Anissa - Mariage forcé [ TOME...

By Queen_BlackSen

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Sa vie, elle l'avait imaginé, comme toutes personnes d'ailleurs. Bien sûr ce scénario ne faisait pas partie... More

Présentation
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Partie | 58 |
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Partie | 60 |
Partie | 61 |
Partie | 62 |
Partie | 63 |
Partie | 64 | FINALE |

Partie | 56 |

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By Queen_BlackSen

Salam Aleykoum
_____

Lynah : Une porte est ouverte ! Là regardez !

Et cette porte doit mener à l'extérieur de la chambre.

Avant que les autres n'agissent je me dépêche d'y entrer et quitte la chambre en suivant les traces de sang au sol.

??? : Dépêche toi de le faire entrer !

Je me crispe sur place et relève ma tête directement.

Moi : FARÈS ?!

POINT DE VUE DE FARÈS

Quelques minutes plus tôt

J'analyse à nouveau mon bandage autour de ma taille avant de grimacer et de laisser retomber mon haut que j'avais soulevé.

Moi : Putain.

J'appuie à nouveau sur le bouton rouge à mes côtés mais rien.

Moi : Hôpital de merde.

J'ai même pas assez de force pour m'acharner contre ce bouton rouge à la con, ni la force de crier d'ailleurs. Ma gorge est sèche, j'ai un mal de chien à bouger et la lumière du jour qui pénètre la chambre me brûle littéralement les yeux.

Il doit être quelle heure ? Cinq heures ? Six ?

La dernière chose que je me souviens c'est de m'être fait planté par cette connasse d'Alyssa alors qu'....

ANISSA !

Je me redresse un peu trop brusquement et serre les dents quand la douleur revient mais cette fois, beaucoup trop douloureusement.

C'est bon, Farès calme ta race et respire. Si t'es ici ça veut dire qu'Anissa a rien elle. Mais bordel, est-ce que je peux en dire autant de mes enfants ? Ils les ont retrouvés ? Ils vont bien ?

Bien sûr je l'aurais su si ce putain de bouton marchait !

La porte claque à l'entrée et je souffle.

Moi : Enf...putain t'es qui toi ?

Un jeune mioche me fait face, une plante à la main. Totalement perdu.

Lui : Euh...je m'appelle Liam ! Je suis en stage ici !

Je l'observe de haut en bas et fronce des sourcils.

Moi : Tu feras au moins l'affaire. Appelle un de tes collègues, ça fait vingt ans j'appuie sur ce bouton à la con ? Vous êtes en crise ou quoi ?

Liam : Ouais euh...je peux pas.

Devant son air sérieux, j'expire bruyamment avant de pincer l'arête de mon nez. Déjà saoulé par ce petit mec.

Moi : « Tu ne peux pas » ? Tu te fous de moi ?

Liam : Ouais enfaite...mon responsable...il est un peu vénère parce que j'ai...

Je le coupe.

Moi : Abrège.

Il se gratte la tête, gêné, puis soulève d'une main sa plante.

Liam : Il voulait que j'aille mettre le pot dans un arbre ou j'sais pas quoi.

Moi : J'suis un arbre ?

Liam : Non...euh...je me suis trompé !

Je relève un sourcil.

Moi : T'as paniqué.

Liam : Non !

Moi : C'était pas une question. T'as juste paniqué à ton grand âge. Tu dois avoir quoi...17-18...

Liam : 14 ans.

Je me tais directement et le détaille à nouveau. Comment il peut être aussi grand et faire...bordel ?

Liam : Je fais du basket.

Je relève ma tête vers lui puis sur la porte derrière lui.

Moi : Sors par là si tu veux pas le croiser ton boss. Et appelle quelqu'un en sortant.

Liam : Oh ? Vous voulez que je vous examine.

Il s'arrête rapidement d'avancer en voyant mon regard noir en sa direction.

Moi : Tente même pas si tu tiens à finir ton stage avec tous tes membres.

Et puis quoi encore ? Ce petit a l'air plus que maladroit, il m'examine et quoi ? J'suis fini.

Moi : Va plutôt planter ta fleur et contente toi d'appeler quelqu'un pour moi, juste ça c'est bien.

