Couleur Océan

By Janwia

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«Rayonnante. C'est l'adjectif le plus utilisé pour me décrire. On pourrait aussi citer lumineuse, radieuse, e... More

Avant-propos
Introduction - Lumineuse malédiction
1 - Rentrée ensoleillée
2 - Premier jour mouvementé
3 - Surprenante rencontre
4 - Mauvaises nouvelles
5 - Cohabitation houleuse
6 - Inquiétant cauchemar
7 - La Bénédiction du Soleil
8 - Attaque surprise
9 - Changement de décor
10 - Escapade nocturne
11 - Visite éclair
12 - Sur son trente et un
13 - Voyage mouvementé
15 - Entrée remarquée
16 - La Communauté séraphine
17 - M'accorderez-vous cette danse?
18 - L'Œil du Soleil
19 - Trahison
20 - Stupéfiantes révélations
21 - Royal combat
22 - Pardonne-moi!
23 - Le dæmon
24 - Enlevée
25 - Brûlant espoir
26 - Le Châtiment du Soleil
27 - Père et fils
28 - Après la tempête
29 - Couronnement royal
Épilogue - Rayonnante
Aussi Brûlante que la Glace
Une Assassine aux longs crocs

14 - Haine fraternelle

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By Janwia


J'observe l'ange qui nous fait face et grimace, méfiante. Mais c'est qui, cette blondasse décolorée? Non pas que j'ai quelque chose contre les blondes. Mais les blondes séraphines à l'air arrogant qui prétendent cacher leur opulente poitrine avec un espèce de bout de tissu indécent, je vous avoue que je ne suis pas fan. Sans vouloir faire dans les clichés.

-Mimi! grimace Nilhem dans un semblant de sourire. Ça faisait longtemps!

Je suis surprise qu'il ne soit pas plus enthousiaste à l'idée de revoir cette Mimi. Pourtant, si j'ai bien analysé la situation, cette archange doit être sa fiancée, ou sa petite amie, ou quelque chose dans le genre. Peut-être se sont-ils disputés? Je ne suis pas celle qui s'en plaindra.

-Pas de ça avec moi, espèce de lâche, riposte la blondasse en question. Qu'est-ce que tu faisais ces six derniers mois?

-Eh bien, comme tu le sais, j'enquêtais pour le Conseil.

-Et c'est ça qui t'a empêché de me rendre visite? J'étais inquiète, tu sais?

Roh, ça va, elle ne va pas non plus nous jouer le rôle de la petite amie éplorée, non plus!

Quoique... Remarquez, au vu de la fidélité de son prétendant, ça n'aurait rien d'anormal.

-Je sais, soupire l'infidèle. J'étais occupé.

La blondasse pince les lèvres, mécontente. Mais, les autres anges commençant à s'agiter, elle interrompt là la scène de ménage.

-Nous en reparlerons plus tard. Mais par les Immortels, qu'est-ce qu'il s'est passé ici?

Ah, elle vient seulement de remarquer les cadavres de gobelins sur le sol de sa forêt? Un peu longue à la détente, la cocotte.

-Comme vous pouvez le constater, mademoiselle, intervient Asmar en s'inclinant respectueusement, nous avons été attaqués. Mais nous avons réussi à nous en sortir sans trop de dommages.

Exception faite d'une certaine imbécile qui se vide actuellement de son sang à cause d'une stupide éraflure.

-Hum... Je vois, commente-t-elle avec un regard en coin vers l'imbécile en question.

Il y a des jours où je me donnerait des gifles. Je ne pouvais pas rester tranquillement à l'abri dans la voiture, moi? Fichu orgueil.

-Et, pardonnez-moi de ne pas vous avoir salués, mesdames, monsieur, mais vous êtes? demande la blondasse avec un air arrogant.

Ah, parce qu'elle ne nous a pas reconnus? Je suis vexée.

-Je suis Asmar Del'Erron, Alpha de la Meute du Maghreb, a commencé le loup-garou en s'inclinant légèrement.

-Mes plus profondes salutations, Alpha Del'Erron, a répondu la blondasse en le saluant au même niveau.

Tiens, alors elle est -ou se croit être- aussi haut placée dans la hiérarchie que Nilhem et Asmar? Intéressant.

-Elwenn Violet Hélios, Élue du Soleil et Lumen, je fais avec un petit sourire hypocrite.

Elle grince des dents en s'inclinant devant moi -un des avantages à être tout en haut de l'échelle sociale.

Ma Protectrice se présente également et les gardes nous saluent tous d'une profonde révérence avant de se mettre à fouiller les cadavres de gobelins en quête d'un quelconque indice du pourquoi ils nous auraient attaqués. Je leur «confie» le prisonnier, satisfaite. Au vu de son air terrorisé, on va probablement pouvoir en tirer quelque chose...

