Yooo !!!
J'espère que vous allez bien ! Je voulais vous remerciez, pour tous vos votes, vos lectures et vos commentaires ! Je les vois tous et ils me font tous autant plaisirs les uns que les autres ! Bref, cœur sur vous, je vous aime ♥♥
Info un peu moins drôle, ce chapitre est un peu plus cours que d'habitude, je m'en excuse, j'ai des petits soucis d'inspiration en ce moment, j'ai du mal à me projeter dans ma fiction, rien de grave vous inquiétez pas ! En plus je voulais le poster hier, mais Wattpad ne l'avait pas décidé comme ça...
Bon je me tais, et bonne lecture !!
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Mirajane arrive d'un pas rapide.
Lucy lui saute dessus :
-Alors ?
-Doucement, laisse moi le temps d'arriver, donc, je suis allée la voir vendredi soir, je vous l'ai raconté avant, je voulais que vous l'entendiez de vive voix. Donc j'ai sonné chez elle, elle a pas répondu, j'ai encore sonné, bref comme ça pendant au moins quinze minutes. Elle a fini par m'ouvrir, déjà j'étais super soulagée de la voir, mais à côté de ça, elle avait mauvaise mine.
-Mauvaise mine comment ? Demande Lévy.
-Mauvaise mine genre le teint gris, les cheveux sales, et les yeux rouges. En plus de ça on dirait qu'elle n'avait pas mangé depuis des jours.
Mon poings se serre. Je ne suis pas sûr de vouloir entendre la suite. Mon cerveau me hurle de partir, mais en même temps je suis incapable de bouger, mes pieds sont comme fixés au sol.
Mirajane continue :
-J'ai fait du ménage chez elle et j'ai fait à manger, je voulais la voir manger devant moi, malheureusement elle n'a quasiment pas touché à son assiette. Elle ne disait pas un mot et ne répondait pas à mes questions. A un moment je lui ai demandé si elle ne voulait vraiment pas en parler. Elle s'est mise à pleurer. Son visage était impassible mais des larmes dévalaient ses joues. C'était super bizarre, elle ressemblait à une poupée. Je l'ai prise dans mes bras et j'ai essayé de la calmer, mais je pense que c'est ses larmes qui ont tarie plutôt que moi qui ai joué un rôle, mais quand même. Juvia qui pleure ? Notre Juvia ? Juvia qui affronterait une fin du monde avec le plus grand calme et la plus grande lucidité ? Ça m'a fait tellement de mal de la voir comme ça, aussi fragile. Elle qui est la personne la plus forte que je connaisse...
-Mais il faut qu'on sache ce qu'il s'est passé ! S'exclame Erza. Elle a besoin d'aide !
-Pour l'instant elle est muette comme une tombe.
-Sans compter qu'il va falloir qu'elle retourne en cours, elle va être défaillante aux examens sinon... S'inquiète Lucy.
A peine ces mots sortis de sa bouche, je remarque aussitôt une tête bleue qui arrive à ma gauche.
Je ne rêve pas.
C'est bien elle.
Ni une ni deux, je déclare que j'y vais et m'éloigne.
Natsu me rattrape en petites foulées.
-Tu fuis ?
-Ta gueule.
-Gray, je vais en parler à Lucy ce soir.
-Et bien fait ça, qu'est ce que tu veux que je te dise de toute façon ?
Gajeel nous rejoint aussi.
-T'as rien à dire, dit le brun, juste attend toi à te faire lyncher par les filles demain.
-M'en fou.
-Tu ne comptes pas allé la voir quoi ?
-Non.
-Tu ne te sens pas mal vis à vis de ça ?
-Non.
Je continue de marcher rageusement. Un mec ne se pousse pas de ma route, ce qui entraîne une collision d'épaule. Ce qui a le don de me faire sortir de mes gonds :
-Putain, mais tu pouvais pas faire gaffe !
-Eh ça va mec, y'a rien !
