Shhh...

By Mellyturtle

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La fille de l'inOui

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By Mellyturtle

Hello voici un court texte écrit de base sur le mur d'AlohaLili pendant un pourrissage de mur dont j'ai le secret. J'ai ainsi fait une histoire sur mur Wattpad hahaha. Bref, j'arrête de rire comme une tarée et je vous propose ici cette histoire courte :) Pour plus d'authenticité, j'ai laissé le texte brut, qui je vous le rappelle, est une succession de commentaires ! Have fun !


Il était une fois dans une magnifique petite bourgade, une jeune femme du nom de Samira. Elle n'était ni brillante, ni extraordinairement belle. Elle était d'une banalité sans nom et c'était ça qu'elle appréciait plus que tout. Être invisible

Elle s'employait chaque jour de sa vie à ne rien faire en dehors des clous. Même ses voisins savaient peu de choses sur elle. "C'est une fille timide et très bien élevée" voilà ce qui ressortait de la pensée commune et générale.

Mais Samira avait des aspirations dans la vie. Dans le fond de son âme, elle aurait aimé pouvoir partir dans une ville où nul ne la connaissait et essayer d'être une fille... normale.

Son père était le premier conseiller de cette petite bourgade. Il était sage et il lui dit un jour après le dîner.

— Il est temps ma fille pour toi de trouver un époux et de vivre la vie à laquelle tu te destines depuis toujours.

Elle le regarda avec une surprise non feinte et son père éclata de rire.

— Je voulais voir ta tête choquée. Je voulais te dire que tu dois aller chez ta tante pour un petit moment, elle a besoin d'aide avec son magasin et comme tu n'as pas de travail en ce moment, tu pourras lui donner un coup de main.

Samira acquiesça, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire mais elle décida d'accepter la proposition de sa tante. Le lendemain, elle prépara sa valise et eut le sentiment qu'elle ne reverrait pas cette ville de si tôt.

Une fois à la gare, elle était sur le point de prendre un TGV - pardon, je voulais dire un inOui lol- quand elle sentit un regard posé sur elle. Elle se retourna vivement mais ne vit rien du tout.

Elle monta à sa place et se retrouva à côté d'un garçon qui n'avait lui non plus pas l'air brillant ni l'air magnifique. Il était d'une grande banalité. Il la laissa s'asseoir près de la fenêtre avec un léger sourire et il retourna à sa lecture.

Jamais Samira n'avait vu un garçon lire une histoire Harlequin et pourtant, son compagnon de route était l'exception. Elle se pencha pour regarder la couverture quand il lui adressa la parole.

— Vous connaissez ?

— Pardon ? Ah non, rougit Samira.

—J'ai le premier tome dans mon sac, je peux vous le passer le temps du voyage, vous n'aurez pas besoin de plus de temps... vous vous arrêtez où ?

Elle balbutia le nom de la gare et il sourit. Il lui tendit le tome 1 et elle débuta sa lecture :

"Le comte de la Pallière saisit les fesses de la duchesse du Grotespan dans un grognement viril et fourra sa langue dans la bouche purpurine de la jeune femme. Il aimait ça, posséder des jeunes femmes qui ne lui étaient pas destinées, qui étaient à d'autres. Cela lui conférait un air de puissance et une supériorité que ses concurrents n'avaient pas.

— Votre Grandeur... minauda la jeune femme.

— Taisez vous. Rien n'est plus agaçant qu'une femme qui minaude.

Il lui écarta les cuisses d'un geste presque brutal et lui retira..."

Samira se redressa un peu rose alors que le garçon à côté d'elle avait un petit sourire en coin. Il lui jetait de temps en temps des coups d'œil. elle était déjà rendu à la moitié du livre. Elle était entrain de lire un véritable livre érotique auprès d'un garçon. Non pire, ce garçon lui avait donné le livre érotique.

—Alors ? Ça vous plaît.

— C'est cru ?

