La porte de la chambre s'ouvre. Je retiens mon souffle, même si j'étouffais déjà sous ce lit trop bas.
Il y a un court silence avant que les pas ne s'avancent dans la pièce, lentement, comme dans un film d'horreur.
-Lucy ? Dit une voix masculine surprise de ne pas me voir.
C'est Natsu ! Je regrette de m'être cachée aussi ridiculement.
-Je suis ici, je couine d'une voix étranglée.
Les chaussures de mon copain se placent à côté du lit à quelques centimètres de ma tête, puis il s'accroupit et c'est son visage qui apparaît. Il a l'air mitigé entre l'étonnement et l'hilarité.
-J'aimerai bien savoir par quel moyen t'as réussi à te mettre dans un espace aussi étroit.
-Je crois que, dans ma vie antérieure, j'étais une crêpe.
-Logique, répond-il, et t'as dormi là-dessous aussi ?
-Cela va de soit, voyons, c'est tellement... confortable, j'explique en frottant le sol avec ma main d'un geste affectueux, ramassant sans faire exprès toute la poussière qui s'y est accumulée.
On se sourit en essayant de ne pas rire. Je suis émue de voir un Natsu normal, mon Alien donc, et pas ceux de mon rêve. Je ne m'en suis d'ailleurs toujours pas remise, ça me fait presque bizarre de ressentir le côté charismatique de Natsu, une des choses qui étaient absentes dans mon cauchemar. Brrr. C'était un rêve choquant.
J'ai trop mal à la poitrine, qui se fait cruellement aplatir, alors mon sourire se transforme en grimace :
-Sors-moi de là, s'il-vous-please.
Il ne peut s'empêcher de rire légèrement en me tendant la main. Je l'attrape et il me tire de toutes forces hors de cet endroit traumatisant. Une fois debout, je jette un coup d'œil sur ma paire de seins pour voir s'il n'y pas une déformation quelconque.
Ça va. Tout va bien. Et le dessin est toujours dans mon soutien-gorge.
Je relève la tête vers Natsu. A cet instant, je me rappelle chaque détail de la veille et me mets à rire doucement, embarrassée.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
Tu m'as touchée dans mon semblant de sommeil, pervers.
-J'ai juste pensé à quel point tu peux être imprévisible.
Devant son incompréhension, je ris de plus belle. C'est tellement marrant de savoir un truc qu'il ne sait pas -ou plutôt dont il pense que je ne suis pas au courant. Je me sens puissante.
Je lui donne même une tape amicale sur l'épaule avec un sourire.
Il me regarde en fronçant les sourcils :
-Rappelle-moi de t'offrir un rendez-vous chez le psychiatre pour Noël.
Soudain, un jeune homme blond fait son apparition sur le seuil de la chambre et s'exclame en me voyant :
-Lulu !
Ragh. Ce surnom.
-Sting le string ! Je rétorque.
Il se fige de surprise, ne s'y attendant sûrement pas, pendant que moi, fière, je me dirige vers la salle de bain. Avant d'y entrer, je remarque qu'il y a aussi Gajeel et Grey dans le salon.
Je soupire. Je suis donc seule avec quatre mecs dans cet appartement, c'est super, j'aurais l'occasion de les voir se gratter les parties intimes, se manger les crottes de nez, rire avec des projections de postillons, et péter joyeusement à l'unisson.
Oui, j'ai des stéréotypes, mais je n'y peux rien car c'est toujours ce que je vois lorsque mon père invite ses collègues à la maison.
En évitant de regarder mon reflet effrayant dans le miroir de la salle de bain, je mets un peu de dentifrice sur mon doigt, et me lave les dents avec. Pas très efficace, mais mieux que rien. Après quoi, je me racle la bouche avec l'eau avant de tout cracher dans le lavabo, et j'observe alors avec avidité le dessin que ça forme comme d'habitude.
Je fais ça tout le temps car ça m'amuse d'inventer une théorie selon laquelle la représentation donnera un indice sur ce qu'il va se passer dans la journée. Hier matin, j'avais vu un cercle. Je fronce les sourcils : un cercle comme la bague que le Natsu pseudo-romantique de mon dernier rêve m'avait donnée ! Yep, tout est lié.
A cet instant, je tourne la tête de tous les côtés pour essayer de voir quelque chose dans mon crachat de dentifrice mélangé avec de l'eau et une touche de salive, le tout donnant un ensemble visqueux. Je plisse les yeux en distinguant une forme ressemblant à un cœur.
Un cœur. Hum. Ça doit être un signe alors : le dentifrice m'aime.
En entendant les voix des mecs depuis le salon, curieuse, je mets mon oreille sur la porte pour écouter.
-Donc vous avez dormi ensemble ? Demande Grey d'une voix pleine de sous-entendus.
-Non, répond Natsu d'un ton neutre. Et elle est d'ailleurs en train de nous écouter en cachette si tu veux mon avis.
Je recule rapidement, surprise et gênée. La porte s'ouvre sur mon petit-ami télépathe qui me jette un regard moqueur :
-Viens prendre ton petit-déj', espionne.
-Hein ? Espionne ? Pourquoi espionne ? Je fais semblant. Nouveau surnom ?
Il me fixe sans bouger :
-T'es ridicule, Lucy. Et tu mens mal.
