One shot : Ereri/Riren

By yahkoi

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Comme le dis le titre, ça ne sera qu'un recueille de One shot.... Avec ou sans lemon, avec ou sans une fin he... More

Je t'ai perdu...
Garde espoir !
Désir

Mon amour.

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By yahkoi


« J'avais gâché ma vie à vouloir défendre une cause perdue depuis un siècle. J'avais perdu mon temps à me battre pour sauver des vies.

Dans un livre pour enfant, un conte de fées ou encore un roman fantastique, j'aurais très bien pu me faire considérer comme le héros de l'histoire, prêt à tout pour sauver son prochain.

Mais si je vous dis, si je vous révèle que toutes ces vies que j'avais prises pour sauver celles de mes compagnons de guerre étaient en fait des anciennes personnes de mon village, de la même espèce que moi, de mon même clan. De mes anciennes brigades, de mes bataillons. Je baisse dans votre estime non ?

J'ai passé plus de la moitié de ma vie à tuer des personnes pour sauver ma propre peau, car en réalité, on se sauve d'abords, et si on peut, on sauve les autres en second. C'est le propre du genre humain. C'est la dure réalité de ce monde. Les héros, ça n'existe que dans les livres.

Que pensez-vous ? Que j'étais quelqu'un de respectable ? Quelqu'un d'honnête ? Pour tout vous dire, au début c'est ce que je pensais de moi. Mais mon avis à changer au fil des années, la réalité m'a rattrapé. Ou du moins la vérité ma écrasé. Je ne savais plus quoi pensais de tout ça. J'avais envie de tout arrêter. De crier « STOP » à tout le monde. Mais qui m'aurais écouté, moi un assassin ? Un meurtrier sans pitié, ni merci. Qui aurais bien voulu me suivre dans ma démarche dénudée de sens ? Personne. Enfin c'est ce que je croyais.

C'est ce que je croyais jusqu'à que je le rencontre. Lui. Seulement lui. Beau, il l'était. Drôle, il l'était aussi, malgré que je ne riais jamais à ses blagues. Désirable, il n'y avait aucun doute là-dessus. Et puis, ses cheveux, qui volaient dans le vent, ses yeux remplies d'étincelles, sa bouche qui semblait si douce. Tout était parfait chez lui. Je ne lui ai jamais dit. Sûrement par peur de passé pour quelqu'un de trop fragile, ou trop sentimentale.

Mais pourtant, ce que je n'avais pas remarqué, c'est qu'il était là, à côté de moi depuis le début. Il était avec moi depuis le commencement de cette énième brigade. Et il l'a toujours était. Alors pourquoi ne l'avais-je pas vue avant ? Pourquoi je ne m'étais pas rendu compte de son existence plus tôt ? Je n'en savais rien. Je n'en sais rien. Pourquoi je devais être au fond du gouffre pour pouvoir enfin voir les belles choses ?

J'étais une nouvelle fois passé à côté de quelque choses d'exceptionnelle. Quelque chose d'aussi beau qu'intéressant. De quelque chose qui me faisait oublier mon côté sombre. Ma part d'ombre meurtri par les râles d'agonies des nuques tranchées de mes confrères. Mais ce quelque chose que je pensais être passer à côté de moi, je pouvais en fait le rattraper. J'avais encore de l'espoir. Et j'ai commencé à faire ce que je n'avais jamais fait. J'ai commencé à lui parler, pas professionnellement, mais plutôt amicalement. Enfin du moins, j'essayais.

Mais cette chose si belle, si délicate avait un passé aussi noir que le mien. Je me rappelle encore de ses nuits que j'avais passé à son chevet, et de cet être qui se faisait secoué par les sanglots. Retourné par le silence, et frappé par la tristesse et le désespoir. Mais je ne vous le cacherais pas, que c'est sûrement à ses nuits, tourmentées de démons que nous nous sommes autant rapproché. Je faisais partie à présent des personnes qui connaissait tout de lui. Mais lui ne savait rien encore de moi.

Je voulais pour la première fois, me confier à quelqu'un. Parler. Interagir. Je me sentais bien avec lui. Je me sentais vivant. Oui, vivant. Pour la première fois de ma vie. Je me sentais vivant. Vivant et bien. Il me faisait oublié mes pêchés. Il me donnait une nouvelle raison de vivre. De vivre cette fois-ci non pas pour moi, mais pour le voir. Je voulais vivre pour lui. Pour qu'il cesse de pleurer la nuit. Pour le voir enfin sourire. Je m'étais attaché. Peut-être un peu trop, car j'avais maintenant besoin de lui, de sa présence et de son sourire tout au long de la journée. C'était devenu ma drogue. J'étais dépendant de lui. Mais est-ce que c'était pareil pour lui ? Je l'espérais.

