CARNET DE RAPPORTS DE REINA LYANGE, p. 70
5ème fugue
Seizième rapport : 04/11/16
« Neville et moi sommes restés toute la soirée dans la pénombre. Il a beaucoup écrit et dessiné et j'ai fait de mon mieux pour ne pas le regarder.
On ne s'est pas dit grand chose parce qu'il avait la main gauche dans ma main droite et que j'ai dû me concentrer sur les gouttes de pluie qui tombaient sur mes cheveux pour ne plus rougir à ce contact.
Nous avions les mains glacées et si chaudes collées.
Puis on s'est relevé et il m'a rembrassé. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de s'embrasser ainsi alors que chaque parcelle de ma peau n'espère plus rien de lui.
On est reparti à l'intérieur et j'ai cherché Olivia. Assise sur un gars elle lui roulait des jolies pelles.
Je n'ai pas dormi de la nuit, assise dans un coin, des bouteilles d'alcool éparpillées et vides autour de moi. J'ai saisi l'occasion pour attendre que le soleil se lève et que le paysage me rappelle tout ce qu'il y a de plus de beau dans la voûte céleste.
L'aube fond dans l'aurore et les premiers rayons d'étoile parsèment le ciel.
Tout est si compliqué à cet instant ; que, pour m'apaiser, je ne peux que profiter des choses simples de la vie. »
nda: j'adore vos réactions sur le dernier chap, c'est exactement moi devant reina et neville mdrrrr; merci pour tous vos commentaires les nems!
on va basculer dans une autre dimension de l'histoire, oops.