LA DANSE DE L'AMOUR

By PetiteChouette

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" De l'amour de la danse à l'amour il n'y a qu'un pas". Jane Austen Jusqu'à aujourd'hui je n'avais pas compri... More

Prologue
Casting !
Chapitre 1: A la dérive.
Chapitre 2: En route !
Chapitre 3: Que la fête commence !
Chapitre 4 : L'Homme Intense
Chapitre 5 : Point de Vue Marlon
Chapitre 6 : Vacances et Découvertes
Chapitre 7 : Prémices de Problèmes
Chapitre 8 : " Frustration verticale d'un désir horizontal "
Chapitre 9: Ascenseur Émotionnel
Chapitre 10: "Il faut qu'on parle"
Chapitre 11: Retour en Arrière
Chapitre 12: La descente aux Enfers
Chapitre 13: Marlon / Émy
Chapitre 14 : Sur le fil tendu
Chapitre 15: Toucher le Fond
Chapitre 16: Danse avec la Mort
Chapitre 17: En mode Off
Chapitre 18 : Renaissance ou le Génie Cappeone.
Chapitre 19 : Le Retour de Maïa.
Chapitre 20 : Successions de problèmes
Chapitre 21 : Trahison et Déception (1)
Chapitre 22 : Trahison et Déception (2)
Chapitre 23 : Lancement de la Collection
Chapitre 24 : Le Gala de Cappeone.
Chapitre 25 : Juste une Danse.
Chapitre 26 : Et si l'on commençait à revivre...
Chapitre 27 : Et si l'on commençait à revivre... (2)
Chapitre 28 : La magie de Noël
Chapitre 29 : Les douze coups de Minuit
Chapitre 30 : Sex-Friends ?
Chapitre 31 : Sortir de l'ignorance.
Chapitre 32 : En quête de réponses.
Chapitre 33 : Faire la Lumière sur les zones d'Ombres
Chapitre 34 : A Life With You
Épilogue
Bonus 1 : Ariana Maria Cappeone
Bonus 3 : La Lettre.
Concours Wattpaward
Bonus 4 : Lettre à ma femme.

Bonus 2 : Le Jour de mon Mariage

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By PetiteChouette

Marlon.
22 Décembre 2018.

Aujourd'hui, c'est le grand jour. J'épouse Maïa.

Enfin, si elle ne prend ses jambes à son cou à défaut d'y passer la corde.

Je l'ai demandé en mariage il y a six mois. Et j'ai bien cru qu'elle ne m'épouserait jamais. Il faut dire qu'elle m'a foutu la peur de ma vie ce soir-là. Je ne suis pas idiot, j'avais bien remarqué la panique qui prenait possession de son corps. Mais j'y ai cru. Pourtant quand elle s'est enfuit, mon monde s'est écroulé. Elle est la femme de ma vie, c'est une certitude. Mais je ne pouvais pas décider pour elle. Je pensais qu'elle s'était enfin libérée de ses chaînes. Alors je l'ai regardé partir en courant. Le dépit avait remplacé la peur. J'étais effrayé de faire cette demande. Moi aussi, je n'ai connu qu'abandon et déception. Moi aussi, mes démons intérieurs me pourrissaient. Pourtant, avec elle, j'avais envie d'avancer. De construire un avenir, même s'il était incertain. De devenir quelqu'un. Avec elle, pour elle, j'avais envie d'aimer.

Déçu, je m'étais laissé tomber sur le sable. J'aurais aimé l'aider. Je croyais l'avoir délivré de toutes ses craintes. Mais il faut croire que je m'étais trompé. Je savais que tout ce qu'elle avait vécu l'avait durement amochée. Et que tout ceci avait brisé sa capacité à croire en l'amour. En la confiance. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser. De penser que j'étais en parti responsable de tout ceci. J'avais été indigne avec elle. Je méritais cette sanction. J'étais condamné à vivre seul. Parce qu'aucune femme ne pourrait la remplacer. Perdu dans mes pensées, je jouais avec la bague qui lui était destinée. Émy m'avait aidé à la choisir. « Je devrais la jeter à la mer ».

