se renferment, il me fit un clin d'œil puis me dit :

- Tu es d'une beauté renversante ce matin et ça été un honneur pour moi de partager le petit-déjeuner avec toi. L'on dit demain à la même heure ? même table ? Fit-il en me faisant un clin d'œil

Et une fois de plus, avant que je ne puisse lui répondre, James appuya un bouton et les portières se refermèrent immédiatement sur nous.

Alors que je pensais que James rétorquerait quelques choses, je me trompai lourdement. Il garda le silence jusqu'à ce que chacun de nous regagne son bureau respectif.

Et c'est là que je compris, que le silence faisait encore plus mal que les mots...

-----------

Commentez!!!

Continue Reading

You'll Also Like

91.7K 7.9K 82
Elle venait d'être jugé coupable Il venait d'être conduit à la morgue Elle venait de fuir la prison Il venait d'être lieutenant au commissariat Une...
192K 3.7K 39
- Met toi à genoux, pour baiser les pieds de ton maître Elle s'agenouille pour presser ses lèvres sur mes pieds. - c'est bien,si tu es bien obéissant...
2.2K 77 10
[ Histoire terminée ] Luna, seize ans, est en couple depuis quelques mois avec un jeune homme âgé de 18 ans récemment. Sans le savoir, elle tombe e...
2.7K 353 51
À 17 ans, Samiraah mène une vie apparemment parfaite. Issue d'une famille riche, elle est populaire et sort avec un petit ami tout aussi en vue qu'el...