Black Angels Tome 2 (Version...

By Amyethan

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La suite de Black Angels, tome 1 Cover réalisée par Flylinx More

Soirée de rentrée (partie 1)
Soirée de rentrée (Partie 2 )
Il ne faut pas....
La rentrée
D'amour ou d'amitié
Ne dis rien
Avec moi
Lui ou Lui
La vérité
La douleur
Premier rendez vous
Thanksgiving
Confusions....
Un retour inattendu
Se dire au revoir...
Nous
Enfin les vacances!
Petit lutin VS grand elfe
Un beau réveillon
Nos cadeaux
Un nom de plus
Bonne année!
Trente minutes
Suspect
Les revoilà
Son histoire
Retour
Une belle soirée
Valentine's Party
Paris...On arrive!!!
En apesanteur
Bienvenue à Paris
Une visite en couleurs
Argent et sentiments
Shopping
Veux tu.......? (Partie 1)
M'épouser (Partie 2)
Turbulences
Dispute
Nausées
Ce petit truc
M'aimes tu?
Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais
Karaoké
Un cœur qui bat
Mon fils
Ne m'abandonne pas!
L'espoir
La douleur
L'envie d'y croire
Un léger mieux...
Acte délibéré
Des bonnes nouvelles et puis...
De l'enfer au paradis
Tout va bien ou presque
Lui dire...ou pas....
Retrouver ce qu'on a perdu
Je me rappelle
50 nuances de....
Contractions
Hayden
Premiers instants
Première visite
Rentrer chez soi
Désaccords
Petite surprise
Seuls ou presque
Tel est pris.... (partie 1)
Qui croyait prendre (partie 2)
Quelle soirée!
Lendemain de fête (partie 1)
Lendemain de fête (partie 2)
Aimer ou haïr?
Y voir plus clair...demain
Pardonne moi
Flirt et conséquences...
Vingt et un jours
Belles surprises
Monsieur le stique!
Dexter, un ami qui vous veut du bien...
Mêlée au pied du sapin
Cadeaux
Il s'appelait ... (Partie 1)
... Hayes (Partie 2)
Quelques heures avec lui...
Ne pas accepter (partie 1)
Parlez moi de vous...
Soirée chez Mike's
Prendre conscience
Accepter...enfin
Reste
Affronter l'orage
Interview
Repartir
Jour presque J
Las Vegas (Partie 1)
Las Vegas (partie 2)
Dernier jour de célibat...
Oui, je le veux!
Après s'être dit oui
Nuit de noces et après
Une surprise peut en cacher une autre
Chantage
Quand papa dit non...
Kidnapping et conséquences
Dix ans
L'attente interminable
L'après
Confrontations
Décompresser loin de tout
Détente et souvenirs...
Hunter et Hayley
La vérité sort de la bouche des enfants...
Hardin
Quand les enfants grandissent...
BONUS
Et puis soudain...
Vivre à travers toi
ANNONCE
Date de sortie repoussée
Vivre sans lui (partie 1)
Vivre sans lui (partie 2)
Son dernier cadeau (partie 1)
Son dernier cadeau (partie 2)
Je voulais t'inviter... (partie 1)
Je voulais t'inviter (partie 2)
Mon avenir
Epilogue
Au revoir!
Des news

Lui dire adieu

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By Amyethan

En média Sia - Breathe Me

NDA : Les parties en italique concernent des moments passés.


- C'était une très belle cérémonie.

A chaque fois, cette phrase. Répétée en boucle comme un disque rayé. Puis ces bras qui nous étreignent, Storm et moi. Des embrassades à n'en plus finir. Des paroles affectueuses. Ou simplement une main posée sur l'épaule. Combien de gens nous ont touché aujourd'hui? Combien sont ils à nous avoir adressé quelques mots? Beaucoup, beaucoup trop.

Je suis fatiguée. Aussi bien physiquement que mentalement. Je n'ai qu'une envie : remonter le temps. Revenir à avant où tout allait bien. Où tout était normal. Où nous étions heureux. Seulement, la vie en a décidé autrement. Elle nous a infligé la pire des épreuves. Celle qu'on ne souhaite même pas à notre pire ennemi. La perte d'un bébé. Avant même sa naissance.