Alors que je réfléchissais à me débarrasser de ce bijou, je tombais brusquement dans le sable. Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui m'arrivait. Maïa était là. Assise sur le haut de mes cuisses, me chevauchant. Elle était essoufflée, les joues rougies par sa course. Les yeux humides. Les mains sur mon torse elle me fixait dans les yeux en reprenant sa respiration. Lentement, elle s'était approchée de mon visage pour y déposer un baiser, puis deux et trois. Doucement, elle me couvrait d'une pluie de baisers. Et chaque fois qu'elle posait ses lèvres sur ma peau, elle me demandait pardon.

Elle était tellement belle. Tellement naturelle. Presque irréelle sous le clair de lune. C'était la scène la plus romantique et la plus émouvante qu'il m'avait été donné de voir. Et puis, elle s'était redressée, gardant ses mains sur mon cœur. Elle m'avait souri, d'un sourire si sincère qu'il m'avait coupé le souffle. Elle a capté mon regard, et l'a verrouillé. J'étais pris au piège de ses pupilles noires comme le ciel. Le temps s'était suspendu un instant.

— Épouse-moi Marlon.

Pris de court, j'avais lâché un cri de surprise.

— Épouse-moi.

Sa voix était claire et intelligible. Son ton était assuré et déterminé. Sa décision était irrévocable et sans appel. A cet instant, c'était Maïa dans son intégralité, dans sa véracité et dans sa version la plus parfaite. J'avais souri. Je m'étais redressé jusqu'à m'asseoir, toujours la femme de ma vie sur les jambes. Tendrement, j'avais caressé sa joue.

— Pourquoi devrais-je te dire oui, vilaine castratrice ? lui demandé-je.

— Parce que tu m'aimes Marlon, m'avait-elle répondu avec son sourire taquin.

— Pourquoi tu ne m'as pas dit oui ?

— Parce que je suis stupide, tu le sais bien.

— Pourquoi tu es revenue alors ?

— Parce que je t'aime.

— Émy ? soupçonné-je.

— Aussi. J'avoue.

— Épouse-moi Maïa.

— Épouse-moi Marlon.

Ça voulait dire oui. Elle avait dit oui. De manière peu conventionnelle, mais tellement à son image. J'avais alors encadré son doux visage de mes mains et je l'avais embrassée avec toute la tendresse possible. Rapidement, je l'avais renversée sur la plage, mon corps recouvrant le sien. Entre deux baisers passionnés, moi aussi, je lui avais dit oui.

Aujourd'hui, j'épouse la femme de ma vie. Maïa voulait un mariage sur la plage, très romantique, sous le soleil du mois de juin. Mais je ne voulais pas attendre une année. J'avais trop peur qu'elle se désiste. Qu'elle prenne la fuite. Pour être honnête, plus tôt je lui passais la bague au doigt, moins je lui laissais de chance de s'enfuir. Six mois à attendre, c'était déjà trop. Mais nos boulots ne nous permettaient pas d'avancer le mariage.

Convaincre Maïa n'a pas été une mince affaire. J'ai dû ruser. Jouer de mes charmes. Je n'ai pas lésiné sur les efforts. Et j'ai eu gain de cause. Dans une ultime tentative, j'ai joué sur ses sentiments. Absolument pas fair-play mais terriblement efficace. Je ne pouvais pas lui dire que, si j'étais si impatient, c'était parce qu'en réalité j'étais terrifié qu'elle se rétracte. Alors j'ai appuyé sur la magie de Décembre qu'elle affectionne tant. Après des heures d'arguments et deux orgasmes que je lui ai généreusement offerts, elle a accepté.

Je suis debout, à côté de l'autel. Au sein de l'église Notre Dame des Neiges, à Bonneveine. À mes côtés se tient Maho, mon témoin. Émy étant celle de Maïa, j'ai choisi celle qui a joué un rôle important dans la vie de ma future femme. Sur les bancs, quelques amis, quelques proches et collaborateurs. L'organisatrice a fait un travail remarquable. L'allée est décorée avec beaucoup de goût. Les fleurs et autres décorations s'harmonisent dans des teintes bleues et blanches.

Enfin, la musique résonne dans l'église. La voix puissante d'Alexandra Burke se fait entendre.

