STEAL » a.griezmann

By njhxjames

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vivons mieux, vivons cachés 29 janvier 2017 - 12 juillet 2017 More

prologue
un
deux
trois
quatre
cinq
six
sept
huit
neuf
dix
onze
douze
treize
quinze
seize
dix-sept
dix-huit
dix-neuf
vingt
vingt et un
vingt-deux
épilogue

quatorze

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By njhxjames

Omniscient

28 juillet 2016


Le soleil était omniprésent sur la capitale du pays. Sofia avait ouvert la vitre du taxi ayant beaucoup trop chaud. Il était à peine dix heures et demi que les habitants étouffaient. La voiture qui menait la jeune femme s'arrêta après de longues minutes de route devant la grande bâtisse. Elle sortit du taxi pendant que le chauffeur s'occupait de sa valise. Elle le remercia, le paya et s'approcha du grand portail qui lui faisait face. Elle appuya sur la sonnette et patienta, regardant les alentours. Le portail s'ouvrit et la blonde pénétra dans la propriété alors que le châtain sortit de la maison.

    Les lèvres du tatoué s'étirèrent en voyant le visage de Sofia. Il se précipita vers elle et l'enlaça. Presque trois semaines avaient passé depuis leur séparation et la manager avait réussi à prendre quelques jours de congé pour faire un saut en Espagne. Celle-ci laissa un rire s'échapper de sa bouche en sentant ses pieds décoller du sol.








Dépose-moi au sol.

Hun hun.

Aller Antoine, sinon je prends le premier vol pour rentrer en France.

Tu n'oserais pas.

Je vais me gêner.








Le sportif déposa la blonde au sol avant que les lèvres de la jeune femme s'écrasent sur celles du Français. Il passa sa main dans le dos de la blonde et la tira vers la maison, prenant sa valise en main.








T'as mis quoi dans ta valise pour qu'elle pèse cette tonne ?

Mieux vaut prévoir.

Tu restes seulement six jours je te rappelle. La moitié aurait suffi, je pense.

Je pense aussi, mais je ne savais pas quoi prévoir.

Ouais, une véritable nana quoi, fit-il avant de lever les yeux au ciel.

La nana te dit d'aller te faire voir.

Elle est vexée dis donc. Pauvre petite.

La ferme, le footeux.

Quelle violence, j'suis outré.








Il avait posé sa main sur son corps, se stoppant net dans les escaliers qui menait à la chambre d'ami. Sofia poussa gentiment l'épaule du tatoué.








Quelle force, dis-moi.

Arrête de te foutre de moi et avance.

Bien, chef.

Ah, j'aime ça.

Ne prends pas trop la confiance, tu vas vite redescendre.








Ils finirent par monter à l'étage et Antoine déposa la valise de la Française dans la chambre. Les murs d'un marron très clair éclaircissaient la pièce où trônaient un lit au milieu, un dressing et un meuble. Rien de plus. « Fifa ? » La blonde se retourna et vit Antoine avec un grand sourire forcé au visage.








T'es sérieux ?

Je n'y ai pas joué depuis ce matin, tu peux quand même faire ça pour moi, non ?

Je vais te niquer.

À Fifa ou genre...

Dépêche d'aller allumer ta putain de console ou je te fais la peau.

Bien, m'dame.








Ni une, ni deux, le sportif avait déjà quitté la chambre pour se ruer au rez-de-chaussée. Un mince sourire apparu sur le visage de Sofia qui découvrait un autre Antoine : l'enfant et le joueur qu'il était. Elle rejoignit finalement le châtain dans le salon qui lui tendait une manette. « Je vais t'écraser, Lopez. » La jeune femme roula des yeux et se concentra sur l'écran en face d'elle. Ils choisirent les équipes et le match put commencer.  L'un des joueurs du tatoué eut rapidement le ballon et ses adversaires lui coururent après afin de récupérer la balle, en vain. Le premier but en faveur du véritable footballeur fut mis à peine cinq minutes après le début du chrono.








C'est qui le patron ?

Tu prends bien trop vite la confiance.

Je suis un dieu à Fifa, tu ne me battras pas.

On verra ça.








Les deux compagnons se cherchèrent pendant tout le match, gênant l'autre pour l'empêcher de marquer. Ballon au pied, le joueur de Sofia s'approcha du but, visa et tira. La balle vint s'échouer au fond des filets.








Tu disais quoi déjà ?

La ferme.

Mauvais joueur.








Le match se termina sur un cinq – trois pour Antoine. Celui-ci posa sa manette sur la table basse et se tourna vers la blonde.








Faut que tu m'expliques.

De ?

Je ne t'ai pas mis une branlée, je comprends pas.

Toutes les filles ne sont pas nulles au football, que ce soit en vrai ou à Fifa.

Où est-ce que t'as appris à jouer comme ça ?

T'oublies bien vite que j'ai deux frères.











