Après avoir un peu apaisé Samalai, Jamshid était aller vérifier l'état de son chéri damoiseau. Quel n'avait pas été de le trouver honteux, larmoyant et trempé d'urine, n'osant plus faire un geste.
« -Mon dieu Ih ... Râwukhshna ! Qu'est ce que ... Va prendre une douche, j'appelle quelqu'un pour ça. Je te jure que ça ne sortira pas d'ici. Je reviens.
Jamshid ... Il va me tuer ...
Non, je lui ai parler. Ca ira. Va te laver, tout va bien. Il faut que j'aille chercher le personnel, je revient. »
Et il disparut en fermant la porte, déjà aspirer de nouveau par le typhon de ses responsabilité, incapable d'entre le murmure du favori : « Ne me laisse pas ». Râwukhshna se retrouva seul, il renifla fortement afin de retenir ses larmes et se rendis dans la salle de bain mais une fois dans l'eau il craqua et fut le deuxième à pleurer dans l'eau tiède, le cœur brisé par la séparation avec un homme tant aimé. Alors qu'il traversait la salle communes à grandes enjambés pour se rendre dans le local des esclaves qui œuvraient dans l'ombre pour entretenir cet endroit, Jamshid fit interpellé par l'albinos. Zal avait un sourire en coin, à mis chemin entre la malice et la fourberie.
« -Jamshid.
-Je n'ai pas le temps. Je viens tout juste de poser mes bagages et je suis déjà couvert de problèmes, plus tard.
C'est important. Tu es censé t'occuper en priorité des amants préférer de son excellence alors tu dois m'écouter. Fit-il un sourire large jusqu'au oreilles. »
L'eunuque se figea devant le regards satisfait et mesquin de l'albinos.
« -Quoi ?
Oui, le prince ne t'a pas prévenu ? Tu as du remarquer que les chambres ont changer de places ... Celle de Samalai non mais c'est la seule exception, jubila-t-il d'une manière insupportable.
Zal accouche je n'ai pas le temps !
Après la mort d' Adamik des esclaves sont arriver et ont procéder à un grand déménagement. Le prince à fait changer tout le monde de chambré selon sont nouveau classement des favoris. Je suppose que maintenant j'ai toute ton attention mon petit castré chéri ?
Je t'écoute.
Après mur réflexions, Râwukhshna n'est plus le favori du prince. Il s'est lassé de ses yeux, mais pas de mon albinisme. Je vais retourner dans ma chambre.
Bien, tu es redevenu le favori Zal. Ca ne pouvais pas attendre ? Tu devais absolument me le dire maintenant ? Il valait mieux puisque Râwukhshna est tombé à la quatrième, voir cinquième place à égalité avec Neil. Comme tu peut le voir les chambres sont réparti selon le nouvel ordre.
Fait moi un résumé qu'on en finisse.
Je suis le favori, puis Seth, Iuti, Râwukhshna et Neil sont « à égalité » ou disons plutôt au coude à coude, ensuite vient Silva et pur finir, dit il d'une voix qui passa de moqueuse à réellement touché, ce pauvre Samalai ... Si le prince se trouve un nouveau prétendant, ce qui ne saurait tardé vu l'état du septième et sa manie de toujours avoir les plus belles choses possible dans son lit, alors Samalai ne va pas tarder à rejoindre son soldats dans la tombe. Si tant est qu' Adamik est eu droit à une tombe.
Je sais ! Je sais ! S'énerva le turc sous pression. Tu ne m'apprends rien ! J'ai remarquer que tout était sans dessus dessous et que c'était un foutoir sacrément dangereux ! J'ai vu ! Tu ne m'apprends rien. Nous en reparlerons plus tard tu veux. Et même si Râwukhshna est descendus dans le classement je veut que vous continuiez à le traiter avec égard, tout comme Samalai. Ils sont tout deux dans une mauvaise période. Bon ... Tu n'as plus rien à me dire ?
Non, sinon que je suis content.
Tant mieux pour toi ! »
Jamshid reparti au pas de course, perdu dans ses pensé. Les choses étaient de mal en pire, vraiment pire. Cette lente et longue descente aux enfers ne s'arrêterais donc jamais ? Il ne manquait plus grand chose pour que ce soit l'un des pires retours au palais de toute sa vie. Et il n'avait même pas encore eu une entrevu avec Shapour !Ciel, bon dieu, il imaginait déjà la catastrophe.
