Un long chemin vers le repent...

By UneChroniqueuzz

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Revenir vers Allah n'est pas trop tard, oui, mais jusqu'ร  quand ? Car la mort ne frappe pas ร  la porte mais v... More

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Nouvelle histoire

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By UneChroniqueuzz

Je ne faisais que penser et je ne voyais plus le temps passé jusqu'à ce que ça frappe à la porte. Je me lève pour aller ouvrir, et bien sûr c'est Ishâk que je vois devant moi avec ces foutus papiers à la main.

4 ans de relation, 9 mois de mariage pour que ça se termine comme ça. Ça pique! Ça pique vraiment.

--

Il est là, devant moi, vêtu d'un jean noir et d'un tee-shirt blanc. Je vous mentirai si je vous disais que l'avoir devant moi me fait rien car ce serai totalement faux. J'suis quand même restée des années avec lui et c'est pas rien. C'est une des personnes les plus importantes pour moi dans ma vie mais je vais devoir tiré une croix sur lui.

J'vais devoir l'oublier, et ne plus penser à lui. Ça sera compliqué, ça me fera mal. Je vais en souffrir ouais mais lui et moi ça ne marche plus. Il n'a plus confiance en moi et moi je suis vraiment déçue de lui. Cette situation j'aurai voulu l'éviter mais c'est comme ça.

On va oublier tout nos moments passés et faire comme si on avait rien vécu à deux...

Il me regarde, je le regarde mais personne ne parle. Ça fait plus d'un mois que je ne l'ai pas vu quand même et j'avoue qu'il m'a manqué, beaucoup même. Revoir son visage, sentir son regard sur moi, ça me fait quelque chose. Parce que c'est le seul homme que j'aime et que j'ai aimé...

Je trouve ça bête de divorcer, très bête même mais je respecte sa décision. Il suffirai d'une parole pour que mon avis change, d'une seule parole ! Mais moi c'est clair et net que s'il ne me dit pas clairement ce que je veux entendre, je signerai malgré que ce n'est pas ce que je souhaite...

Voyant que je n'était pas décidé à parler, il me dis :

Ishâk : Je peux entrer ?

Moi : Oui... Vas-y, entre.

J'ouvre grand la porte et il entre. Je décide à ce qu'on aille dans la chambre, j'avais le besoin de m'allonger un peu sachant que j'avais quelques problèmes de dos ces temps-ci.

Moi : On va dans la chambre, en ce moment j'ai des problèmes de dos donc faut que je reste allongée.

Ishâk : Ok, si tu veux.

On va alors dans la chambre, j'en profite pour m'allonger bien confortablement. Il s'assois sur le bord du lit et regarde mon ventre rond, qui était désormais bien gros. J'arrivais presque à terme, j'étais à plus de huit mois de grossesse quand même.

J'aurai tellement aimé que cette grossesse on l'a vive à deux, mais malheureusement ça n'as pas été le cas.

Il ne détachait pas son regard de mon ventre, ça devait sûrement lui faire quelque chose de voir celle qu'il a toujours aimé avec ce ventre arrondi parce que malgré tout nos problèmes, malgré ces disputes, c'est sa descendance que je porte.

Ce silence commençait à devenir pesant alors j'en viens au sujet de sa venue.

Moi : T'as les papiers ?

Ishâk : Euh ouais... Tiens.

Il me les tends. Je sens comme une déchirure à l'intérieur de moi, j'aurai aimé que ces papiers il me les donne pas. J'aurai aimé qu'au dernier moment il se rende compte qu'il ne pouvait pas me demander de signer parce que c'est une grosse erreur. Mais à ce que je vois il n'en à rien à faire de ça et ça me pousse encore plus à signer.

Je tourne les pages. J'ai les mains qui tremblent malgré moi, j'ai les mains moites. Je me sens vraiment pas bien, de plus je sens son regard sur moi alors ça me rend d'autant plus mal. Il se rend pas compte que son attitude froid, qui ne montre rien me fait mal. Vraiment mal.

Moi : T'as un crayon?

J'essaie de pas montrer que j'suis dans le mal de ouf, je fais celle que ça atteint pas. Mais il me connaît trop Ishâk alors je sais qu'au fond, il sait que j'suis pas bien. Alors pourquoi il agit comme ça? Il cherche à me faire mal c'est ça?!

Ishâk : Non, j'ai pas sur moi.

Moi : Ok, tu peux me donner mon sac là-bas. Y en a un dedans.

Il se lève, prends le sac que je lui indique et en sort un crayon qu'il me tend. Je sens les larmes me montait aux yeux, j'me rend compte que c'est vraiment fini. Et ces putains de larmes que je n'arrive pas à retenir et qui se mette à couler sur ces feuilles.

J'suis pas crédible, j'sais. Je pleure encore une fois pour se gueule, ma fierté en prends encore un coup mais c'est pas ça qui m'empêchera de signer. Non !! Je signerai quand même. Je vais lui prouver que j'vais signer et que c'est pas parce que j'suis mal que je le ferai pas.

Je me redresse, je m'apprête à signer lorsque d'un geste brusque il pose sa main sur la mienne comme pour m'arrêter. Et rien que ça me fait un effet de ouf.

Ishâk : T'es sûre que tu veux signer ?