Je ferme les yeux et pose ma tête contre l'épaule de Storm. Aussitôt son bras entoure mes épaules, et il me rapproche de lui, tandis que le mien s'enroule autour de sa taille. Notre vie est ainsi depuis plusieurs jours. Des larmes. Toujours et encore. 

Les jours précédents me reviennent en mémoire. J'aimerai tant les effacer. Mais ils sont toujours là. Omniprésents.

Le moment où nous avons laissé Hayes, dans cet endroit froid. Puis le temps qu'il nous a fallu pour partir. Le quitter. Reprendre le chemin en sens inverse, sans lui, fut pire que tout. Je sentais encore sa présence dans mes bras. Je sentais encore la chaleur de la couverture qui le recouvrait. Ma chemise d'hôpital était trempée de mes larmes mais je m'en fichais totalement. Je le voulais lui. Je voulais Hayes.

Le retour dans la chambre fut tout aussi douloureux. Pas de petit berceau. Pas d'odeur familière. Rien qui pouvait indiquer qu'il y avait eu un bébé, ici, quelques heures plus tôt. C'était vide. Entièrement vide. Comme nos cœurs.

Les visites médicales se sont succédées. Infirmière, médecin, pour s'assurer que j'allais bien. Je me laissais faire, totalement absente par la pensée. J'étais avec Hayes. Il n'était pas seul.


La fatigue commence à se faire ressentir. J'ouvre mes yeux et regarde droit devant moi. Les fleurs sont si nombreuses qu'on distingue à peine le petit monticule de terre qui recouvre sa tombe. Il y en a tellement....Du blanc....Que du blanc....Pour un enfant.... Et ces plaques de marbre, qui sont posées là où on peut mieux les voir, et lire ce qu'il y a écrit dessus. Ces quelques mots sensés nous rappeler son souvenir. Nous dire qu'il a été là, quelques heures avec nous. Ces phrases qui expriment la peine des gens. Mais la notre? Qui s'en soucie de la notre? Est que sur une de ces foutues plaques, il y a quelque chose qui parle des parents? De leur douleur? Non. 

Le vent s'est levé et apporte un peu de fraicheur en cette chaude journée. Le bruissement des feuilles au dessus de nous me fait lever la tête et j'aperçois un oiseau qui s'envole. Un seul. Aussitôt je pense à Hayes et me dit qu'il est là, près de nous. Peut être cet oiseau qui continue de voler au dessus de nous, avant de revenir se poser sur une branche. Je ne le quitte pas des yeux et au fond de moi, je sais. C'est Hayes. Il est toujours là. A veiller sur nous. Malgré son pelage sombre, j'ai envie d'y croire. Storm, à son tour, suit mon regard et découvre l'objet de mon attention. Il le regarde quelques instants puis baisse les yeux vers moi, d'un air interrogateur.

- Un merle?

Je hoche la tête sans prononcer un mot. 

- Chérie ce n'est qu'un oiseau

- Peut être que c'est lui, je veux dire, peut être que c'est Hayes? Il est là depuis le début de la cérémonie et n'est toujours pas parti. 

Il me dévisage longuement avant de me répondre

- Je ne crois pas à ces trucs là, souffle t'il.

- Et moi j'ai envie d'y croire, murmurais-je

Tout le monde est parti. Il n'y a plus que nous deux. Mon père nous attend à l'extérieur du cimetière et nous laisse le temps qu'il faut. On est toujours assis sur ces chaises pliantes, a l'ombre de ce saule pleureur. Cet endroit est paisible. Idéal pour un repos éternel. Son repos éternel. Un coup d'œil vers le haut confirme que l'oiseau est toujours là, nous surveillant du haut de son perchoir. Il ne bouge presque pas, se contentant de remuer sa tête de temps à autre. Je continue de le regarder pendant un moment puis détourne mon regard vers la tombe de Hayes. 