Il hoche de la tête mais ne bouge toujours pas.

Moi : Quoi ?

Il mordille sa lèvre, embarrassé, ce qui me fait plus perdre patience qu'autre chose.

Moi : Quoi. Encore.

Liam : Vous savez il s'agit de quelle plante ? J'peux pas la mettre n'importe où !

Un silence gênant s'installe entre nous pendant au moins une dizaine de secondes avant qu'il ne le brise en rigolant nerveusement.

Liam : Ouais j'vais me débrouiller !

Il s'en va limite en courant pour passer la porte et je lève les yeux au ciel avant de reposer ma tête contre l'oreiller.

Bien évidemment j'sais de quelle plante il s'agit, j'peux dire merci au vieux de mon quartier.
Mais je vais quand même le laisser se demerder seul, j'suis pas bénévole.

Il va pas me faire croire que du haut de ses 14 ans il va réussir à se perdre.

À peine quelques secondes plus tard il repasse sa tête par la porte.

Liam : S'il vous plaît m'sieur ?

Oh et puis merde.

Je me redresse et retire les draps sur moi en grimaçant avant de souffler.

Moi : T'es un casse-couille toi.

J'arrache les fils qui me reliaient à une perfusion et Liam me tend son bras comme soutien.

Liam : Vous n'auriez pas dû enlever les fils...

Moi : Et toi t'aurais pas dû faire de la merde.

Il hausse des épaules et je m'aide de son bras pour me stabiliser sur place.

Moi : Attends deux secondes.

Je reprends ma respiration le temps de quelques instants et pousse un long soupir.

Liam : Ça va aller ?

Moi : Ouais, allez grouille.

Il obéit et on se retrouve rapidement devant sa fameuse plante.

Liam : Vous êtes sûr ?

Je le fusille du regard.

Liam : Nan mais fin' j'veux dire ? Depuis quand un arbre se situe à l'intérieur ?

Moi : Depuis quand un gosse de 14 ans réfléchit aussi mal ?

Il hausse à nouveau des épaules et je m'éloigne de lui pour m'adosser contre le mur.

Liam : Je m'y prends comment ?

Moi : Tu te fous de moi c'est ça ?

Il marmonne je ne sais quoi mais finit quand même par prendre l'initiative d'entreprendre seul sa tâche.

Sa manière de froncer des sourcils me fait immédiatement penser à mon fils et je tilt.

Je sais pas depuis combien de temps j'suis là, mais c'est sûr qu'Ilyass a agit. Parce qu'il le fait toujours, avec ou sans moi.

Moi : T'as un téléphone sur toi petit ?

Liam : J'ai pas le droit de l'utiliser en service.

Moi : Quel service ?

Je désigne la plante du menton.

Moi : C'est elle ta patiente ?

Il s'arrête de creuser et expire avant de me passer son téléphone.

9h50. Ça me rassure, j'ai pas été inconscient aussi longtemps.

Je compose le téléphone d'Ilyass et apporte le téléphone à mon oreille.

Au moment où je perds espoir il finit par décrocher brusquement.

Ilyass - C'est qui ?!

Moi - Ta grand mère.

Ilyass - Cendrillon est réveillée.

Moi - La belle au bois dormant, respecte la princesse préférée de ma fille et son histoire.

Ilyass - Ta fille a des goûts de merde...

Moi - On s'égare. Dis moi que tu les as...

Il me coupe ;

Ilyass - Ouais, ils sont avec moi, on est sur la route avec Wass' et la boulaye.

Je souffle de soulagement intérieurement et cache ma main tremblante derrière mon dos pour ne pas que Liam la crame.

Moi - Al hamdoulilah. Ils vont bien hein ? Alyssa les avait mi...

Ilyass - C'est justement ça le problème Farès.

Je fronce des sourcils.

Moi - Comment ça ?

Il pousse un long soupir puis finit par me répondre en chuchotant.

Ilyass - Je t'explique quand j'arrive.

Moi - Hum. Ok. Anissa est au courant ?

Ilyass - T'es pas avec elle ?

Je regarde Liam.

Moi - Pas actuellement.

Ilyass - Je vais la rappeler, elle m'a laissé un milliard de messages.

