Unique

By SenaFic

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Souvent, on nous raconte comment deux personnes se mettent ensemble, la façon dont elles se sont rencontrées... More

Chapitre 1 : Et on appelle ce truc un petit-copain ?
Chapitre 2 : « Espèce de copain indigne »
Chapitre 3 : « Tu veux plaire à Natsu, oui ou non ? »
Chapitre 4 : Zut !
Chapitre 5 : « Très belle rencontre »
Chapitre 6 - Partie I - "Viens chez moi"
Chapitre 6 - Partie II : « Tu dois te faire soigner »
Chapitre 6 - Partie III : « Ton humour me fait peur parfois »
Foire Aux Questions : Si ma vie vous intéresse.
Chapitre 7 - Partie I : « T'es ridicule »
Surprise !
Surprise ! (Suite)
Surprise ! (Suite de la suite)
Chapitre 7 - Partie II : « Réponds ! »
Chapitre 7 - Partie III : « Tu vas mourir ? »
Chapitre 8 : « Je suis entièrement une crotte »
Chapitre 9 : « Je déteste les gosses ! »
Chapitre 10 : « Poussin de mais » [?]
Chapitre 10 : « Poussin de maïs »
Chapitre 11 : « Je t'aime. »
Chapitre 12 : « Mensonge. »
Chapitre 13 : « Un océan de souvenirs. »
Chapitre 14 : « Ta rupture te rend folle. »
Chapitre 15 : « C'est moi, l'étranger ? »
Chapitre 16 : « On est en couple ? »
Chapitre 17 : « Je suis désolé. »
Chapitre 18 - Partie I : « Froussarde. »
Chapitre 18 - Partie II : « T'es incroyable. »
10 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Unique et sur Sena
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie I
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie II
Oopsi
☆ RETOUR ☆
♡ Bonus facultatif : Mariage
♡ Bonus facultatif 2 : Histoire des parents ♡
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie III
♤ Bonus 2 : Transition Au Lemon
♤ Bonus 2 : Première fois - Version I
• Mot de fin •

Epilogue

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By SenaFic

Je m'assois sur notre tapis, près de ma mère, qui fait la position du lotus, les yeux fermés. Elle m'a forcée à venir méditer-yoga-superbe-détente-youhou à ses côtés, ce dernier jour que je passe dans cette maison. Je pense que je vais lui manquer, vu la tête qu'elle fait, même si elle n'a pas l'air de vouloir me l'avouer.

Sans me plaindre, j'imite tous ses gestes, c'est-à-dire que j'étends mes jambes devant moi et me penche légèrement en avant. Sur ce coup-là, ma mère avait raison : se détendre et s'étirer de cette manière permet de comprendre des choses simples de la vie. Du genre, « il faudrait nettoyer le sol sous l'armoire, c'est affreux » et « tiens, voilà donc où était ce foutu chargeur ».

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir et me retourne pour voir Natsu. Il fait tellement d'aller-retours qu'il ne prend plus la peine de toquer quand la porte n'est pas fermée à clé.

Il enlève ses lunettes de soleil - très classes au passage - et dit à mon adresse :

- Prête ?

- Euh...

Disons que je n'ai pas fait la moitié de ce qu'il fallait faire. Ma mère me lance un regard noir :

- Qu'est-ce que tu fais là ?! Va te préparer !

- Mais c'est toi qui m'as dit de...

- BOUGE-TOI.

Sans répondre, je me lève instantanément et monte dans ma chambre, suivie de près par Natsu. En voyant l'état de la pièce, celui-ci soupire, désespéré :

- Lucy...

- Hehe, je n'ai pas encore fini donc c'est un peu le bordel ici, je bafouille en rangeant le reste des vêtements éparpillés dans ma valise.

- Un peu le bordel ? Relève-t-il.

- Bon, d'accord, j'avoue, une tornade est venue me rendre visite ce matin...

- Et elle est restée déjeuner.

- T'es trop fort, je ris. Je ne pouvais pas lui refuser.

Natsu m'aide à ranger tout mon matériel dans plusieurs grosses boîtes en carton. Je découvre au fur et à mesure des objets dont je ne connaissais même pas l'existence, c'est fou. Ils sont restés sous mon lit, sous mon armoire, dans mes tiroirs, pendant toutes ces années sans que je les utilise ?

Comme dirait un philosophe célèbre : il y a tellement de choses dont on peut se passer ! Ou un truc dans le genre.

- Pourquoi t'as un tel désordre sur ton bureau ? Demande-t-il en assemblant un maximum de choses.

Je voulais ranger mon bureau en dernier mais c'est vrai que c'est stupide.

- C'est un désordre artistique ! Je réplique. Ça montre mon côté créatif. Art moderne, vois-tu.

En découvrant un truc par terre, Natsu plisse les yeux :

- C'est un cafard, ça ?

Ah, en effet, je l'avais tué puis oublié de le jeter.

- C'est un cafard artistique !

Il lâche un rire à la fois hilare et désespéré.

Quand on finit, je regarde ma chambre avec une moue. Tout est propre, mes affaires n'y sont plus, et elle a l'air inoccupé. Ça me serre un peu le coeur. Mais je suis à présent une adulte de dix-neuf ans, je dois devenir responsable et indépendante.

