Cicatrices STEREK (Boyxboy)

By LaneStalker

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Stiles est paumé. Son père préfère passer son temps en compagnie du mystérieux Peter Hale tandis que son meil... More

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
Chapitre 5
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8

CHAPITRE 6

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By LaneStalker



Bonjour à tous !

On se retrouve aujourd'hui avec un nouveau chapitre !

Merci encore à tous ceux qui m'ont fait remarquer que mes chapitres 3 et 4 étaient « manquants ». Enfaite, ils étaient bien là, publiés, seulement avec le mode privé ! Je m'excuse MAIS avec toute ma bonne foi je rejette entièrement la faute sur Wattpad.😇

Enjoy,

Xx

PS : dans le dernier chapitre ,  @jaipasdideedenomdsl    a remarqué ma  référence, un grand bravo à elle

Ps2: encore un chapitre que je croyais avoir publié qui était privé! Je m'excuse !!


STEREK.




                  Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que le dieu sur pattes du s'en apercevoir. J'étais entre le choc, la joie et le dégoût. Voir son crush devant sa benne à ordure, c'était sûr qu'il y avait beaucoup mieux. Clairement cette rencontre dont j'avais tant fantasmé venait au pire moment. En plus de rendre la situation encore plus étrange, ce geste sembla le troubler –de honte sûrement-. Il relâcha directement mon poignet comme s'il s'était brûlé. Suis-je toxique ? Irradié par une substance radioactive ? Gênant. Pour lui encore plus j'imagine, dur de se retrouver devant une personne bizarre sans oser lui dire que personne ne l'aimait. Et puis pourquoi ce moment ? Se tenait-il raiment là ? Et pourquoi ne partait-il pas ?

Je n'étais pas venu ici pour souffrir cette fois-ci, juste pour sortir cette stupide poubelle sale et malodorante. Je lui lançais un regard noir. Ce n'était pas tant le fait qu'il me dérangeait, mon manque de contact humain sévère me poussant à la joie irrationnelle à la moindre interaction sociale, mais j'étais sûr que sa venue ici ne présageait clairement rien de bon, comme tout ce qui s'était passé dans ma vie récemment. Et je n'étais plus en l'état de me battre.

Par exemple, ces derniers temps, j'avais tout le temps peur que quelqu'un arrive et me tue par derrière. Je sursautais au moindre mouvement, chaque petite ombre furtive semblant cacher un monstre. Avoir des peurs issues d'une trop grande consommation de films d'horreur est tout à fait banale, sauf lorsqu'elle prend des proportions malheureuses. Effectivement, les couteaux dans le dos sont si vite arrivés... Et être tué par ceux que je considérais comme une famille, ma famille est le pire qu'il puisse m'arriver. Je secouais ma tête. Il fallait vraiment arrêter ces raisonnements de diva dramatique. Il fallait surtout que j'oublie Scott, la meute, Lydia, et même ce débile de Jackson !

Il fallait arrêter toutes ces pensées négatives qui m'assaillaient. C'est primordiale surtout lorsqu'un mec issu de la prochaine couverture de vogue se tient justement devant moi. Respires Stiles, arrêtes tout de suite de passer pour un débile, ou au moins essayes de faire bonne figure. Même ma voix intérieure n'aidait pas, actuellement silencieuse telle le vilain serpent d'Adam, attendant sûrement le moment fatidique pour achever ma pauvre conscience d'une moquerie sifflée.

Ce n'était pas le moment d'avoir l'air encore plus bizarre que je ne l'étais habituellement devant un individu étonnamment sexy. Et associer cet homme qui ne m'avait jamais rien fait avec cette bande d'ordures n'était pas la meilleure idée du siècle.

Ma respiration devenait de plus en plus hachée et laborieuse. J'avais juste l'air d'un gros bœuf maintenant. Super. Nous n'avons même pas encore commencé à parler qu'il croit déjà sûrement que je suis un homme possédé et donc probablement effrayé par sa présence. Bon cela est un peu vrai vu qu'il semble tellement.... Imposant, avec son cadre massif, mais en réalité l'effet est tout inverse.

La myriade de sentiments contradictoires emballe mon cœur. Le rouge me monte aux joues. Il se contente juste de me lancer un regard rempli de questions. Merde, j'ai vraiment besoin d'...