Moi : Oui, t'inquiète pas.

Ishâk : Pourquoi tu pleures alors ?

Moi : Pour rien.

Je sais ce qu'il veut. Il souhaite que ce soit moi la première à dire non à ce divorce mais j'ai juré que je ne le ferai pas. S'il ne dit rien, moi je signera sans soucis. Ma fierté me poussera à signer, même si je sais que la fierté ça sert à rien.

Ishâk : Tu veux quoi avec moi Yûsra? C'est vraiment ce que tu veux ?

Moi : Toi tu veux quoi?

Ishâk : C'est moi j'te pose la question là.

Moi : Mais c'est facile de me demander ça parce que toi ce que tu veux c'est que j'te supplie encore une fois de pas divorcer mais je le ferait pas enfaite. C'est mort ! Si ces papiers faut que je les signe, t'inquiète pas que j'le ferait et sans problème même.

Je voulais me blesser avec mes paroles et ça marchait. Je voulais lui faire mal comme lui m'a fait mal pendant ces trois mois. Les choses auraient étés bien plus simple s'il m'avait compris mais il est resté buté sur ses pensées, pensant que je l'avait trahi.

Ishâk : Donc tu veux signer ?

Moi : Tu sais quoi ? Tu me saoule ! Enlève ta putain de main que je puisse signer.

Ishâk : Oh on parle normal là, pourquoi tu t'énerves ?

Moi : Parce que tu me rends ouf Ishâk, tu comprends ça ou pas ? Ça fait trois mois que tu me prends pour une conne. Pendant des mois j'ai essayé de te faire comprendre les choses, je t'es supplié. Je pleurais comme une conne devant toi, j'ai mis ma fierté de côté pour toi et t'oses me poser ces vieilles questions de merde là.

Ishâk : ...

Moi : Maintenant tu me demande si c'est que je veux? Bah ouais ! Alors lâche ma main.

Il m'a regardé dans les yeux pendant dix secondes peut-être, dix secondes qui m'ont paru interminable. Je l'aime comme une ouf mais son comportement m'énerve. Il me demande si c'est vraiment ce que je veux alors qu'il sait très bien ce que je veux alors qu'il arrête.

J'vais signer, comme ça il arrêtera de me prendre pour une conne. Et puis après tout, c'est lui qu'a commencé à parler de divorce.

Il lâche ma main, je commençais le début de ma signature quand...

Ishâk : Moi... Moi, je veux pas que tu signes.

J'ai levé les yeux et il me fixait droit dans les yeux et rien que ça me faisait ressentir des trucs de fou. J'le kiff à mort, c'est abusé.

Il prends le crayon qui est dans ma main, ainsi que les papiers et les pose sur la table basse. Ensuite il s'approche un peu plus de moi. Ça se voyait qu'il ne savait pas trop quoi me dire et qu'il cherchait ses mots...

Ishâk : Je sais que si on divorce Yûsra, je vais le regretter de malade. Je peux pas être sans toi, c'est pas possible ça... J'te demande pardon.

Il était pas à l'aise, je le sentais et moi je restais scotché sur ses paroles. Entendre qu'il pouvait pas être sans moi, qu'il voulait pas divorcer ça me rendait heureuse mais à un point ! J'voulais sauter de joie carrément mais je faisais la meuf qui souriait pas. Je voulais pas qu'il sache l'effet que ça me faisait.

Ishâk : Tu me pardonne ?

Je pouvais pas répondre autre chose que oui, c'est impossible ! Même si je l'avait voulu j'aurai pas pu. Ça fait trois mois qu'il disait ne plus vouloir de moi, trois mois qu'on se prenait la tête, trois mois qu'on est plus ensemble. Ça me paraît si long ! Il m'a tellement manqué que bien sûr que j'lui pardonne.

Je hoche simplement la tête...

On était gêné tout les deux, on savait pas trop quoi faire. Ça faisait tellement longtemps aussi qu'on s'était pas retrouvé on bon terme qu'on sait même plus comment se comporter l'un envers l'autre. On aurait dit des gamins sérieux.

Finalement, il a enlevé ses chaussures et est venu s'allongé à côté de moi sur le lit. Il a pris ma tête et l'a posé sur son torse, puis a passé sa main sur mes cheveux. J'me sentais grave bien, ça faisait tellement longtemps qu'on avait pas été comme ça.

On a dû rester dans le silence pendant cinq minutes, mais je m'en foutait parce que j'étais archi bien !

Ishâk : J'suis désolé si j'ai mal agis, je sais que j'ai pas assuré. Que j'ai pas été là pour la grossesse et tout mais c'est fini maintenant.

Moi : C'est bon, on parle plus de ça.

Ishâk : Tu m'as manqué Yûsra, je voulais t'oublier parce que j'avais la haine t'as vu mais je peux pas t'oublier. C'est impossible ! J'tiens trop à toi.

Moi : C'est pareil pour moi Ishâk.. Et vraiment, j'suis désolé pour tout. Pour ta mère, c'est vraiment...

Ishâk : Je veux pas on parle de ça Yûsra.

Moi : Mais si on en parle pas, je serai pas bien dans ma tête. Alors écoute moi, steuplait.

Ishâk : Ok, vas-y.