Indépendante tout en restant aux côtés de Natsu, ça fait paradoxal, en réalité.

- Maintenant, habille-toi et fais vite, s'impatiente Natsu.

Il choisit une robe blanche parmi les vêtements que l'on a rangés et me la tend. Je m'étonne :

- T'aimes ça ?

- J'ai toujours aimé les robes sur toi, répond-il comme si c'était une évidence.

- Tu sais quoi, je vais mettre un jean.

- Il fait trente degrés dehors.

- Ouaip, c'est juste pour ne pas obéir à tes ordres, je souris.

En vrai, c'est que je ne me suis pas bien épilée.

- Ce n'est pas comme ça que tu deviendras plus indépendante, si c'est ça que tu veux.

- Arrête de tout gâcher !

Je m'habille d'un haut simple et d'un jean pendant qu'il a le dos tourné. Une fois finie, on trimballe les deux valises et les boîtes jusqu'en bas -en faisant plusieurs allers-retours-, puis les porte à l'extérieur où attend la voiture noire de Natsu.

- Salut, Coccinelle ! Je lui dis en souriant.

- Cesse de l'appeler comme ça, soupire Natsu. Elle est noire, pas rouge.

- Ouais, mais les coccinelles ont des points noirs sur leurs ailes.

- Ta logique va me détruire.

Pendant que je glousse, il range mes affaires dans le coffre. Depuis qu'il a le permis et s'est procuré une belle voiture, il n'arrête pas de chérir celle-ci. Plus que moi. C'est assez offensant. Au début, j'étais même jalouse d'elle. J'ai fait un effort surhumain pour me retenir de laisser des fissures sur les portières et le capot. Vous pouvez applaudir.

Natsu ferme le coffre et je demande :

- Qu'est ce que tu aimes le plus, Coccinelle ou ta merveilleuse petite-amie ?

- Où est cette merveilleuse petite-amie ? Je ne l'ai jamais vue, personnellement.

- Hé ! Réponds sérieusement.

- Ok, ok.

Son regard pensif fait un aller-retour entre sa voiture et moi, puis il soupire :

- Dilemme.

- Espèce de...

Je lui donne un petit coup de genou dans l'estomac et il se plie en deux en grimaçant, faussement blessé. (En réalité, je viens de me faire mal au genou. Ses abdos sont faits de quoi exactement ?) Il se met ensuite à rire comme s'il se souvenait d'une bonne blague.

- Qu'est-ce qu'il y a ? J'interroge.

- Je me suis rappelé le jour où on faisait du foot, répond-il en se redressant. Tu m'avais dit : « arrête de me toucher, j'suis pas ta copine ! »

Je souris. Ah ouais. C'est vrai. Si seulement j'avais su ce jour-là ce qui m'attendait.

- C'est pas drôle ! Je pouffe en le voyant toujours hilare.

- Pourquoi tu ris alors ?

- Je sais pas !

On continue de glousser comme deux fous, avant d'être interrompus par ma mère qui crie depuis la porte d'entrée :

- C'est bon, tu dégages finalement ?

On remarque bien l'amour qu'elle me porte. D'ailleurs, mes frère et soeurs ont l'air de se foutre complètement de mon départ. Et mon père travaille. Je lui adresse un sourire :

- Sois pas trop triste.

Bizarrement, j'arrive à apercevoir des larmes dans ses yeux. J'hallucine, c'est ça ?

- De toute façon, on ne change pas de ville, hein, je la rassure.

Ses larmes apparaissent de plus en plus. Si ça continue, je vais pleurer aussi, mince.

- Je viendrai souvent, de toute façon. S'il faut, on se croisera même dans la rue, haha !

- C'EST ÇA. FILE MAINTENANT. QUE JE NE TE VOIE PLUS.

Elle rentre et claque la porte. Waouh.

- C'était touchant, ironise Natsu, avant de s'asseoir au volant.

Je prends place à sa droite et manque de m'étouffer à cause de la chaleur, qui est plus intense à l'intérieur. Nous sommes actuellement vers fin juillet. Mes vacances jusque-là se résument à livres, séries, nourriture. Sans oublier le sommeil !

Bon, ok, j'exagère, je suis sortie de temps en temps pour voir le monde. Sur le balcon.

J'attache ma ceinture, qui me serre le corps. Urgh. J'ai toujours détesté ces machins.

- Est-ce que ceinture s'appelle ceinture parce que ça touche le sein ? Je murmure pensivement.

Tout en démarrant la voiture, Natsu secoue la tête comme si je venais de dire une bêtise :

- Non. Premièrement, le début ne s'écrit pas de la même manière. Deuxièmement, je n'ai pas de seins. Et toutes les ceintures ne sont pas pareilles.

- POUAHAHAHAHAHAHAHAH !

Le fou rire s'est échappé tout seul.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- JE VIENS DE T'IMAGINER AVEC DES SEINS HAHAHAHAH, J'EN PEUX PLUS !

Il lève les yeux au ciel en souriant. Je continue de rire comme une tarée en m'agitant dans tous les sens.

- WAHAHAHAHA ! Mais, tu sais, les bons seins de mémé qui pendent jusqu'au...

- J'ai compris, coupe-t-il en se retenant de rire aussi.