-Bien, pouvons-nous y aller? demande la blondasse.

Tout le petit monde acquiesçant, je me prépare à remonter dans la voiture. Miss Princesse des pimbêches -le terme «arrogants» est déjà pris- me regarde faire d'un air condescendant.

-Oh, mais nous en aurions encore pour trop longtemps, en empruntant les sentiers de la forêt! Non, nous allons voler, ma chère.

Je vais la tuer.

-Ah! Quelle bonne nouvelle! j'ironise. Malheureusement, une paire d'ailes ne va pas me pousser miraculeusement d'ici à quelques minutes...

-L'un des gardes peut vous porter, suggère-t-elle mielleusement.

Plutôt crever, je pense avec rage. Laisser l'un de ces anges sous les ordres de la pimbêche blonde me porter pendant un temps indéterminé? De mon plein gré? Elle m'a bien regardé, l'autre?

Sentant la réplique cinglante qui s'apprête à fuser, Nilhem intervient:

-Je peux te porter, Elwenn.

Ah bon. Ben si c'est la seule solution... J'acquiesce, résignée, m'attirant un regard curieux de la part de ma Protectrice. Et effectivement, aux dernières nouvelles, je suis censée avoir une peur horrible des hauteurs, et éprouver une haine viscérale pour les anges. Mais elle n'est pas au courant de ce qui s'est passé hier soir -et c'est tant mieux, parce qu'autrement je me ferais sûrement incendier.

D'ailleurs, il faudrait que je pense à la remercier pour avoir débarrassé le cadavre de goule dans ma chambre, tiens.

-Et vous, Alpha Del'Erron? continue la blondasse. Préférez-vous voyager par la voie des airs ou par vos propres moyens?

Grognant, l'intéressé se transforme en loup, réglant la question. Sans un mot, Gentiana vient prendre place sur son encolure. Petite joueuse, je pense cyniquement.

Essayant de faire abstraction du regard furibond de la blondasse, je m'approche de Nilhem et grimpe maladroitement dans ses bras. Je n'avais absolument pas prévu de devoir voler de nouveau après notre petite escapade d'hier, et surtout pas aussi tôt. Mais il semblerait que je n'aie pas le choix. Nilhem me soulève dans ses bras sans effort apparent -aïe, ma blessure-, et je me cale contre son torse. Sans m'en rendre compte, je hume son odeur. Il sent bon, un mélange entre de l'herbe fraîchement coupée, la brise du printemps, et quelque chose d'autre... du thym? Je me concentre, essayant de mettre un nom sur cette odeur subtile... et entends le rire narquois de Nilhem.

-Bien installée, Elwi? me demande-t-il avec une moue satisfaite.

Je rougis, réalisant ce que je viens de faire, et lui donne une petite tape sur la tête.

-Ferme-la et vole, oiseau de malheur.

Il se contente de rire de nouveau et s'envole à la suite des autres anges qui viennent de partir. Je ferme les yeux de toutes mes forces, cachant mon visage dans le torse de Nilhem. Rien que la sensation de décoller est suffisante pour me rappeler de très mauvais souvenirs. Mais une fois dans les airs, je pensais que Nilhem ralentirait.

Ce n'est pas le cas.

Contrairement à hier soir, ses battements d'ailes ne sont pas lents et fluide mais d'une rapidité presque saccadée. Accélérant le rythme, il s'élève dans le ciel tel un rapace affamé. La sensation de vitesse m'est insupportable. Mon estomac se révulse. Mais pourquoi il ne ralentit pas?

-Nilhem, je murmure, au bord des larmes.

Il ne semble pas m'entendre. Je ne sais pas si c'est uniquement ma peur qui altère mes sensations, mais j'ai l'impression qu'il ne cesse d'augmenter le rythme.

-Nilhem! je retente, plus fort.

Mais le vent avale mes paroles.

Les yeux clos, je crie de toutes mes forces:

-NILHEM!!

Il semble enfin se rendre compte que quelque chose ne va pas. Je lève vers lui des yeux noyés par les larmes. Horrifié, il écarquille les siens.

-Elwi, Elwi, je suis désolé!

-Mais ralentit, imbécile!! je hurle.

Il se contente de secouer la tête, l'air mortifié.

-Je suis désolé, Elwi, je... les autres anges vont trop vite. Je ne peux pas me permettre de me laisser distancer. Je suis censé être le meilleur de tous, je ne peux pas...

-Alors quoi? je réplique d'une voix éraillée d'avoir trop crié. C'est pour ton ego de petit coq? Tu ne veux pas perdre l'estime de ton peuple?

-Quoi? Mais non, Elwi, je...

-Aha, je ris, cynique. Comme si j'allais te croire. Je te pensais différent, mais j'avais oublié un point important: les anges, surtout les archanges, ne sont que des arrogants prétentieux. J'aurais dû me douter que...