-Gray c'est bon, me dit Natsu en m'attrapant l'épaule.
Je me dégage et pars en marmonnant :
-Qu'est ce que vous me faites tous chier là putain ?!
Je ne parviens pas à décolérer de la journée. J'insulte tout le monde.
Les gens qui me connaissent un peu ne comprennent pas.
Où est passé le Gray froid et calculateur ?
J'en sais rien putain, je sais pas où il est, mais j'ai besoin de lui.
Jamais je n'aurai imaginé que Juvia aurait un tel impact sur ma vie.
J'arrivais un peu prêt à me gérer avant de la voir ce matin.
Elle.
Que j'ai brisé en milles morceaux.
Que j'ai fait pleurer.
Plusieurs fois.
Elle qui demandait juste d'être aimé.
Je tente de chasser ces pensées de mon crâne mais rien y fait.
Elles m'empêchent de dormir.
Je n'en peut plus de ce fardeau. Pourquoi est ce que je me sens autant coupable merde ?
Je savais que c'était un jouet, j'en avais conscience, et elle aussi, alors pourquoi merde ?
Pourquoi elle me met dans cet état ?
PDV Juvia.
Je prend grand soin de ne croiser personne aujourd'hui. J'assiste à mes cours et m'en vais. Mirajane tente des approches plusieurs fois. Je reste muette.
Elle ne force pas plus, et elle a dû en parler aux autres car aucun ne vient m'embêter de la journée.
Le déroulement de ma journée ne quitte pas le chemin que j'avais projeté d'emprunter.
Comme depuis quelques soirs, j'utilise un somnifère pour m'endormir.
Je sais que je ne devrais pas.
Je ne trouve pas le sommeil autrement.
Je grignote à peine.
Le lendemain c'est la capuche enfoncée sur la tête que j'entends des éclats de voix.
Je tourne vaguement la tête.
Je trouve une Mirajane en furie et un Gray en colère.
Je décide de ne pas écouter plus et rentre rapidement dans l'amphithéâtre.
Mirajane arrive quelques minutes plus tard.
Son visage est rouge et ses gestes brusques.
Elle s'installe, s'assoie et se tourne vers moi.
-Je sais que c'est de la faute de Gray.
L'entente de son prénom forme une boule dans ma gorge, je ne répond pas.
-Je ne sais pas ce qu'il t'a fait, mais crois moi, je le saurais. Ça ne va pas se passer comme ça.
J'aimerai qu'elle ne s'en mêle pas, mais Mirajane est lancée, et je ne veux pas avoir à lui expliquer. Ne serait-ce que lui parler.
-C'est vrai que Gray était bizarre en ce moment...
Arrête de parler de lui.
S'il te plaît, arrête.
-... toujours agressif, et en colère, alors que d'habitude, c'est la froideur incarnée...
Arrête.
Elle semble voir les larmes perler au coin de mes yeux, et par conséquent arrête de parler de lui, et se la ferme.
Ça fait une semaine que je ne parle plus. A personne.
Je ne m'en sent pas capable, c'est au dessus de mes forces. La boule dans ma gorge bloque chaque flux de parole, et à quoi bon ?
A quoi bon parler ?
Le monde continuera de tourner sans ça.
Le soleil continuera de briller.
Le pollen continuera de polliniser.
Les saisons continueront de défiler.
Bien que les partiels arrivent, j'ai du mal à travailler. Mon cerveau semble au-delà de ses limites tout le temps.
Je suis incapable de penser et de réfléchir. Encore moins de mémoriser.
Je cherche mes clés dans mon sac, quand je relève les yeux, j'ai l'impression de prendre une tonne sur la tête.
Gray est là.
Devant moi.
Les mains dans les poches.
Je m'apprête à le contourner et à l'ignorer.
Non, non, non.
C'est pas possible.
Il veut ma mort ou quoi ?
-Faut qu'on parle.