J'abaisse la fenêtre pour prendre de l'air et me calmer un peu. On est sur la voie rapide maintenant. Ça fait du bien, l'air me fouette le visage. J'espère juste que ma peau ne sera pas totalement déformée après. Je ris en imaginant mon visage étirée comme si j'avais fait de la chirurgie esthétique à soixante ans.

Légèrement ennuyée, je regarde un peu autour de moi, avant de demander :

- Je peux essayer tes lunettes de soleil ?

Natsu hausse les épaules, signifiant qu'il s'en fout. Huhuhu. Je mets ses lunettes sur mon nez et observe les alentours.

- Alors ? S'intéresse Natsu.

-Waouuuuh, c'est tout sombre ! Je m'exclame en feignant d'être plus conne que je ne le suis.

Ça le fait rire. Puis, je croise mes jambes et me tourne vers lui avec un sourire qui se veut charmeur.

- Et toi alors ? Tu me trouves comment ?

Natsu jette un regard sur moi avant de le détourner à nouveau vers la route devant lui, sans me répondre et en crispant ses mains sur le volant. Je sens mes joues rosir. J'ai appris à le connaître durant ces deux dernières années et, s'il se comporte de cette façon, c'est que je lui plais. Bizarre, hein, mais faut que je fasse avec.

Le vent agite mes cheveux. Je m'imagine gracieuse, comme une top-model, avec ces lunettes de soleil trop chics, et tout, et tout. J'affiche un grand sourire :

- On dirait pas qu'on est dans un clip ? Une Music Video. Yeah, yeaaah !

Devant l'air intrigué de Natsu, je commence à agiter mes mains comme un rappeur américain et à balancer ma tête au rythme d'une musique que j'improvise.

- Yo, what's up, man ? I've been your fan ! Badabim badaboum, yeah.

J'imagine une caméra me filmer et me touche les cheveux en dansant.

- Oh, yeah, yeah. Gotta have shoes in the caaar ! Gotta go so much faaar ! Got so much to show to you ! I'm a girl and what are you ?

Natsu se met à rire en essayant de rester concentré sur la route.

- Si seulement la voiture était décapotable ! Je m'exclame. Ça aurait été plus cool.

J'approche ma tête de la fenêtre comme un chien et ouvre la bouche pour recevoir l'air dedans.

- TROP BIEN, HAHAHAHAHARGHKKKRRR...

Mon rire se stoppe brutalement. Je reviens à ma position initiale et me mets à tousser.

- Kuh ! Kuh ! Natsu, arrête la voiture ! Krrr... Une mouche s'est coincée dans ma gorge !

Mi-surpris mi-inquiet, Natsu allume le clignotant puis se gare côté droit. J'ouvre directement la portière et crache par terre, dégoûtée.

Oh, non. Il n'y a pas de truc noir dans mon crachat. Ce qui sigifie que...

- Natsu... Je crois que j'ai avalé la mouche, je gémis.

- Génial, c'est plutôt sucré ou salé ?

- Te moque pas !

Il ne se retient pas de rire et me donne une bouteille d'eau.

- Et si elle pond des oeufs dans mon estomac ? Je m'inquiète, les yeux grand ouverts.

- Tu élèveras des bébés mouches en toi. Il n'y a rien de mal. Sois tolérante.

J'ai envie de pleurer.

- Sans déconner, Natsu...

- Elle est probablement déjà morte, me rassure-t-il plus sérieusement.

- Du coup, je suis mouchovore ?

- Arrête de dire des conneries et ferme la porte.

Je lui obéis, toujours avec une grimace, avant de boire toute l'eau de la bouteille. Il démarre et je ferme les yeux dans un soupir. Et la bouche aussi, au cas où.

Puis, je les rouvre à nouveau :

- Est-ce que les poissons peuvent avoir soif ?

Natsu semble tout à coup épuisé. Mais je poursuis :

- Quand ils sont encore dans l'eau, je veux dire. Imagine, ils meurent de soif là-dedans. Ça doit être pour ça qu'ils meurent aussi vite ! Ouep.

Natsu ne prend même plus la peine de me répondre.

Je jette un regard dehors et m'écrie soudain :

- Arrête la voiture !

- Qu'est-ce que t'as avalé cette fois, une guêpe ?

- Viiiiite ! C'est notre parc !

Après un soupir, Natsu se gare à nouveau. J'enlève la ceinture, ouvre la portière et bondis dehors, excitée, devant l'étendue verte, les quelques arbres, le petit ruisseau, et enfin le pont rouge.

- Notre petit pont rouge est là, regarde, je murmure, émue et un peu nostalgique. C'est là que je t'ai connu pour la première fois. Oh non, ils ont construit plusieurs maisons à gauche, là-bas ! Je les pointe du doigt. Il faut que je protège cet endroit, sinon ils vont tout détruire...

C'est bizarre, Natsu reste silencieux. Soudain, j'entends le bruit du moteur dans mon dos et me retourne. Mes yeux s'écarquillent en voyant la voiture rouler.

Natsu est parti ! Sans moi ! En me plantant ici toute seule !

Avant qu'il ne s'éloigne trop loin, je me mets à courir de toutes mes forces sur le bord de la route en hurlant des insultes. Ouille, mes pauvres jambes. C'est là que je me rends compte que je dois sérieusement me mettre au sport pour renforcer mes muscles.