-Mais bon sang, écoute-moi, Elwenn!

Sa voix résonne comme un coup de tonnerre. Je sursaute, effrayée. Et j'ai la mauvaise idée de regarder vers le sol.

Je manque de défaillir.

En-dessous de nous, la forêt n'est plus qu'une mer de toutes les teintes de vert. Impossible de distinguer la moindre clairière, nous sommes trop haut pour ça. J'aperçois quelques oiseaux en contrebas, mais même eux ne viennent pas flirter avec les hauteurs comme nous le faisons. S'il y avait eu des nuages dans le ciel, je suppose que nous les aurions atteints. Mais le Soleil brille plus fort que jamais, essayant tant bien que mal de me rassurer de ses rayons chaleureux. Merci, Hélios, mais ce n'est pas ça qui va me sauver si je tombe.

Un hurlement de panique naît sur mes lèvres, aussitôt étouffé par la main de Nilhem sur mes lèvres. Je me débat, incapable de raisonner logiquement. La chute ne serait pas seulement fatale, mais aussi longue et terrifiante. Horrible. Je me souviens de cette sensation de tomber, de savoir que l'on ne va pas s'en sortir. Ce sentiment d'impuissance, et de peur, une peur viscérale. Le refus de mourir, pas comme ça, pas de cette façon. Et je m'accroche de toutes mes forces à Nilhem, pleurant comme jamais. Je ne veux pas, je ne peux pas rester ici plus longtemps. J'ai l'impression que ma poitrine va exploser tellement mon cœur bat fort. Je sens l'adrénaline me monter au cerveau, m'ordonnant de descendre, à n'importe quel prix. Mais ce prix me serait mortel.

-Elwenn, je suis désolé, vraiment, reprend Nilhem. Mais il faut que tu te calmes. Concentre-toi sur ma voix.

Le cœur battant la chamade, j'essaie tant bien que mal de faire ce qu'il me dit. Je ferme les yeux et tente d'oublier ma peur, inspirant profondément et me concentrant sur sa voix apaisante. J'inspire, j'expire. J'inspire, j'expire. J'efface tant bien que mal la sensation de vitesse de mon esprit. Et je rouvre les yeux, un peu moins tremblante.

-Ça va mieux? me demande-t-il gentiment.

J'acquiesce pour toute réponse en essuyant mes larmes.

-Je suis désolé, Elwi, reprend-il. J'aimerais pouvoir ralentir, mais... Je ne peux pas me permettre que tu paraisses faible aux yeux de ma sœur, qu'elle comprenne que je ralentis par ta faute. Ça pourrait tous nous faire tuer.

Eh bien, quelle charmante personne, cette...

Attendez. J'ai bien entendu?

-Euh.. je risque, rivant résolument mon regard dans le sien pour oublier le sang qui pulse dans mes veines comme s'il voulait s'en échapper, dicté par mon cœur affolé. Quelle sœur?

Il fronce les sourcils.

-Eh bien, Myrriam, ma petite sœur.

-La blondasse décolorée? je m'exclame, ahurie.

Puis je réalise ce que je viens de dire. Mais bon, vu ce qu'il vient de me faire subir -et est encore en train de me faire subir, d'ailleurs, parce que môssieur n'a toujours pas ralenti le rythme-, je ne vais pas m'excuser, non plus.

Pourtant, Nilhem n'a pas l'air vexé. Au contraire, il a un sourire triste.

-Elle-même, répond-il. Mais autant te le dire tout de suite: je ne l'aime pas. Elle est... Je ne devrais pas dire ça de ma propre sœur, mais c'est une garce vicieuse et orgueilleuse. Elle ne pense jamais qu'à son intérêt personnel, et n'éprouve d'affection pour personne d'autre qu'elle-même.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis soulagée de l'entendre dire ça. Non pas que j'aime les «garces vicieuses et orgueilleuses», mais savoir qu'elle est sa sœur et non pas sa petite-amie a quelque chose de rassurant. Il est peut-être un pervers harceleur et irrespectueux, mais au moins, il n'est pas infidèle. Du moins, je crois, parce qu'après tout, il est tout à fait possible qu'il ait une fiancée, ou un truc du genre. Le fait que la blondasse décolorée soit sa sœur n'exclue pas cette possibilité.

Une autre raison à mon soulagement se forme dans mon esprit, mais je la repousse, agacée.

-Eh bien, elle semble être une charmante personne, j'ironise.

-C'est pour ça que je ne peux pas me permettre de ralentir le rythme. Elle connaît ma force, elle saura tout de suite que ce serait pour toi. Et ma très chère sœur n'a que deux critères pour juger les gens: leur beauté, et leur force. Tu ne peux pas paraître faible devant elle, surtout qu'elle est à la tête de cette Communauté. Ce serait bien trop dangereux.

