Couleur Océan

By Janwia

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«Rayonnante. C'est l'adjectif le plus utilisé pour me décrire. On pourrait aussi citer lumineuse, radieuse, e... More

Avant-propos
Introduction - Lumineuse malédiction
1 - Rentrée ensoleillée
2 - Premier jour mouvementé
3 - Surprenante rencontre
4 - Mauvaises nouvelles
5 - Cohabitation houleuse
7 - La Bénédiction du Soleil
8 - Attaque surprise
9 - Changement de décor
10 - Escapade nocturne
11 - Visite éclair
12 - Sur son trente et un
13 - Voyage mouvementé
14 - Haine fraternelle
15 - Entrée remarquée
16 - La Communauté séraphine
17 - M'accorderez-vous cette danse?
18 - L'Œil du Soleil
19 - Trahison
20 - Stupéfiantes révélations
21 - Royal combat
22 - Pardonne-moi!
23 - Le dæmon
24 - Enlevée
25 - Brûlant espoir
26 - Le Châtiment du Soleil
27 - Père et fils
28 - Après la tempête
29 - Couronnement royal
Épilogue - Rayonnante
Aussi Brûlante que la Glace
Une Assassine aux longs crocs

6 - Inquiétant cauchemar

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By Janwia


Du sang. Une odeur métallique. De la fumée. Des cris et des bruits de métal. Des corps, cadavres indistincts sur le sol. Des personnes qui se battent avec rage et désespoir.

Un long hurlement.

Une femme se tient accroupie, un flot de larmes continu coulant de ses joues crasseuses, creusant un sillon dans la poussière et la cendre couvrant son visage. Dans ses bras, un corps sans vie, un trou béant dans la poitrine. Le sang s'écoule à flot de ce corps sans vie, tel un océan de douleur. Une lumière vive surgit de nulle part, éclairant la scène où se déroule une bataille sanglante, meurtrière. Mortelle. Tout le monde s'effondre au sol, ébloui par la lumière aveuglante, étouffé par la soudaine chaleur. Seule la femme reste debout, continuant de hurler sa tristesse, sa haine et son désespoir, avant de se taire. Définitivement.

Soudain, au-dessus de ce silence assourdissant, on entend le son distinct d'une alarme.

Attendez une minute... Une alarme?

Je me réveille en sursaut, en sueur, des larmes plein les yeux, et me jette sur mon réveil pour le faire taire. Puis je m'affaise sur mon lit, encore tremblante. Ce n'était qu'un simple cauchemar... Mais alors, pourquoi avait-il l'air si réel? Et qui était cette femme, et ce corps sans vie?

Un mouvement sur ma droite me sort de ma torpeur. Une tête aux cheveux blond-châtain soyeux dépasse de ma couette. Un petit cri de surprise se forme sur mes lèvres, mais je comprends vite de quelle tête il s'agit, et je me contente de soupirer légèrement. Au final, Nilhem a préféré le confort de mon lit au parquet de ma chambre. Je me rends alors compte qu'il a noué ses bras autour de moi pendant son sommeil, me serrant contre lui. Je rougis et tente de m'extirper de son étreinte, en vain. Mes gigotements le font même me serrer d'avantage, dans une étreinte chaleureuse. Je sens son torse musclé contre mon dos, nos jambes presque entremêlées. Mon cœur bat la chamade. Un étrange sentiment s'empare de mon être, tandis que j'essaie sans succès de le repousser. Je l'observe un instant. Le sommeil détend ses traits angéliques, lui donnant un air innocent presque enfantin. Ainsi, il a l'air paisible, candide. Ses magnifiques yeux océan sont clos, et sa chevelure soyeuse toute ébouriffée. Il a les lèvres légèrement entrouvertes, et je peux sentir son souffle chaud sur mon crâne.

Mes gigotements finissent toutefois par le réveiller. Il entrouvre un œil, groggy, et desserre son étreinte. Il prononce un faible «Qu'est-ce que...» avant de réaliser dans quelle position nous nous trouvons. Poussant un juron, il se redresse comme un ressort, me lâchant par la même occasion. Je ressens une sensation de vide intense, que je décide d'ignorer. Je me redresse à mon tour.