Moi : Je veux vraiment que tu me comprenne par rapport à ça, parce que si tu me comprends pas et bah moi je pourrai pas être bien. Ta mère elle m'a demandé de rien te dire, alors j'ai accepté. Mais pour moi c'était vraiment difficile de te le cacher alors plusieurs fois je lui ai dit que je parlerai à sa place mais j'te jure Ishâk qu'elle me suppliait en pleurant et me disait de rien te dire. Parce qu'elle allait pas supporter de te voir souffrir, ça aurait été trop pour elle.

...

Moi : Et moi de la voir comme ça, ça me faisait trop de la peine alors j'te disais rien pour elle, parce que je lui avait promis et parce que j'avais qu'une parole.

Y a eu quelques secondes de blanc, je le voyait qu'il n'allait pas bien. Parler de sa mère, ça le rend mal parce qu'elle lui manque et surtout parce qu'il n'as pas pu profiter d'elle.

Et puis il a finit par me dire...

Ishâk : J'te comprends Yûsra, je comprends pourquoi t'as fait ça mais d'un côté je t'en veux de m'avoir caché ça. Maintenant moi je veux plus qu'on se prenne la tête par rapport à ça, j'te pardonne parce que dans l'islam c'est important le pardon et j'te pardonne parce que moi j'ai besoin de toi dans ma vie.

Il se rend pas compte que ses paroles me procurent des putains de truc. J'suis heureuse qu'il me comprenne mais au fond ça me fait mal de savoir qu'il m'en veux encore mais j'le comprends également.

Moi : Si vraiment j'avais pu, je te l'aurai dit Ishâk mais je veux juste que tu comprenne que c'était la décision de ta mère.

Ishâk : Il me faut du temps, d'accord ?

Moi : D'accord.

Il continue de passer ses mains sur mes cheveux et je ferme les yeux à ce contact. Il dépose même un baiser sur mon front. Moi qui pensait que cette journée allait être la fin de notre mariage et bah non. On est encore à deux...

Moi : T'as plus confiance en moi Ishâk ?

Ishâk : J'te fait confiance Yûsra mais il me faut juste du temps pour digérer tout ça.

Moi : Ok...

Il m'a lancé un sourire puis s'est redressé. Il a remonté mon tee-shirt de sorte à voir mon ventre et a posé sa tête contre celui-ci. C'était trop mignon, j'suis trop contente qu'on soit enfin réconcilié.

Ishâk : Ça me fait trop chelou de le voir gros comme ça ton ventre.

Moi : T'as vu comme il est gros, limite il prends toute la place là.

Ishâk : C'est trop mignon de te voir comme ça et tout.

Moi - sourire -

Ishâk : T'as pensé à des prénoms?

Moi : J'ai pensé à quelques-uns mais c'est à deux qu'on doit décider.

Ishâk : Vas-y dit les noms pour voir.

Moi : J'ai pensé à Tawfeek, Umar, Farouk et Faheem.

Ishâk : Moi, un des quatre ça me va.

Moi : T'as pas idées toi? Si t'as des noms, dit moi hein.

Ishâk : Non, tranquille. J'te laisse choisir, ça me fait plaisir.

Moi : T'es sûr hein ?

Ishâk : Ouais, t'inquiète.

(Vous qui me lisez, choisissez le prénom que vous préférez en commentaire parmi les quatre que j'ai mis et c'est celui-là que je prendrai)

Il est revenu s'allonger à mes côtés. Ça me fait trop plaisir le fait qu'il me laisse choisir les prénoms, parce que j'sais qu'au fond il en a en tête mais il me laisse choisir parce qu'il sait que ça me fait plaisir.

Ishâk : Sinon ces quelques mois sans moi, t'as fait quoi?

Moi : Bah rien de spécial hein, et toi?

Ishâk : J'ai trouvé un deuxième taff en plus du métier de livreur que je faisais.

Moi : Sérieux, et c'est en quoi?

Ishâk : Je travaille en tant que caissier dans un supermarché.

Moi : Ah, c'est bien. J'suis trop contente parce que je vois que notre situation elle s'améliore vraiment.

Ishâk : J'te l'avait dit que je ferai tout pour nous sortir de cette galère. Maintenant que je gagne plus, viens on essaye de choisir un appartement plus grand.

Moi: Bah obligé ! Comme ça, on pourras ré avoir les petites avec nous.

Ishâk : Moi c'est ce que je veux, elles me manquent de ouf là. Tu sais pas comment. Tout ce que je fais là, c'est pour vous.

Moi : Elles vont vraiment être contente de revenir à la maison avec nous.

Ishâk : C'est sûr, je les ai au téléphone des fois et ça se voit qu'elles ont qu'une envie, c'est de revenir avec nous.

Moi : C'est qu'une question de temps, parce que maintenant notre situation elle s'arrange.

Ishâk : Ouais, ouais.

Il m'as fait un grand sourire, ça se voyait qu'il était heureux et je l'était également. On a galeré pendant des mois et des mois, et enfin toutes ces galères s'en vont et font place à la joie...

Il a posé sa main sur ma mâchoire et a déposé trois gros bisous sur mes lèvres et moi je souriais comme une enfant. J'lui ai fait un énorme câlin parce qu'il m'avait trop trop manqué...