Il se mit à rire. "En effet". Il continua sa lecture avec un sourire sur les lèvres et quand Samira finit son livre, elle était rendue à sa destination.

—Merci beaucoup de me l'avoir prêté. C'était bien, j'ai beaucoup apprécié.

L'inconnu du train lui tendit le second tome tout en reprenant le 1.

— Mais... je ne peux pas prendre votre livre.

— C'est un prêt. Vous n'aurez qu'à me le rendre la prochaine fois qu'on se croisera, Mademoiselle...

— Samira, répondit la jeune femme. Mais je...

Il se leva récupéra son sac et se faufila dans la foule qui quittait le train. Samira se reposa dans son siège. Il était fou et elle ne savait pas son nom en plus. Elle était profondément embarrassée.

Sa tante l'attendait à la sortie du quai. Samira n'avait pas eu beaucoup de contact avec elle mais elle pouvait la reconnaître facilement. Sa tante n'était pas banale. Elle était d'une excentricité à faire peur.

Elle portait actuellement un grand gilet orange, un pantalon vert et un haut bleu. Samira eut honte de tous les regards qui se posaient sur elles. Elle n'aimait pas qu'on la dévisage.

—As-tu fait bon voyage ?

—Oui tante Asnath.

— Fort bien, tu voyages léger, c'est bien. Il faut savoir épurer sa vie.

Samira acquiesça et entra dans la voiture rose bonbon de sa tante. Elles arrivèrent près d'une boutique d'une étrangeté fantastique pour Samira.

— Quel est votre métier tante Asnath ?

— Oh moi ? Je suis sorcière.

Samira la fixa comme si elle était folle et sa tante rit.

— Je suis voyante, je vends des petits charmes, des cartes de tarots etc...

Samira soupira et entra dans la boutique. Elle sentit comme une sorte d'aura la prendre et l'odeur de l'encens.

Elle passa à l'étage où logeait sa tante jusqu'à une petite chambre où elle aurait ses quartiers. Elle posa sa valise et défit ses affaires. Sa tante avait besoin d'elle pour la vente à proprement parler.

—Je peux commencer dès maintenant si vous voulez. Vous ouvrez à 14h, il n'y a aucun souci

—Ce serait adorable ma petite Samira.

Samira était une fille serviable. Elle visita la boutique, regarda les produits disponibles et s'assit derrière son comptoir avec le livre offert par l'inconnu du train.

"Carmelitta de Grotespan ferma les yeux et repensa à la façon dont Romuald lui faisait ressentir des choses que son mari lui n'avait jamais réussi à lui prodiguer. Cela faisait six longs mois qu'elle n'avait pas eu de nouvelles du satanique comte de la Pallière. Six mois qu'elle attendait à chaque jour où elle était disposée dans le jardin où ils se rencontraient. Six mois qu'elle désespérait. Six mois qu'elle voulait de nouveau sentir son âme atteindre un lieu qu'elle n'avait jamais atteint ailleurs.

—Votre Grâce ?

Elle tourna ses yeux pâles et la jeune servante s'inclina avant de lui annoncer un visiteur.

—Un visiteur ?

La duchesse avisa de la présence d'une silhouette derrière la servante et elle le reconnut aussitôt. "Romuald".

Samira leva les yeux en entendant la petite cloche. Elle salua les clients et continua sa lecture mine de rien.

"La Duchesse ressentit immédiatement un picotement dans son bas-ventre. Romuald de la Pallière était là, devant elle. Il la fixait de son regard ardent alors même qu'il s'inclinait devant elle. Elle se leva pour faire une révérence et elle sentit le regard de son amant posé sur son décolleté.

— Votre Grâce, c'est un plaisir de vous revoir. Pardonnez mon intrusion à cette heure tardive.

—Vous êtes tout pardonné

Elle remarqua immédiatement son air fiévreux et son ton faible.

—Votre époux est absent, m'a-t-on dit.

—En effet, il avait des affaires pressantes.

—Je suis ennuyé votre Grace.

