Le syndrome des Dumas 1 - Ana...

By MaevaAndStories

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Anaïs, vingt ans et étudiante en troisième année de psychologie, a ce qu'elle appelle « le syndrome de l'aima... More

Avant-propos
• JANVIER 2016 •
La routine journalière
La bête noire
L'unique coup d'un soir
L'espoir détruit
Les voisins de rêve
L'ignorance, il n'y a rien de mieux
• FÉVRIER 2016 •
Bonjour, Anaïs mémé persil à votre service
Épier son voisin, c'est plus fun que travailler
Les tracas du quotidien et la copine non souhaitée
Le look à la Einstein, c'est trop sexy
Quand l'aînée veut caser la cadette
Journée de caisse mais pas de la délicatesse
12 - Le chauffe-eau capricieux et la femme du gourou
13 - La douche intégrale
14 - Clément, ce voleur de biscuit
• MARS 2016 •
15 - Bassiste, étudiant et adorable à plein temps
16 - Une marmelade d'insultes
17 - Quand la narcissique rencontre l'ancien bisounours
18 - Une affaire d'argent et une autre de porte claquée
19 - Un crush peut en cacher un autre...
20 - L'adepte du refoulement
21 - Au mauvais endroit, au mauvais moment
22 - Résister à l'appel de la choucroute séduisante
23 - Une chaleur qui consume de l'intérieur
24 - Lorsque le faux diable fait tomber un faux masque
• AVRIL 2016 •
25 - Haïr quelqu'un, c'est difficile
26 - Aussi froide qu'une porte de prison
27 - La visite surprise du commandant et de son associé
28 - Information erronée
29 - Retour en arrière
30 - Un rendez-vous d'abord
31 - Je t'aime
Le syndrome des Dumas : la suite
Série spin-off

Épilogue

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By MaevaAndStories

♪ Michael Jackson - The way you make me feel ♪

— Non franchement Clément, c'était un arnaqueur, souffle Anaïs tandis que le jeune homme lui affirme le contraire.

C'est la fin du mois de juin et le stage de l'étudiante est fini. Les partiels de mai sont passés bien évidemment. Les statuts d'identités de James Marcia et le modèle de construction de l'identité en double cycle de Safont & al, ne sont pas tombés aux partiels, contrairement à ce que la jeune femme pensait. Hormis la psychologie sociale, Anaïs a tout réussi d'ailleurs. Elle a repassé sa matière tant détestée et même si les résultats ne sont pas encore tombés (vive l'administration de la fac), elle sait qu'elle a son année, avec mention en plus.

Désormais, c'est plus que sûr, l'année prochaine, elle rentrera en master clinique et santé. Et si au départ elle avait en tête, après l'obtention de son diplôme de psychologue, de voyager et d'aller aider les pays en difficulté, Anaïs a revu ses projets à la baisse. Il faut dire qu'être loin de son petit ami, de sa famille et de ses amis, ce n'est pas facile... Quoi qu'il en soit, elle aidera, peu importe dans quel pays ce sera, elle apportera du réconfort, du moins elle essaiera.

En parlant de Clément... Lui aussi a fini la fac, et définitivement contrairement à la jeune Dumas. Il lui reste bien son mémoire à rendre, mais de toute façon, c'est dans la poche. En tout cas Anaïs est confiante. Le jeune homme est studieux. Dire qu'elle pensait qu'il bossait et qu'il était du genre à traîner le reste du temps dans son canapé, un verre à la main. Bon, pas tout le temps puisqu'elle le voyait faire son tour du dimanche, le matin...

Actuellement côte à côte dans la rame de métro, le couple se dispute à propos de la casquette que le jeune homme a sur la tête. D'après Anaïs, elle est moche, elle ne lui va pas et le marchand était un escroc. D'après Clément, elle est cool, lui donne un style et il aurait pu l'avoir pour beaucoup plus cher.

— Le vendeur a dit que ça m'allait bien.

— Bien sûr, il n'allait pas te dire de ne pas l'acheter parce qu'elle était moche. Il fallait qu'il vende, souffle l'apprentie psychologue en montant les épaules.

Clément plaque sa main contre la joue de la jeune femme et lui pousse la tête pour qu'elle ne puisse plus le voir. Cette dernière étouffe un rire tandis en se rendant compte que sa tentative pour l'éloigner de lui échoue.