Au final il avait fallut plus d'une journée à Jamshid pour mettre un semblant d'ordre dans le harem et savoir où chacun avait sa nouvelle chambré comme suis en entrant dans la pièce, de la gauche au niveau du mur du fond du salon à la droite vers la fenêtre extérieur :
Samalai- Neil - Seth - Zal – Iuti – Râwukhshna – Silva
Les deux plus retourné avaient passé toute la journée enfermer dans leurs suites respectives et l'eunuque avait dût s'arracher à ces lieu avec un difficulté quasi insoutenable, appeler qu'il était par d'autres responsabilité ailleurs. Le harem des femmes notamment nécessitait son attention : une des épouses les plus jeune du prince était enceinte, un heureux événement qu'il était de son devoir de faire suivre par un médecin de confiance et en sa présence car personne n'approchait une épouse royale même pour l'examiner sans quelqu'un pour surveiller le moment. Après ce détours aux harem des femmes où cette bande de demoiselle c'était encore une fois jeter sur lui en lui suppliant de les aider à masquer plusieurs petites choses. Dont la plus grosse était sans aucun doute la potentialité que son altesse ne soit pas le père de l'enfant citer précédemment, mais ça c'était un doute qu'il avait paradoxalement l'habitude d'entendre. A trop couvrir les incartades de ces dames il ne savait plus où donner de la tête. Puis on l'avait appelé à droit, à gauche, dans tous les sens et dans les quatre coins du palais pour savoir où l'on rangeait ses affaires, si untel ou untel était dans leur droit, sans parler de la surveillance de la main d'oeuvre esclave dont il devait régulièrement renouveler les effectifs tout en en faisant part au prince, que celui-ci valide l'achat et qu'il donne des directives pour l'acquisition des asservis.
Il y avait la de quoi donner la migraine à plus d'un et même déclencher un surmenage en moins de vingt-quatre heure mais l'eunuque était mine de rien endurant et solide à ce genre de fatigue, bien plus qu'à celle physique. Cela dit ses capacité n'étaient pas sans limite aussi soupira il de plaisir quand il eut enfin le loisir de s'asseoir au calme. Épuisé il ne put même pas pensé à son doux Azéri. Bientôt les choses seraient moins tendu et il en aurait le loisir, du moins il l'espérait. A vrai dire sa pause n'était pas sans raison : il s'apprêtait à demander une audience avec le grand vizir et il avait besoin d'énergie pour affronter l'ouragan que représentait un Shapour ayant été livrer à lui même pendant trois mois. Jamshid avala une gorgé de boisson dans laquelle flottait une poudre censé conférer donner des forces -médecine assez expérimentale soit dit en passant- et se leva résolu à affronter son grand cataclysme de la journée. D'un pas décidé il se rendit devant les appartements de son altesse, et on l'annonça enfin.
A peine fut il entré que le désordre du bureau déjà habituellement peu ordonner le frappa. Il ne releva pas la montagne de document que bientôt, il le savait, il devrait s'échiner à classer pour mieux scruter son altesse qui tournait dans la pièce visiblement en proie aux émotions.
« -Votre majesté ? Que puis-je pour vous ?
Jamshid, je suis ravis de te revoir enfin, appuya-t-il, après une si longue absence. J'ai fait quelques modifications au harem.
Je le sais votre altesse, je me suis permis de raccompagner Râwukhshna à sa chambre et j'ai put constater.
Je n'y suis pas aller depuis un moment, c'est bien.
Très bien, la dispositions est toujours aussi pratique, et vos amants vous remercient. Particulièrement Zal, il est ravie de se savoir à nouveau observé et courtiser par vous, si je puis me le permettre il doit attendre avec impassience votre visite prochaine.
Peut être. Je n'ai pas envie. Zal est ennuyeux, il est devenus trop prévisible. Certes il me donne de longues nuits de plaisirs et il est endurant et fort agréable au lit mais il est trop facile. C'est lassant.
Lui qui vous apprécie tant ... Pourquoi l'avoir nommer favori alors ?
Car c'est normal qu'il montre l'exemple : ceux qui se soumettent et obéissent à mes désirs sont récompensé. Râwukhshna est il prêt ? J'aimerais le revoir ce soir, sa compagnie m'a énormément manquer et il me tarde de le rejoindre.
Hélas votre altesse j'ai bien peur que ... qu'il n'ai besoin d'un peu de temps pour se ré-acclimater à l'environnement.
Pas de bêtises Jamshid : je l'ai visiter le premier jour et il s'en portait très bien.
Pardonner mon insolence mais ...
Mais ...
Il revient d'une longue convalescence que vous avez malencontreusement provoquer, je n'ai peur qu'il ne soit effrayer par vous et qu'il ne soit pas bon pour sa santé de lui rendre visite si tôt. Je vous en pris votre altesse, ayez confiance en mon jugement : pas ce soir. Il a besoin de repos. Tous vos autres amants que vous visitez si peut seraient près à beaucoup pour vous, ce soir épargnez seulement Râwukhshna et Samalai qui lui ne se porte pas très bien.
Pas très bien ?
Non, il est souffrant. Ce n'est pas contagieux. A mon avis il s'agit plutôt d'un trouble de l'esprit ... Il aurait vu les gardes chargé de la disparition de son confrère Adamik, le trouble déclencher chez lui est relativement important et je m'attelle à l'en guérir tout en découvrant ce qui a put lui donner une telle intensité.