J'avais découvert une nouvelle facette de moi. Un facette que sûrement personne ne connaissait. Sauf moi. J'avais découvert un sentiment nouveau, une nouvelle manière de me comporter. Un nouveau style de vie. Je connaissais enfin ce qu'on appelait « l'amour », car oui, je ne l'avais jamais connu. Mais cette fois-ci, sans savoir pourquoi, je savais que c'était l'amour. J'avais demandé à Hanji, parce que l'on est jamais trop prudent avec ce genre de chose. Elle me l'avait confirmé également, impressionné que je sois tombé amoureux. J'étais amoureux de la chose la plus magnifiquement complexe de l'univers. Cette chose si fragile mais si déterminé. Cet être que tout le monde rabaissait, insultait et ignorait. Moi je l'ai aimé. Et je continue de l'aimer de tout mon cœur. Mais un autre problème se présenta alors à moi.

Comment je devais lui dire ? Comment lui avouer mes sentiments ? Est-ce qu'il m'aimait aussi ? Je n'en savais rien, mais, ce qui était sûre, c'est que je l'aimais. Alors j'étais allé le voir. Je voulais tellement qui me dise oui. Qu'il me dise qu'il m'aimait aussi. C'était d'ailleurs mon dernier souhait. Je voulais qu'il m'appartienne, son corps comme son âme. Je voulais qu'il soit à moi. A moi, et à moi seul. Mes propos sont certainement égoïstes. Mais je l'aimais tellement que j'en perdais la tête. Je n'arrivais plus à travailler sans penser à lui. Il fallait que je lui dise. Je l'aimais comme un fou, mais je n'arrivais pas à lui dire ce que je pensais. Je n'étais qu'un minable. Mais rien n'était perdu. J'avais réussi à voir cette lueur, douce et éclatante dans ses yeux remplies de lumière. Je savais qu'il n'était pas indifférent quand j'étais avec lui.

C'est alors que j'ai commencé à passer le plus clair de mont temps avec lui. Le convoquant dans mon bureau pour une raison ou pour une autre, m'occupant de lui la nuit. Passer mes repas avec lui. Aller en mission avec lui. Je faisais tout mon possible pour être avec lui. Je l'aimais. Et plus je passais du temps en sa compagnie, plus je l'aimais. Je rêvais de lui la nuit, dans des songes plus ou moins érotique. Je fantasmais sur son corps avec ses muscles qui commençaient à devenir saillants. Tout me plaisait chez lui, tout. Mais je n'avais toujours pas le courage de pour lui avouer mes sentiments. Je passais pourtant mes soirées à gémir doucement son prénom dans mon lit au drap froissé.

Je le connaissais réellement depuis un an. Un longue année passée à le regarder de plus ou moins loin, mais sans jamais osé le toucher. Sans jamais lui dire la vérité. Il me connaissait comme je le connaissais. Je l'aimais. Mais est-ce qu'il m'aimait comme je l'aimais ?

Cette amour me rendait fou. Les missions devenaient dangereuses, je passais mon temps à rêvasser. Alors, pour avoir la conscience à moité reposer. J'avais enfin eu le courage de lui dire. Je m'en souviens encore, je l'avais convoqué dans mon bureau. Pendant une belle après-midi ensoleillée, et pourtant fraîche, de Mai. Les fleurs naissaient. Les abeilles sortaient de leurs ruches. L'herbe renvoyaient les doux rayons du soleil. Et les oiseaux gazouillaient. C'était la saison des pluies, mais aussi celle du beau temps. Tout était parfait. Il était venu me voir avec son sourire angélique. Je lui avais souri quand il était rentré dans mon bureau. Ont s'étaient échangés un regard. Avant que je lui dise tout. Tout ce que je pensais de lui en seulement trois mots. Je lui avait ouvert mon cœur. Je n'avais pas peur d'être rejeté. Je m'en fichais. Son bonheur me suffisait. Je n'attendais pas de réponse, alors je l'ai congédié, toujours avec ce foutu sourire niais collé à mon visage. Et je me suis retourné pour continuer de remplie des paperasses inutiles. Seulement, j'ai senti sa main sur mon épaule. Ma tête c'est tourné vers lui, et sans avoir le temps de réagir, j'ai senti ses lèvres se collaient aux miennes. Je ne pouvais pas le décrire. Personne ne le peut. Toutes ces sensations que l'on ressentait en même temps. C'était indescriptible. J'avais alors répondu à son baisé. En fermant les yeux, pour savourer ce moment que j'avais attendu depuis si longtemps.

Tout mon corps était rentré en transe. Mon sang bouillonnait. Mon ventre était rongé par l'excitation. Mes joues me brûlaient. Une envie de crier de joie me prenait. Mes tempes cognaient à la surface de ma peau. Mon cœur s'emballait. Mes muscles se raidissaient. Tout rentrait dans une folie enivrante, une extase ardente, un plaisir sans mot pour le décrire. Tout était parfait. Nos souffles se mélangeaient, nos cœurs battaient sur la même onde. Tout. Était. Parfait.

