Fille de glace

By JuuneGray

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Juvia ne croit plus en l'amour, elle ne vit plus que pour ses études, et rien d'autre ne l'intéresse. Cepend... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Annonce
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Annonce 2!
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Tag !!
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31

Chapitre 19

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By JuuneGray

Yoo !

Désolé pour ce retard, j'ai eu des problèmes d'internet chez moi ce week-end, et ça vient seulement de revenir.

Bref, voilà le chapitre et je vous laisse avec la lecture !

************

-Gray ... Parvins-je à articuler.

Je me sens ridicule, il me regarde de haut, impassible.

Et moi je pleurniche.

Comme une gosse de cinq ans qui a fait une bêtise.

Je n'arrive pas à soutenir son regard.

-Tu peux me dire ce que tu foutais là bas ? Grogna-t-il.

Je ne répond pas, et me contente d'essuyer mes larmes d'un revers de main. Je commence à le contourner pour aller à mon arrêt de bus.

Je n'ai pas la force de t'affronter Gray.

-Je vais te ramener. Me dit-il, plus doucement.

Je me retourne,lasse, et répond :

-Non, merci.

-Ce n'est pas une question.

J'hésite. Bien qu'il ai les bras croisés, sont visage est beaucoup plus détendu que tout à l'heure.

Ce qui me donne encore plus envie de pleurer.

Je fais un pas vers lui, pour lui montrer que je le suis.

Nous nous dirigeons vers le parking. Il me tend le casque que j'avais déjà la dernière fois. J'attends qui démarre sa moto et se mette en selle pour prendre place à mon tour.

Je ne réfléchi pas et entoure son torse de mes bras.

Je suis sûr que je le sers trop, mais j'ai besoin de quelque chose à quoi m'accrocher. J'appuie ma tête contre son dos et continue de pleurer.

Je ne me retiens pas. Je ne sais pas du tout où on est, je ne fais attention à rien.

Nous nous arrêtons à un feu rouge, j'en profite pour relever ma visière et m'essuyer les yeux. Je croise le regard de Gray dans le rétroviseur. Il ne me lâche pas des yeux, personnellement je n'arrive pas à soutenir son regard. Alors que je détourne la tête, quelque chose attire mon attention à droite.

Je descend de la moto et cours vérifier mes soupçons.

Gray gueule évidemment, me demandant ce que je fou.

Le feu vient de passer au vert, et des automobilistes le klaxonne.

S'en suit un déballage d'insultes de la part du brun.

Je ne fais pas attention et m'accroupis devant la poubelle. C'est bien ce qui me semblait. Un chaton est recroquevillé et tremble, trempé.

Ni une ni deux, je le prend dans mes bras et l'enroule dans ma veste.

Je me retourne, quasiment persuadée que Gray m'a laissé là et s'est barré, mais non.

Il m'attend nonchalamment, les voitures passant à sa gauche, et pour celles qui gueulaient, il leur faisait un doigt.

Je m'approche de lui, quand il voit le chat, sa réponse ne tarde pas :

-Et dire que je pensais que tu vomissais tripes et boyaux contre ta poubelle.

Je lui lance un regard noir.

-Pourquoi tu l'as récupéré ?

-On ne choisi pas d'avoir une vie pourrie.

Gray ne répond pas, et se contente de hocher la tête.

Mes larmes ont cessés, pour l'instant, je suis trop préoccupée par ce pauvre chat.

Sauf, que je ne sais pas du tout comment je vais le ramener.

Je l'enroule du mieux que je peux dans ma veste et réfléchi à comment je pourrais m'y prendre.

-On va pas coucher là, donne.

-Qu'est ce que tu vas faire ?

-Donne.

Je m'exécute et lui tend le chat. Il a l'air complètement apeuré. Gray le retire de ma veste et ouvre la sienne.

-Remet ça, tu vas avoir froid. Dit-il en me tendant mon blouson.

Il place le chat contre son torse et remonte la fermeture.

-Fait attention à lui, le prévins-je en remettant ma veste et en m'installant derrière Gray.

En enroulant mes bras autour de son torse je sens le chat qui bouge faiblement dans sa veste.

On arrive rapidement chez moi.

Je descend rapidement, prête à réceptionner le chat.

Gray le sort de sa veste et me le tend à une main.

-Doucement, le sermonnais-je, en attrapant le chat doucement, puis le serrant contre moi pour lui tenir chaud.

-Mon casque. Me dit-il en tendant le bras, un sourire narquois sur le visage.

Mon regard descend sur le chat, qui occupe mes deux mains. Je le passe dans le creux de mon bras gauche et essaye de retirer mon casque de la main droite.

Sauf que les casques de moto sont fait pour être retiré à deux mains.

Gray ricane.

-Tu peux me l'enlever ? Demandais-je, rougissante.

Il me fait signe de m'approcher.

Ses doigts frôlent mon menton. Ce qui me provoque des frissons.

Il me retire doucement le casque du crâne puis le range.

-Ce n'est pas fini Juvia, je te préviens. Sort-il avant de partir.

