ᴘʀᴇᴍɪᴄᴇꜱ - ᴀᴛᴛᴀᴄᴋ_ᴏɴ_ᴛɪᴛᴀɴ&0...

By 97Imim

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Peut être lu sans connaître SNK. Tome 1 de la saga ! ⓪⓪⓪⓪⓪⓪_❼ Lorsque Marion, une simple lycéenne de dix-sept... More

Résumé, spoiler warnings, disclaimers, trigger warnings
Préface - Pour les non-initiés à l'univers
Trailer
Prologue
Les meilleurs cosplays du monde - Partie 1
Les meilleurs cosplays du monde - Partie 2
Les meilleurs cosplays du monde - Partie 3
Les meilleurs cosplays du monde - Partie 4
Les meilleurs cosplays du monde - Partie 5
Début de carrière - Partie 1
Début de carrière - Partie 2
Début de carrière - Partie 3
Début de carrière - Partie 4
Début de carrière - Partie 5
Début de carrière - Partie 6
Double front - Partie 1
Double front - Partie 2
Double front - Partie 3
Double front - Partie 4
Double front - Partie 5
L'assaut - Partie 1
L'assaut - Partie 2
L'assaut - Partie 3
L'assaut - Partie 4
Rebonjour... Ah, non - Partie 1
Rebonjour... Ah, non - Partie 2
Rebonjour... Ah, non - Partie 3
Rebonjour... Ah, non - Partie 4
Rebonjour... Ah, non - Partie 5
Libération - Partie 1
Libération - Partie 2
Libération - Partie 3
Libération - Partie 4
Hic - Partie 1
Hic - Partie 2
Hic - Partie 3
Hic - Partie 4
En route pour Shiganshina - Partie 1
En route pour Shiganshina - Partie 2
En route pour Shiganshina - Partie 3
En route pour Shiganshina - Partie 4
En route pour Shiganshina - Partie 5
En route pour Shiganshina - Partie 7
En route pour Shiganshina - Partie 8
TRÈS IMPORTANT : découpe du tome 1 en trois tomes
Fin du tome 1, début du tome 2 !

En route pour Shiganshina - Partie 6

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By 97Imim


Les cloches tintèrent, réveillant Marion en sursaut. « Ah... Merde... » grommela-t-elle en se frottant les yeux. « C'est déjà l'heure de se lever... » Elle s'étira longuement, et bailla.

Le ciel commençait tout juste à s'éclaircir lorsqu'elle se mit sur ses pieds et se dirigea vers son armoire. Elle l'ouvrit, et fronça les sourcils. Elle est vide... Son regard glissa vers son sac, négligemment posé par terre. Ah... Mes affaires sont là.

Elle s'habilla, rangea le reste de ses vêtements, et enfila ses bottes. Elle sortit ensuite de sa chambre et se dirigea vers la salle d'eau, où elle se lava les dents, s'aspergea le visage d'eau et se brossa les cheveux. Après avoir soigneusement nettoyé ses oreilles, elle retourna dans sa pièce à coucher et jeta un œil à sa montre.

Cinq heures cinquante-neuf. Elle enfila sa veste. Cinq heures cinquante-neuf... Elle commença à descendre les escaliers. « Si tu n'es pas dans le réfectoire à six heures piles, tu seras de corvée de cuisine pendant deux semaines », assena la voix de son supérieur.

Et merde ! Il me reste une minute ! Elle se mit à courir, dévalant les marches quatre à quatre. Non... Vingt secondes ! Elle tourna brusquement afin de pénétrer le couloir du premier étage. Ah, je suis trop conne ! ragea-t-elle. C'est au rez-de-chaussée !

Elle reprit sa course et arriva enfin en face de la porte de la salle à manger ; Livaï en sortait tout juste. Elle se raidit, et jeta un œil à sa montre. Six heures et neuf secondes. Il la fixa, et elle déglutit. « Excusez-moi pour le retard », débita-t-elle rapidement.