Puis, de nouveau, les images de cette journée à l'hôpital. De l'après. J'avais eu le feu vert du médecin pour sortir de l'hôpital dans la soirée. Médicalement, j'étais apte. Moralement, je ne l'étais pas. Mais entre rester et être sous médicaments ou rentrer chez moi, le choix fut vite fait. Je voulais rentrer. Retrouver mes repères, même s'il manquait quelque chose d'essentiel. Même si nous n'étions plus que deux. On était partis, en nous retournant presque à chaque pas, comme si on allait nous rattraper et nous dire de revenir, qu'il s'était réveillé. Que c'était une erreur. Mais non. On s'est retrouvé dehors, sur le parking, avec l'espoir que ça pouvait encore arriver avant qu'on atteigne la voiture. Mais rien ne s'était produit. 

Jamais Storm n'avait roulé aussi lentement. Lui aussi espérait. Lui aussi y croyait. 

L'appartement nous a paru bien vide lorsque nous avons franchi la porte d'entrée. Le silence était oppressant. Je m'attendais à voir surgir Hayden, et qu'il se jette dans nos jambes tel un boulet de canon. Son rire me manque aujourd'hui. Il me manque terriblement. Sans un mot, je m'éloigne de Storm, et m'avance dans le couloir qui mène aux chambres. Je passe sans m'arrêter devant la notre, puis stoppe devant celle qui aurait du être la sienne. Celle qu'il aurait partagé avec Hayden. La porte est fermée. Je pose la paume de ma main à plat dessus et la pousse légèrement. Sans un bruit, celle-ci s'entrouvre et mon regard tombe aussitôt sur le petit lit à barreaux qui restera vide.

Au bout d'un temps qui semble interminable, nous nous levons. Ensemble. Et approchons lentement. De plus en plus près. Jusqu'à ce que le bout de nos chaussures touchent les fleurs qui jonchent le sol.

- Il y a tellement de fleurs, souffle Storm

Oui, il y en a tant. Beaucoup trop même. Elles sont arrivées de partout. De chaque état où se trouve un chapitre du club. Des mots les accompagnaient, nous avons pu en lire quelques uns, mais pas tous. C'était trop douloureux de voir ces mêmes mots, qui se répétaient d'un message à l'autre. Nous les lirons plus tard, quand nous serons prêts à le faire.

Storm dépose un baiser sur le sommet de mon crâne, et resserre son bras autour de mes épaules. Je lève mes yeux vers lui et l'observe. Le manque de sommeil se voit sur lui. Il n'a pratiquement pas dormi depuis plusieurs jours et est sur le point de s'effondrer. Je me demande de quelle façon nous allons surmonter ça. Si nous y arrivons.

- Tu crois qu'il le voit tout ça? murmure t'il, le regard rivé sur les fleurs. Qu'il se rend compte à quel point il aurait été aimé? A quel point il nous manque?

Seules les larmes qui coulent le long de mes joues répondent à sa question. Oui il le voit. Oui il le sait. Il nous manque tellement...

La chambre parait si vide d'un seul coup. Je continue de fixer ce petit lit qui restera vide à jamais, puis cette table à langer qui ne servira pas. Les paquets de couches étaient déjà là, prêts à être utilisés. Tout comme les lingettes, puis la crème pour l'après change. Tout comme...Je ferme mes yeux et chasse les larmes qui perlent, une fois de plus, au bord de mes paupières. Je sens la présence de Storm derrière moi. Puis ses mains qui m'enlace. Sa joue se colle à la mienne et nous restons là, à regarder ensemble, cette chambre qui, désormais, ne sera plus que le refuge d'une seule personne. 

- Il va être temps pour nous d'y aller, chuchote t'il à mon oreille

J'acquiesce même si je meurs d'envie de lui dire le contraire. Non il n'est pas temps. Il ne sera jamais temps d'y aller, de nous en aller loin de lui. C'est un déchirement intérieur. Une fissure qui s'agrandit au fil des jours et qui ne sera jamais en mesure d'être réparée. Le mal est si intense qu'il me fait peur. J'ai peur de tomber dans ce gouffre béant et de ne jamais en ressortir. Hayes est là, toujours là, et je n'ai pas le courage de vivre sans lui.