Il a vu ...
Oui mais votre altesse vous savez, ils savent tous comment vous procédez. Il me semblait, veuillez m'en excuser si je fait erreur, vous l'avoir déjà dit. Vos amants ne sont pas idiot, ils vous connaissent votre grandeur, vous et vos manières de pensées ainsi que vos principes. Ils savent, il ont compris. Et ils ne vous le reprochent point du tout, demandez leur. Je crois bien qu'ils vous aimes.
La flatterie n'est pas bien Jamshid ! Mais je te pardonne, tu es fatiguer je le vois dans tes yeux. Et au moins la tienne est plus subtile que celle de ces idiots de la cours. Tu pense bien ... En ton absence tout fut d'un ennuie mortel, encore davantage car tu avait emporter avec toi un objet de désir et de pensé.
Veuillez m'en excuser mais cela me semblait vitale et nécessaire.
Oublions ce qui fâche tu veux. J'ai reçus de bonnes nouvelles et mes affaires vont bien. Ce soir tu réunira Iuti, Seth, Zal et ... disons Silva dans le grand salon. Nous passerons la nuit là bas, une chambré seule risque d'être étroite pour cinq non ?
Effectivement, dégluti l'eunuque ... Mais pour quel heureuse chose organisez vous donc une orgie ?
Les affaires de Bajazet vont mal pardi !
Quoi ?! Je ... Plaît il ? Se ressaisit Jamshid en tremblant.
Oui ! Très mal ! Et cela se fête ! Des insurrections partout ! Mon père sur le point d'abandonner le trône et Bajazet aux prises avec l'Europe ! Tous bientôt à me supplier à mes pieds ! Cela se fête, ria-t-il, cela se fête et en grande pompe ! Je veut des hommes nu et de l'alcool à flot ! Je veut de la bonne chair et pas seulement dans les assiettes HA HA ! Ce soit je veut que ce soit digne de ce qu'on raconte sur la Rome de Méditerranée ! Et que le salon du harem dussent après cette soirée être lavé par cent fois ! Jamshid file ! Il faut préparer ça. »
Et il le chassa d'un bref geste de la main, vivement, sans se soucier du choc sur le visage de so conseiller. Il continua d'exulter de joie pendant un long moment, peut être déjà ivre mais bien moins d'alcool que d'euphorie. Jamshid dans les couloirs lui, ordonnait la mise en place de cette soirée particulière que même le prince de tous les excès n'organisait que peut souvent. Il devait vraiment être ravie, il n'en avait fait pour la naissance d'aucun de ses enfant, ni pour aucune bataille remporter, en réalité tout ce qui aurait réjouit autrui le laissait de marbre. Sans doute parce que d'autre en tirait un bonheur également. Shapour aimait bien mieux voir la souffrance chez les autres. Pour qu'il réclame ainsi une pareil déchéance les nouvelles devaient beaucoup lui plaire, soit être très mauvaise. Vraiment très très mauvaises. Que c'était il passé à l'autre bout du monde ? Ce fou avait été bien évasif, impossible à dire ...
Oh que de problèmes. Trop, beaucoup trop de problèmes. Entre l'enquête sur les événements de la nuit où Adamik fut tuer, les insurrections dans l'empire, la folie de Samalai, l'état psychologique assez préoccupant d'Ihsan et tout ce qu'il y avait à côté Jamshid se senti soudain minuscule. Jamais il ne parviendrait à régler tout ses problèmes ... Il s'adossa à un mur, soudain écraser par la fatalité de la situation. Se laissant glisser à terre il regarda le carrelage l'esprit vide. Comment en une journée, une seule journée, il avait put finir aussi mal ?Tout était catastrophique et devant l'ampleur de la tâche de redressement qui l'attendait il eut l'impression de n'être qu'une fourmis devant accomplir des tâches Herculéennes. Il se demandas'il était seulement capable de mener à bien la moitié de sa mission puis se frotta le visage. Il n'avait pas le droit de flancher,il avait promis à Ihsan que les choses s'arrangerais et serait mieux qu'à leur départ. Il était de son devoir de faire en sorte que cela soit comme tel. Son amour cessa soudain de le brûler et de le blesser comme un fardeau , il se changea en une puissante chaudière le réchauffant de l' intérieur et le faisant bouillonner.Grand amour calorifère, ses sentiments lui servaient soudain d'alimentation et de motivation pour affronter la machine infernal qui s'abattait peu à peu sur lui. Il s'en sentait capable s'il avait l'amour de son azéri aux yeux pourpres. Pour lui il détruiraient un à un les engrenages de l'horloge mortel. Il remonta ses manches. Sa tâche serait ardus : il fallait agir avant que ne sonne le minuit de ce monstrueux pendule.