Sa veste s'ouvrit et elle vit du sang. Elle poussa un cri et immédiatement sa servante et son majordome accoururent.

—Le comte est blessé ! Apportez vite des bandages.

—Ce n'est pas mon sang votre Grace, mais celui de mon écuyer. Il est déjà entrain de se faire soigner. Je voulais vous supplier de nous accorder l'hospitalité, le temps qu'il...

—Évidemment.

Elle n'avait pas remarqué qu'elle s'était agrippée à son bras. Jamais elle n'avait ressenti ça, une telle frayeur. Ça ne voulait dire qu'une chose. elle était amoureuse de Romuald et ça... ça n'allait pas du tout lui plaire. "

Samira, entendit la porte s'ouvrir de nouveau et elle lança un "bonjour" à la cantonade sans réellement regarder qui arrivait. Elle était plongée dans le livre. Elle était épatée par la plume de l'auteur qui la transportait dans la vie de Romuald et Carmelitta. Quand une femme arriva à sa caisse pour payer, la jeune femme encaissa avec un sourire. C'était la première fois qu'elle le faisait et pourtant, elle se disait qu'elle se débrouillait pas si mal que ça pour le commerce. Sa tante la laissa partir vers 17h pour la laisser visiter la ville. Elle était assez mignonne calme, plus grande que sa bourgade mais elle appréciait de plus en plus ses petites rues. Elle s'installa sur un banc et continua de lire son livre.

"La duchesse entra dans la chambre du comte et fixa son dos. Il portait encore les traces des griffures qu'elle lui avait faites.

—Ce n'est pas raisonnable Madame.

—Depuis quand sommes-nous raisonnables votre Grâce ?

—Je ne puis vous donner ce que vous voulez. Plus maintenant. Vous êtes mariée madame et...

—Quand vous m'avez prise près de ce chêne en pleine nuit, vous n'en aviez cure monsieur.

—Vous étiez si désirable... je ne pouvais résister mais désormais je le dois, murmura-t-il.

Il ne la regardait pas dans les yeux. La duchesse retira sa chemise de nuit et avança vers lui. Elle se planta devant lui et elle le vit remonter lentement son regard sur sa peau pâle.

—Je suis votre hôte. Vous ne voulez pas me contrarier, je n'en doute pas. Romuald... murmura-t-elle.

Elle fut surprise par la rapidité avec laquelle il se leva et la plaqua contre le lit comme pour lui rappeler qu'elle était et qu'elle resterait à jamais à lui."

Samira lisait, lisait et remercia le ciel pour la météo clémente. Elle se rendit compte qu'elle était rendue pratiquement au dernier chapitre et qu'elle n'avait pas envie de quitter aussi vite ses personnages. Sa tante l'appela sur son téléphone et lui dit qu'elle pouvait profiter de la beauté de la ville au soleil couchant et elle lui proposa un restaurant où elle pourrait apprécier la vue de la ville. Samira sourit et s'y rendit immédiatement. Elle prit une table en terrasse. Elle avait une vue magnifique. Elle prit un cocktail et ouvrit les dernières pages de son livre. Elle souriait en finissant son livre et c'est à ce moment précis qu'elle vit le message.

"J'espère que vous avez apprécié mon livre, en tout cas, vous semblez plongée dans dans cette lecture. Loin de moi l'idée de paraître pour un radin, mais je dois avouer que j'adorerai récupérer mon livre et vous revoir pour connaître votre opinion. Qui sait, peut-être que nous nous découvrirons au détour d'une librairie. Je crois dans le destin, à bientôt."

Samira était chamboulée. Son écriture était assez fine, assez belle et elle l'avait vu prendre un stylo à un moment donné dans le train. Elle ne pensait qu'il lui écrirait à même le livre, un message. C'était assez mignon d'ailleurs.

Elle passa un agréable moment, elle aimait beaucoup goûter de nouvelles choses et elle apprécia son dîner et la route pour rentrer dans ce petit appartement qui était désormais chez elle.