Il se contenta de tourner les talons. Bordel. Elle le suivit, se servit une pomme rabougrie et une tranche de pain gris, et s'assit à une table aléatoire. J'ai eu chaud. Elle commença à manger. Le vide vicieux qui flottait au-dessus d'elle la rongea de nouveau.

Un quart d'heure plus tard, elle partit vers les écuries et commença à préparer Bartholo, frissonnante de froid. Une fois sellé et bridé, elle attrapa sa cape verte à l'effigie du Bataillon d'Exploration et la posa sur ses épaules. Elle bailla une énième fois, et attendit interminablement les autres.

Bientôt, Eren, Erwin, les chefs d'escouade et le caporal-chef apparurent, suivis de quelques soldats. Tant que ça. La jeune fille pinça les lèvres. Quoique, s'il y a des titans dans Maria...

« Marion », l'interpella le major. Elle leva la tête. « Il faudrait que tu mettes ton équipement de manœuvre tridimensionnelle. On ne sait jamais. » Elle hocha la tête et repartit, enjambant une nouvelle fois les marches des escaliers menant aux dortoirs.

Elle enleva ses chaussures et sa veste, enfila avec quelques difficultés son harnais, se rhabilla, descendit dans une salle annexe aux écuries plutôt poussiéreuse, trouva ses affaires dans le casier qui lui avait été attribué, s'équipa, revint.

« En formation », ordonna le blond. Elle grimpa sur son cheval et se posta derrière Hansi et Mike, à côté d'Eren. Elle remarqua avec sidération les armes qu'ils portaient en bandoulière. Des kalachnikovs. Elle cligna plusieurs fois des yeux. Je ne rêve pas. C'est ça, les « armes étranges » dont m'avait parlée Hansi ?

Ils commencèrent à trotter. Enfin, s'ils se sont fait attaquer par des humains... C'était certainement des américains, d'après la lettre... Son cœur se serra alors que le visage d'Emilie lui revenait douloureusement en mémoire. Non. Je ne dois pas y penser, s'assena-t-elle.

Le regard vide, elle ne jeta que quelques coups d'œil aux maisons effondrées de Shiganshina et aux quelques cadavres en décomposition avancée qui jonchaient le sol. C'est parfaitement conforme à l'anime...

Mais, incapable de contrôler son esprit, l'adolescente se retrouva de nouveau plongée dans ses pensées. Des images de la lettre se mirent à la harceler, lui dépeçant la poitrine. Je ne peux pas rentrer chez moi. Les larmes lui brouillèrent la vue. Pourquoi... Ses parents ont pu revenir, eux... Une vague de désespoir la frappa. Elle dut lutter pour ne pas pleurer.

Quelqu'un lui tapota l'épaule ; elle sursauta et s'essuya rapidement les yeux. Elle vit Livaï tourner brièvement la tête, et se contenta de fixer la crinière alezane de Bartholo. « Eh, Marion », l'appela alors Eren. Elle se tourna vers lui.

Il se pencha vers elle. Son visage fin reflétait une émotion qu'elle ne parvint pas à identifier. « Pourquoi tu nous accompagnes ? » lui souffla-t-il. « Personne ne m'a expliqué la raison, mais même sans l'escouade Livaï, on a besoin de toi. Je ne comprends pas. »

Elle se raidit très légèrement. « Tu as vu ce qu'il y avait dans ton sous-sol ? » Il secoua la tête. « Ils n'ont pas voulu me montrer, et m'ont seulement pris ma clé. Il paraît que, selon ce qu'ils trouveront aujourd'hui, ils me feront voir, ou pas. » Les yeux verts du garçon brillèrent d'agacement. « Tu sais ce qu'il y a, toi ? »

Elle baissa les épaules. « Non. On ne m'a rien dit. » Il plissa les paupières, manifestement irrité. « Je te promets ! » murmura-t-elle. « Je ne sais vraiment rien. » Il pinça les lèvres un instant, puis soupira.