On était posé dans la chambre â se faire des câlins, des bisous jusqu'à ce que ça frappe à la porte. C'était Areeba.

Areeba : Oups, je dérange?

Moi : Non, non. T'inquiète, entre.

Areeba : Je peux sortir hein.

Moi : Mais non ! Fait pas la timide, entre.

Elle entre.

Moi : Ishâk, j'te présente Areeba ma tante et Areeba, Ishâk mon mari.

Areeba : Enchanté.

Moi : Pareil.

Areeba : Vous êtes réconcilié à ce que je vois.

Moi : Euh, bah ouais.

Et là elle me regarde en souriant, en mode " ah ouais? ". Bon c'est vrai que j'suis plus trop crédible parce que ça fait un mois que j'lui rabâche la même chose ; que j'ai trop la haine contre Ishâk, que j'veux divorcer de lui, que j'le supporte plus et là j'le regarde avec des yeux ! Je perds toute ma crédibilité là.

Ishâk - sourire - C'est quoi ce sourire bizarre que tu lui fait là?

Areeba : Ah bah demande à ta femme hein, elle te le diras.

Moi : Écoute là pas, elle est folle.

Areeba : Ah t'es sûre de toi? Je suis folle?

Moi : Non, non c'est bon. Je rigole avec toi.

Areeba - rire - C'est mieux pour toi.

Ishâk : Azy, déclare non.

Areeba : T'inquiète, au moindre faux pas qu'elle fait, j'te déballe tout.

Moi : T'es une grosse gamine.

Areeba - rire - Bref ! J'ai acheté des pizzas, ont va manger ?

Ishâk : Ouais, j'ai trop faim en plus.

Moi : Toujours aussi dalleux à ce que je vois.

Ishâk: Ça change pas ça.

On est allé se poser au salon et on a commencé à attaquer les pizzas. J'avoue que j'avais archi trop faim moi aussi.

Areeba : Sinon, du coup vous partez quand ?

Ishâk : Dans deux ou trois heures.

Moi : Quoi?! Mais ont peut pas rester jusqu'à demain?

Ishâk : Je travail moi demain Yûsra.

Moi : Bon bah d'accord.

J'étais contente d'un côté de le retrouver et reprendre nos habitudes d'avant mais j'étais triste à la fois car j'allais quitter Areeba et ce mois que j'avais passé chez elle, eh bien je mettais habitué.

Areeba : Bon moi je vais me retrouver toute seule ici, je m'étais habitué à ta grosse tête quand même.

Moi : T'inquiète, on se revoit vite. Dès que j'accouche, tu viens me voir.

Areeba : Sans problème ! Bon cette fois-ci j'te revoit plus ici jusqu'à longtemps.

Moi : T'inquiète même pas pour moi, mon mari j'le quitte plus c'est mort.

Areeba : C'est pas ce que tu me disais y a quelques temps hein.

Ishâk : Déclare elle disait quoi que je rigole.

Moi : Eh dit pas !

Vu que madame Areeba kiff ouvrir sa bouche eh ben elle a commencé à lui déballer.

Areeba : Elle me disait " ouais moi j'ai trop la haine contre Ishâk " " j'le supporte plus " et patati et patata mais au final ça se voyait elle était encore in love la meuf.

C'est une gamine ! Elle lui a tout déballé comme ça là et lui qui me regardait avec son petit sourire en coin là.

Ishâk : Ah ouais comme ça tu me supportes plus ?

Moi : Mais j'étais énervée !

Ishâk : Tranquille, tranquille, je retiens.

Areeba elle en pouvait plus de rire.

Moi: Mais Ishaaaaaaaaaak !

Ishâk : T'as la haine contre moi alors pourquoi tu me parles ?

Moi : Ah tu veux jouer à ça?

Ishâk : ...

Moi : Ok, pas de problème.

Au final on s'est plus parlé, il me boudait et moi aussi. Bah oui il me boude alors moi aussi j'le boude. Bref on a continué à manger la pizza puis c'est l'heure de la prière. Areeba était en train de faire ses ablutions.

Moi : Tu me boude encore là?

Il me souriait mais ce con me répondait même pas. J'me suis alors rapprochée de lui et je lui ai fait pleins pleins de bisous sur la joue. Il sortait toutes ses dents.

Moi : T'arrêtes de bouder et j'te fait pleins de bisous ici là - sur les lèvres -

Ishâk : Ok.

J'lui en fait comme convenu, il m'as prise fort dans ses bras en me faisant pleins de bisous sur le cou et je rigolais comme une conne. Et là, on entends Areeba se racler la gorge.

Areeba : Déjà réconcilié à ce que je vois.

Moi : Bah oui ! Ça fait trois mois on se prends la tête alors moi c'est bon j'le boude plus jamais de ma vie.

Areeba : Ah la loveuse.

Moi : Moi loveuse? Jamais!

Ishâk : Comment elle assume pas.

Moi : J'assume tout mais j'suis pas une loveuse donc rien à assumer.

Ishâk - rire - Si tu le dis. Bon bref, allez vient ont va faire nos ablutions.

Du coup on est allé faire nos ablutions puis ont a prié.

Avant que je devienne musulmane, avant que mon cœur ne s'attache à cette religion, je ne comprenais pas pourquoi il m'arrivait autant de galère. À chaque problème, je me plaignais et cela tout le temps.

