Kiss me here. 💋
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Tout les jours je le vois avec ses bouteilles d'alcool qui ne l'aideront sûrement pas à aller mieux. J'ai de la peine pour lui, mais quand je dis quelque chose je le fais toujours alors je ne suis pas allée le voir.
Je passe en faisant semblant de ne pas le voir alors que je l'observe du coin de l'oeil. Je m'assure qu'on ne lui fasse aucun mal , et qu'il ne fasse pas quelque chose qu'il pourrait regretter lorsque se sera trop tard.
Combien de temps encore ?
*DANS LA PEAU DE IBRAHIM*
Je commence à manquer d'argent, ben ouais j'allais pas tenir toute ma vie non plus. La vie c'est pas un film. Je bois toujours autant voir plus, mais je supporte de moins en moins. Je revomis souvent tout , c'est pas beau à voir.
Je sais plus quoi faire, je sais même pas par quoi commencer. Peut être trouver où dormir.
Mais vous pensez que c'est facile ? C'est pas comme dans les séries , je suis pas un génie qui me construit une villa avec des matériaux de récupérations. C'est pas si facile que ça d'être un SDF (sans domicile fixe), c'est pas aussi simple que ça de supporter le regard des gens.
Bah oui , on en parle de cette manière qu'on les gens de te regarder ? Comme si j'étais un moins que rien, et c'est toujours les même : les blancs.
Ils pensaient pouvoir m'achever et sont bien déçu de voir que j'ai réussis à entrer en France.
Y'a que des putes ici , les filles se respectent même pas un peu. J'me demande si elle ont des parents parce que c'est choquant. L'argent fais pas le bonheur pour vous , mais pour moi si. Épargnez moi vos blabla sur le fait que je n'emporterai pas tout ça dans ma tombe.
Bien sûr que si , j'prends ce que je veux avec moi c'est ça que vous comprenez pas. Je suis libre de faire ce que je veux que sa plaise ou non.
C'est moi qui décide.
*DANS LA PEAU DE SIRINE*
Toujours avec Rhizlene ou change les bonnes habitudes hein. Les vrais savent de toute manière.
On se baladent sur les champs élysés, Miss Sirine doit mettre à jour sa sublime garde robe. Je ne peux pas mettre h24 les mêmes choses, avoir les même tenue.
C'est pas digne d'une Miss comme moi.
Moi: bon on va ou d'abord ?
Rhizlene: j'sais pas comme tu veux, j'te laisse choisir.
Moi: OK bah viens alors.
On fait les magasins comme d'habitude, on se retrouve avec pleins de sacs en plus on achète tout ça comme si l'argent ça tombait du ciel et que nos armoires déjà bien remplie allait supporter.
On marche tranquillement quand d'un coup y'a un énorme mouvement de foule , tout le monde cours en hurlant. Beaucoup tombent et se font écraser , on se mets nous aussi à courir mais avec tous nos sacs c'est pas facile.
Je me retourne et cette imagine je l'oublierai jamais. Un énorme camion qui roule sur la foule, c'est comme dans les jeux vidéo, mais en vrai c'est beaucoup plus flippant. J'ai hurler de toutes mes forces et j'ai couru encore plus vite. Je me retourne encore, Rhizlene est plus loin derrière moi.
Moi: RHIZLEEEEENE
Moi: RHIZLEEEEEENE PUTAIN !!
Ouais j'ai espoir qu'elle m'entende alors qu'au fond de moi je sais qu'il est impossible qu'elle entende. Avec tout ce monde et tous ces cris, c'est mort d'avance.
Je m'arrête et tente de faire marche arrière mais je me fait pousser , je tombe et arrive avec beaucoup de difficultés à me relever. Mais quand je regarde autour de moi, elle n'est plus là. Je l'ai perdu, j'ai perdu ma soeur. Je suis quel genre d'amie ? J'ai même pas été capable de l'aider.
Où est - elle ?
*DANS LA PEAU DE RHIZLENE*
J'ai tellement mal, c'était trop violent. Le camion mets rentré dedans par derrière, mon dos c'est complètement éclater et j'ai finis propulser quelques mètres plus loin.
J'ai vue Sirine hurler quelque chose mais j'étais déjà loin, on me marche dessus sans s'en rendre compte. On me bousille encore plus que je ne le suis, j'ai atrocement mal mais ça personne ne s'en rends compte. Personne ne fait attention.
***
Une demi heure plus tard, les tonnes de camions de pompiers font leur apparition et on me prends en charge. Rien que me porter pour me mettre dans le camion à été un supplice , j'ai crier et pleurer comme pas possible.
On m'emmène à l'hôpital, le trajet me paraît super long en plus sa bouge à cause des dos d'âne ( pas de moqueries je sais pas l'écrire ) et la route très mal faite.
Quand on arrive enfin , il me sorte du camion et pousse le brancard très rapidement pour que l'on me prenne directement en charge.