 — Un arnaqueur, c'est ce que je dis !

— Arrête Anaïs, il existe des commerçants qui favorisent l'honnêteté aux chiffres d'affaire.

— Mais oui bien sûr...

La jeune femme entend le rire étouffé de Clément et elle se retourne vers lui. Ça y est, maintenant il se moque de sa propre personne, à moins que ce soit de sa petite amie...

— Pour dire que tu veux être psychologue, tu as de nombreux préjugés, tu sais ?

Pour unique réponse, Anaïs lui pique la casquette et tente de la mettre sur sa tête. Ses cheveux ont repoussé (pas comme avant, évidemment, soyons réalistes), les boucles chutent un peu, elle est plus présentable...

Et on ne peut pas en dire de même de Clément, se marre-t-elle intérieurement en regardant ce dernier.

Ça y est, la casquette se fait la malle. Il semblerait qu'elle se soit couverte d'illusions concernant sa chevelure. Ce n'est pas grave. Elle l'assume désormais. Tout en souriant, elle colle son menton contre le torse de Clément. Qu'est-ce qu'elle aime être ainsi, avec lui. Malgré le temps qui passe, elle a l'impression que chaque jour est unique à ses côtés. Pas de routine, pas d'ennuis. Même les choses les plus basiques sont formidables en sa compagnie, si bien qu'elle se demande parfois comment elle faisait avant lui.

Le jeune homme pose à son tour son menton sur la tête d'Anaïs et ses bras se resserrent autour de la taille de celle-ci. Elle lui paraît toujours fragile ainsi. Elle lui donne toujours envie de la protéger.

— T'as fait le ménage chez toi ? demande-t-il au bout de quelques minutes où durant lesquelles ils se contentaient de profiter de leur étreinte.

Sa bouche frôle l'oreille de la jeune femme et elle savoure son contact.

— Non, pas encore. En rentrant, répond-elle au bout de quelques secondes d'égarement.

L'appartement de la jeune Dumas est en bordel, comme toujours, mais cette fois-ci, la malheureuse est excusable... Si elle a mis son logement sens dessus dessous, c'est parce qu'il y avait une araignée, oui une vilaine araignée et qu'elle a essayé de tuer cette dernière. Elle a remporté le combat à sa manière : sentant qu'elle avait chaud aux fesses, elle est sortie par la porte fenêtre et Anaïs a gagné une toute nouvelle décoration pour son studio.

Clément aurait pu l'aider à chasser ce parasite, si lui et elle habitaient ensemble, mais ce n'est pas encore le cas. Après tout, cela ne fait que deux mois qu'ils sortent ensemble, ils ne veulent pas précipiter les choses. C'est un grand pas, une décision que l'on ne prend pas à la légère. Puis il faut dire qu'ils ne sont pas loin... De plus, celui-ci lui a avoué (même si elle l'avait en partie deviné) que son logement était un lieu sacré, un endroit qui est rarement proposé à ses amis et même à sa famille (famille qu'elle doit rencontrer ce week-end d'ailleurs. Elle serait une belle menteuse si elle disait qu'elle n'angoisse pas, puisque d'après les dires, si maman Hamon a une santé compliquée, papa Hamon est soit-disant un fan de paella et que l'étudiante justement déteste la paella...).

— J'avais autre chose en tête pour le retour, murmure-t-il à l'oreille d'Anaïs.

— Ah ouais ? réplique-t-elle sur le même ton.

Elle plisse les yeux puis sourit. La tête levée vers lui, elle attend son baiser. Le regard de Clément glisse sur les lèvres d'Anaïs puis il regarde autour d'eux. La jeune femme s'en fout du monde, elle s'en fout que les cheveux de son petit ami partent dans tous les sens et que ses t-shirts fassent mal aux yeux (de toute façon, il suffit qu'il les retire pour que le problème soit résolu...). La jeune Dumas l'aime tel qu'il est, sans artifice, avec ses nombreuses qualités ainsi que ses défauts.

Clément l'embrasse. C'est un baiser rapide et réservé. Un baiser qui la laisse sur sa faim.

— Tu ne devineras jamais qui j'ai recroisé avant-hier ! s'exclame-t-elle, une lueur étrange dans les yeux.

