GOOD AS GOLD( non censuré )

By Yonawo

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Quelques scènes supplémentaires à Good As Gold. More

Explications.
22-My Party(2)

36(2)-Don't do what I do.

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By Yonawo

Avant toute embrouille : ici vous êtes sur le livre qui regroupe les scènes explicites. La première partie de ce chapitre est sortie dans le vraiiii livre good as gold, ne lisez ceci qu'ensuite !

Suite du chapitre 36:

J'ôte mon t'shirt puis enfile mon pyjama. Une fois fait, j'attache ma chevelure imposante en queue de cheval. C'est à ce moment que je sens Sean s'approcher à pas de loup. Ses deux mains se posent sur mes hanches et bientôt ses lèvres se posent sur ma nuque.Mais je suis loin d'être d'humeur. J'ai besoin de sommeil pour oublier tout ça. Alors je ronchonne.

—Non Sean, j'ai pas envie.

—T'as pas envie? me dit-il assez surpris.

Je secoue la tête, je range mes vêtements calmement. Le silence s'installe petit à petit, j'attrape donc mon portable pour vérifier si Emily est connectée sur les réseaux sociaux. Quand je suis de mauvaise humeur, il n'y a qu'elle qui peut réussir à me détendre. Je lui envoie un message avant de jeter un coup d'oeil à Sean. Il est toujours debout, et semble choqué d'apprendre que je n'ai pas envie ce soir. Je crois qu'il ne s'en remet pas.

Tant pis.

Je me glisse sous ma couverture et l'ignore. On m'a toujours dit que j'ai mauvais caractère quand je suis agacée, et c'est bien vrai.

—Grominet ne te convient pas ? Me demande Sean attristé.

Je relève mon regard vers lui et constate qu'il est véritablement déçu.

—Ne commence pas toi. Et arrete d'appeler ton truc comme ça c'est vraiment gênant. Et non ça n'a rien à voir, je ne suis pas d'humeur c'est tout, point barre.

Il semble que ceci le vexe, il hausse ses sourcils et me dévisage. Bon dieu, je n'ai pas envie qu'il agisse avant autant de pureté dans un tel instant, il est loin d'être pur.

—Et puis à ce que je sache, on est pas un couple hein? Donc si tu es venu ici juste pour baiser parce que tu me considères comme un plan cul tu peux vraiment te casser.

Encore une fois ça le surprends, mais je suis assez tendue ce soir. Il prend sa tête entre ses mains comme s'il luttait pour essayer de me comprendre.

—Tu es vraiment chiante, me fait-il remarquer.

Il ôte son sweat shirt sûrement car il a trop chaud et s'installe sur mon lit calmement. Il se met à l'opposé de moi, et je crois qu'il est véritablement vexé, donc je trouve ça assez paradoxale qu'il s'allonge dans mon lit, il pourrait encore rentrer ou s'amuser avec les amis de mon frère. Je feins de ne pas m'en inquiéter et lui fais dos.

C'est alors qu'à un moment je sens une main délicate sur ma jambe, je sursaute et me retourne, Sean est nettement plus près que tout à l'heure. J'ôte immédiatement sa main de ma cuisse.

—Ca ne va pas? Tu comprends pas quoi dans non?

—Le non justement.

—Alors retouche moi une fois et je hurle.

Il lève ses sourcils et comprend qu'il est mis au défit, sans même réfléchir il repose sa main sur ma cuisse et je hurle. Il panique aussitôt, il ôte sa main et pose ses mains sur mes lèvres afin que je me taise.

—T'es complètement tarrée! crie t-il. Merde, ok, j'ai compris. Il se replace de l'autre côté du lit, cette fois énervé, il se retourne dans tous les sens, si bien que ça commence encore à me courir sur le système. Je sais qu'il fait exprès, pour m'agacer, mais je me contiens pour ne pas exploser.

—En fait non, non ça va pas! dit-il brusquement. Je ne te comprends pas, mais pas du tout. On a passé une très bonne soirée, certes je conçois que ces problèmes familiaux t'ont perturbée, mais enfin, je ne vais pas te faire un schéma du pourquoi du comment de ma présence, tu m'as dit que tes parents étaient partis, en aucun cas je n'avais prévu que l'on dorme juste à côté l'un de l'autre, je ne veux pas passer pour un goujat, mais tu n'as pas à m'ignorer comme ça ou même à me repousser ainsi. Et tu ne peux pas me sortir l'argument de parce que l'on est pas en couple, je te considère comme un plan cul. Je suis un homme, désolé de te l'apprendre et là tu me frustres. En aucun cas je ne te veux du mal ou je veux te forcer mais merde essaye de me comprendre moi aussi. J'aime beaucoup que l'on passe du temps ensemble, mais je ne suis pas bénévole non plus.