On s'étaient décollés après un court instant. Il m'avais regardé dans les yeux. Je me souviendrais toujours de ses yeux. Si brillant. Si coloré. Jamais je n'avais vue d'aussi beaux yeux. C'était sûrement l'une des sept merveilles du monde. Je n'avais une nouvelle fois pas de mots pour décrire ce que je voyais à part quelques onomatopées ridicules. Et dans un souffle court il m'avait répondu ces deux mots... Seulement deux mots, mais qui avaient fait mon plus grand bonheur. « Moi aussi ». Juste ça. C'était magnifique. Tout était parfait. Je l'avais enlacé. Si heureux de pouvoir enfin le toucher, de pouvoir le sentir contre moi.

Et quelques temps après noues étions ensembles. Ont filaient l'amour parfait. Rempli de tendresse et de désir. Mais je voulais un peu plus pour arriver au paroxysme de cette relation si aimante. Alors, quelques mois plus tard. Nous l'avions fait. Nous nous étions unis dans un lit, un cocon d'amour. A ce moment-là, nous étions la même personne. J'étais lui, il était moi. Je l'avais marqué. Une trace rouge comme celle de l'amour. Il m'avait également marqué. Sur ma peau blanche cela ressortait tellement. J'étais heureux, heureux de lui appartenir.

Nous étions heureux. Un bonheur que nous avions exposé au monde entier un an après. Certain nus ont félicités, d'autres nous ont insultés. Mais on s'en fichait. Je l'aimais, il m'aimait. C'était le principal. J'étais heureux, il l'était aussi. Mais les choses devinrent plus noires.

L'amour parfait n'existe pas. Il y a des embûches. Des moments de bonheurs intenses, mais il faut bien compenser. Ôh ! Mon amour ! Je t'aimais tellement. Je t'aime encore tellement. Toute mon âme t'appartient. Et j'aurai voulu devant Dieu, devant un maire, un moine, un curé, un prêtre ou n'importe qui d'autre, j'aurais voulu te jurer fidélité, de dévouer toute mon âme, t'aimer jusqu'à que la mort nous sépare. J'aurais été tellement heureux si je t'avais épousé. Je voulais t'épouser. Avoir une bague au doigt. Preuve de mon amour éternelle pour toi. J'aurai voulu à ma mort l'avoir encore au doigt. Mais de notre temps, aucune vraie cérémonie n'existait pour les gens comme nous. Nous pouvions toujours organiser une « fausse cérémonie », en petit comité et que Erwin nous servent d'orateur. Mais rien de tout cela n'est arrivé, et rien de tout cela n'arrivera.

Mon amour. Je n'ai passé une minute de ma vie après t'avoir rencontré, à ne vouloir que ton bonheur. Je voulais te voir sourire, et ce sourire, je veux le voir encore aujourd'hui. Ne pleure pas mon amour, ne pleure plus. Même si tu ne me vois pas, je suis là avec toi, dans ton cœur. J'y serais pour toujours. Je sais que si tu lis cette lettre c'est que Madame la Mort est venue me chercher. Un de mes confrères m'a sûrement dévoré, ou alors mon équipement a lâché. Je n'en sais rien . Mais je veux que tu gardes la tête haute. Je veux que tu honores la bague que je t'ai donné. Je veux te voir sourire. Je t'aime tellement. Ne te laisse pas mourir pour moi, mais vie pour moi.

Je t'aime Eren.

Livaï. »

Souffla Eren avant de placé le bout de papier sur son cœur. Le souffle court. Les yeux remplis de sagesse et de poussière. Les rides lourdes, pesant sur son visage. Le papier jaunit, l'écriture qui commence à s'effacer. Et cette bague qui rayonne. Il sourit. Eren souri, pour la première fois depuis longtemps dans sa chambre blanche, dénudé de vie et de joie de vivre. Il ferme lentement les yeux. Sentant son pou ralentir, et une envie de dormir le saisir subitement. Une perle bleue claire coule le long de sa joue. Mais cette fois-ci, cette perle de rosée exprime la joie, et non la tristesse. Alors, avant de s'endormir, il murmura au mur de la petite pièce.

- « Je te rejoins enfin, mon amour. »







<><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><><>

Et voilà encore un OS bien triste, mais a la fois assez joyeux en même temps.

J'espère ne pas vous avoir trop fait pleuré. . . Je m'en voudrais un peu, mais j'avoue avoir moi même eu la larme à l'œil.

Je vous souhaite une bonne nuit ! En faite c'était la petite histoire pour s'endormir quoi. XD


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