-Tu es enfin réveillé?

Il me regarde d'un air étrange, mais se reprend rapidement. Par les Immortels, se pourrait-il qu'il soit... gêné? Où est passé le jeune homme graveleux et plein d'assurance d'hier soir?

-Je... Oui, je suis réveillé. Et toi?

Je manque d'éclater de rire, les rayons de Soleil perçant de la fenêtre me réveillant tout à fait. Pas du matin, l'oisillon?

-Je suis parfaitement réveillée, tête de piaf!

Puis je regarde l'heure et c'est à mon tour de jurer. Bon sang, on va être en retard! Il suit mon regard et réalise.

-Je prends la salle de bain le premier!

-Crève!

Malheureusement, il atteint la porte avant moi et s'enferme à double tour. Je pousse un long gémissement. Ma douche du matin!

-Magne-toi! je hurle.

Un ricanement me répond, tandis que j'entends l'eau se mettre à couler. Et la journée ne fait que commencer...

Une demi-heure plus tard, je suis dans ma salle de bain en train de me préparer. J'ai profité de sa douche pour aller manger, réussit je-ne-sais-comment à écourter la mienne, et nous ne sommes presque plus en retard. Presque. J'applique ma couche de mascara habituelle d'une main, le plus rapidement possible, laissant tomber le reste, tout en démêlant mes cheveux de l'autre. Des coups résonnent contre la porte.

-Élue du Soleil, je te jure que si tu ne sors pas de cette fichue salle de bain tout de suite, je te réduis en poussière!

-Tu n'avais qu'à traîner un peu moins pour te doucher, oiseau de pacotille!

Je l'entends pester de l'autre côté de la porte. J'applique rapidement de la crème sur mes cheveux, passe un dernier coup de brosse pour les mettre en place, et sors comme une furie de la salle de bain.

-Ah, enfin!

-C'est quoi notre première heure?

-Maths, alors bouge ton cul!

Et nous voilà partis, courant dans les rues encore endormies. Heureusement que le lycée n'est pas trop loin! Nous arrivons tout essoufflés -en tout cas, je suis essoufflée, lui a l'air aussi frais qu'au sortir de la douche- devant l'établissement. Le hall est presque désert, quelques rares retardataires courent dans les couloirs.

-Merde, merde, merde! je jure. Quelle salle?

-428!

Autrement dit, à l'opposé de notre position.

-Putain!

Nous traversons le parc en courant comme si notre vie en dépendait -ce qui, au vu du bouledogue qui nous sert de prof, est sans doute le cas- et pénétrons dans le bâtiment B. Je me lance à l'assaut des escaliers sans attendre, Nilhem sur les talons. Nous arrivons enfin devant la porte de notre salle -fermée. Je l'ouvre à la volée et nous entrons en courant sous les yeux médusés de la classe et du bouledogue. Je me jette sur la première place disponible -au premier rang, c'est bien ma veine- et pose mes fesses sur la chaise au moment même où la cloche sonne.

-Yes! je m'exclame. Bien joué, camarade!

Je tape dans la main de Nilhem qui s'est installé à-côté de moi, un sourire victorieux aux lèvres.

-Eh bien, nous interrompt une voix traînante, quel enthousiasme!

Je me retourne net. Tout à ma joie d'être arrivée à l'heure, j'avais momentanément oublié le bouledogue qui nous fait face. Et à présent, je m'en mords les doigts. Il nous fixe, une lueur mauvaise dans le regard.

-Puisque vous semblez si énergique à l'idée d'assister à mon cours, mademoiselle, peut-être pourriez-vous venir corriger les exercices qui étaient à faire pour aujourd'hui?

Je me fige. Les exercices. Totalement distraite par l'installation de Nilhem hier, j'ai complètement oublié de faire ces stupides exercices! Discrètement, je siffle à Nilhem:

-Tu les as fait?

Il ricane.

-Évidemment.

Quand a-t-il trouvé le temps de les faire, mystère. Mais à cet instant, je m'en moque.