« Enfin », reprit-il, « j'ai entendu ce qu'il s'était passé la nuit dernière. J'ai cru que vous étiez morts. Je suis content que ça ne soit pas le cas. » Elle serra les dents. Tu viens surtout de ruiner tous mes efforts pour ne pas y penser.

« Pardon. Je ne voulais pas te remettre ça en mémoire », dit-il en voyant son expression. « C'est que... Personne ne sait exactement ce qu'il s'est passé. Après tout, vous n'êtes que deux survivants... » Elle hocha la tête, crispée. « Il y a des rumeurs qui courent. Les gens disent que le caporal t'a sauvée une bonne dizaine de fois, et d'autres, que tu lui as sauvé la vie lorsque Samuel vous a attaqué. »

Elle ferma les paupières un moment.

« Il ne m'a pas vraiment sauvée. Quoique, si... Une fois. Non, deux... Mais pas une dizaine. Je ne sais pas d'où les gens sortent un truc pareil...

— Ils vous trouvent bizarres, fit alors remarquer Jean à voix basse.

— Jean ! chuchota Eren d'un air contrarié.

— Enfin quoi, c'est vrai, continua l'intéressé en l'ignorant. Les autres soldats trouvent le caporal étrange. Toi, tu as juste l'air trauma, mais lui... Il t'a sauvée la vie, quand même. Et il a l'air remonté contre le major, paraît que c'est car il a choisi de mettre la mission à aujourd'hui malgré les évènements de l'autre nuit. C'est vrai que ça se voit gros comme une maison que t'es crevée. Je comprends pas non plus la raison d'une telle précipitation. La dernière fois, t'as eu deux semaines de repos, et là, que dalle. »

Elle fronça les sourcils, et jeta un œil au petit homme, se remémorant la veille. Il est venu m'enlever le couteau des mains. Mais n'importe-qui ferait ça, surtout après la lettre. Seulement, va leur expliquer ça, alors que ce sont des informations confidentielles...

« Il était chargé de m'amener vivante ici, se contenta-t-elle de dire. Le fait qu'il m'ait « sauvée la vie », ça n'a rien d'étonnant, puisque c'était les ordres. Et vous le voyez vraiment laisser quelqu'un crever devant lui s'il peut faire quelque chose ? Pour les conflits entre lui et Erwin, j'en sais que pouic, mais ça ne va certainement pas être à cause d'aujourd'hui.

— Pourquoi pas ? s'en mêla à sa grande surprise Armin, une étrange lueur dans ses yeux bleus.

— Car il sait ce qu'il fait, et que Livaï lui fait confiance. »

Ou plutôt car il y a un foutu compte-à-rebours qu'il faut respecter. Le châtain secoua la tête. « Tu comprends rien, ma parole. Enfin, ça ne m'étonne pas, t'as pas vu ce qu'on a vu. » Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il va me sortir, encore ?

« Il paraît que des soldats les ont entendu se disputer quant à ton enlèvement. Et c'était y a un mois. Quand le caporal a appris que tu avais disparu, il a reproché au major de t'avoir confiée aux Brigades. »

Elle soupira longuement. « Il déteste les Brigades, espèce d'abruti. » L'intéressé serra les dents, contrarié.

« Non, mais... chercha-t-il. Y a pas que ça. Il nous a bien fait comprendre lors de ta convalescence que si on te voyait travailler et qu'on le signalait pas, on allait se faire botter le cul.

— On me l'avait interdit, répondit-elle.

— Mais il avait vraiment l'air énervé !

— Car je désobéissais. Il est énervé en général lorsque quelqu'un est insolent. »

L'autre se renfrogna. Il est vraiment borné, bon sang.

« Et la manière dont il était encore plus de mauvais poil quand ils ont décidé de t'apprendre à te battre ?

— Je suis une loque. N'importe-qui de sensé aurait remarqué qu'un entraînement pareil ne servirait à rien sur moi.

— Et quand il a appris que tu étais dans les Bas-fonds, il était vraiment énervé, cette fois.

