Demie-teinte.

De -Amapola

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C'est fou comment l'amour peut faire voler et peut parallèlement couler dans le plus profond du malheur. Ana... Mai multe

Trois coups de bâtons; 0.
Circé écoute l'orgasme; 1
Ana-Rose face au doute; 2
Gabriel a les pensées glacées; 3.
Ana-Rose face au bois; 4.
Circé écoute les plaintes; 5.
Gabriel a un futur; 6.
Ana-Rose face au fade; 7.
Gabriel a une discussion profonde; 8
Circé écoute les reproches; 9.
Circé écoute les murs; 11.
Ana-Rose face aux questions; 12.
galerie de portraits.
Circé écoute les autres; 13.
Gabriel a une révélation; 14.
Ana-Rose face à la pluie; 15.
Gabriel a mangé; 16.
Circé écoute les disputes; 17.
Gabriel a pas de clopes; 18.
Ana-Rose face à la vérité; 19.
Circé écoute le téléphone; 20.
Ana-Rose face au noir ; 21.
Gabriel a pas dormi ; 22.
Circé écoute la diversion ; 23.
Ana-Rose face au trou noir ; 24.
Circé écoute la vérité ; 25.
Gabriel a saigné ; 26.
Gabriel a pris un café ; 27.
Ana-Rose face aux critiques ; 28.
Circé écoute les moqueries ; 29.
fermeture du rideau ; 30.
mot de la fin.
et aussi :

Gabriel a déconné; 10.

339 52 27
De -Amapola

pulp fiction à : le club des cinq.
On se retrouve devant chez Fabien, ok ?

l'ange Gabriel à : le club des cinq.
Attend quoi ? On avait rendez-vous aujourd'hui ?
(P.S : c'est quoi ce surnom Roman ?)

ratatouille à : le club des cinq.
Bah oui on devait l'aider avec ses photos. Je ramène les pizzas. (Gab tu viens pas ? Le surnom c'est Fabien qui lui a donné quand il était bourré au passage.)

pulp fiction à : le club des cinq.
Gab t'as intérêt à venir !! (De quel surnom vous parlez ?)

ratatouille à : le club des cinq.
Mais Roman il a peut-être rendez-vous avec sa Ana, si tu vois ce que je veux dire...

l'arche de Noé à : le club des cinq.
Rémy je t'arrête : il aura jamais les couilles de l'inviter mdr. Il a juste oublié.

l'ange Gabriel à : le club des cinq.
Ferme la, Noé.

« Non mais sérieux, les mecs, vous parliez de quoi pour mon surnom ? demanda Roman en déballant ses affaires.

— Pulp fiction.

— Oui bah quoi, pulp fiction ? »

   J'avisais les pizzas empilées sur la table en laissant Fabien expliquer que lorsqu'il était bourré, il avait renommé Roman pulp fiction, parce que Roman et fiction c'était pareil et que fiction c'était pulp fiction.

   « Donc tu te bourres la gueule sans nous ? Merci l'amitié, conclut Roman.

   — C'est Rémy qui m'a traîné à une soirée avec sa pote, pas moi ! se défendit-il. En quoi tu veux qu'on t'aide ?

   — Tu pourrais accrocher ça dans l'arbre ? demanda notre photographe professionnel. Gab, rend toi utile, va l'aider ! Noé, va demander à Rémy des assiettes et mettez la table. »

   Fabien me donna un grand coup dans l'épaule, me donnant l'impression de la déboîter en même temps.

   « Tu montes, indiqua-t-il au pied du cerisier.

   — Eh, pourquoi moi ?

   — Tu t'es regardé, moineau ? Allez grimpe avant que je te fasse monter par coups de pied au cul. »

   Je soupirais avant de m'appuyer sur les branches jusqu'à me hisser en haut.

    « Tu vois c'est pas si compliqué. Allez, je t'envoie ça. »

   Il me fit passer une grande caisse comme celles du marché, en bois rêche. À l'intérieur, un faux nid fabriqué aux bons soins de Victoire, la petite amie de Roman, des oiseaux obèses tricotés et des bonnets adaptés aux oiseaux.

   « C'est quoi ce bordel, mec, regarde on dirait le prof d'histoire ! m'amusais-je en faisant s'asseoir un oiseau bleu sur ma paume.

   — Je sais pas, c'est Victoire qui a voulu faire ça. Votre pote c'est vraiment un canard.

   — Non. Il a juste pas d'idées pour ses photos, il prend tout ce qui vient, même les délires vegan de Vic. »

   Je plaçais avec soin les oiseaux et leurs bonnets dans le nid avant de caler celui-ci contre une branche.

   « Et toi, demanda Fabien d'un ton posé, tu as de l'inspiration pour tes poèmes ?

   — J'écris pas de poèmes, mec, niais-je en laissant chuter la caisse en bois.

   — Noé me l'a dit, arrête.

   — Ça date, c'est des brouillons ratés et moches, concluais-je en me laissant tomber du haut de ma branche. »

   Je me frottais les mains pendant que Fabien me fixait.

   « T'as plus d'inspiration. T'es comme Roman.

   — Mon ambition c'est pas d'écrire des poèmes ! protestais-je. Roman veut être un photographe connu, il a du talent. Je crois en lui.

   — Rosie ça va être ta muse, Gab ? »

   Je secouais négativement la tête.