Je le regarde griller le feu rouge et partir dans la rue à gauche. En fait, il conduit exceptionnellement bien avec moi.

Je rentre dans mon appartement et m'occupe aussitôt du chat. Ses yeux sont exorbités, il est probablement terrifié.

Je prend un vieux tee-shirt et l'essuie dedans. Je lui parle doucement, pour le rassurer. En fait ce n'est plus vraiment un chaton, il est déjà grand mais n'a pas plus d'un ans.

Il semble se mettre en confiance, et se laisse sécher tranquillement. Une fois un peu près sec et propre, je vois sa vraie couleur, c'est à dire gris avec le bout des pattes blanc.

Il est tellement faible qu'il ne tient pas debout. Je lui propose du lait.

Il le lape un petit peu, mais sans plus. Il mange beaucoup plus avidement les petits bouts de jambon que je lui propose.

Il me fait mettre de côté la journée que je viens de passer.

Une fois qu'il ne porte plus aucun intérêt à ce que je lui apporte je l'enroule dans un plaid et le prend dans mes bras, je m'installe dans mon fauteuil et le pose sur mon ventre, je lui gratte doucement la tête.

Ses yeux semblent me remercier.

Je pense qu'il a été abandonné, mais j'irais chez le vétérinaire par précaution lundi. On ne sait jamais.

Je n'ai plus aucune notion du temps. Je commence à me remémorer ma journée.

Ce matin me parait tellement lointain déjà...

Je me lève et pose délicatement le chat sur le fauteuil. Je me dirige dans la salle de bain tout en me déshabillant. Je reste une bonne vingtaine de minutes sous l'eau chaude avant de me décider à sortir.

Je grignote un peu, même si je n'ai pas réellement faim. J'en viens à penser à Gray.

Comment il savait que j'étais à Crocus ?

Pourquoi est-il venu me chercher ?

Non, quelque chose ne tourne vraiment pas rond.

Une fois les dents lavées, les cheveux coiffés et une gamelle d'eau mise au chat, je vais me coucher.

Je retrouverai sûrement ses besoins demain.

Génial.

Mais je ne vais pas me prendre la tête avec ça ce soir.

Les minutes passent et les ténèbres de la nuit m'enveloppent.

Ils me rendent vulnérable.

Ils marquent la solitude, mettent en évidence les difficultés, et te font te sentir plus merdique que jamais.

Je pensais pouvoir dormir comme une pierre avec la journée que je viens de passer, mais mon cerveau ne l'a pas décidé comme ça.

Des choses commencent à me revenir en tête.

Vais je revoir Aika ? Mia ? Crocus ? Et Gray pourquoi est-il si gentil ? J'en ai réellement fini avec l'héritage ? Pauvre merde, le chat, le bus, cet inconnu nommé Sting, pauvre merde, la moto, les filles auxquelles je ne parle plus, les cours, pauvre merde, les partiels qui approchent, qu'il faut que je me trouve un boulot, pauvre merde, le livre que je n'ai pas rendu à la bibliothèque.

Trop de choses surviennent d'un seul coup. Je ne gère plus du tout le flot de mes pensées, tout quitte mon contrôle.

Ma respiration est saccadée, et bruyante, mes yeux regardent dans tous les sens, je transpire. Je me redresse et prend ma tête entre les mains.

-Calme toi. Me murmurais-je. Détend toi. Respire.

J'allume la lumière. Être dans le noir me fait complètement paniquer.

Des larmes naissent au coin de mes yeux. Je ne les retiens pas. Je laisse déverser ma tristesse, ma colère, mon égarement, je veux que tout quitte mon corps. J'ai besoin de paix, et de calme.

Peut-être d'un psy aussi.

Mais je n'ai jamais eu le courage de parler de moi. Puis, me dire qu'il faudrait que je vois quelqu'un me mettais en pleine face tous mes problèmes. Alors j'ai mit cette idée de côté et fait comme si ma vie était toute rose.

Loin des gens, loin de tout ce qui pourrait me faire du mal, je me suis construite.

Moi, la Juvia que vous connaissez.

Cependant, on tire sur la corde depuis trop longtemps.

Je me suis cassée la gueule, mais je suis toujours parvenue à me relever. Je m'en doute encore capable.

Je suis trop faible. Une pauvre merde qui n'est capable de rien. Incapable de gérer sa vie, incapable de ne pas faire du mal aux autres, et incapable de lui résister.

Cette pensée m'arrache un sanglot. Une vraie bonne à rien.

Mon diagnostic psychologique doit être bien glorieux.

Je ne sais pas quand je m'endors, mais lorsque je me réveille, il fait plein jour, et ma lumière est toujours allumée.

Je jette un coup d'œil à mon téléphone et voit qu'il est treize heure passé.

Le chat n'est plus dans le canapé mais vers moi dans le lit, sûrement pour profiter de ma chaleur.

Ça veut dire qu'il va mieux, il se déplace.

En entrant dans ma cuisine, une odeur nauséabonde me parvient aux narines. Il ne me faut pas longtemps pour repérer cette magnifique crotte de chat devant mon évier. Je la nettoie aussitôt et ouvre mes fenêtres en grand. Il fait beau et l'air est doux, ça m'arrache un sourire.