-Tu pourrais me les passer?

Son sourire carnassier s'élargit.

-Ça dépend... Qu'est-ce que tu vas faire pour moi en échange?

Le goujat.

-N'importe quoi, ce que tu veux, mais file! Le bouledogue a l'air prêt à m'arracher la tête.

Toujours ricanant, il me glisse discrètement une feuille où, inscrits d'une écriture fluide et précise, trônent les fameux exercices. Je soupire de soulagement et me lève pour les corriger au tableau, en priant mentalement pour qu'il soit bon en maths.
 
 
Au déjeuner, je rejoins Aurélie et la petite bande, assise à la même table qu'hier. Je les salue d'un geste, geste qu'ils me rendent tous avec enthousiasme -ou presque. La brune aux cheveux ondulés -comment s'appelle-t-elle, déjà?- me regarde d'un air mauvais. Je lui renvoie un regard étonné, et elle se reprend brusquement, souriant d'un air enjoué, peut-être un peu trop. Est-il possible qu'elle me déteste alors que nous nous sommes à peine parlées?

Au même moment, je sens une main ferme se poser sur mon épaule. Je me retourne vivement, avant de me renfrogner. Zut.

-Elwenn? m'interpelle l'oiseau de malheur.

Je lui offre mon sourire le plus hypocrite.

-Plaît-il?

-Je croyais qu'on devait manger ensemble?

À leur table, mes nouveaux amis ne perdent pas une miette de notre échange.

-Ah bon? On a dit ça?

-Tu t'en souviens très bien, tête de pioche!

Et voilà, on y arrive.

-Écoute, je riposte, je n'ai pas à être en permanence avec toi. Si je veux déjeuner avec mes amis, j'ai le droit. Tu ne pourrais pas aller t'installer... Je sais pas moi, là-bas, dis-je en désignant vaguement un table un peu plus loin, et me laisser tranquille?

C'est le moment que choisit la rousse -Chloé, celle-là, c'est Chloé- pour intervenir.

-Tu peux venir manger avec nous, sinon! C'est Luc, c'est ça?

Comme si elle ne savait pas comment il s'appelle. Hier encore, elle était prête à lui sauter dessus à la simple évocation de son nom.

-Volontiers! Merci de l'invitation...

-Chloé, je m'appelle Chloé, lui dit-elle vivement.

Il lui sourie en retour.

-Ravi de faire ta connaissance, Chloé.

Ça va, il peut aussi la demander en mariage, sinon!

Énervée, je pose mon plateau à-côté de celui d'Aurélie, Nilhem s'installant en face de moi -il faut vraiment que je me souvienne de l'appeler Luc en public. Mon amie me jette un coup d'œil.

-Elwenn, Luc et toi... glisse-t-elle discrètement.

-Oui? je réponds, sur la défensive.

-Vous sortez ensemble?

Je manque de recracher l'espèce de pâte gluante infâme que le gouvernement français ose appeler purée et m'étouffe avec. Toussotante, je crachote:

-Quoi?

Aurélie me tend un verre d'eau, compatissante.

-Eh bien, tu n'es ici que depuis deux jours, mais... vous avez l'air si proche! Pourquoi voulait-t-il que vous mangiez ensemble, si ce n'est pas le cas?

Je n'en reviens toujours pas. Moi, sortir avec le Prince des arrogants? Mais c'est quoi cette idée stupide? Elle a fumé ou quoi, Aurélie?

-Et puis, enchaîne-t-elle, toujours en chuchotant pour que l'intéressé ne nous entende pas, Keylian m'a raconté que vous êtes arrivés ensemble ce matin, et que vous aviez l'air très complices. Apparemment, il t'a même donné ses exercices de maths pour t'éviter une mise à mort dans les règles par Derras. Vous êtes venus ensemble au lycée? Il t'a accompagnée?

Assis à ma gauche, Romain ne perd pas une miette de notre conversation, tandis que Nilhem -pardon, Luc- discute toujours avec Chloé.

-Quoi? Non! Enfin si mais... C'est pas du tout ce que tu crois! je bafouille, ne sachant que répondre.