En fait, j'ai fait du sport, il y a une semaine, durant environ trente secondes. J'ai bien dit environ, hein ! Il se peut que j'aie fait moins.

Une Porsche rouge ralentit à mon niveau et abaisse une fenêtre. Il y a un monsieur au volant qui me demande gentiment :

- Vous semblez essoufflée, jeune fille, voulez-vous que je vous dépose quelque part ?

- Non, il faut que je massacre quelqu'un d'abord ! Je réplique en continuant de courir.

Il semble réfléchir :

- J'ai une batte de baseball avec moi, si vous voulez.

- Sérieux ? Je me réjouis.

Mais les autres automobiles derrière claxonnent comme des enragés et il est obligé d'accélérer malgré lui. Sans m'arrêter de courir, je relève un peu la tête et aperçois Coccinelle qui s'est garée à nouveau.

Quand je me précipite vers elle et ouvre sa portière, Natsu m'interroge :

- Avec qui tu parlais ?

- C'est tout ce que t'as à dire ?!

Je monte rageusement dans la voiture et envoie mon pied sur ses jambes avant d'abattre de multiples coups de poing sur son torse. J'ai envie de le tuer.

- Tu mérites ça, et ça, et ça, et ça !

- Qui te parlait tout-à-l'heure ? Répète-t-il en se retenant de se moquer de mes coups.

- En vrai, t'as arrêté la voiture juste pour me demander ça ?

- En effet.

Pour me venger, j'affiche un sourire espiègle et réponds :

- C'était mon ex. Il a voulu m'accompagner gentiment, comme un gentleman, contrairement à toi. On est sorti ensemble au collège, il n'était pas très beau à l'époque, mais maintenant... Waouh. Des montagnes de muscles magnifiques. En plus, il a une Porsche. La classe !

Je veux siffler pour accentuer mes paroles, mais je n'y arrive pas.

Natsu n'a pas l'air d'apprécier ma petite blague, car il démarre brusquement la voiture, me prenant au dépourvu, et lâche :

- Tu pourrais répondre à ma question au lieu de t'inventer une vie.

C'est vrai que je mens mal. Encore un truc à pratiquer.

- Pourquoi tu réagis comme ça, si tu sais d'avance que c'est faux ? Je m'étonne.

Il m'ignore royalement et regarde devant lui. J'enlève ses lunettes pourries avant de croiser mes bras.

- Gamin.

- Quoi ?

- Rien.

- Je préfère, ouais.

- Connard.

- Quoi ?

- T'es sourd ?

- Non, je te laisse une chance pour te rattraper.

- J'ai pas besoin de me rattraper, je ne fais que dire la vérité !

Au bout de quelques minutes, on arrive enfin devant un immeuble qui m'est familier maintenant. Notre petit appartement se trouve au quatrième étage. On l'a visité plusieurs fois avant de se décider à y vivre ensemble. Mon père préfère appeler ça une collocation, parce que ça fait moins intime.

Je détache ma ceinture et m'apprête à sortir, mais Natsu m'arrête :

- Tu n'as rien fait de mal. C'est moi.

- Ouais, bah, je sais bien, merci ! Je ris. Et le gars du Porsche était juste un vieillard qui voulait absolument que je me transforme en Harley Quinn.

Puis, par simple instinct, je dépose un baiser sur sa joue. Il hausse les sourcils :

- C'était pour quoi, ça ?

- Aucune idée.

Je sors de la voiture, et il en fait de même, avant d'ouvrir le coffre.

- Ils sont où, tous ? Je questionne.

- Mirajane doit arriver d'une minute à l'autre. Les autres sont en retard.

- Amis indignes.

Je sens qu'on va faire le travail nous-mêmes avant que tout le monde ne débarque, alors qu'ils avaient joyeusement proposé leur aide.

- Bien le bonjour, jeunes gens ! Nous salue un homme qui trimballe un microondes dans ses bras.

Oh, ils sont bienveillants dans ce quartier.

- Bonjour ! Je souris alors que Natsu semble méfiant.

- Je vends ce microondes pour trente euros seulement, dit l'homme. Ça tourne mais ne grille pas. Et c'est propre !

Je me mets à rire tandis que Natsu se moque :

- Donc, le poulet ne chauffera pas, mais au moins il aura droit à un petit manège, c'est ça ?

- Je trouve que c'est génial, pas toi ? Je glousse. Je me suis toujours demandée pourquoi les enfants pouvaient jouer au tourniquet et jamais les poulets.

L'homme hoche vivement la tête pour me soutenir dans mon idée. Je crois qu'il n'a pas saisi notre ironie.

- Trente euros, n'est-ce pas trop peu pour ce chef d'oeuvre ingénieux ? S'amuse Natsu.

- Je peux le vendre pour quarante, si vous voulez...

Voyant qu'il ne comprend pas nos blagues et nous prend trop au sérieux, Natsu et moi arrêtons de plaisanter avant de lui annoncer qu'on a déjà un microondes. Il s'en va alors, très déçu, ce qui nous fait un peu de la peine.