« -Vous allez bien ? »

« -Ou-oui. »

Instantanément, je me mis une baffe mentale. Je suis un idiot ! Voilà que je bégaye aux premiers mots que je lui sors.

Ses sourcils se froncent. L'homme se penche vers moi. Boisé. C'est son parfum : un mélange rassurant d'odeurs d'automne, de pin, de chêne de pluie. Inconsciemment, je me suis légèrement penché pour le renifler. Mais, moins d'une seconde plus tard, il s'est redressé en vitesse.

« -Je dois y aller. »

Son brusque changement de comportement me surprit tellement que je n'ai même pas pu lui demander d'où il sortait, ni pourquoi il connaissait mon prénom.

Il marcha alors à vive allure vers la même voiture noire dans laquelle je l'avais vu la première fois. Juste avant de saisir la poignée, il se retourna et prononça : « a bientôt ». Et il partit.

Et voilà. Adieu rêve illusoire, Stiles vient de démontrer encore une fois sa nullité dans une nouvelle farce grotesque. Je n'avais plus qu'à oublier cette scène incommensurablement ridicule de mon esprit. Oui, c'était certainement la meilleure chose à faire.

Les yeux dans le vague, je restais pensif, assis sur le perron. Ni mon jogging trempé par la soudaine pluie ni mon ventre grondant de faim ne me firent réagir. Les secondes semblaient s'étirer sans fin.... Pour mon plus grand malheur. Quelle poisse ! Vraiment, si un jour j'ai l'occasion de rencontrer mon stupide ange gardien, je lui arracherai les couilles une par une de rage.

La pluie, devenant soudain drue, me poussa à sortir de ma transe et à me lever. J'avais encore une longue liste de tâches qui m'attendait.... Le cœur lourd, je rentrais en boitillant direction la salle de bain pour la nettoyer.

Quelle vie merdique.

Lundi matin. Voilà plus d'une semaine que je n'ai pas remis les pieds dans mon cher lycée, et je dois avouer qu'il ne me manquait pour rien au monde. Seulement, un détail crucial a fait pencher la balance de ma fainéantise : mon cher géniteur, aka le shériff.

Il ne pouvait décemment pas laisser son fils passé pour un porté disparu. C'est pour cela que le dimanche soir, il avait pris soin d'acculer son cher morveux contre la porte de sa chambre, le regard noir et les poings serrés, lui faisant comprendre l'intérêt d'aller étudier. Mon poignet me grattait atrocement au souvenir de cette soirée. J'avais finis par m'ouvrir un peu trop profondément en pleurant comme un bébé, une boule d'inquiétude dans le ventre. Je ne voulais pas revenir, mais le message de mon père était passé, un peu trop bien même.

Donc, en ce beau lundi matin, j'étais joyeusement en train de rouler doucement à bord de ma voiture-poubelle en direction du pire lieu terrestre ou l'enfer scolaire comme j'aimais bien l'appeler.

Je garais tant bien que mal ce vieil engin aux abords extérieurs du lycée, puis je descendis tranquillement, nullement pressé. La capuche de mon sweat rabattu sur mes cheveux sauvages et le regard baissé, j'espérais sincèrement que personne n'allait me remarquer. Que nenni ! Je ne sais pas si c'est inclus dans mon pack de malchance, mais j'ai eu la sale impression de ressentir chacun des regards de tous les élèves autour de moi, dans le couloir principal.

Ah le lycée, ce beau théâtre, où chaque scène semble surjouée et provenir d'une vieille sitcom des années 90... Pour en faire actuellement l'expérience dès 9H du matin, je peux assurer que ce n'est pas vraiment très plaisant.

Je hâtais le pas direction la salle de sciences où j'avais cours. Heureusement pour moi, le professeur avait laissé la porte ouverte, ainsi les élèves pouvaient déjà s'assoir. La place du fond me tendait joyeusement ses bras.

Et c'est ainsi que le même manège se reproduit toute la journée : je m'installais au fond, faisait semblant de prendre des notes tout en regardant le ciel, le cerveau aussi vide que l'espace intersidéral.