Je me libère des mains de Storm et m'agenouille devant sa petite tombe. Je replace quelques fleurs qui se sont échappées des couronnes et prie silencieusement. Je n'ai jamais été croyante. Je n'ai jamais cru en Dieu. Je ne suis jamais allée à l'église mais aujourd'hui, c'est différent. Tout est différent. J'ai envie de croire en quelque chose. De me dire qu'Hayes est dans ce paradis dont tout le monde parle. Qu'il est entouré de personnes aimantes. Qu'il n'est pas seul tout simplement.

- Mon bébé, soufflais-je doucement. Cette journée a été si difficile pour nous que je ne sais pas si je vais avoir la force de continuer. J'espère que là où tu te trouves, tu es heureux et bien entouré. C'est tout ce que je souhaite. Tu me manques. Tu nous manque à ton papa et à moi, ta maman. On n'aura pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps ensemble mais sache que tu es présent dans nos cœurs. Et que jamais nous ne t'oublierons. Je t'aime mon bébé, pleurais-je en déposant un baiser sur la paume de ma main sur laquelle je souffle ensuite. 

Storm s'agenouille à son tour, et presse ses doigts sur ma nuque. 

- Hey mon poussin. Tu te souviens ce que je t'avais dit quand je t'ai tenu dans mes bras, c'est d'être toujours là pour ta maman. Je le ferai. Même si chaque jour qui passe et nous éloigne un peu plus de toi est difficile. Je le ferai. Mon bébé, si tu savais à quel point tu nous manques à maman et moi. On était tellement heureux de t'accueillir parmi nous, tu étais mon cadeau de Noël. Mon plus beau cadeau de Noël. Et sache qu'il n'y en aura jamais de meilleur. Je ne sais pas où tu te trouves maintenant mais j'espère que tu veilleras sur nous. Je t'aime mon poussin, pleure t'il à son tour.

Encore quelques minutes, et nous nous relevons, les genoux tâchés de sable. Plus rien n'a d'importance. Hayes est dans sa dernière demeure et nous devons l'accepter. Nous devons accepter que notre bébé ne sera jamais parmi nous. 

J'aurai du rester à l'hôpital. Rester dans cette chambre d'une blancheur immaculée et ne plus penser à rien. Hayes n'aurait été qu'à quelques centaines de mètres de moi, et non pas à des miles maintenant. La douleur physique est supportable, grâce aux médicaments prescrits. Mais la douleur morale est si forte qu'aucune prescription médicale ne peut la soulager. Rien ne peut malheureusement.

Je dors un peu, serrant contre moi un doudou qui aurait peut être été le sien. Un petit éléphant gris perle que j'avais trouvé adorable lors d'une séance shopping. Je ne sais pas s'il l'aurait aimé lui également, peut être que non. Ou peut être que oui. Cette peluche, aussi petite soit elle, me réconforte. Juste un tout petit peu. Ce n'est pas lui, mais c'est comme s'il était là. Avec nous.


Après un dernier baiser, nous partons. Non sans nous retourner à presque chaque pas. Comme si nous allions le voir, le découvrir en train de nous regarder. Je lève les yeux vers le sommet de l'arbre et découvre que l'oiseau est toujours là. Perché sur sa branche, il nous observe attentivement. Puis d'un coup, il déploie ses ailes et s'envole, abandonnant cette branche sur laquelle il était posé depuis le début. Je le suis du regard un long moment jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un lointain point dans le ciel bleu. Mon père nous attend, adossé à la portière de sa voiture. Il n'y a plus que lui. Tout le monde est parti. Il m'ouvre la portière et m'embrasse rapidement la tempe. Storm, lui, s'installe devant, côté passager. Je boucle ma ceinture de sécurité et après un dernier regard vers la grille du cimetière, nous partons. Au revoir mon bébé. 