Moi - Passe moi les enfants avant.

Ilyass - Ils dorment. On arrive bientôt à l'hôpital de toute façon. Tu les verras.

Je crame l'œil inquisiteur de Liam et me racle la gorge.

Moi - Faites vite.

Je raccroche et rend le téléphone au gamin. Celui-ci le récupère puis s'appuie contre le mur, l'air malin.

Liam : Alors comme ça vous avez des gosses...hum...félicitations.

Moi : Creuse et la ferme.

Il rigole doucement puis se remet à sa tâche...pour s'arrêter a peine deux secondes après.

Liam : Vous avez une femme ?

Moi : Creuse.

Liam : Je m'autorise une pause cigarette !

Il sort un paquet de sa poche et je le fusille du regard avant de le récupérer.

Moi : Si je te redis de creuser je te jure que je t'enterre toi et ta plante.

Il expire bruyamment mais finit par reprendre sa tâche à nouveau.

Moi : Ça s'autorise son propre moment clope sans consultation de son responsable ?

Liam : C'est grave ?

Moi : T'as envie que je réponde là ? Dépêche toi de le faire entrer ton grain de terre là.

Liam : Ouais mais...

??? : FARÈS !!

Je me fige directement en entendant la voix d'Anissa et ferme les yeux.

Moi : Putain...le paquet de cigarette...

Je me tourne face à elle et en voyant son regard en ma direction j'ai pas besoin de plus de minutes que ça pour comprendre que ça va être ma fête.

Moi : Avant de me tuer...le paquet n'est pas à moi...je..

Elle me surprend en fonçant sur moi mais uniquement pour me prendre dans ses bras, son coeur tambourinant contre le mien à toute vitesse.

Anissa : J'ai eu peur de te perdre...

Je me détends doucement et resserre l'étreinte.

Moi : Je suis là...je suis là c'est bon.

Je dépose un baiser contre son front.

Anissa : Je t'aime.

Moi : Moi aus...

J'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'elle quitte mes bras pour me pincer.

Anissa : J'AI EU PEUR N'EMPÊCHE PUTAIN FARÈS TU ME SOULES À TOUJOURS...

Moi : Aniss...

Anissa : LA FERME !

Liam pouffe de rire à mes côtés et je lui donne un coup de coude pour que ce petit con se fasse petit.

Anissa :...TOUJOURS COMME ÇA ALORS QUE TU...

Pour la faire taire je dépose un baiser sur son nez et en voyant ses sourcils se froncer je souris.

Anissa : C'est quoi ton problème ?

Moi : T'es mignonne le nez plissé.

Anissa : Tu veux une gifle ?

Moi : Je vais bien Anissa...vraiment.

Elle m'analyse un instant puis finit par expirer et revenir dans mes bras.

Anissa : On va voir le médecin, il doit t'examiner.

Moi : Non, on a d'autre chose à voir.

Elle lève sa tête en ma direction, attentive à ce que je m'apprêtais à lui dire.

Et au final, inutile de dire quoi que ce soit, ses yeux s'écarquillent en grand.

Anissa : Tu as des nouvelles des enfants.

Moi : Ilyass va arriver.

POINT DE VUE D'ANISSA

[...]

Farès : Arrête les cent pas Anissa tu me stresses.

Moi : Ça me rend malade...

Il expire et m'attrape par la taille pour m'asseoir à ses côtés avant de prendre mes joues entre ses mains.

Farès : Ils seront bientôt là...ok ?

Moi : Hm...mais ça fait un moment là ? T'es sûr que tu ne veux pas rappeler Ilyass ? Tout le monde est partit. Et en pl...

Farès : Anissa.

De ses pouces il vire les larmes naissantes au coin de mes yeux puis me tire dans ses bras.

Farès : On les retrouvera bientôt, tu veux qu'on aille faire un tour ? Le temps passera peut être plus vite j'sais pas moi ?

Je me redresse directement et le fusille du regard.

Moi : T'as assez fait de balade il me semble toi.

Un rictus se dessine au coin de ses lèvres.

Farès : Ça t'étonne d'un randonneur comme moi ?

Je relève un sourcil.

Moi : T'es un randonneur depuis quand ?