Je jette un regard dans le coffre de la voiture et soupire en voyant toutes les affaires qu'on doit monter jusqu'à notre étage. Heureusement que Natsu s'est déjà occupé des siennes hier. Et Happy se trouve encore chez ses parents, on va le récupérer plus plus tard.

- J'ai tellement la flemme, je râle. Tu peux pas porter ça tout seul ? Je vais protéger Coccinelle contre les rats en attendant.

En voyant le regard blasé qu'il me lance, je me rattrape vite :

- Haha, je rigole, t'inquiète ! Je vais aller louer un poney.

Il me contemple un instant.

- Bleu, si possible, complète-t-il enfin.

Je pouffe en me rappelant ce jour ridicule au lycée. Ça me semble tellement loin, à présent.

- Je vais prendre les valises ! Elles semblent plus légères.

- On va faire plusieurs plusieurs allers-retours, rassure-toi, décrète Natsu, pour éviter de nous surmener.

- Oui, chef.

Il dépose un carton dans mes bras. Je secoue la tête.

- C'est une boîte, Natsu.

- T'as trouvé ça toute seule ? Se moque-t-il.

- Mais je voulais une valise !

Sans doute dans le but de me taper sur les nerfs, il pose une autre boîte au-dessus de la première.

- Tu vas sérieusement me faire porter deux de ces énormes trucs ?! Je grince, presque en suffoquant à cause de leur poids.

- Pardon, tu en veux encore ? Tiens.

Et il en met vraiment une troisième sur les deux autres.

- Natsu, tu mérites une mort lente et douloureuse !

Les boîtes s'échappent tout à coup de mes mains et atterrissent par terre. Aussitôt libérée, j'ai l'impression de ne plus avoir de bras. J'espère que rien n'est cassé. Natsu soupire :

- Voilà ce qui arrive quand on surestime trop ses capacités, Lucy. Apprend à vivre modestement.

Tss. Il ose continuer ses moqueries, le crétin. Je lui donne une tape sur le torse - ouille, ma main - avant de saisir une valise.

D'ailleurs, il a gagné un peu de carrure, si on compare son corps actuel à celui qu'il avait en terminale. Ses traits s'affirment davantage maintenant et on peut facilement le qualifier de beau, alors qu'auparavant, on hésitait entre beau et mignon. Il illustre à merveille un gars de vingt ans, quoi. Alors que moi, bah moi... je... Ah, et il a passé son bac S avec mention et a réussi sa première année dans une école d'ingénieur. Car monsieur est trop intelligent et cultivé et s'intéresse aux maths et à l'informatique. Entre nous, il veut juste de l'argent, c'est sûr. Quel avare, non mais je vous jure.

Personnellement, j'ai eu mon bac S. C'est déjà bien. Non, en fait c'est un miracle. (J'avoue avoir supplié Natsu de m'aider dans mes révisions. Si j'ai un mec intelligent, autant s'en servir !). Généralement, lorsqu'on me demandait comment ça s'est passé, toutes les conversations se déroulaient de la manière suivante :
« - Alors, ces examens ?
- J'ai eu mon bac ! Youhou !
- Et la mention... ?
- J'ai eu mon bac, okay ? »

Et cette année, j'ai fait des études de Lettres - oui, après la filière S, c'est peu judicieux - et j'ai compris que ce n'est pas mon truc. Du coup, je vais faire une sorte de réorientation et je ne sais pas encore vers où je me dirige. Complètement paumée donc.

- Tu peux te presser un peu, Lucy ?

Natsu retient la porte d'entrée de l'immeuble alors qu'il a deux boîtes en carton dans les bras.

- Me presser comme un citron ou comme... ?

- Dépêche-toi, me coupe-t-il.

Tss. Même plus le droit de plaisanter. J'ajuste soigneusement ma valise sur le sol et tire lentement dessus pour qu'elle roule sur ses petites roulettes. Trop bien ! Aucun effort à faire. Natsu m'observe d'un air irrité pendant que j'entre dans le bâtiment.

- Est-ce qu'il y a un truc que tu sais faire vite ? Interroge-t-il.

- Je me fatigue vite !

Il hoche la tête :

- Tu me fatigues aussi.

J'ignore sa remarque et m'exclame joyeusement lorsque nous arrivons devant une porte en évitant les escaliers.

- J'avais oublié qu'il y avait un ascenseur ici ! Oh, Gosh, je suis comblée.

J'appuie sur le gros bouton pour l'appeler.

- C'était un peu la base de notre choix d'appartement, me rappelle Natsu.

- La base ? Pourquoi pas l'acide ? Pouahahahah ! 

L'ascenseur arrive à notre niveau et on rentre à l'intérieur pendant que Natsu commente :

- Tu devrais te proposer pour faire des blagues Carambar.

- T'essayes de me dire que je suis nulle ? Je m'indigne.

- Ça t'arrive d'être intelligente, finalement, dit-il en posant les boîtes par terre pour souffler un peu.

Là, je ne peux m'empêcher de pouffer et appuie sur le numéro quatre, sans répondre à sa moquerie. Puis, en attendant, on se regarde dans les yeux. Je ne sais pas ce qui me prend, mais je lui fais brusquement un câlin en posant ma tête sur son torse. Il fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je m'écarte de lui, boudeuse, alors que l'ascenseur s'arrête à notre étage.