   « Oublie les poèmes, mec, vraiment, je déteste ça. »

   J'avais surtout aucun talent.

   « BON ! gueula Roman. Vous êtes mignons mais les pizzas vont refroidir, vous allez manger froid ! Après on fera les photos. »

Pendant le repas, Roman nous expliqua que Victoire allait nous rejoindre dans l'après-midi, et qu'il voulait dénoncer quelque chose, raconter une histoire au travers de ses photographies.

« Les oiseaux sont une métaphore des SDF, exposa Roman en mordant dans sa pizza. Ils restent au froid, sans personne pour les aider, et une personne arrive pour leur donner des bonnets et des conneries, ce genre de truc. J'hésite à faire mourir un oiseau.

— Vu l'apparence de tes oiseaux, on pensera juste qu'il aura trop mangé et fera une petite sieste digestive.

— Très bien, Gab, la prochaine fois, je penserais à toi dans ce genre de projet, répondit Roman, piqué au vif. »

Noé lui demanda de se calmer avant de me jeter un regard assassin, qui voulait simplement dire : mec, c'est un projet sérieux pour Roman, évite tes remarques.

Notre repas terminé, Roman se dirigea vers l'arbre et constata un premier problème.

« Je vais devoir monter. Sauf que j'ai le vertige.

— T'es pas chiant comme mec, toi.

— GAB FERME LA ! cria Roman. Noé, va prendre les photos. S'il te plaît.

— Mec, c'est toi le photographe. Pas moi. Alors on va bouger le nid dans un autre arbre, même se casser dans un parc, si tu veux, mais c'est toi le futur Doisneau. Tu te souviens ? »

Alors on a bougé le nid, je me suis fait engueuler parce que je devais pas mettre les bonnets, Noé me lançait des regards incendiaires, Roman faisait des crises de nerf pour rien, Rémy ne parlait pas sauf pour rire grassement aux remarques de Fabien sur Ana, ce qui devenait franchement pénible.

Quand Victoire est arrivée, j'ai du m'empêcher de sourire pour éviter que Roman pique une crise de jalousie; j'avais pas besoin de ça.

« Salut les mecs, lança Victoire avec un sourire. »

Victoire, c'était la douceur féminine par excellence. Délicate, pâle, les lèvres roses et les cheveux châtains, habillée de pantalons noirs et de pulls pastels, la main gracieuse.

Elle remarqua tout de suite que j'étais à l'écart et renfrogné, mais ne me posa pas une question : Roman l'appelait déjà à la tâche.

« J'ai besoin d'une main qui pose les bonnets. Tu peux le faire, Vic, s'il te plaît ?

— Pourquoi ? avisais-je. Parce qu'une femme est l'allégorie de la douceur et de la femme au foyer qui prend soin des autres ? C'est super sexiste !

— Gabriel, putain, pour la centième fois de la journée, tu fermes ta gueule ! »

Il pinça sa tempe avec une grimace et Noé commença à se mordre les doigts; s'il avait pu me baffer, il l'aurait fait. Rémy et Fabien étaient silencieux et alternaient des petits coups d'œil nerveux entre Roman et moi. Victoire, elle, dans sa douceur habituelle, posa sa main sur l'épaule de son copain en essayant de le calmer.

« Si c'est Victoire qui pose les bonnets, c'est simplement parce que c'est son idée, d'accord ? C'est elle qui m'a proposé de faire un truc avec les oiseaux ! Donc c'est une manière de montrer ma reconnaissance. Tu devrais apprendre ce mot, reconnaissance, ça t'aiderait bien. T'es particulièrement ingrat et infernal aujourd'hui. Tu sais quoi ? C'aurait été mieux que t'oublies le rendez-vous et que tu viennes pas, ça nous aurait tous aidé à passer une meilleure journée ! »

Noé sut instantanément que j'avais pris les mots du Roman énervé trop à cœur et s'approcha de moi pour essayer de me calmer, mais je le repoussais et m'éloignais, furieux et blessé.

« Bah tu sais quoi ? Je me casse ! Je vais vous laisser passer une bonne journée sans moi !

— Ouais, tu fais bien, ouais ! Casse-toi ! gueula Roman avant de se faire interrompre par Noé et Victoire. »

   Je marchais sans but, je voulais juste m'éloigner le plus possible; puis je décidais d'aller à la mer et de regarder les vagues se briser les unes dur les autres. Alors que si elles s'assemblaient en une seule elles seraient si puissantes...

   On était des vagues, à s'effondrer sur les autres pour gagner un peu de terrain, les marrées basses représentaient les guerres, les marées hautes nos moments prospères.

   Je voulais qu'Ana-Rose et moi on soit un putain de tsunami.

yoyo
aussi tôt que la semaine dernière parce que je dors. Je viens de rentrer de bowling mdrr j'étais nulle à chier pendant la première partie j'ai fait genre 0-0-0-0-3-4-0-7-0 fin mdrrr voilà quoi

mais bref tout ceci m'inspire des chapitres, on a fumé les étoiles notamment — non publié hihi j'suis pas cool. Look at it

bref j'ai pu voir mes potes avec des chaussures ridicules dont un qui avait l'air d'un clown avec ses chaussures 43 vertes et bordeaux. Magnifique.

Enfin bref je parle trop et j'adore ce chapitre voilà c'est tout pour moi bisous bisous 🌙

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