« Hallelujah ». Mon clin d'œil pour Maïa. Parce que je n'y croyais plus. Les gens se lèvent et imperceptiblement je me tends. Ce geste est tout à fait incontrôlé mais je ne peux m'empêcher de redouter la réaction de Maïa. Elle peut être si imprévisible.

Les doubles portes en bois massif s'ouvre sur ma femme. Sa beauté est à couper le souffle. Sa robe est simple et élégante. Comme elle. À ses côtés, Émy aussi est magnifique. D'ailleurs, elle est déjà en larmes. Elle n'arrête pas de pleurer depuis que Maïa lui a demandé de la conduire à l'autel.

J'observe avec beaucoup d'attention cette merveilleuse femme qui sera bientôt mienne. Tellement concentré à ma tâche, je n'ai même pas remarqué qu'elle aussi me dévore des yeux. Quand nos regards se rencontrent, elle sourit. Un sourire radieux et franc. Qui a immédiatement un effet apaisant sur moi.

Au bras de sa meilleure amie, elle progresse lentement, se rapprochant à chaque pas de moi. Je dois faire tous les efforts du monde pour ne pas aller la rejoindre, la mettre sur mon épaule et la déposer face au curé. Patiemment, j'en profite pour l'admirer. Elle arrive au milieu de l'allée. J'ai l'impression que ça fait des heures que je suis planté là.

Soudain, elle s'arrête. Je perds mon sourire. Émy aussi, a perdu le sien. Sans aucune discrétion, elle lui met des coups de coude. Petit à petit, l'incompréhension s'abat sur la salle. « Elle ne va pas me faire ça ». J'essaye désespérément de garder mon calme. Je tente par tous les moyens de capter son regard, qu'elle garde volontairement vers le sol. Mon cœur s'emballe. Je commence à paniquer. Et pourtant, mes pieds ne veulent pas se décoller du sol. En catastrophe, le religieux a même éteint la musique. J'ai le sentiment que ça fait une éternité que le silence s'est abattu sur l'endroit.

Et puis, Maïa relève la tête. Elle plonge dans mes yeux. Et à ma grande stupeur, elle éclate de rire. Ce son si mélodieux à mes oreilles empli l'église.

— Je plaisante. Détendez-vous, ose-t-elle dire.

— Tu crois que c'est le moment de plaisanter, sérieux ? l'engueule Émy.

— Rho c'était trop tentant ! Avouez que vous aviez tous peur !

Elle est sérieuse en plus.

— Tu es infernale Maïa ! Mon pauvre Marlon va nous faire un arrêt là ! glisse Émy a l'oreille de sa meilleure amie.

— Marlon mon amour, calme toi. J'arrive, rigole-t-elle.

Je vais la bouffer. Cette femme est incroyable. Une blague ? Sérieux ? Comme si c'était le moment ! À la fois contrarié et soulagé, je descends les quelques marches de l'autel et me dirige droit sur elle. Je hâte le pas, déterminé, et je suis presque sûr qu'elle me voit comme un taureau furieux qui va la charger.

— Tu as un humour de merde Maïa. Mais je t'aime quand même, la grondé-je.

— Pardon mon amour, me dit-elle en retenant son rire.

— Tu ne me laisses pas le choix. Je ne voulais pas en arriver là, annonçé-je le ton grave.

Son sourire disparaît et laisse place au doute. Il n'y a pas qu'elle qui peut faire des blagues douteuses. Moi aussi je peux la faire flipper devant tout le monde.

Lentement je me baisse face à elle. Puis brusquement, je l'attrape au niveau des genoux, plaquant son corps contre le mien. Avec force, je me redresse et la fait basculer sur mon épaule.

— Maintenant tu arrêtes tes conneries et tu viens m'épouser.

Dans mon dos je l'entends éclater de rire, entraînant avec elle nos invités. Rapidement je fais face au curé, qui peine à garder son sérieux.

— On peut y aller. La demoiselle a fini son numéro.

Et c'est avec un sourire radieux que Maïa et moi nous avons échangés nos vœux.

Parce que c'est toi. Parce que c'est moi. Parce que c'est nous.

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