- Tu rends mes tentatives de séduction bizarres à cause de tes questions ! Tu dois juste dire : « Dis donc, Lucy, t'es super douée pour les câlins, merci d'être ma merveilleuse petite-amie. »

Natsu se contente de rire à cause causes ridicule de mes paroles, avant de soulever les deux boîtes et de se diriger vers notre porte.

- Mes mains sont occupées, prends les clés, m'ordonne-t-il ensuite, elles sont dans ma poche arrière.

Mes joues s'enflamment directement.

- Dans ta poche arrière... ?

- Oui.

- Mais je vais toucher ta fesse alors...

- Profites-en, répond-il simplement dans un sourire amusé.

- Hmpf. Je suis pas une obsédée comme toi.

D'un geste un peu maladroit, je plonge ma main dans la poche arrière de son jean, attrape les clés et la retire rapidement comme si je m'étais brûlée. Mon coeur s'est accéléré. Je n'ai jamais touché ses fesses avant ! Calme-toi, tout va bien, il ne te regarde pas moqueusement. Ah, si, en fait.

Mes doigts légèrement tremblants arrivent à insérer la clé dans la serrure après plusieurs tentatives, et la porte s'ouvre enfin. Merci, Sésame. On entre tous les deux. Je ferme la porte derrière nous et souris face à notre petit salon. Il manque un canapé, mais il y a une télé, et il faut absolument repeindre ces murs qui sont d'une couleur vert vomi.

La cuisine est collée au salon et s'avère être un peu petite, mais on va faire avec. La salle de bain est juste près de la porte d'entrée. A gauche, on a ma chambre, et à droite, celle de Natsu. En effet, on ne dormira pas ensemble. Désolée, les fans. Mon père nous l'a fait jurer en face, en vérifiant si on avait les doigts croisés. Il est d'ailleurs venu observer l'appartement en entier d'un oeil critique et a même mesuré la distance séparant les deux chambres.

Natsu et moi posons les affaires dans ma chambre qui ne contient qu'une armoire et un lit. Il faut qu'on sorte acheter les meubles supplémentaires avec l'aide de nos parents. Heureusement, on a assez d'argent, étant donné que Natsu reçoit une somme mensuelle pour ses études et qu'il travaille en ce moment à temps partiel dans le garage de Metallicana, le père de Gajeel. Et moi, je continue le babysitting : même s'ils ont un peu grandi, Léo, Scorpio et Virgo ne veulent toujours pas me lâcher. C'est pourquoi Céleste m'a acceptée comme employée officielle et je gagne plus d'argent qu'avant. Mes pensées sont interrompues par quelqu'un sonnant à la porte.

- Ça doit être Mirajane, informe Natsu.

Je pars ouvrir la porte et découvre... une petite dame âgée, maquillée au maximum et qui m'adresse un regard dédaigneux.

- Mira ? Je souffle. Qu'est-ce qui t'est arrivé... ?

Natsu me rejoint et chuchote vite :

- C'est notre voisine, Madame Dacoté.

- Ah, je ris. J'ai eu peur ! Bonjour, madame, comment allez-vous ?

- Mal, depuis que vous êtes arrivés, tranche la dame.

Euh. Il est possible de nous détester ? Au revoir, monde des Bisounours.

- Je ne veux rien entendre, c'est clair ? Vos ébats, vous les faites ailleurs, et je vous interdis d'organiser des fêtes ici, et à crier et à vous amuser. N'invitez aucun de vos amis. Et dites adieu à vos jeux-vidéos trop bruyants. Les jeunes de votre génération me donnent envie de mourir. Faites en sorte de ne jamais croiser ma route.

Je demeure abasourdie. Mais qui est cette folle ?

- Espèce de vieille chouette, vous...

Natsu me coupe en fermant ma bouche avec sa main et lui sourit :

- Merci d'avoir pris la peine de venir nous voir. Bonne journée.

Il ferme la porte la seconde d'après et j'enlève sa main :

- Pourquoi tu m'as pas laissée parler ? Elle nous a insultés !

- Elle est beaucoup trop âgée pour qu'on puisse lui faire changer d'avis, soupire-t-il. Elle restera sûrement dans cette optique jusqu'à sa mort.

- Mais elle s'est prise pour la propriétaire de l'immeuble, en plus ! Je pensais que tous les vieux étaient gentils.

Natsu me sourit, avant de dire :

- Je vais déballer les affaires, va boire un truc.

C'est vrai, une petite boisson sucrée me calmera les nerfs. J'entre dans la cuisine et ouvre le frigo. Miam, du Coca. Je saisis la bouteille puis un verre. Mais, en versant son contenu, mon coude se cogne soudain contre le sucrier vide qui tombe sur le carrelage et se brise. Oops.

- C'est quoi, ce bruit ? Demande Natsu depuis ma chambre.

Je m'exclame :

- Je viens d'avoir une prémonition ! J'ai vu le futur !

- Et qu'est-ce que t'as vu dans ce futur ?

- Nous ! En train d'acheter un nouveau sucrier.

Natsu apparaît dans l'encadrement, les lèvres étirées dans un sourire amusé.

- Je vois.

- Hehe... J'étais en train de verser, puis la bouteille, hop, coude, bam, sucrier, crac.

