PDV EXTERNE
Un homme marchait dans l'aéroport le téléphone à l'oreille. Il portait une chemise et un pantalon de costume. Ses paroles de perdaient dans l'agitation des passagers.
Homme : Oui m'man.
Homme : Oui je viendrai à la maison manger après avoir atterri.
Homme : Je sais pas, ça dépend si je repasse chez moi avant ou si je viens directement.
Homme : Oui moi aussi j'ai hâte de vous voir. Mais je ne suis pas parti longtemps tu sais.
Homme : Non m'man, un mois ce n'est pas long...
Il étouffa un rire.
Homme : Oui, oui... Bon je te laisse l'avion va bientôt décoller.
Homme : C'est les jumeaux qui vienne me chercher ?
Homme : Tant mieux, j'ai hâte de revoir ces deux petits monstres.
Homme : Oui je sais qu'ils sont grands maintenant mais quand même. Bon j'y vais vraiment m'man sinon je risque de louper mon avion. A ce soir !
Il raccrocha avec un sourire. Il n'en s'en plaint pas, il a de la chance d'avoir une famille aimante mais un mois ce n'est pas long !
Le trajet ne fut pas long, il n'était pas parti bien loin de chez lui.
Il descendit de l'avion et se dirigea vers le tapis roulant. Voyant sa valise arriver il l'attrapa et la mis par terre. Ce n'est que quand faisant quelques pas qu'il se rendit compte que ce n'était pas la sienne. Il revint sur ses pas en vitesse et déposer le bagage inconnu avant de récupérer le bon.
PDV BROOK
Dehors j'inspirai un grand coup. Los Angeles m'avait manqué. Ma famille aussi. Debout devant l'aéroport, j'attendais mon frère et ma soeur. Ils ne devraient pas tarder à arriver.
Quelques minutes plus tard, j'étais sur le siège passager d'une des nombreuses voitures de ma famille.
Je me souviens d'une journée ou j'avais eu le malheur de dire à ma mère qu'elle n'était pas ma vraie mère. J'étais adolescent, elle m'avait gueulé dessus car je venais de laisser traîner mon arme, encore, dans le salon. Elle m'avait énervé et donc je lui avais balancé " de toutes façons, qu'est ce que tu en a à foutre ? T'es pas ma vraie mère et je suis pas ton vrai fils." Je n'oublierais jamais sa réaction. Elle m'a plaqué contre le mur en me tenant par le col puis m'a dit : "Ne redit jamais ce que tu viens de sortir. Tu es mon enfant au même titre que Auburn et Alec. Tu es mon premier enfant sang ou non, cela ne changera jamais. Il n'y a aucunes différences entre vous trois. Je vous aime tous pareil. Il est hors de question que tu te persuades du contraire ! Tu m'entends ? Je donnerai ma vie pour te protéger sans hésiter une seconde. J'ai déjà failli donner ma vie plusieurs fois pour toi si tu t'en souviens bien. La première lors de notre rencontre, le gamin buté que tu étais ne voulait pas sortir de ce putain de bâtiment en flamme. La seconde lorsque tu t'étais enfui loin de la maison de grand père, je t'avais trouvé dans les rochers et tu avais glissé. J'ai bien cru mourir en te voyant à la merci de l'océan et je n'ai pas hésiter une seule seconde à sauter. Je n'hésiterai jamais en ce qui te concerne. Compris ?". J'avais lamentablement hocher la tête. Elle m'avait alors posé par terre avant de me serrer dans ses bras et de me murmurer : "Je t'aime mon ange, ne l'oublie jamais".
Je ne m'étais rendu compte du mal que je lui avais fait seulement lorsque mon père était venu le soir dans ma chambre. Il rentrait tout juste d'une mission, une négociation compliqué, il était complètement mort de fatigue mais pour rien au monde il n'aurait été se coucher sans passer voir ses enfants. Nous avions eu une discussion.
Flashback
Jason : Hey p'tite frappe ! Alors qu'est-ce qu'il t'as pris avec ta mère cette aprèm ?
Moi : J'en ai marre de ma vie.
Jason : Rho, t'es en pleine crise d'adolescence ou quoi ? Sérieusement, ta mère est exceptionnelle. Il ne faut pas que tu doutes de nous lorsqu'il s'agit de toi. Tu es notre enfant, notre premier enfant même. Nous t'aimons ok ?
Moi : D'accord.
Jason : Maintenant tu vas aller parler avec ta mère. Vous êtes proches depuis que tu es gamin, je me souviens encore de certains moments où tu ne voulais pas la lâcher et que tu prenais toute la place dans le lit jusqu'à ce que je tombe. Ce serait dommage de perdre ce lien parce que tu es dans ta petite face rebelle. Tu ne crois pas ?
Moi : Si, elle est où ?
Jason : Elle est dans le jardin, fais attention elle joue avec ses poignards. Si tu as besoin d'un diplomate pour gérer le conflit je serais avec les jumeaux. Aujourd'hui je leurs apprends à tirer !
Je descendais les escaliers et rejoignais le jardin. Ma mère était en train de lancer des couteaux sur une cible. Ne pas faire de mouvement brusque si je ne veux pas finir en tranches.