— Car il déteste les Brigades, répéta-t-elle, et qu'elles n'avaient pas réussi à arrêter mes kidnappeurs.

— Très bien, dit-il plus fort, irrité, avant de baisser de nouveau le ton. Et la manière dont il te surveillait après votre discussion dans l'écurie, à la fin de ta convalescence ? »

Elle se raidit.

« Ne parle pas de ce que tu ne sais pas, gronda-t-elle.

— Il n'empêche qu'au final, son comportement est le même. Tu vas pas nier qu'il te surveille ?

— Jean, siffla-t-elle, à bout de patience, répète-moi ce que je viens de te dire ?

— Mais...

— Je me fous bien de ce que tu penses, le coupa-t-elle. Mais est-ce que tu as une idée de ce qu'il s'est passé dans les Bas-fonds ? Est-ce que tu as réfléchi une seule fois à ça avant de te mettre des idées dans ton petit crâne de merde ?!

— Marion, tenta de l'interrompre Armin d'une voix tendue.

— Ah ? jeta le soldat. Pauvre petite bourge, qu'est-ce qui a bien pu t'arriver dans la ville souterraine ? Tu as marché dans une flaque ? Tu t'es salie la semelle droite ?

— Jean, tu devrais... continua faiblement le blond, en vain.

— Oh, laisse-moi deviner, tu as croisé un ou deux mendiants, peut-être ! Ça doit faire un choc, pour toi ! C'est vrai que tu es largement à plaindre ! Dans ta vie, tu as perdu quoi ? Emilie, à la limite ! Et tu sais ce qu'on a vu, nous ? Ne ramène pas ta fr...

— Ferme-la ! hurla-t-elle. »

Il se tut, choqué par sa réaction. Espèce d'enfoiré ! Elle tira brusquement sur les rênes de son cheval, hors d'elle ; mais avant qu'elle n'ait pu envisager quoi que ce soit, une main forte se posa sur son bras.

« Lorsque vous aurez fini de vous chamailler comme des gamins débiles, jeta sèchement Livaï, on pourra peut-être continuer la mission ?

— Excusez-moi, Caporal, grommela Jean.

— Excusez-moi, suivit-elle. »

Le petit homme plissa les yeux et reprit sa route, suivi de ses subalternes.

« Et il ne te punit même pas, ajouta le soldat entre ses dents.

— Kirschtein, tu feras deux cents tours de caserne cette nuit. »

Le combattant se tut, dents serrées. Bien fait pour ta gueule. Marion suivit les chefs d'escouade, et l'équipe continua d'avancer sous un silence de plomb. Elle se mit à broyer du noir, l'esprit encore plus embrumé qu'auparavant. Je ne vais vraiment pas supporter cette foutue couverture pendant longtemps.

Au bout d'une petite demi-heure, ils bifurquèrent dans un chemin en mauvais état. Un sentiment à la fois familier et étrange l'envahit. C'est par là qu'Eren et Mikasa sont venus ramener du bois dans le premier épisode, reconnut-elle.

Bientôt, elle repéra leur maison complètement effondrée. Une partie des débris avait été dégagée afin de mener vers un escalier descendant sous la surface. Son cœur rata un battement. C'est ici.

Livaï, les chefs d'escouade et Erwin descendirent de cheval. « Marion », l'appela le blond. Elle fit de même et s'approcha. « Nous allons descendre tous les cinq. Vous autres », dit-il en regardant les recrues de la 104ème Brigade d'Entraînement, « restez ici jusqu'à nouvel ordre. En cas de souci, activez la grenade sonore. »

Ils acquiescèrent. Le regard d'Eren la transperça tandis qu'elle suivait ses supérieurs dans les marches couvertes de poussière et de morceaux de bois. Devant elle, une porte en bois apparut ; le major la poussa simplement. Dans quelques secondes, je vais découvrir ce qu'il s'y cache... songea-t-elle, fébrile, en pénétrant la pièce.

Lien vers l'image : https://www.deviantart.com/memipong/art/Levi-x-Eren-x-Jean-396077357

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