Une fois devant la salle de danse, j'avoue que j'avais hâte et que le stresse montait doucement.
Nous étions toutes les quatre dans le long couloir, on entendait la musique de dehors, nous avons alors fait notre entrée , la salle était bondée. Nous avancions lentement, j'aperçus alors certains de mes amis, mais je me dirigeais vers Clay, je le saluai. Il me fit un compliment sur ma tenue. J'avoue que ça ne m'a pas laissé indifférente. Nous avons discuté quelques minutes. Il m'a dit que selon la rumeur , la photo volée me laissait apparaître sur mon lit entrain d'embrasser Laura, une fille ouvertement lesbienne du lycée. Je lui ai alors demandé qui avait lancé cette rumeur. Il m'a répondu que c'était Courtney. Je suis tombée des nues. Comment avait elle pu faire ça ! Alors qu'elle savait très bien que je n'était pas lesbienne, mais juste bourrée ! C'était elle l'homosexuelle, elle n'avait pas le droit de me faire porter le chapeau. Alors, sans rien répondre je quittais Clay pour trouver Courtney. Je finis par la trouver au milieu de la piste entrain de danser avec ses deux copines.
- Courtney, faut que je te parle.
- Roh, Hannah pas maintenant ! Je danse la ! Dit-elle en riant.
- Je t'ai dis qu'on devait parler.
- Bon ça va, j'arrive !
Je l'emmenai dans le couloir histoire d'être un peu isolées des autres.
- Pourquoi tu as dis à tout le monde que c'était moi et Laura sur cette photo ! On avait dit qu'on ne se jetterai pas la pierre. Mais tu m'as pris en traitre, Courtney ! Pourquoi t'as fait ça ?
- Hannah ...
- Non ! Il n'y a pas de " Hannah " ! C'est à toi d'assumer ta sexualité ! Ce n'est pas à moi d'en subir les conséquences !
- Si j'ai dit à l'école que c'était toi sur cette photo c'est parce que tu es habituée à cette réputation de salope Hannah, moi j'ai une image à tenir , tu comprends.
Je me suis vraiment retenue de la gifler.
- Tu te rends compte de ce que tu dis ?! Lançai-je.
- Écoutes Hannah , je dois retourner danser. Les autres vont se demander ce que je fais avec toi.
Je restai sans voix. Comment pouvait elle dire des choses pareilles ? Ce bal de promo était littéralement une catastrophe. Et ça ne servait à rien de faire durer le supplice plus longtemps. Je décidai donc de rentrer à la maison.