Farès : Depuis que ma femme m'a abandonné sur l'autoroute en pleine nuit.

Je m'écarte de lui ce qui lui décroche un rire.

Moi : T'es un con.

Farès : Moi aussi je t'aime. Allez bouge toi on va marcher.

Il se lève le premier puis attrape ses béquilles.

Moi : Tu connais la politesse ?

Farès : Dépêche je vais changer d'avis.

Il visse sa casquette sortit de je ne sais d'où sur sa tête puis se tourne vers moi.

Farès : Anissa !

Je tends les bras en sa direction ce qui le fait froncer des sourcils.

Farès : Quoi ? Tu veux un coup de canne ?

Moi : Non un câlin, parce que t'en a besoin.

Farès : Qu'est-ce que tu me racontes ?

J'expire et me lève pour m'avancer face à lui.

Moi : Tu m'as trop souvent répété que tu étais ma meilleure épaule, mais quant est-il de toi Farès  ?

Farès : Je vais bien.

Moi : Tu mens à ta femme ?

Un petit rictus s'affiche au coin de ses lèvres avant de rapidement disparaitre.

Farès : Si je te disais que j'avais besoin de tes bras autour de moi là maintenant tout de suite ?

Moi : T'as même pas à me demander idiot.

Je l'attire contre moi et quand je le sens lâcher un soupir de soulagement contre mon épaule mon coeur se gonfle. Farès aura beau jouer le fier autant qu'il voudra, il a besoin d'une épaule comme j'ai besoin de la sienne. Et ce câlin là n'a rien à voir avec celui qu'on s'est fait il y a à peine 10 minutes, on le sait tous les deux.

Farès : Merci.

Je souris à nouveau et après un petit moment, je me racle la gorge.

Moi : Au fait, va vraiment falloir que tu m'expliques un truc. Le petit avec qui t'étais ?

Il pouffe de rire et se redresse.

Farès : Longue histoire j'ai la flemme de l'expliquer. Retiens juste une chose, c'est un petit con.

Moi : T'en as pas marre d'insulter tous les autres de con ?

Farès : Tu préfères que je dise quoi ?

Je réfléchis un instant puis croise mes bras.

Moi : Idiot ?

Farès : Regarde moi bien, Anissa. J'ai une tête à lâcher des « idiots » ?

Moi : J'avoue.

J'hausse des épaules.

Moi : T'es trop un sauvage pour ça.

Farès : Cours.

Le regard noir qu'il me lance donne raison à son avertissement jusqu'à ce que je me rappelle qu'il est déjà blessé, donc incapable de me courir après de toute façon.

Moi : Tu sais je t...

Avant que je ne puisse terminer ma phrase on toque à la porte et je retiens mon souffle à la seconde qui suit, tout comme Farès.

Farès : Ouais !

Je l'aide à se lever et quand la porte s'ouvre sur Ilyass et les enfants mes larmes se mettent directement à couler.

Ilyass : Maman !!!

Il est le premier à courir dans mes bras et je le réceptionne à la volée alors qu'il se jetait contre moi.

Moi : Mon bébé...je suis là...je suis là tout va bien.

Au dessus de son épaule, je cherche Kaïla du regard mais ce à quoi je me heurte me compresse douloureusement la poitrine ;

De la déception...

Ce n'était que pendant une petite seconde avant qu'elle ne se jette à son tour dans les bras de Farès. Et pourtant j'ai l'impression que cet échange entre Kaïla et moi a duré des minutes.

Farès : Je suis là ma poupée. Maman et moi on est là.

Je porte Ilyass et dépose un bisous sur le front de Kaïla avant de me tourner vers leur oncle.

Ilyass : Faut j'vous parle.

Son ton me laisse clairement comprendre la gravité de la situation alors je me tourne vers Farès mais celui-ci adoptait le même air qu'Ilyass.

Farès : On attend.

Il croise mon regard et j'hoche de la tête.

[...]

Lynah : C'est bon allez-y, je garde un oeil sur les petits.

Moi : T'es sûre que...

Lynah : Allez-y je vous dis.

Elle regarde Ilyass.

Lynah : Vraiment. Si vous avez besoin de parler allez-y je me charge des petits maintenant qu'ils dorment.