Je l'observe sérieusement assez brusquée par ce flot de parole, il ne parle jamais de ce qu'il ressent, encore moins aussi longtemps. C'est bien la première fois qu'il me conte ses pensées, ce n'est pas dans son genre. Je me rends compte que j'abuse peut être un peu de sa patience, mais j'ai réellement envie de le pousser à bout ce soir.

—Ok, alors est-ce que tu peux enfin assumer qu'on soit un couple?

Il relève les yeux en l'air et souffle.

—Ca n'a rien à voir, et je ne vois pas pourquoi tu as cette obsession de vouloir coller un nom sur ce qu'on est.

—Ce n'est pas une obscession, je me défends. Est-ce que tu peux enfin assumer qu'on est un couple?

—Mais je n'aime pas particulièrement poser de nom sur ce qu'on est, je trouve ça un peu ridicule, tant qu'on vit l'instant et que nous on sait ce que l'on représente l'un pour l'autre je pense que c'est le plus important sans que l'on ait à dire que l'on est un couple. J'aime pas ce terme couple. Ca rime avec doute avec croute avec choucroute. C'est peu flatteur.

Je cligne des yeux un peu perplexe apres son analyse.

—Je ne te demandais pas une dissertation de philo. Oui ou non ?

Je l'observe durement même s'il fait assez noir, une lumière à l'extérieur éclaire un peu ses pupilles que je peux donc distinguer, elles semblent avoir perdues toute leur douceur.

—Ni oui ni non.

Je soupire et relève les yeux au ciel. Je pense que mes règles ne devaient pas tarder car je suis terriblement sensible ce soir, ce n'est pas généralement quelque chose dont j'aime me préoccuper non plus, "être en couple". Je lui fait à nouveau dos alors que je l'entends soupirer durement.

Je réfléchis un moment pour savoir si c'est réellement ce que je veux, blesser Sean ce soir après tous ces efforts, et passer une mauvaise nuit car je suis tendue. En soit ce n'est pas ce que je veux, j'avais besoin de passer mes nerfs sur quelqu'un et il était malheureusement là au mauvais endroit. Je prends une longue respiration et remonte mes yeux au ciel. Je suis trop conne bon sang. En plus si mes souvenirs sont bons, la dernière fois que l'on a couché ensemble c'était le premier janvier, à mon anniversaire, ça fait presque deux mois. Je me surprends moi même, deux mois sans sexe c'est très fort.

Je me souviens dès lors de notre première fois, et ça me fait immédiatement frémir, je me souviens de ses bétises et du bonheur qu'il m'a apporté.

Bon dieu, je serais trop conne de lui refuser ça ce soir.

Je me retourne, sachant très bien que je peux passer pour quelqu'un d'extrêmement bipolaire.

—Ok alors si tu me promets de me faire oublier cette soirée de merde, j'arrête de t'embêter avec cette histoire.

Il semble surpris, si bien qu'il ne comprends pas tout de suite. J'attrape donc sa main et la pose sur ma cuisse pour plus de démonstration.

—Je comprends pas, dit-il doucement... tu?

—Chut, fait moi juste l'amour, et fait moi tout oublier.

Je vois dans son regard qu'il me prend à l'instant pour une folle. Il m'analyse patiemment, pour être sûr que je suis sérieuse.

—Lana chuchote t-il, ça n'a aucun sens.

—Notre relation n'a pas non plus de sens, je lui indique. Et il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

Il croise mon regard doucement et rigole, assez convaincu par mon argument. Il met un petit temps à se décider peut être un peu refroidis. Alors il s'approche doucement et commence par me caresser les cheveux et tout simplement me détailler du regard. Il s'approche donc,avec un petit sourire au coin, et il commence par poser ses lèvres dans ma nuque avec beaucoup de douceur, une douceur que je ne mérite pas, mais tout de même. Comme à chaque fois, qu'il s'y prend ainsi je me laisse aller à mes émotions, à mes envies.

Il m'embrasse tendrement et je me laisse aller à sa douceur. Ses mains cherchent mon corps, mes hanches notamment . Il remonte de ma nuque puis il accroche mes lèvres tout en m'attirant vers lui, je sens tous mes membres se tendre dans l'unique but de toucher tous ceux de Sean. Cette sensation lorsqu'il me touche est aussi douce que revigorante. Je me cambre un peu et m'accroche à sa nuque.

C'est tout ce qu'il me fallait. La fluidité de ses doigts de ses paumes, de ses lèvres m'émoustillent et me torturent, son emprise sur moi est indéniable, il n'y a rien à y redire.