Un mois, plus tard, alors qu'elle se promenait dans la ville, elle se rendit compte qu'elle aimait travailler pour sa tante un peu folle. Elle aimait cette ville et quand son père l'appelait au téléphone, elle ne pouvait pas cacher son enthousiasme. C'était le bonheur.

Elle regardait les boutiques et elle se rendit compte qu'il y avait la queue devant l'une d'entre elle. Elle arriva devant la devanture et vit un panneau. L'auteur du livre qu'elle avait lu dans le train était là ! Il dédicaçait son œuvre apparemment. Elle n'arrivait pas à voir si c'était un homme ou une femme et son pseudo ne permettait pas de le savoir. Elle fit la queue comme tout le monde et écoutait les personnes parler d'un air distrait. Elle était presque sur le pallier quand une phrase la fit sursauter. C'était la jeune fille devant elle qui parlait.

—J'ai tellement hâte de lire le tome 2, je ne sais pas comment j'ai pu attendre autant de temps avant sa sortie. J'espère TELLEMENT que Carmelitta et Romuald finissent ensemble même s'il est parti !

Samira bugga quelques instants et c'est alors qu'elle le vit, le gars du train, il était debout derrière un pupitre et il y avait des chaises.

—Merci d'être venu si nombreux pour cette lecture et dédicace. Je sais que vous avez hâte de lire alors je vais être court....

Samira se dégotta une place dans le fond de la salle et l'écouta lire son histoire. Il aurait pu lui dire qu'il était l'auteur tout de même. De quoi aurait-elle l'air maintenant ?

L'éditeur intervint à la suite pour prévenir du début de la dédicace et Samira quitta la librairie. Elle courut vers chez elle, attrapa le livre et repartit aussi vite sans dire un mot à sa tante.

Elle arriva dans la librairie et fit la queue. Quand elle arriva devant la table une ou deux minutes plus tard et qu'elle tendit le livre, il lui demanda sans la regarder : "À quoi dois-je dédicacer le livre ?"

— À la fille du train.

Il releva brusquement les yeux et bondit de sa chaise.

—Samira.

Il avait une manière particulière de prononcer son nom. Samira tourna la tête, elle n'était pas la dernière.

—Je n'ai pas le droit d'avoir ma dédicace ?

L'auteur se tourna vers sa pochette et en sortit le premier tome. Il griffonna dedans doucement et lui tendit.

—J'aimerai vous payer un verre, vous m'attendez ?

Elle secoua la tête un peu gênée d'être au centre de l'attention du garçon, d'autant plus que les femmes derrière elle la fixait d'un air étrange.

—Samira, j'aimerai beaucoup vous offrir un verre. Je vous avais dit que je voulais votre avis sur le livre, j'aimerai beaucoup que nous en discutions.

—Je vais faire un tour de librairie et je ne peux pas toujours compter sur la charité des gens, murmura-t-elle un peu rose.

Elle tourna les talons et regarda les rayonnages. Elle n'avait pas encore eu le temps de venir dans cette librairie et dans le fond, elle était ravie de pouvoir explorer ses recoins. Elle monta dans sur une petite échelle et prit un livre qui lui faisait de l'œil.

—Les dames du Lac ? Excellent choix.

Elle se retourna vivement et failli tomber de l'échelle et l'auteur ne l'avait pas rattrapée.

—Ça en dit long sur vous. Vous aimez l'aventure et le fantastique.

—Est-ce que cela veut dire que vous êtes un romantique dans le fond ?

—Qui ne l'est pas....

—Êtes-vous plus Carmelitta ou Romuald ?

—Je pense que cela peut dépendre de votre réponse... vous avez apprécié ?

Samira baissa les yeux et elle arriva à la caisse.

—J'ai adoré. Je l'ai lu d'une traite. Je l'ai fini le soir même. Et je pense que je serai plus Carmelitta. Je ne suis pas une coureuse de jupons. Enfin... une croqueuse de diamant. Et vous...