PDV Gray
Elle se retourne doucement vers moi, comme si elle avait peur.
Elle a peur en fait.
Son regard ne ment pas.
Je voulais le revoir. Je me rend compte que je ne voulais pas le revoir dans ces conditions en fait.
Elle ne me répond pas, et continue de chercher les clés dans son sac, en me lancant de temps à autres des regards paniqués.
C'est insupportable.
Je m'avance vers elle.
Elle se plaque contre le mur derrière elle.
Je m'arrête.
Elle cherche désespérément un endroit de fuite, en vain. J'ai du mal à la regarder.
En fait je ne peux pas la regarder en face, putain.
Je tente de m'avancer encore un peu, plus de quatre mètres nous séparent encore.
-Ne t'approche pas ! Me crie-t-elle d'une petite voix enrouée et aiguë.
Ses mots s'insufflent dans mon corps. Dans mon âme.
Je me retourne rageusement, enfourche ma moto et m'éloigne, gaz à fond.
Je n'ai aucun but précis, je roule pour rouler. Ma vitesse est exubérante, et mon respect du code de la route est égal à zéro.
Je suis klaxonné.
Plusieurs fois.
J'en ai rien à foutre.
J'ai besoin de me défouler.
Alors que je slalome entre les voitures pendant un embouteillage, je repère un salon de tatouage à ma droite.
Ni une ni deux, je me gare dans la petite arrière cours.
Je rentre dans le salon. Des photos de tatouages recouvrent les murs. La pièce n'est pas très bien éclairée, donnant une ambiance assez sombre.
-Je peux vous aider ? Demande un homme tatoué de la tête au pieds, assis confortablement dans un fauteuil miteux.
-Je pense oui.
A chaque aiguille qui perce la peau de mon bras, je ressens une certaine satisfaction.
Bien que la salle d'accueil semble avoir une hygiène douteuse, celle ci, plus petite et bien éclairée est parfaitement aseptisée.
-Ça fait longtemps que vous vouliez vous faire tatouer ?
-Plus sur un coup de tête.
-Je vois, impulsif hein ?
-Peut être.
-Et pas bavard.
Il commence à me soûler celui là.
-Pourquoi maintenant le tatouage ?
-Je sais pas trop à vrai dire.
-Souvent les gens viennent après avoir réfléchi un sacré moment, voir des années, ils me détaillent exactement ce qu'ils veulent, puis ils pleurent sur la chaise parce que ça fait mal. Vous ne remplissez aucun de ces critères jeune homme.
-C'est pas mon truc de remplir de rentrer dans la norme.
-Ça peut être une bonne chose, comme ça peut ne pas l'être.
-Comment ça ?
Voilà que je discute avec ce tatoueur, d'un sujet assez abstrait, comme si on était en cours de philo. Ma vie part vraiment en vrille.
-Il y a sortir de la norme, genre casser les stéréotypes, et sortir de la norme de façon malsaine, être un danger pour soi ou pour les autres. Tu vois ce que je veux dire gamin ?
-Ouais. Grognais-je.
-Vu de ta réponse, je pense savoir dans quelle case tu vas.
-Les cases n'existent pas. On est jamais totalement noir ou totalement blanc.
-Bien dit, c'est intéressant de discuter avec toi.
La douleur s'intensifie alors qu'il arrive vers mon poignet, nous restons silencieux un long moment. Je perd la notion du temps et me concentre juste sur la douleur.
-C'est une belle pièce. Me dit-il soudainement.
-Quoi ?
-Ce tatouage. J'en avais déjà fait sur tout le bras, mais jamais de semblable.
-Hum.
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Voilà !!! Vos avis?
Je voulais vous demandez quelque chose, j'ai besoin de votre avis ...
Est ce qu'une scène assez clichée vous déplairait ? Ou pas ?
C'est une idée qui m'est venue mais je doute, éclairez moi !
Des bisous !!♥♥