Je comprends à l'instant que je suis amoureuse de lui bien plus que je ne le pensais, personne ne peut m'ôter une colère aussi facilement que lui, je suis à une phase où on ne peut en aucun cas revenir en arrière. Tout dans ses caresses, ses attentions me montre que je vais m'en lasser à long terme très difficilement. Son regard noir et perçant me réchauffe et m'excite comme il ne l'a jamais fait.

C'est la seconde fois que nous couchons ensemble et si la première fois j'ignorais que mes sentiments seraient un jour si fort pour lui, cette fois, je les ressens, et cela intensifie mon plaisir à l'instant. Et dire que j'allais lui refuser cela cette nuit...

Lorsque ses doigts atteignent, les endroits les plus sensibles de ma féminité, j'y prends un plaisir bien plus accru que d'habitude. Et même à lui donner du plaisir j'en prends, voir ses yeux pétiller, l'entendre jurer, grogner, me fait sentir bien plus femme que jamais. Je ne sais en combien de temps nos habits ont viré au sol, sauf son T-shirt évidemment, je n'ai pas bronché cette fois, sous peine de le refroidir.

On ne cesse l'altérer entre nos bouches nos corps, à chaque fois que l'un se sépare de l'autre, il manque à l'un et l'autre.

D'un geste brusque et hâtif, Sean m'allonge sur le dos et place sa bouche près de mon oreille, il me montre qu'il contrôle tout, alors que je suis d'habitude une vraie meneuse.

—Attention à titi, grogro arrive.

Il me dit ça tout en s'insérant à là meilleur place qu'il ne lui ait jamais été attribué. Parce que j'ai ris à cette perversité infâme, la douleur ne se fait que peu ressentir. Il a l'art de gâcher l'ambiance mais aussi de jouer avec mes sensations.

Le Sean sérieux revient au galop et plus il se fait insistant plus je me crispe sous ces centaines de sensations. Je ne sais pas s'il voit à quel point il me fait ressentir, s'il voit que je suis sur le point de me déchirer en deux tant c'est brûlant et délicieux. Devrais-je m'attacher à la douleur ou au délice engendré en même temps? Les deux ensemble c'est tellement meilleur.

Je l'attire vers moi, parce que certaines fois un baiser vaut mieux que la parole. Et puis il finit par ralentir la cadence, par s'arrêter, pris d'un vilain plaisir, il se calme, la respiration hatelante et se laisse tomber contre le lit, dépourvu de toute énergie

Il reprend son souffle difficilement avant d'oser me regarder dans les yeux et me montrer qu'il assume pleinement notre acte. J'aimerais lui dire que je l'aime, mais il est tant particulier que je suis obligée de me retenir pour le lui dire.

—Wow, il chuchote. Wow, wow, wow, wow.

Je souris et je respire doucement aussi, le coeur battant. J'essaye de lutter contre cet infâme sourire mais il n'y a rien à faire.

—Est-ce que... commence t-il.

Je me retourne délicatement vers lui et attendant qu'il continue.

—Est-que si je te dis que je veux que personne d'autre que moi profite de ça, ça veut dire qu'on est en couple?

—Je crois, je dis simplement, du moins si ça veut dire qu'aucune fille aussi en profite de ton côté.

Il hausse ses sourcils et semble réfléchir un petit moment.

—Ok, alors donc on est peut-être en couple il répond assez gêné.

Wow.

Wow. Le fait de savoir qu'on est peut-être un couple me donne immédiatement le sourire. On est passé de demi-sexe connaissance à peut être en couple! On a progressé de façon exponentielle ce soir. Je crois que prise d'une joie intense, je me repositionne à califourchon sur lui, tout sourire avant de l'embrasser sur les lèvres.

—Trop cool. Ca veut dire que je pourrais t'appeller mon bébé, mon Seanou, mon schtroumpf ronchon et tout un tas d'autres façons!

Sean feint d'être complètement dégouté, si bien qu'il me repousse un peu.

—Alors là, tu peux rêver Schtroumpftette.

Je l'observe sérieusement avant de remarquer qu'en effet, c'est assez gênant, c'est loin de nous correspondre, il le comprend aussi et on rigole tout les deux. Il m'embrasse à nouveau avant d'entourer ses bras autour de mon corps.

—Ouais, on va faire sans, t'as raison.

***

YO.

Un peu d'amour dans ce monde de guerre.

J'espère que ce(ces) looongs chapitre vous a plu!

Votre avis sur Sean et Lana?

Content de reprendre les cours? :(

Dites moi: vous faites espagnol ou allemand à l'école?

Vive la team allemand <3

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