Je continuais d'échapper à mon destin le mardi et le mercredi jusqu'au jour que j'appréhendais le plus. A force de piquer les nerfs du taureau, voilà qu'il se dressait devant moi sous la forme du panneau de la classe de littérature. Je tentais néanmoins de refaire comme les jours d'avant, bien que je doute fortement que ma stratégie échappe aux yeux bruns vigilants qui m'observaient au fond du couloir.

« -Hum, Stiles... Tu crois que... On puisse se mettre à côté ? » Son pauvre sourire vacillait autant que ses bras tremblaient autour de son manuel.

Son manuel... Alors que j'allais lui répondre d'un ton acerbe, un détail me sauta aux yeux. Le manuel de littérature ? Il fallait vraiment l'amener ? Merde. Si je ne l'ai pas le professeur va juste me donner des heures de détention, et c'est juste hors de question. Si mon père venait à être informé de mon mauvais comportement... Je ne préfère même pas imaginer la suite. Avec un soupir vaincu, j'enlevais mon sac à dos de la place vacante à mes côtés. Allison s'y assit avec grâce. Elle ouvrit sa bouche pour me dire visiblement quelque chose dont je me doutais, lancer une discussion stérile qui allait mettre mes nerfs à l'épreuve.

Pitié....

Mes prières semblèrent pour une fois être entendues puisque le professeur entra et déblatéra son cours à la vitesse d'Iron Man, ne lui laissant pas l'occasion de me dire le fond de ses obscures pensées. Mon poignet me faisait mal et le bandage souillé que j'avais remis par-dessus une heure avant me piquait la peau. Je rougissais de gêne, avec la drôle d'impression que les yeux charbonneux de ma voisine avaient capté mes mouvements étranges.

La fin de l'heure sonna comme une délivrance et j'en profitais pour m'échapper à toute vitesse de la salle à l'atmosphère étouffante. Je dévalais les escaliers à toute allure, enregistrant au loin mon nom crié. Le monde était toujours et inlassablement cotonneux. Jusqu'à ce que mon corps réagisse à un impact. Fort. Violent.

Devant moi, une pluie de livres se déversa sur la tête de la personne que je venais de renverser. Le cul par terre et le regard noir, l'élève en face de moi semble vraiment mécontent.

« -Désolé je n'ai pas fais ex-...

-Non mais tu te prends pour qui putain ? Tu ne pourrais pas faire un peu plus attention ou alors c'est trop demander à ton corps de crevette ?

-Mon quoi ? »

Évidemment, de tout ce qu'il venait de dire, mon stupide cerveau ne pouvait se contenter que de retenir les derniers mots. Étant passablement au fond du trou ses derniers jours et déprimé, mes sales habitudes de susceptible ressortaient.

« -Oui, j'ai bien parlé de ton corps de lâche. Maintenant, si tu veux bien, j'aimerais poursuivre ma route et finir d'apporter ses putains de livres à la bibliothèque, donc tu vas gentiment les ramasser et me suivre. »

J'aurais pu répliquer. Lui cracher à la figure et partir d'un pas digne. Cependant, ma fierté entachée s'était depuis bien trop longtemps évaporée, et un cadre massif tel que le sien me plaquerait en un rien de temps. Je me redressais et empilais tant bien que mal la quantité phénoménale de bouquins dans mes bras.

Pendant ce temps, l'autre connard ne prit même pas la peine de m'aider et me laissa boiter misérablement derrière lui avec ses livres. Mon poignet me faisait vraiment mal et j'eus de la peine à contenir un pathétique gémissement de douleur. Enfin, nous arrivâmes à la réserve de la bibliothèque et je pus décharger le lourd chargement dans un carton attitré.

« -Si j'avais su plutôt que le petit chien de McCall obéissait aussi bien, je l'aurais dressé avant. A bientôt Stilinski. »

Sur ses paroles dégradantes accompagnées d'un rire atrocement froid à me donner la chaire de poule, il partit et me laissa dans la réserve sombre. Un mauvais pressentiment remonta le long de ma colonne vertébrale. Je venais officiellement de me créer de nouveaux ennuis.

Pourquoi avais-je l'impression que chaque instant de tranquillité grappillés équivalaient à une lente torture plus tard?

Destin, me sauveras-tu un jour de mon malheur ?




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