*DANS LA PEAU DE IBRAHIM*
J'entends d'une radio d'un SDF pas loin de moi , qu'un attentat à eu lieu sur Paris. Toujours des merdes ici de toutes manières, en ce moment j'ai l'impression que ça devient une habitude.
On est tous dans la même galère, j'me perds.
C'est bien ce que je pensais de la France, je le répète encore une fois : arrêtez de faire croire aux Africains que l'Europe c'est le paradis.
On se rends vite compte que même en Europe on connais les problèmes. Pourtant au bled c'est pas ce qu'on nous fait comprendre.
Mais tranquille c'est pas grave , ils tuent des gens mais ça dérange pas , tout est normal c'est leur logique à eux. Y'a des fous partout, y'a des pauvres partout mais la vrai richesse c'est pas eux qui l'ont. C'est nous.
Prenez un quart d'heure de votre vie et regardez autour de vous, avec beaucoup d'attention. Comptez le nombre de choses qui nous montrent que la fin du monde avance à grands pas. Pleins de petites choses qui s'aggravent de jours en jours et qui vont bientôt finir par nous tuer nous et la nature. Toute la Terre enfaite.
***
Bizarrement ce soir je n'ai pas vue la femme, oui celle qui pense pouvoir me venir en aide. Elle n'ai pas passer dans cette sombre rue, je ne l'ai pas aperçu.
Et si elle avait été toucher par cet attentat ? Et s'il lui était arriver quelque chose de grave ? Je sais pas pourquoi je m'inquiète pour elle, je la connais même pas de toute façon. Quand elle passe dans cette rue et qu'elle fais comme si elle me voyait pas, elle se soucis pas de moi. Donc y'a aucune raison pour que moi je me soucis d'elle.
*DANS LA PEAU DE SIRINE*
Depuis 4 heures je cherche sans relâche Rhizlene. 4 heures c'est juste énorme, y'a des voitures de police partout, y'a des camions de pompiers partout, y'a des blessés partout, y'a des personnes qui cherche leur amie partout. Y'a de tout partout.
C'est presque impossible que je l'a trouve, le monde qu'il y a c'est pas croyable. Je peux pas faire un pas sans marcher sur quelqu'un, même faire un grand pas je peux pas. On est tous serrer et paniquer dans cette grande rue. Je perds vite patiente en plus.
La police nous demande de nous calmer, pour éviter un mouvement de foule et faire plus de blesser qu'il y en a déjà mais comment faire ? Je peux pas me calmer la.
J'arrive tant bien que mal à me séparer de tout ce monde. Je cours à fond jusqu'à ma voiture mais je me rends vite compte qu'il est impossible de partir avec ma voiture. Toutes les routes sont fermées, ont peur rien faire. Je sors de ma voiture et décide partir à pied , je vais faire tous les hôpitaux.
Au bout d'une heure de marche j'arrive au premier hôpital, je vais directement à l'accueil.
Moi: Bonsoir est que vous auriez pas une patiente du nom de Rhizlene ******* ici ?
Elle regarde sur son ordinateur.
Elle: non je suis désolée. Aller a l'hôpital ****** peut être que vous trouverez, tous les hôpital sont pleins à cause de l'attentat.
Moi: OK merci.
***
Acceuil: non mais vous pouvez aller à l'hôpital ******
C'est toujours la même chose , on me dis nan puis on m'envoie à un autre hôpital. C'est le 4 ème hôpitals que je fais et je perds déjà espoir. J'ai très très mal aux jambes, j'ai un point de côté et la tête qui tourne. Je sais pas combien de kilomètres j'ai fait mais en tout cas beaucoup.
Je sors et voilà qu'il pleut très fort. Il fait nuit maintenant, je vois rien y'a même du brouillard. Comme par hasard. Je commence à marcher en pleurant. Je suis épuisée, je veux dormir, je veux rentrer chez moi.
J'essaie de l'appeler mais elle réponds pas, je balance mon téléphone au sol et me mets moi même par terre. Il faut que je me vide la tête, il faut que je reprenne des forces.
?: vous ne devriez pas rester toute seule ici
Je me retourne et vois une jolie dame.
Moi: [...]
Elle: vous avez besoin d'aide ?
Moi: [...]
Elle: vous saignée venez avec moi
J'ai même pas vue que je saigne , je suis pas blesser donc c'est sûrement pas mon sang. Elle m'aide à me lever et me mets dans une voiture et prends la route pour aller je ne dais où.
On arrive devant un hôpital, on entre et elle demande à des médecins de me prendre en charge.
Le medecin: il n'y a plus de place.
La dame: mais elle a besoin d'être pris en charge
Le medecin: je suis désolée
La dame: ( souffle ) c'est pas possible ça...
La medecin: encore désolée la dernière patiente que nous avons pu prendre était mademoiselle *******.
Mon coeur à fait un bond, c'est Rhizlene. Je suis sûre que c'est elle !
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VOS IMPRESSIONS ? 🌹