—Un peu des deux, je pense pouvoir tomber amoureux dès le premier regard.

Il la fixa avec intensité et le garçon banal ne lui parut plus aussi banal. Il remercia son éditeur et ils allèrent tous les deux dans la rue en silence jusqu'au petit restaurant-bar où Samira avait fini de lire le livre. Il lui offrit un cocktail fruité et la jeune femme le savoura. Ils parlèrent de tout et de rien. Alphonse, car tel était son prénom, lui raconta la raison pour laquelle il s'était mis à écrire des histoires romantiques. Le livre qu'elle avait lu était le quatrième.

—J'aimerai bien lire les autres, ils sont toujours disponibles ?

— Je dois en avoir un ou deux exemplaires chez moi, si ça t'intéresse...

Samira ne savait pas quoi répondre. C'était une fille invisible normalement, elle n'était pas celle qui était intéressante, celle à qui on demandait son avis.

— Je pourrais te les envoyer ou alors on pourrait prendre un autre rendez-vous littéraire.

Samira sourit et elle lut le plaisir dans ses yeux.

—Avec plaisir. Mais j'aimerai bien avoir ton numéro pour ça...

Alphonse lui donna son numéro et la raccompagna chez elle après un dîner léger. Deux jours plus tard, ils se revoyaient pour parler des dames du Lac. Chaque semaine, ils se parlaient et se rencontraient dans leur café littéraire improvisé. C'était un grand bonheur pour Samira et elle se rendit compte qu'il devenait de plus en plus important dans sa vie.

Près de trois mois plus tard, Samira appela son père pour lui signifier le fait qu'elle ne rentrerait pas à la maison et qu'elle adorait sa nouvelle vie. Elle pensait à Alphonse mais elle ne voulait pas encore en parler à son père. C'était prématuré et puis, c'était juste son ami.

Quand Alphonse l'appela un samedi pour qu'ils sortent le soir, elle enfila une jolie robe noire et s'attacha légèrement ses cheveux. Alphonse la regarda discrètement- selon lui- et Samira fut contente de voir une pointe de bonheur dans ses yeux.

Il l'emmena en voiture près d'une falaise.

— J'ai une surprise pour toi Sami.

—Une surprise ?

Alphonse ouvrit sa sacoche et posa un tas de papier devant elle. Elle poussa un petit cri.

—Tu as écrit un autre livre ?!

Elle regarda le titre et elle rougit. "La fille de l'inouï". Elle commença à le lire, encore et encore. C'était une véritable ode à l'amour sur les trois premiers chapitres. Elle le feuilleta et vit une page avec écrit épilogue sans qu'il n'y ait rien en dessous.

—Al...qu'est-ce que...

—Il n'est pas encore terminé. Parce que pour finir cette histoire j'ai besoin d'avoir la réponse à une seule et unique question Sami.

—Quelle est-elle ?

—Veux-tu devenir ma femme ?

Samira ne s'y attendait pas et resta interdite quelques minutes.

—Je peux comprendre que tu ne...

—Oui, bien sûr que je veux devenir ta femme.

Alphonse prit sa main et l'embrassa tendrement. Samira sentit son cœur fondre. Elle se dégagea et le fixa alors qu'il sortait un petit écrin de sa poche pour lui passer une bague avec un solitaire dessus.

—Al ? Tu as ton stylo sur toi ?

Il fronça un peu les sourcils et sourit. Samira le déboucha et se mit à écrire.

—Qu'est-ce que tu fais ?

Elle lui montra ce qu'elle avait écrit et Alphonse sourit largement.

—J'aime cette fin. On devrait la mettre en pratique dès maintenant.

"La fille du train, le cœur joyeux, accepta sa demande en mariage et saisit le stylo de son bien-aimé. Elle griffonna un "À suivre" et entraîna son fiancé avec elle pour qu'ils commencent enfin à vivre leur vie, ensemble, dans un monde rempli de magie et de livres."

FIN



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