Puis je suis devenue musulmane et j'ai compris que chaque chose dont je pouvais me plaindre était des épreuves. Oui, j'étais éprouvé par mon Seigneur. Je crois alors il m'éprouve. C'est un moyen pour Lui de tester le degré de ma foi.

J'ai perdu ma famille lors d'un accident, je disais n'avoir plus de sens à ma vie mais que j'étais bête! Le vrai sens de ma vie est l'islam. J'suis éprouvé ouais mais au final j'me dit que ce n'est que du positif.

On a eu des problèmes d'argent avec Ishâk, on a perdu la garde des petites. On a vu les huissiers frappait à notre porte, notre mariage battait de l'aile mais malgré tout ça on a su garder la foi.

Je prie chaque jour pour qu'on soit guidé dans le droit chemin, pour qu'on ne délaisse jamais notre religion et qu'on puisse avoir cette honneur de mourir entièrement soumis à Celui qui nous a créé.

La prière est terminé, je commence à faire les valises car ont va pas tarder à s'en aller. Ishâk et Areeba m'aidait, elle n'était pas bien ça se voyait. On a quand même passé un mois toutes les deux, on avait nos habitudes, nos fous rires et maintenant j'vais la laisser toute seule pour retourner avec mon mari.

J'espère qu'une chose c'est que notre mariage se passera désormais mieux...

Les valises finies, on est resté quand même une heure avec Areeba puis c'est le moment de partir.

Ishâk met mes deux valises dans le coffre tandis que je fais un gros câlin à ma tante qui avait limite les larmes aux yeux.

Areeba : Tu vas me manquer sale conne.

Moi : Même toi j'te jure mais t'inquiète on se revoit vite.

Elle a dit au revoir à Ishâk aussi, puis on s'est fait un câlin une dernière fois puis Ishâk et moi on est monté dans la voiture. Parce que ouais on allait faire le trajet en voiture...

Ishâk : Triste de l'a quitter ?

Moi : Bah ouais quand même, de ouf !

Ishâk : Tranquille, tu seras avec le plus beau maintenant.

Moi : Les chevilles ça passe comment ?

Ishâk : Bien, bien - rire -

Moi : En vrai ça va me faire bizarre qu'on se retrouve à deux et tout à la maison.

Ishâk : Ouais, j'avoue.

Moi : Et vu que tu m'as pardonné Ishâk, tu vas aussi pardonner la mère de Hawa ?

Ishâk : Je pense qu'il est temps que je lui pardonne, je l'appellerai. Et je pense que ma mère elle aurait pas aimé que je l'a calcule pas et tout.

Moi : C'est sûr ! En plus elle te considère comme son fils donc ça lui fait mal que tu l'a parle plus.

Ishâk : Mais en vrai même à moi ça me fait mal parce que je l'a considérait comme ma mère mais vas-y ça sert trop à rien de vivre avec de la rancœur. Allah Il pardonne alors pourquoi pas nous?

Moi : C'est ce que je me demande des fois. C'est chaud comment on est en vrai, on veut à tout prix que Dieu nous pardonne nos pêchés mais à la première erreur d'une personne envers nous, on refuse catégoriquement son pardon.

Ishâk : Et c'est comme ça qu'on pense qu'Il nous pardonnera...

Moi : Que Dieu nous guide.

Ishâk : Ameen.

[...]

On est arrivé à la maison alors qu'il était minuit, j'étais épuisée. On avait prié, on avait mangé sur la route du coup on s'est mis au lit. Ça m'a trop trop manqué de dormir avec lui. Je pose ma grosse tête sur son torse.

Ishâk : Toi je t'es trop manqué, ça se voit.

Moi : Comme moi je t'es manqué.

Ishâk : Arrête de m'inventer des vies steuplait.

Moi : Ah ouais je t'es pas manqué?

Ishâk : Eh vas-y tu crois t'es le centre du monde ou quoi? Crois pas je pensais à ta gueule tout les jours.

Moi: T'es sérieux là ou tu me fait une blague là?

Ishâk : Parce que tu crois je rigole là?

Moi : Bah vas te faire foutre alors ! Je dors même pas avec toi.

J'me suis levé du lit, j'ai pris mon coussin puis j'suis sortie de la chambre. Ce con m'a même pas retenue. J'suis allé au salon pensant qu'il allait venir me voir mais même pas.

Au bout de dix minutes, j'en ai eu marre, en plus j'étais fatiguée donc je suis retournée dans la chambre et monsieur était endormi. J'avais le seum, Il se fout vraiment de ma gueule lui.

Je m'allonge sur le lit toute énervée et là j'le voit Il explose de rire. Il me regarde et il m'fais pleins de bisous sur la joue.

Ishâk : T'es sérieuse tu m'as cru? Tu m'as manqué comme un fou Yûsra, tout les jours je pensais à ta gueule.

Moi - grand sourire - Ah ouais?

Ishâk : Bah ouais et range tes dents là. Moi je t'aime Yûsra t'as vu. J'te l'ai dit moi, tu peux me faire le pire des trucs mais je t'aime tellement que j'te pardonnerai...

Piuaaaah la c'est mon cœur qui vas lâcher... J'crois à part rougir, je faisais rien d'autre. Il l'a vu et il se foutait de ma gueule encore une fois.