- Tu devrais apprendre à formuler tes phrases correctement, se moque-t-il. Ou faire les effets sonores des dessins animés.

Ce n'est pas la première fois qu'il me fait la remarque. Je déteste quand il me dit je ne sais pas organiser mes pensées durant un stress, alors que je enfin quand même voilà quoi.

Je prends un mouchoir et ramasse les gros morceaux, avant de les jeter dans la poubelle.

- Au fait, je dis en terminant, il faudra que tu m'apprennes à cuisiner.

- Je ne suis pas très doué non plus, répond-il.

Court silence.

- On est foutus, murmure-t-on en choeur avant de rire.

Mais on sait tous les deux qu'on va y arriver, comme toujours. Son portable se met à sonner et il décroche sans attendre :

- Ouais ?... Oui, elle est là.

J'arrive à reconnaître la voix d'Igneel même si je ne comprends pas ce qu'il dit.

- Non, continue Natsu d'un ton agacé. Non, je ne la maltraite pas... Oui.

Il se tourne vers moi et me demande :

- Est-ce que t'es heureuse ?

- Euh, ouais ?

- Elle vient de dire qu'elle est heureuse, décrète-t-il à nouveau à son portable. Tu peux pas juste me croire ?

Natsu me tend le cellulaire :

- Tiens, mon père veut te parler.

Un peu surprise, je le saisis et le mets contre mon oreille.

- Oui, monsieur le feu ?

- Lucy ! Se réjouit la voix d'Igneel. Tu vas bien ?

- C'est plutôt à moi de vous poser la question ! Vous mangez comme il faut ?

- Je suis vivant, c'est le plus important. Est-ce que tout se passe bien avec mon fils ?

Je fais la moue.

- Il se moque tout le temps de moi.

Natsu m'adresse un regard exaspéré. Je lui tire la langue.

- En plus, il me donne pleins d'ordres et il s'est énervé contre moi tout à l'heure.

- Je me vengerai pour toi, répond Igneel. Il verra bien, ce sale chien.

- Ouais, je souris.

- Est-ce que tu l'aimes toujours ou je peux me débarrasser de lui, maintenant ? Plaisante-t-il ensuite.

Je me sens rougir un peu.

- Je... l'aime.

Natsu arque un sourcil intrigué, m'embarrassant encore plus, et Igneel éclate d'un rire grave :

- Drôle d'amour que vous avez tous les deux ! Je te dis à bientôt, Ilia a besoin de moi.

- D'accord, à bientôt !

On raccroche et je donne le portable à Natsu, qui m'interroge directement :

- Qu'est-ce qu'il t'a demandé ?

- C'est confidentiel.

Il s'approche de moi et je ne peux pas m'échapper, vu que la cuisine est minuscule. A lieu d'insister, il dépose juste ses lèvres sur les miennes. Mon coeur rate un battement et mon corps s'enflamme. Je réponds à son baiser en me haussant sur la pointe de mes pieds. Nos lèvres se meuvent ensemble avec douceur, tendresse, amour. C'est agréable. Puis, on s'écarte vite pour éviter de faire des choses. Car ça devient de plus en plus difficile de se retenir.

- C'était pour quoi, ça ? Je demande.

- Aucune idée.

Natsu me caresse brièvement la joue, avant de sortir de la cuisine.

Je verse alors le Coca dans un verre sans cesser de sourire. Je le porte à mes lèvres et en boit un peu. Mais, comme mon sourire n'a pas encore disparu, quelques gouttes de la boisson s'échappent et glissent sur mon menton. Mince.

Je pose le verre et nettoie vite ma bouche. 

- Lumière ! M'appelle Natsu. Viens ici.

Oh non, il ne va quand même pas recommencer à utiliser ce nom.

- Appuie sur l'interrupteur et tu l'auras, ta lumière !

- Il faut aller chercher les autres affaires, Lumière.

Je le rejoins à l'entrée en me plaignant :

- Arrête de m'appeler comme ça.

- En y réfléchissant, le nom Ombrage te va beaucoup mieux.

- Mais ! Hmpf.

En quelques minutes seulement, on se retrouve à l'extérieur, devant Coccinelle. Natsu ouvre le coffre tandis que je regarde autour de moi, avant d'apercevoir Mirajane se diriger vers nous.

- Hey ! Nous salue-t-elle.

- C'est ça, je souris. Tu en as pris, du temps. Où est Levy ?

La blanche secoue la tête dans un soupir :

- Gajeel et elle se sont encore disputés.

- Laisse-moi deviner, il a refait une crise de jalousie ?

- Tu tapes dans le mille, bravo ! Cette fois, elle a souri à un chien et Gajeel n'a pas aimé.

J'éclate de rire.

- Bon, je vais vous aider, mes petits tourtereaux, m'annonce Mira en prenant une valise.

Je me penche vers le coffre à la recherche d'un truc léger, et découvre soudain un morceau de beignet écrasé. C'est sans aucun doute à cause de moi.

- Eww, je grimace, en le prenant entre mon pouce et mon index.

- Tu veux l'avaler ? Plaisante Natsu.

- Beurk, non. Ça a sûrement le goût de la cuisse d'un chien maintenant.

Je le jette dans la poubelle qui se trouve sur le trottoir.