C'est vrai qu'il m'accompagne au lycée, mais c'est parce qu'on vit ensemble. Et je me vois mal annoncer ça comme ça. Et effectivement, on s'est tapé dans la main, mais c'était l'inspiration du moment, ça n'avait rien à voir avec une quelconque complicité! Quand à la raison pour laquelle il voulait déjeuner avec moi... Il voulait me parler de la mission qui nous a été confiée par le Conseil, à savoir trouver la cause des disparitions de Surnaturels. Mais entre le bruit ambiant et mon cauchemar qui tourne encore dans ma tête, me donnant un léger mal de tête, je n'avais pas du tout envie de parler de ça. C'est pourquoi je me suis rapidement éclipsée à la cafétéria, espérant qu'il ne m'y retrouve pas -espoir déçu, il va sans dire.

Toutefois, je ne peux décemment pas annoncer tout ça comme ça. Et quand on ne veut pas parler de quelque chose, quoi de mieux que de changer de sujet?

-Et toi d'ailleurs, je la relance, depuis combien de temps tu sors avec Marc? Tu me racontes?

Ses yeux s'illuminent. Bingo.

-Alors... commença-t-elle.

Elle m'explique comment ils se sont rapprochés en début d'année car il est le meilleur ami de son jumeau, et sortent ensemble depuis bientôt cinq mois . Apparemment il était amoureux d'elle depuis la quatrième mais n'a jamais osé lui avouer. Je l'écoute d'une oreille distraite mais ne peux m'empêcher de songer à mon cauchemar. Contrairement à un rêve normal, je me souviens de la scène dans ses moindres détails. L'odeur métallique, le sang qui gicle de partout, et ce long hurlement déchirant. Était-ce un rêve prémonitoire? Pourtant, ça n'est pas précisé que je dois avoir des visions dans le packaging des pouvoirs d'Élue du Soleil... Alors quoi? Un simple rêve? Je n'y crois pas trop... Une menace? Mais qui pourrait m'avoir envoyé ce rêve? J'hésite à en parler à ma Protectrice. Mais après tout, qu'y pourrait-elle? Tant que je ne sais pas qui était cette fille hurlant à la mort, et à qui appartenait ce cadavre, je ne peux rien faire. Je décide donc de garder ce cauchemar pour moi... Pour l'instant.

Nous finissons notre repas -si l'on peut appeler cela un repas, au vu de la nourriture écoeurante- et partons nous installer tous ensemble dans le parc pour «profiter du beau temps», pour reprendre les mots de Romain. Essayant de faire abstraction du fait que je n'ai jamais rien connu d'autre que ce fameux beau temps, je tente de me montrer enjouée malgré mon inquiétude. J'ai beau essayer de ne pas penser à ce stupide cauchemar, j'ai comme un mauvais pressentiment.

Tout le monde s'installe en cercle à l'ombre d'un grand arbre -une vraie petite secte-, Aurélie s'affalant de tout son poids sur Marc qui la repousse en riant. Les autres les regardent, amusés. Ils doivent avoir l'habitude de ce genre de scène... Romain s'est installé à ma droite, et Nilhem à ma gauche. Autant vous dire qu'ainsi entourée de ces deux spécimens de plus d'un mètre quatre-vingt, je me sens plus petite que jamais. La rousse -Chloé- vient s'asseoir à-côté de Nilhem, se collant presque contre lui. Je retiens une réplique acerbe. Mais c'est qu'elle a de la suite dans les idées, la petite! De l'autre côté du cercle, je vois Keylian froncer les sourcils, faisant écho à mes propres pensées.

Attendez une minute... Comment ça, faisant écho à mes propres pensées? Je secoue la tête comme pour chasser ces idées, agacée. Aucune chance. À côté de moi, Romain me lance un regard curieux.

-Au fait, Elwenn... lance la brune aux cheveux bouclés d'une voix traînante -impossible de me rappeler de son prénom.

Allons bon. Qu'est-ce qu'elle me veut? J'ai du mascara sur les paupières à cause de ma précipitation de ce matin?