Ishâk : T'es trop mignonne.

Et là il m'a embrassé... Et c'est à ce moment-là que j'me dit comment j'ai pu penser au divorce alors que sans lui je peux pas sérieux.

On s'est endormis dans les bras l'un de l'autre.

[ Samedi 14 octobre ]

Deux semaines plus tard,

Ishâk et moi ça se passait archi bien ! On était collé h24, quand il travaillait pas, on passait toute nos journées ensemble. On avait visité un appartement qui nous avait vraiment plu et normalement on aura les clés demain. On avait commencé à faire les cartons... C'était un appartement à 3 chambres donc parfait !

Il n'avait pas encore appelé la mère de Hawa car il voulait directement passé chez elle pour lui parler mais avec le déménagement, le travail et tout, il n'avait pas trouvé beaucoup de temps.

On avait fait une nouvelle demande pour avoir les gardes des petites. Ishâk a un travail et en plus de cela on a trouvé un appartement plus grand et c'était les conditions pour qu'elles viennent vivre chez nous donc maintenant j'vois plus ce qui freinerait le fait qu'on puisse avoir la garde. Normalement on devrait avoir la réponse aujourd'hui, j'suis en plein stresse.

L'accouchement n'allait pas tarder, mon bébé se faisait attendre. À ce que je vois il n'as pas très envie de sortir. Même pas encore né et déjà feignant - rire -

Ce jour-là il était dix heures lorsque je me réveille par les bruits d'Ishâk qui se préparait pour aller au taff ! Il prenait à  onze heures aujourd'hui.

Ishâk : Ah excuse, je t'es réveillée.

Moi : Pas grave t'inquiète.

Ishâk : J'sais pas quoi mettre ! Tu me conseille ce haut ou celui-là?

Moi : Le gris il t'irait bien.

Ishâk : Ok, cimer !

J'me lève du lit pour aller préparer son petit déjeuner.

Ishâk : Tu vas où comme ça? Rendors toi.

Moi : J'me suis réveillée, c'est bon, j'arriverai plus à me rendormir. Je vais te préparer ton petit dej !

Ishâk : Non, t'inquiète. C'est bon, j'ai pas faim.

Moi : Ouais ouais c'est ça. Tu veux juste pas que j'me lève.

Ishâk : Non mais ça me stresse quand t'es debout à faire quelque chose avec ton gros ventre là. J'ai l'impression que le petit il va sortir d'un coup.

Moi - rire - Mais t'es trop bête, t'inquiète je gère.

J'suis allé me brosser les dents puis j'suis descendue en bas lui faire à manger. J'lui ai préparer un chocolat chaud avec des tartines. En vrai quand j'y pense j'ai grave mûri, ça c'est des choses qu'avant j'aurai jamais fait.

Il est prêt alors il descend, s'installe et commence à manger ce que je lui ai préparé.

Ishâk : Merci, tu gère de ouf.

Moi : C'est normal.

Ishâk : T'as changé en vrai.

Moi : Tu trouves?

Ishâk : Bah ouais.

Moi : C'est normal, je veux être une bonne épouse.

Ishâk : Bah tu l'est ! T'es la best des femmes.

Moi : Tu deviens un petit romantique toi.

Ishâk : Azy toi ! Vire.

Moi : Comment ça assume pas.

Ishâk : Pourquoi tu fais la meuf, t'assumes rien toi aussi.

Moi : Si tu le dis. Bref, sinon pas trop stressé? Aujourd'hui on auras la réponse pour tes sœurs.

Ishâk : J'suis grave pas bien là Yûsra en vrai, imagine ça nous est refusé encore une fois?

Moi : Pense pas négativement comme ça, y a pas de raison qu'ils nous disent non là. T'as un travail, on va bientôt emménager dans un appartement à trois chambres, c'est ce qu'il voulait non?

Ishâk : Ouais mais on sait jamais t'as vu.

J'me lève et je m'assois sur ses jambes.

Moi : La garde, c'est mort on l'auras ! - en lui faisant un bisou -

Ishâk : J'espère hein. Les avoir avec moi, ce serait le bonheur de ouf ! Elles me manquent trop.

Moi : C'est vrai que ce serait grave bien.

Ishâk : Trop ! Vas-y, je vais y aller là.

Moi : Déjà?

Ishâk : Ouais mais t'inquiète je fini à seize heures aujourd'hui.

Moi : Pour retourner travailler en tant que livreur à vingt heures.

Ishâk : Oh Yûsra moi c'est pour vous que je fais ça.

Moi : Je sais...

Ishâk : Bah alors? C'est quoi ces réflexions que tu me fais? En plus â chaque fois que je taff pas, j'suis avec toi. Je termine de travailler et direct après je rentre. Même Seddiq il m'dis que même plus j'le calcule et Imran depuis j'suis pas passé le voir alors arrête deux minutes.

Moi : Mais c'est bon t'énerves pas aussi.

Ishâk : Je m'énerve pas, j'suis calme là. Bref j'y vais.

J'me lève de ses jambes, j'avançais jusqu'au salon jusqu'à ce qu'il entoure ses bras de moi et dépose pleins de bisous sur la joue.

Ishâk : Pourquoi tu me fais cette tête de boudeuse là?