Ilyass : Appelle nous au moindre truc.

Farès hoche de la tête en direction de Lynah et elle sourit.

Lynah : T'inquiète pas je surveille tes gosses comme ci c'était la prunelle de mes yeux.

Farès : Merci.

Après avoir déposé un énième bisou sur la tête de mes enfants je sors de la chambre avec Ilyass et Farès.

Ilyass : On peut rester là pour...

Il se fait couper par Farès qui ne s'arrête pas pour autant de marcher et s'avance jusqu'à la sortie.

Farès : On sors dehors, j'ai besoin de souffler.

J'échange un regard avec Ilyass puis hausse des épaules avant de rejoindre Farès pour l'aider à marcher tant bien que mal. C'est qu'une fois dehors qu'il s'assoit enfin sur un banc, sa béquille à ses côtés.

Moi : Du coup ? Alyssa était dans le coup ?

Ilyass se passe une main nerveuse dans les cheveux puis pousse un long soupir.

Ilyass : C'est ça le truc, elle y était, mais de loin.

Je fronce des sourcils en même temps que Farès à la fin de sa phrase.

Moi : Comment ça ? C'est pas elle qui a enlevé les enfants ?

Il hoche négativement de la tête.

Ilyass : Non. Elle était de mèche avec quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'on connait très bien.

Moi : Avec qui ?

Il regarde avec insistance Farès qui, lui, avait gardé jusque là le regard neutre face à lui sans décrocher un seul mot.

Farès : Maïssa.

Mon coeur fait un bond violent dans ma poitrine et je regarde Farès à mon tour qui continuait à fixer son point inexistant dans le vide.

Ilyass : Comment tu...

Farès : C'est logique, c'est la seule personne aussi folle qu'Alyssa. Voir plus.

Ilyass souffle.

Ilyass : J'y ai pas cru au début je te jure, putain ça me semblait irréaliste, ça faisait combien de temps que je l'avais pas vu ? Une éternité ? J'suis désolé j'aurais dû l'arrêter dès que je l'ai vu mais elle m'a perturbé.

Moi : C'est rien Ilyass, tu nous as ramené nos enfants c'est ce qui compte, on se chargera de Maïssa après, pour l'instant on ne s'en préoccupe pas.

Honnêtement, plus facile à dire qu'à faire...déjà que le fait qu'Alyssa était dans le coup nous mettait quand même sous tension, maintenant qu'on sait que Maïssa aussi y est mêlée c'est encore pire.

??? : Ouais c'est ça le truc, on peut pas...fin "on"...vous ne pouvez pas ne pas vous en préoccuper.

Je manque de sursauter en voyant Hamza débarquer de nulle part les mains dans les poches.

Ilyass : T'es plus en cavale d'un coup ?

Moi : Qu'est-ce qu'il fait là ?

Il se tourne vers moi.

Hamza : J'apporte une aide supplémentaire.

Ilyass : C'est lui qui nous a aidé à retrouver les petits.

Je lâche Ilyass des yeux pour me concentrer à nouveau sur Hamza, et ça fait bizarre de le voir là. Après...tout ça.

Moi : T'es censé être en prison.

Hamza : Ouais, pour avoir tuer ton petit merdeux d'ex, ça t'a échappé ?

Moi : Toujours une enflure à ce que je vois.

Hamza : Ouais, toujours. En attendant c'est grâce à moi que t'as retrouvé tes mioches, donc tu me prendras en faute après.

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit Farès me devance ;

Farès : C'était qui ta source ?

Hamza : Ça te regarde pas. En attendant, j'vous dis que y'a un problème beaucoup plus urgent à gérer.

Moi : Lequel ?

Ilyass : Celui avec Kaïla.

Je sens Farès se crisper à mes côtés. Pour ma part, je me rappelle en un instant le regard que ma fille m'a lancé tout à l'heure ce qui me fait redouter le pire.

Moi : Qu'est-ce qu'elle a ?

Ilyass : Écoutez c'est...

Farès : Parle Ilyass je t'en supplie je vais vriller putain !

Hamza : Elle a avoué à Kaïla qui était sa vraie mère.

Moi : P...pardon ?

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Queen_BlackSen

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