Le jeune homme la fixe, sachant déjà le petit manège qu'elle s'apprête à faire.

— Guillaume ! Mais si, tu te souviens ? Je t'en avais parlé, mon collègue de boulot, celui qui sortait avec Lætitia.

— Tu veux dire le menteur et infidèle ?

— Oui.

Le haussement de sourcil de Clément l'invite à continuer. Malheureusement, on dirait qu'Anaïs ne sait pas quoi rajouter. Ah quoi que, peut-être que si...

— Et Charles s'est chargé de le repousser, parce qu'il a compris qu'il allait venir m'emmerder. Quel chevalier servant, n'est-ce pas ?

Le rire du jeune homme lui fait comprendre que sa tentative de le rendre jaloux a échoué. À moins que... C'est vrai que le regard rapide qu'il a porté sur les gens dans la rame de métro semblait un peu dur, surtout quand il se posait sur les hommes des alentours. Puis sa pression sur la taille de sa petite amie est devenue plus forte.

— Je te promets que ça sera une autre histoire arrivés à la maison, l'informe-t-il avant de lui embrasser le front.

Désormais il va falloir qu'Anaïs arrive à contrôler ses pensées. Il leur reste encore vingt minutes de trajet avant d'arriver à la résidence (ils sont partis faire les courses ensemble, ils n'habitent peut-être pas encore dans le même appartement, mais ont déjà quelques habitudes de couple). Vingt longues minutes durant lesquelles son esprit va pouvoir divaguer sur ce qui l'attend. Vingt longues minutes durant lesquelles elle va imaginer les mains de Clément sur son corps ainsi que ses baisers, ses vrais baisers fougueux, loin de ceux chastes qu'il lui offrent dans le métro. Vingt longues minutes à fantasmer, dans les bras de son fantasme en plus ! Quelle torture...

La jeune femme souffle doucement pour calmer sa respiration puis lève à nouveau la tête. Elle croise le regard de Clément et devine qu'il pense à la même chose qu'elle. Ses joues la brûlent et ça le fait rire, ça le rend même super heureux. Voir sa peau se colorer de cette couleur lui fait toujours autant d'effet.

Les adorables fossettes du jeune homme apparaissent et le cœur d'Anaïs fond. Elle noue ses doigts aux siens puis dépose un baiser sur son bras. Douce et chaude, sa peau l'électrise. Sa peau l'ensorcelle. Clément resserre sa prise et de son autre main, relève le menton de l'apprentie psychologue. Elle est à sa merci. Impossible de se pincer les lèvres, à la place, elle se les mord, puis lui sourit tendrement. Le tout récent traducteur l'embrasse furtivement et elle est au paradis.

Comme de nombreuses petites filles, Anaïs a rêvé au prince charmant. Fleur bleue, grande rêveuse, même en grandissant, il y a toujours eu cette petite flamme au fond d'elle attendant patiemment de pouvoir briller. Elle ne pensait pas cependant que celui qui puisse la sublimer soit Clément. Mais peut-être qu'au plus profond d'elle, la jeune femme a su dès le premier instant que c'était lui. C'est peut-être pour ça qu'elle l'a choisi ce soir-là, parmi tous les autres. Après tout, c'est sur lui que son regard s'est posé. C'est vers lui qu'elle est allée. C'est avec lui qu'elle est partie et qu'elle a souhaité passer la nuit, peu importe que ce soit activement ou passivement.

Et c'est avec lui qu'elle imagine son avenir désormais.

* * * *

NDA : Cette fois-ci, je vous dis vraiment au revoir (enfin...), en espérant que l'histoire d'Anaïs et Clément vous a plu. La réécriture m'a pris beaucoup de temps, mais je suis assez contente du résultat (bon il reste des défauts bien évidemment, seulement ce n'est pas le plus important).

Je remercie toutes les personnes qui ont lu, voté et commenté ! Ça motive vraiment et ça donne le sourire de lire vos messages. Dans d'autres cas, ça aide à avancer et à apporter plus de qualité au texte.

PS : Oui j'ai conclu avec une chanson de Michael Jackson, parce que bah Anaïs est mon personnage principal xD Puis ça permet de faire un rappel avec le premier chapitre (ouais ouais, c'était la même musique !). Comme ça, on peut dire que la boucle est bouclée !

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