Moi : Je boude pas hein.

Ishâk : Ok, bah fait moi un gros bisou là.

Je me retourne et j'lui fait un gros bisou sur la joue et le serre fort contre moi.

Ishâk : Azy j'suis sûr notre garçon ça va être un gros, téma ton ventre énorme là.

Moi : Tu dis n'importe quoi ! C'est mieux tu vas travailler - rire -

Il rigole, me fait un bisou sur le front puis s'en va.

Je savais plus trop quoi faire, du coup je suis allé me rendormir parce que je commençais à redevenir fatiguée.

[...]

J'me réveille vers les douze heures, je fais mon rituelle du matin puis je m'en vais prier car c'était l'heure. Je fais beaucoup beaucoup de dou'as, ça me fait du bien, ça me fait sentir si proche de mon Seigneur en fait.

J'suis ensuite allé me faire à manger puis après tout ça je regardais des rappels sur mon phone et j'écoutais du Qu'ran.

[...]

Seize heures trente,

J'étais en train de manger un pot de yaourt assise sur le canapé quand Ishâk entre tout souriant. Il s'assoit à côté de moi limite en me sautant dessus.

Ishâk : Devine ce que je viens d'apprendre.

Moi : On a la garde des petites?

Ishâk : Ouais, ouais, ouais !!!!!

Il ne s'arrêtait même plus de sourire et moi j'étais grave joyeuse. Ça faisait quand même neuf mois qu'elles étaient loin de nous, neuf mois qu'on se battait pour elles, pour qu'elles soient avec nous et enfin on va pouvoir être là avec elles. J'me sens si bien là.

Moi : Ouaaah Ishâk j'suis trop contente là sérieux, de ouf même ! Enfin !!!

Ishâk : Et moi alors? Depuis tout à l'heure je souris tout seul comme un con, limite les gens me regardaient chelou dans la rue.

On a tellement attendu que je réalise vraiment pas enfaite. J'arrive pas.

Moi : Du coup elles viennent quand?

Ishâk : Dans une semaine le temps qu'on emménage bien dans le nouvel appartement.

Moi : Ah trop bien ! J'suis refaite là, tu sais pas comment.

Ishâk : Je réalise pas là. Eh Yûsra, mes sœurs elles m'ont trop manqué mais un truc de malade.

Moi : Bah normal ! Même elles, elles vont être archi contente.

Ishâk : Obligé ! Depuis tout ce temps.

Cette nouvelle elle nous a rendu grave bien, j'avais trop hâte de les voir, j'avais fait la promesse à leur mère de les traiter comme mes propres enfants et c'est ce que j'vais faire.

Ishâk il était tellement content qu'il s'est levé et s'est mis à danser, il me faisait trop rire sérieux. Il m'a forcé à me rejoindre et du coup on a dansé ensemble. Ça me faisait trop rire. Il a finit par me prendre dans ses bras et à me dire qu'il m'aimais trop. J'le sens moins pudique dans ses sentiments qu'avant et ça me faisait trop plaisir.

[ Samedi 21 octobre ]

Une semaine plus tard.

On avait emménagé dans notre nouvel appartement, il manquait quelques cartons à ranger. Bien sûr on avait eu l'aide de Seddiq, d'Imran et de mes deux copines qui nous ont gentiment aidé à tout bien mettre et puis moi avec ma grossesse JE faisais pas trop d'effort.

Les petites devaient arriver aujourd'hui, avec Ishâk on était à la maison. C'est l'assistance sociale qui devait les emmener ici, elles devaient être là depuis trente minutes mais aucune nouvelle d'elle. Je trouvais ça bizarre, j'espère que je me fais des idées.

Ishâk il était en pression de ouf.

Ishâk : Vas-y pourquoi elle répond pas? J'ai un mauvais pressentiment là.

Moi : Ça sert a rien de s'inquiéter, elle doit être dans les embouteillages.

Ishâk : Bah au moins elle réponds et là même pas.

Moi : Tu te fait des idées pour rien là, je pense.

J'essayais de le rassurer comme je pouvais mais ça avait pas l'air de marcher, il bougeait dans tout les sens.

Ishâk : Azy Yûsra, c'est pas normal là. Imagine il leur est arrivé un truc.

Moi : Mais non ! Et arrête de bouger de partout, viens t'asseoir.

Ishâk : Azy j'arrive, je vais au toilette.

Il s'en va et là j'entends son phone vibrer alors je réponds.

? : Bonjour, c'est l'assistante sociale.

Moi : Bonjour, depuis tout à l'heure on essaye de vous joindre. Il y a un problème?

A.S: Écoutez, la famille d'accueil chez qui sont les enfants sont introuvables, ils ne répondent pas au téléphone et ne sont pas chez eux.

Moi: Mais ils savent très bien que c'est aujourd'hui à cette heure la qu'ils doivent les rendre non?

A.S: Oui et c'est pour cela que je trouve ça bizarre. Écoutez, ne vous inquiétez pas. Si j'ai des nouvelles, je vous appel.

Punaise! Elle me demande de pas m'inquiéter alors que cette putain de famille d'accueil à emmener les petites je ne sais où ? Et s'ils ne voulaient pas nous les rendre, et s'ils les ont emmenées loin de nous ? Et si... Et si... Je vais devenir folle là !