-Je vois, je murmure en me serrant plus fort contre lui, essuyant mes larmes. Désolée d'avoir crié.

-C'est de ma faute, j'aurais dû te prévenir. Mais revoir Mimi... Ça m'a passablement énervé, tu vois?

-C'est à cause d'elle que tu ne voulais pas venir ici?

Il hoche la tête, ce qui me fait froncer des sourcils.

-Je comprends que tu ne l'aimes pas, si elle est telle que tu la décris. Mais c'est ta sœur, quand même. Il n'y a pas... Je ne sais pas, un amour fraternel ou quelque chose comme ça entre vous deux?

Il soupire.

-Si seulement c'était possible... Elle n'éprouve d'affection pour personne d'autre qu'elle-même, mais elle m'a toujours particulièrement haï. Je suppose que c'est parce qu'étant l'aîné, je suis l'héritier officiel du trône, trône qu'elle a toujours convoité. Je ne saurais jamais si c'était réellement elle parce qu'on n'a jamais trouvé -ou voulu trouver- de preuves, mais elle a essayé de m'assassiner, il y a deux ans.

Il y a deux ans? Pourtant, elle semble avoir à peu près mon âge, peut-être un peu plus... Peut-on projeter d'assassiner son propre frère à quatorze ans?

-Quel âge a-t-elle? je demande d'un ton détaché.

-Seize ans, grimace Nilhem.

Apparemment oui, on peut. Tiens d'ailleurs, pendant qu'on y est...

-Et toi, tu as quel âge?

Il a un sourire séducteur.

-Depuis quand tu t'intéresses à moi, Elwi?

Le goujat!

-Je ne m'intéresse pas... je m'étrangle. Oh et puis, laisse tomber! Et arrête avec ce surnom!

Il se contente de rire tandis que je me mure dans un silence boudeur. Mais, alors que je comptais l'ignorer superbement -tout en étant coincée dans ses bras à plusieurs centaines de mètres du sol, quelle bonne idée-, il reprend d'une voix douce:

-J'ai dix-huit ans.

Un an de plus que moi, donc...

-Et toi, Elwi?

Je grogne.

-Arrête avec ce surnom.

-Hors de question, tu es beaucoup trop mignonne quand tu t'énerves.

Je tourne sèchement la tête, le rouge me montant aux joues, tandis qu'il jubile de son petit effet. Bordel, mais faites le taire!

-J'ai dix-sept ans, je grommelle.

-Je vois, murmure-t-il.

Je laisse passer un silence uniquement dérangé par les puissants battements d'ailes de Nilhem. Une autre question me brûle les lèvres. Je m'apprête à parler, mais referme ma bouche au dernier moment. Demander quelque chose comme ça est bien trop embarrassant! Nilhem remarque pourtant mon trouble et me demande avec un petit sourire satisfait:

-Quelque chose te tracasse, Elwi?

Demander, ne pas demander?

Bon, au pire, je n'ai rien à perdre. Sauf ma fierté, s'entend.

-Est-ce que... Est-ce que tu as une petite amie? je fais d'une voix que je veux dégagée.

Nilhem écarquille les yeux de surprise, puis il a un grand sourire carnassier.

-Alors comme ça, on s'intéresse à ma vie amoureuse, l'Élue?

-Pas du tout, c'est juste qu'étant donné que tu te permets de m'embrasser quand cela te chante, il me semble légitime de le savoir, je réplique, piquée au vif.

-Tu as raison... murmure-t-il.

Il penche sa tête vers moi, cet air étrange dans les yeux. Vu la position dans laquelle je me trouve -lovée dans ses bras à plusieurs centaines de mètres du sol- je ne peux que le regarder faire, oubliant momentanément ma peur du vide. Mon cœur se remet à battre la chamade, mais pour une raison bien différente de celle d'il y a quelques minutes. Il reprend d'une voix douce:

-C'était donc ça qui te tracassait... Ne t'inquiète pas, je n'ai pas de petite-amie.

Et, plutôt que de m'embrasser, il me sert contre lui, m'enlaçant dans ses bras puissants. Je ferme les yeux et profite de cette étreinte bienvenue et rassurante.

Quand il se redresse, je rouvre les yeux. Son regard océan pétille de joie. Un léger sourire commence à se former sur mes lèvres, mais au même moment, une voix sèche résonne comme un coup de fouet:

-Nous sommes arrivés.

~

Bonjour!

Pas de petite amie pour Nilhem, ce qui laisse donc le champs libre pour notre chère héroïne ehe... Quoique notre Prince des arrogants a décidé de ne pas l'embrasser, pour une fois! Bonne ou mauvaise nouvelle?

Et la découverte d'une sœur tout, sauf charmante! Qu'est-ce que cela annonce pour la suite?

Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter et à voter!

Bisous!

-Janwia-

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