-C'est quoi cette couleur de cheveux et d'yeux? Tu mets des lentilles?

Ah, si ce n'est que ça.

-Pas du tout, je réponds avec un sourire contrit, je suis née comme ça.

Chloé, entendant ma réponse, fronce les sourcils. Quoi encore?

-C'est pas commun comme couleur... Et tes vêtements aussi, tu vas nous dire que tu es née comme ça? C'est quoi cette couronne? La tiare de la méchante reine?

Et elles éclatent toutes les deux d'un rire mauvais. Autour de nous, les conversations se sont tues. Je sens le regard de Nilhem sur moi, m'enjoignant à ne pas m'énerver. Mais j'ai déjà entendu bien pire.

-Vous n'y êtes pas du tout, je rétorque, sarcastique.

Je m'apprête à leur rabattre le caquet dans les règles de l'art lorsque Romain se lève brusquement.

-Mais qu'est-ce qu'elle vous a fait pour que vous lui parliez comme ça? s'exclame-t-il. Franchement les filles, vous me décevez.

Et, sous les yeux médusés de toute l'assemblée, il se met debout et s'en va d'un pas énervé. La brune se lève à son tour, fulminante, et part en courant dans la direction opposée.

Bon, je suppose que c'est à moi d'aller calmer Romain, alors... Je me redresse et annonce à la cantonade:

-Je vais aller le voir.

Et je pars chercher cet abruti qui se vexe à la place des autres. Une telle réaction me touche mais bon sang, on ne se connaît presque pas!

Je me met à courir pour le rattraper. C'est qu'il va vite, l'imbécile! D'après la direction où je l'ai vu partir, il se dirigeait en direction d'un bâtiment que je n'avais pas remarqué jusque là. Le gymnase, je suppose. Je m'approche de l'entrée et essaie de tourner la poignée. Fermée. Je soupire et fais le tour du bâtiment dans l'espoir de le retrouver. J'aperçois une petite porte dérobée. En priant pour qu'elle soit ne soit pas verrouillée, je la pousse doucement. Elle s'ouvre dans un grincement. Bingo!

La première chose qui me frappe en entrant dans la pièce est l'odeur de renfermé et de transpiration qui y règne, ainsi qu'une autre odeur... De la pourriture? Ça sent le rat mort! Cette pièce aurait bien besoin d'être aérée, c'est moi qui vous le dit! Pas rassurée pour deux sous, je pénètre dans ce que je suppose être un local de rangement. Mais sans lumière, pas moyen d'en être sûre. L'Éclat du Soleil -pouvoir supposé me permettre de voir dans le noir- me serait bien utile en ce moment... Mais je ne sais même pas comment l'invoquer. Alors je tâtonne sur le mur -c'est tout moite, je ne sais pas ce qu'il y a dessus mais c'est répugnant- à la recherche d'un interrupteur. Je le trouve enfin et appuie dessus. Un clic sonore se fait entendre. Et j'écarquille les yeux d'horreur.

Je m'étais trompée, ce n'est pas un local de rangement -enfin si, mais pas de matériel de sport.

Des cadavres sont empilés pêle-mêle dans toute la pièce, ensanglantés, des trous béants sur le corps. Tous les murs sont couverts de sang -c'est ça, la matière moite dont mes mains sont à présent recouvertes. Et le pire de tout... Au centre de la pièce, son sang chaud s'écoulant d'une plaie béante à l'abdomen, se trouve Romain.

Frappée d'horreur, je recule d'un pas. Je ne connais qu'une seule créature capable de faire ça.

Une goule. Il y a une goule au lycée.

~

Ohayo!

Changement drastique dans l'atmosphère hé hé hé, ce pauvre Romain se retrouve dans une situation bien compliquée! Alors, survivra, survivra pas?

J'espère que le tournant que prend l'histoire vous plaît, différents éléments se mettent en place... Mais notre pauvre héroïne n'est pas au bout de ses surprises!

N'oubliez pas de voter et commenter (ou bien la goule viendra vous manger hu hu hu)!

Bisous!

-Janwia-

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