Sofia Lopez

30 juillet 2016


Je sens une masse s'abattre sur mon corps. Je vais le tuer. Je pousse le châtain qui s'est littéralement jeté sur moi alors que je dormais. J'ai beau le pousser, monsieur ne bouge pas d'un poil. « Ce n'est pas que t'es gros, mais t'es pas léger non plus. » Le tatoué entoure ses bras autour de ma taille. Qu'est-ce qu'il est chiant quand il s'y met purée. J'arrive à me tourner pour voir son visage.








Bouge de là, Antoine.

T'es plutôt confortable, laisse-moi profiter un peu.








Mais bien sûr et puis quoi encore ? Il allait poser sa tête sur moi quand cette fois-ci, j'arrive à le faire bouger et il tombe du lit, s'écrasant sur le sol. Je penche ma tête pour le voir. Il est en train de se frotter le crâne en grimaçant. Oups ? Il se relève finalement et me jette un regard noir. On y croit tous, évidemment. Sauf que ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il sorte de la pièce sans dire un mot. Il est vexé, le petit.

     Je m'étire et attache rapidement mes cheveux. Je me lève du lit et sors à mon tour de la chambre pour rejoindre la cuisine. Monsieur y passe tout son temps. Bon avec le salon aussi parce qu'il y a sa console. Pire qu'un adolescent en pleine croissance. J'entre dans la cuisine et le vois debout en train d'attendre que son café chauffe.








Tu es vexé.

Je vois pas de quoi tu parles.

Si, tu l'es.

Pas du tout. Nos regards se croisent et un sourire apparaît sur son visage. Mais tu m'as fait super mal !

Techniquement, c'est le sol qui t'a fait mal.

Mais tu m'as poussé !

T'as vu comment tu t'es jeté sur moi aussi ? On aurait dit une baleine qui s'échouait.

Moi qui voulait être gentil en venant te réveiller. Il reprend une gorgée de son café.

La prochaine fois viens avec un le petit-déjeuner, tu seras accepté.

Et puis quoi encore ? Tu prends un peu trop la confiance à mon goût.

Comme tu l'as dit : à ton goût.

Tu n'aimes pas avouer que tu as tort.

Parce que je n'ai jamais tort.

Comme si j'allais te croire.

Tu vas me croire puisque j'ai raison, enchéris-je.

Bref, sois prête dans une heure, on sort.

Ah ouais ? Et on va où ?

Tu verras, sois prête c'est tout.








Le flou total. J'aime vraiment pas ne pas savoir où je vais. C'est l'inconnu total et j'ai horreur de ça. Je finis par prendre mon petit-déjeuner tandis qu'Antoine part prendre sa douche. J'y vais à mon tour et enfile par la suite une robe toute simple et décontractée.




Je m'occupe de mes cheveux rebelles qui partent dans tous les sens et sors de la chambre en prenant mon portable posé sur le matelas. Benjamin m'a envoyé un message pendant que je me préparais. Monsieur squatte encore chez moi et je commence à avoir peur. Je ne sais pas dans quel état je vais retrouver mon appartement lorsque je vais revenir. On peut s'attendre à tout avec lui. J'échange quelques messages avec mon frère quand j'entends les pas du sportif dans l'escalier.








Tu es prête ?

Hum ou... Mes lunettes !








Je me précipite à l'étage en donnant, ou plutôt en jetant, mon portable dans les mains du tatoué. Je prends mes lunettes de soleil dans ma valise et redescends aussi rapidement. Il y a tellement de soleil, mes pauvres yeux ne finiraient pas la journée sans protection. Lorsque j'arrive au salon, Antoine a les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone, les sourcils froncés.








Qu'est-ce qu'il y a ?

Tu parles encore avec Maxime ?

On t'a déjà dit qu'on ne répondait pas à une question par une autre ?

Je suis sérieux, Sofia.

Je ne parle plus avec Maxime. Maintenant tu vas me dire pourquoi tu me demandes ça ?

Ton frère t'a envoyé un message.








Il me tend mon portable que je saisis et m'empresse de lire ce que m'a envoyé Benjamin. Mon frère m'a envoyé qu'il allait voir Maxime aujourd'hui.








Je ne vois et ne parle plus à Maxime.

Alors pourquoi ton frère va le voir ?

Ils se sont toujours très bien entendu et Ben le considérait comme son frère. Je ne peux pas changer leur relation. Mon frère n'a rien à voir dans cette histoire et s'il veut continuer de voir Maxime, je ne peux pas lui en empêcher.

Donc entre Maxime et toi...

Il n'y a plus rien du tout, terminais-je.

Non parce que déjà ce qu'on fait c'est vraiment pas cool pour lui alors si en plus, vous continuez à vous parler et tout, ce serait vraiment bâtard de lui faire ça.








Je m'approche du châtain et pose mes mains sur ses joues, plongeant mes yeux dans les siens. J'aime beaucoup ses yeux. Bleus comme l'océan.








C'est terminé avec Maxime. La seule personne qui a une potentielle place, c'est toi.

Potentielle place ?

Okay, d'accord, c'est plus vraiment potentiel maintenant.








Il dépose chastement ses lippes sur les miennes. « Je préfère ça. » Il prend ses clés posées sur le comptoir et nous quittons l'immense maison.

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