Le brouillard est si épais les jours suivant l'accouchement que j'ai du mal à distinguer la réalité. Je vis entre deux mondes. Celui où Hayes est là et celui où il est absent.

Le lendemain, nous quittons l'appartement et partons pour le chalet. Au fur et à mesure que les miles nous éloignent de Hayes, mon cœur se brise un peu plus. Je l'abandonne vraiment. Je ne vois pas la route défiler devant mes yeux. Tout comme je ne me rends pas compte que nous sommes arrivés. Les regards sur nous sont discrets et intérieurement, je les en remercie. Ma petite tornade aux cheveux châtains nous accueille, avec son sourire habituel. Il ne sait pas ce qu'il se passe. Chacun essaye de se comporter normalement. Mais le plus difficile est quand je m'assois sur le canapé, et qu'il vient se blottir dans mes bras. J'attendais ce moment tout comme je le redoutais. Je me fige lorsqu'il pose sa tête sur mon ventre, comme il avait tant l'habitude de le faire. Puis j'étouffe un sanglot quand il se rend compte que quelque chose est différent. Il n'a pas son petit oreiller rebondi. Le voir examiner attentivement mon ventre devenu plat est un supplice et quand il soulève mon tee-shirt, c'est trop tard. Je lâche un cri d'animal blessé sous son regard incrédule. Et après... Après, Hayden ne voulait plus me lâcher et me serrait à m'en étouffer. Storm s'était effondré à son tour et nous avions pleuré tous les trois, blottis sur ce canapé. 

Il faut faire tellement de choses, tellement de démarches qu'elles sont effectuées dans un état second. Mon père, heureusement, est là. Sa présence, discrète au possible, est d'un grand réconfort pour nous. Il prend les choses en mains. Nous demande notre avis avant de valider quoi que ce soit. 

Notre seul souhait, à Storm et moi, c'est une bénédiction par le prêtre de la paroisse au cimetière de Tahoma Creek. Rien d'autre. Pas de cérémonie religieuse à proprement parler dans la petite église blanche qui surplombe le cimetière. On voulait juste quelque chose de simple. Et c'est ce qu'on a eu. Mon père s'est occupé de tout. Malgré son chagrin immense, il était présent. Nous accompagnant dans les démarches, passant les innombrables appels téléphoniques nécessaires, nous conduisant partout où il fallait aller. Il était là.

Quand nous arrivons au chalet, ils sont tous là. Des tables et des bancs ont été installés dehors. La tradition est respectée. Tous nous retrouver autour d'un repas. Je n'ai pas faim. Mais je m'assois quand même, à l'écart et les regarde tous. Ils sont moins bruyants que d'habitude, bien plus sérieux qu'à l'ordinaire. Les visages sont graves les intonations des voix basses. 

Je sens la présence d'une personne qui s'installe à côté de moi mais ne relève pas la tête pour autant.

- Ton père m'a sauvé la vie quand j'ai perdu ma femme et mon fils.

Je relève les yeux vers cette voix que je reconnais sans peine.

- J'étais sur le point de me foutre en l'air quand il est arrivé. Il m'a fait comprendre que ça n'en valait pas la peine. Que ma vie n'était pas finie, continue t'il

- Je ne veux pas me suicider, rétorquais-je

- Je n'ai pas dit ça! réplique t'il. Je te dis juste que je comprends ta douleur, mieux que quiconque ici. Et que si t'as envie de venir m'en parler, je suis là. D'accord gamine? 

Je hoche la tête puis il se lève. Il commence à s'éloigner mais je l'interpelle :

- Happy?

Il se tourne vers moi

- Merci, soufflais-je

Il lève son pouce puis arque un sourcil

- Entre nous, je préfère quand tu m'appelles Grincheux, dit il. 

J'esquisse un petit sourire auquel il répond par un clin d'œil avant de me laisser seule. Je ne connaissais pas son histoire. Et celle ci est terrible. Il a perdu deux êtres chers et a pu être sauvé à temps. Et moi? Et nous? Est ce qu'on aura cette chance également?








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