Je me sens vide. Vide de toute émotion. Mon sourire est faux, mes mouvements sont faux, mon existence est fausse.

Un vrai robot. Tous mes gestes sont fait comme s'ils étaient programmés.

Je me fais un café et cherche directement si je trouve des cliniques vétérinaires ouvertes un dimanche.

Je ne vais pas garder ce chat sans litière, et je vais pas en acheter une si il appartient à quelqu'un !

Il y a une clinique de garde, je vais aller voir et je verrais si il veut regarder. Peut-être qu'il ne prend que les urgences.

Je m'habille rapidement, prend le chat et quitte mon appartement. Heureusement que la clinique n'est pas très loin. Je me vois mal traverser la ville avec mon chat dans les transports en commun.

Le vétérinaire m'apprend qu'il n'a pas de puce, et que, par conséquent je peux le garder.

Ni une ni deux, sans prendre le temps de réfléchir, je retourne le déposer dans mon appartement et file à la supérette en bas de chez moi.

J'achète litière, et croquette.

Une fois la litière en place et les croquettes données, je fais tout de même une affiche « Chat trouvé » au cas où, que je mettrais dans la rue.

Ce n'est qu'après ça que je croise mon reflet dans le miroir.

Aie.

Je suis affreuse.

Blanche comme un linge et les yeux rouges, je fais peur à voir.

Mais vraiment.

Le chat vient se frotter dans mes jambes. Je m'accroupis et lui caresse le ventre.

-Faut que je te trouve un nom toi... Je vais réfléchir à ça.

Le soleil commence à décliner, mes angoisses reviennent.

Je ne me sens pas capable de retourner à la fac demain...

PDV Gray

Je me dirige vers ma fenêtre pour allumer ma cigarette. Il fait quasiment nuit.

Actuellement, je me demande si Juvia va venir en cours demain. J'espère.

Je veux savoir.

Je veux savoir ce qui lui est passé par la tête de retourner à Crocus.

Je soupire. Je joue à un jeu vraiment dangereux, il va vite falloir terminer la partie.

Demain, je questionnerais Juvia, peu importe la façon utilisée, j'aurais mes réponses.

Je ne la croise pas de la mâtinée. Mirajane ne peut pas me renseigner, elles n'ont pas cours ensemble ce matin.

Et quoi qu'il en soit, je ne pose pas de questions à Mirajane.

Trop risqué.

Frustré, je sors fumer. Le campus est beaucoup trop grand pour trouver une personne en particulier.

Je pense que je n'aurais aucunes réponses aujourd'hui. Je ne peux pas attendre chez elle, je ne sais même pas si elle s'y trouve. J'écrase mon mégot, rageur.

Natsu et Gajeel arrivent vers moi. On a entraînement, et apparemment on est en retard.

Génial.

Ça va gueuler encore.

Nous courrons jusqu'au stade, et sautons dans nos tenues de sport, on essaye de s'intégrer le mieux que l'on peut à l'échauffement, discrètement.

Mais comment veux tu être discret avec un mec qui a les cheveux roses et un qui mesure quasiment deux mètres ?!

Bien sûr, on gagne cinq tours de terrains de plus à faire, et rapidement.

Ces deux imbéciles discutent tranquillement, pas essoufflés pour un sous. Tandis que moi, et bien, je commence à l'être.

La clope et ses inconvénients.

Pendant une fraction de seconde je crois voir Juvia dans les tribunes. Je me rend cependant bien vite compte que ce n'est pas elle.

Putain, faut vraiment que j'en finisse.

Je n'ai jamais été à ce point là, et là, c'est moi qui commence à perdre des plumes.

Je ne me suis jamais autant impliqué, et on ne m'a jamais résisté comme ça.

J'ai besoin d'une sortie de secours.

En fait, je l'ai ma sortie de secours.

Dès la fin de l'entraînement, je m'approche de la nana que j'avais confondu avec Juvia. Jolie.

Parfait.

-Ça te dirait de boire une verre un de ces soirs ?

Elle n'hésite pas une fraction de seconde avant d'accepter, écarlate.

Déjà ennuyante. Ça s'annonce bien...

Elle part en braillant avec ses copines et Natsu me donne une tape sur l'épaule.

-Gray le bourreau des cœurs est de retour ?

-Ouais.

-Eheh, la pauvre, elle sait pas dans quoi elle s'est embarquée. Ricane Gajeel.

-Tout le monde connaît Gray le manipulateur ! Dit Natsu d'une vois grave et qui se voulait inquiétante, avant d'exploser de rire.

-Vous êtes lourd les gars, j'en ai besoin.

-C'est pour quoi cette fois ? Demande Natsu, soudainement beaucoup plus sérieux.

************

Voilà !!

A vrai dire je suis pas très fière de mon chapitre et je manque cruellement d'inspiration. J'espère que ça va vite me revenir...

Bref, que pensez vous de Gray? Sentez vous un peu ce qui va se passer?

Dites moi tout et à la semaine prochaine !!! ♥

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