- Point de vue extérieur -

Médite sur la création d'Allah, c'est une adoration ! Lorsque tu sors dehors, médite sur ce qu'Il a créé, cela auras de grande chance de renforcer ta foi.

Lorsque tu sors dehors, lève ton regard vers les Cieux, vers ces nuages, vers ce ciel qui est si haut ! Quel magnifique création et qui à part Allah a pu crée cela?

Il a créé le jour pour les affaires de la vie et la nuit pour notre repos. Pose toi des questions. Qui à part Allah peut faire pénétrer le jour dans la nuit et vice versa?

La journée est éclairée, tout est visible, le Soleil est présent, et la nuit est sombre, peu de chose sont visible et pourtant une fourmi dans le noir, Allah l'a voit !

Allah fait descendre des nuages de la pluie pour faire revivre les plantes mortes, et Seul Lui est capable de cela. C'est Lui qui décide lorsqu'Il pleut ou lorsqu'il fait beau.

Regarde les oiseaux qui volent au dessus de nos têtes. Regarde ces étoiles, le soir, tant de signes sont devant nos yeux chaque jour alors méditons ! Pensons à toutes ces choses qu'Allah a créé et qu'aucun humain n'est capable de faire.

Il a créé tant d'humain ; des noirs, des blancs, de couleurs de peau différents et pourtant ils ont et on a tous le même Créateur. Il nous a donné un corps, un cœur, Il nous a façonné et rien que pour ce bienfait nous devons lui être reconnaissant.

Il a créé des hommes, des femmes qui elles portent pendant neuf mois des êtres dans ses entrailles. Le ventre de la femme grandit de jour en jour, elle peut avoir un enfant ou bien deux, ou bien trois etc selon la volonté de notre Seigneur.

Allah est Grand wAllah! Il fait don de garçon à qui Il veut, Il fait don de filles à qui Il veut. Il rend stérile qui Il veut, Il donne des jumeaux à qui Il veut et Lui seul peut faire cela.

Allah Tout Puissant ☝🏾

Méditons sur la création des Cieux et de la Terre! Il a créé tant de chose et nous ne pouvons pas fermer les yeux dessus. Ses créations sont tellement magnifique. Comment peut-on nier les bienfaits de notre Seigneur ?

~ Point de vue extérieur ~

Sourate (la famille d'Imran):

135. et pour ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés - et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu'ils ont fait.

--

--

Tu sais, avec Allah, Celui qui a Tout créé, Le Créateur, et bien sache que Toute Sa création est soumise à Lui.

Suffit de L'invoquer sincèrement et être conscient qu'Il est l'Omnipotent.
Si tu sais cela, sois sur que RIEN n'est Impossible !
Et même, si ça ne marche pas comme tu le souhaites, sache que Sa Miséricorde couvre Toute chose. (Coran 7:156)

Cela signifie quoi ?
Cela veut dire que même dans les plans qui n'ont pas marché, Il a prévu quelque chose de beaucoup mieux : un destin qui dépasse tes espérances, parce qu'Il sait Tout, Il est L'omniscient.

Si tu as conscience de tout ça, alors tu peux marcher le cœur apaisé.
"... il se peut que vous ayez de l' aversion pour une chose alors qu' elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu' elle vous est mauvaise. C' est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.» (Coran, 2: 216).

J'ai été éprouvé ces derniers temps, alors je me suis fait un rappel tout seul comme un grand, et je vous le partage !

Darifton

--

« Ô communauté de Muhammad !

Nos péchés nous enveloppent tous.
Pourquoi ne nous hâtons pas à éteindre le feu de l'au-delà ?
Nous avons peur du feu de cette vie d'ici-bas, mais pourquoi n'y a-t-il pas dans le cœur des serviteurs de la miséricorde, ni-même pour leurs enfants ?!
Ô toi qui fumes !
Ô toi qui manges de l'illicite !
Ô toi qui t'enrichis d'une manière illicite !
Ô toi, qui n'appelles pas les membres de ta famille à faire des œuvres pieuses !
Ô toi qui vois ceux qui commettent des péchés, et cependant tu ne les réprimandes pas !
Ô toi qui pousses les gens à commettre des péchés et les incites à trébucher !
N'aurais tu pas de la miséricorde envers eux, lorsque tu les vois brûler dans cette vie d'ici bas ?!
Comment te sentiras donc, quand tu devras regarder comment tes enfants le jour du jugement seront trainés en enfer ?

Tandis qu'ils demanderont de l'aide, alors que nulle ne pourra donner de son aide ...
Et comment ils pleureront pour être sauvés, mais aucun secours ne leur sera donné !
Et tout le monde dira : " Ô Messager d'Allah, aide-nous ! "
Et Il dira : " Je ne peux rien faire pour vous ! Je vous ai déjà transmis ( le message ) "
Ô noble muslims !
Prenez garde, prenez garde de l'enfer d'Allah, l'exalté ! »

Shaykh abdoullah ibnu Uthman al Dhamari
➡️ Partie d'une conférence : " فأنذرتكم نارا تلظى - Je vous ai donc avertis d'un Feu qui flambe."

--

moubachirat --> Suivez là, elle a créé une œuvre qui va parler des prophètes, des hommes et femmes pieuses de l'islam.

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