- Tu as déjà goûté la cuisse d'un chien ? Je ne te croyais pas comme ça.

Je plisse les yeux en grognant :

- Natsu. Ne m'oblige pas à t'arracher les globes oculaires.

- Je ne t'oblige à rien, Lucy, je n'ai même pas donné d'ordres, me dit Natsu avec un sourire en coin.

- Mais arrête, tu joues tout le temps avec les mots !

- Les mots ne sont pourtant pas très joueurs à ma connaissance...

Je croise les bras en faisant de mon mieux pour ne pas rire à ses blagues.

- Ton humour se dégrade, jeune homme.

- Tu as raison. Il faut que j'arrête de traîner avec toi.

Le bâtard ! Je me jette alors sur lui en tentant de le faire tomber par terre, en vain, j'ai beau lui secouer les épaules ou me pencher dans tous les sens en étant enroulée sur lui, il arrive à garder son équilibre tout en riant.

Et là, on entend un clic d'appareil photo et on tourne la tête vers Mirajane, qui se tient à quelques mètres de là avec son portable dans la main. On lui jette un regard noir, auquel elle répond par un sourire angélique.

- Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher, dit-elle solennellement. Vous êtes vraiment un couple... unique.

-> Et ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfants et moururent le même jour. <-

FIN.

~~~~~~~~~~~~~~~~~

J'ai essayé de faire court, mais finalement cet épilogue a la même longueur qu'un chapitre xD Et j'ai aussi voulu montrer que Natsu et Lucy sont devenus plus mâtures, plus compétents, etc, mais... Bref, hein :') Et non, il n'y avait pas de lemon, je tiens à garder un minimum d'innocence (hum) dans mes fics. Mais il y en aura dans un bonus xD

Lisez ce truc jusqu'au bout ! Parce que parfois vous me posez des questions dont la réponse est déjà là :')

Passons dans le vif du sujet, voici les articles qui suivront l'épilogue :

10 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Unique et sur Sena.

Bonus 1 : Vision Natsu (Ce sera en gros le point de vue de Natsu, mais à la 3ème personne du singulier, désolée, c'est plus facile pour moi comme ça x) Je ne vais pas réécrire tout la fic hein, je vais juste montrer des passages clés).

Bonus 2 : Première fois (Ce sera le lemon tant attendu ! Je prie aux plus jeunes de ne pas le lire, c'est important de rester innocent jusqu'à un certain âge, mes enfants. )

Bonus 3 : Extraits coupés (Ce seront des passages rigolos que j'avais prévu de mettre dans la fic, mais que je n'ai pas placés, soit par incohérence soit parce que j'ai oublié, hehe)

Bonus 4 : Pas encore de titre (Des petits moments entre Natsu et Lucy durant leur vie ensemble, pour montrer leur relation. Mais je ne suis pas encore sûre si je vais le faire)

Maintenant, je tiens à dire quelques mots, euh quelques phrases, euh quelques paragraphes :

Hommage à vos familles qui, d'après vos commentaires, ont été agacées, réveillées ou choquées par vos rires.

Bravo à toutes les personnes qui ont réussi à mourir et à se ressusciter je ne sais combien de fois. Respect !

RIP à toutes les boissons et autre nourriture éjectées de votre bouche (ou nez) durant la lecture de cette fic.

Je veux aussi remercier mon entourage de fous pour m'avoir donné des idées indirectement.

Surtout ma mère, qui est ma première source d'inspiration : elle est une sorte de réserve de phrases bizarres qu'elle sort toujours dans les moments les plus inattendus. Beaucoup de ses anecdotes, de ses blagues et de ses expressions ont été mises dans la fic, donc crédit à elle. :') Je pense que c'est elle qui a complètement déteint sur moi et m'a rendue... celle que je suis. Thanks, mom ;-;

La deuxième source d'inspiration est ma meilleure amie avec lesquelles j'ai des conversations très poussées, et j'en ai aussi rajoutées dans ma fic. Merci, Sandra xD

Ensuite, il y a le reste de ma famille et le reste de mes amis qui sont tout aussi marrants.

Merci beaucoup à moi-même aussi. Bah ouais. Je me suis beaucoup inspirée de moi. Ma vie m'a fourni pas mal d'idées. (Mais cette fic n'est aucunement une autobiographie, attention ! J'ai juste repris quelques éléments qui me sont arrivés, je les ai repris puis transformés. Huhuhu)

Je veux également remercier d'autres sources d'inspiration qui me sont inconnues. Oui, oui. Je pense qu'on a des trucs ancrés en nous inconsciemment et qu'on utilise sans même savoir d'où ça vient. Ou alors, c'est juste notre personnalité qui fait ça ? Ça m'est souvent arrivé et j'avais toujours la même réaction : « mais... pourquoi j'ai pensé à ça et pas à autre chose ? »

Et, enfin, pour finir en beauté, un grand merci (multiplié par l'infini) à vous, mes lecteurs, une de mes sources de bonheur. Je pense que vous savez pourquoi. Vous m'avez tellement fait rire ! Mon passe-temps préféré était devenu la lecture de vos commentaires. Je m'arrête à là, sinon je vais pleurer u.u

With Love, Kiss, Bisous, Câlins,
Sena ♡

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