Moi : Je suis désolée m'man... Je pensais pas ce que j'ai dit tout à l'heure.
Elle se tourna vers moi.
Maman : Oh c'est rien mon ange. Je comprend que tu puisses avoir des doutes mais c'est inutile. Nous t'aimons plus que tout.
Fin flash-back
Auburn : Alors on t'a pas trop manqué ?
Moi : Non honnêtement, ça va, comme ça j'ai pas entendu papa se plaindre de vos conneries diaboliques.
Ils éclatèrent de rire.
Alec : D'ailleurs en parlant de conneries, pour la fin des cours, on a roulé à moto dans le hall du lycée derrière 2 cochons. Le plus drôle c'est qu'on avait écrit 1 et 3 sur leurs dos. Voir les enseignants chercher le deuxième pendant toute la journée restera un souvenir mémorable.
Moi : Je vous laisse un mois, un mois, et vous faites de votre lycée une ferme. Qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire de vous ?!
Auburn : Mais on a eu nos diplômes !
Moi : Encore heureux, ce serait vraiment dommage si ça n'avait pas été le cas sachant que vous faites parti des personnes les plus intelligentes que je connaisse.
Alec : Dit le surdoué...
Auburn : On va travailler dans un des club/bar de l'entreprise.
Alec : On voulait pas entrer direct dans le business. Profité encore un peu.
Moi : Les parents sont d'accord ?
Auburn : C'est même maman qui a suggéré l'idée. Elle nous a dit qu'elle avait fait pareil avec toi.
Moi : C'est vrai que j'ai passé quelques mois en Italie, chez sa famille éloignée, très sympathiques.
Alec : D'ailleurs en parlant de famille, Dwane, Kyle, Preston, Sidney, et Ashton mangent avec nous ce soir.
Moi : Ils vont encore faire les fous comme des jeunes...
Auburn : C'est trop drôle quand ils sont comme ça, dit-elle avec un grand sourire en regardant son frère.
Alec : Regarde la route bordel !
Elle se regardant devant elle.
Auburn : Oups, pardon.
Moi : Heureusement que tu as une vision périphérique hors normes, sinon nous serions tous déjà morts.
Auburn : Ouais c'est ça moque toi, en attendant c'est moi qui tiens le volant...
Moi : Tu n'oserais pas ?
Alec : Ne la provoque pas ! Tu sais très bien qu'elle en est capable.
Lorsque que l'on rentra la voiture dans le parking, ma mère apparue directement à la porte.
Maman : Alors comme ça on me raccroche au nez jeune homme ? Demanda-t-elle avec un faux air sérieux en me regardant.
Moi : Moi ? J'ai fais ça ? Il doit y avoir erreur sur la personne, répondis-je en m'approchant d'elle.
Elle m'attrapa dans ses bras.
Maman : Mine de rien tu m'as manqué quand même.
Les jumeaux : Et nous ?!
Moi : Ça a toujours été moi le préféré.
Cette phrase me valut un coup de poing douloureux sur l'épaule.
Maman : Tu as finis de raconter de la merde, oui ?!
Puis elle rentra dans la villa.
Moi : Où est papa ?
Maman : Dans la cuisine, il se débat avec le mixeur.
Mon père n'a jamais été doué pour la cuisine, ma mère non plus. Nous nous nourrissions essentiellement de pizzas ou de plats surgelés, mais vu les entrainements que nous faisions chaque jours, les calories étaient vite éliminées.
Une heure plus tard, nous étions tous affalés dans les énormes canapés du salon, des cartons de pizzas étalés partout sur la table basse. Le mixeur avait gagné le combat.
Je racontai ma petite virée dans nos clubs New Yorkais. Tout ce que j'avais trouvé. Ce qui était à améliorer...
En effet, cette petite visite incognito avait été des plus enrichissantes. Personne ne savait vraiment qui j'étais et j'ai pu remarquer certains détails qui auraient disparus si ma venue avait été annoncée.
Dwane et Kyle nous racontais l'histoire de leur toute nouvelle distillerie qui venait d'ouvrir en Europe. Sidney et Preston avaient monter les échelons dans le gang et ils occupaient maintenant un poste avec de hautes responsabilités. En somme, tout le monde était content et tout allait bien. Forcément cela n'allait pas durer.
***
Mes parents préparaient un mauvais coup, ils avaient un sourire diabolique. Il en était de même pour les jumeaux, ils étaient au courant. Fuir était le seul mot qui m'était venu à l'esprit. Je n'avais aucune idée ce qu'ils m'avaient préparé mais je sais d'avance que ça ne me serait pas bénéfique.
Ma mère tourna sa tête dans ma direction.
Maman : Nous avons quelque chose d'important à te dire...
***
Fin du premier chapitre de Just Bad Kids ! Dites moi en commentaires ce que vous en avez pensé. J'espère que vous ne m'en voulez pas trop pour le suspens mais j'adore vous torturer mes petits 😂.
N'hésitez pas à voter et à commenter.
Bisous ❤️.