-Bon, j'avoue. J'arrête ! je soupire en allant dans le salon. De toute façon, personne ne m'aime. Personne. Pas même mon futur chat.
Les quatre mecs me dévisagent, interloqués par mon monologue. J'entends Gajeel, qui est assis sur le salon, chuchoter discrètement « Ta meuf délire, mon gars ». Mais je continue en me dirigeant vers la cuisine :
-Quoique, peut-être que le dentifrice a des sentiments pour moi... Mais même dans ce cas je ne peux pas être sûre.
Et là, un éclat de rire retentit. Celui de Sting. Il est le seul à rire pendant que les autres se retiennent.
Et il rigole comme... comme un hippopotame faisant de l'équitation dans les nuages. Ouais, voilà, à peu près comme ça, pour que vous visualisez son rire.
-Natsu, j'appelle en tournant sur moi-même, je ne trouve pas les trucs pour préparer un chocolat chaud.
Il me rejoint alors en déclarant :
-Ne touche à rien, t'es dangereuse. Assied-toi, je vais le faire.
Je souris en ignorant sa première phrase. J'adore quand il prépare un truc pour moi, c'est souvent dix fois plus délicieux qu'en temps normal.
Contre toute attente, ses trois amis viennent aussi s'asseoir à la table de la cuisine, comme pour pouvoir me contempler de plus près, bien que je n'en vois pas l'intérêt. Grey me semble être le moins désagréable, moins que Natsu même. Néanmoins, Gajeel n'hésite pas à faire des remarques irritantes :
-J'arriverai jamais à comprendre comment tu fais pour traîner avec cette folle.
Hé, qu'il ferme sa bouche, cet acier sur pattes ! Énervée, je veux répliquer, mais Natsu me devance :
-Je me pose souvent la question. Mais au moins, moi, j'ai une copine. Trouve-en toi aussi, et après on pourra parler.
Ah. Conversation de mecs. Comme si je n'étais pas là. Et comme si les filles étaient des pokémons. Je m'adosse contre le dossier de ma chaise et croise les bras pour les écouter plus confortablement.
-Je préfère rester célibataire plutôt que de sortir avec un balai, grogne Gajeel.
Je me mets à rigoler de sa métaphore avant de remarquer qu'ils me dévisagent tous. Attendez. Ce n'est tout de même pas moi le balai, si ?
-Moi, je la trouve belle, souffle Sting en me fixant, le menton appuyé sur sa paume.
Un silence s'installe.
Je ne peux m'empêcher de grimacer de dégoût.
-Franchement, moi aussi, ajoute Grey en m'adressant un sourire aimable. Si on regarde bien, elle n'est pas moche en fait. Elle a juste les cheveux en pétard. Et ses larges sweats cachent un beau corps je pense.
Du coin de l'œil, je vois Natsu serrer les dents, irrité, essayant de se concentrer sur sa tâche. Il a l'air de se retenir de répliquer. Perso', je ne sais pas quelle réaction avoir. Il faut sourire quand on est complimenté indirectement ou pas ?
-Je suis le seul à avoir une bonne vue ici alors ! S'exclame le mec à clous, ahuri.
Pour une fois, je suis d'accord avec le monstre.
A mon plus grand bonheur, Natsu interrompt la conversation pour me demander :
-Avec quoi tu veux ta boisson ?
-Avec plaisir, je souris.
Natsu lève les yeux au ciel tandis que ses amis, pas habitués à mes bêtises, se mettent à ricaner.
-Et aussi avec des cookies que j'ai accidentellement aperçus hier tout au fond du frigo.
Il m'adresse un regard amusé, avant de poser l'ensemble de mon petit-déjeuner improvisé devant moi. Je me lèche les lèvres, impatiente, puis commence à manger cinq cookies d'affilée tout en versant de temps en temps le chocolat chaud dans ma bouche, sous le regard hypnotisé des quatre individus pleins de testostérone.
Une fois terminé, je tapote mes poches avec ma main à la recherche de mon portable. Qui n'est pas là.
J'écarquille les yeux. Où est mon portable ?
-Mon portable ! Je hurle, les faisant tous sursauter.
Je me lève de mon siège, entre dans la chambre de Natsu et commence à fouiller partout, désespérée, sous les draps, sous le lit, dans l'armoire, sur le miroir. Je regarde même dans un pot de fleur et jette un coup d'œil par la fenêtre, si jamais il a sauté par là.
Sting me rejoint et demande à la hâte :
-C'est un Samsung ou un IPhone ?
En quoi ça va l'aider dans la recherche ?
-Aucun des deux !
-Un Nokia tout pourri alors ?
-Non plus, je dis, agacée, en fouillant parmi les slips de mon petit-ami.
-Sinon, t'as réfléchi au cadeau d'anniv' de Natsu ?
-Tu me casses les châtaignes là ! Je crie en me tournant vers lui, avant de comprendre le sens de ses paroles. Attends, quel anniversaire ?
-Dans deux semaines. Le 29 octobre wesh !
J'ouvre grand les yeux, abandonnant la recherche de mon portable pour quelques minutes. Je ne connaissais même pas la date d'anniversaire de Natsu. En fait, je n'ai jamais vraiment réfléchi au fait que Natsu soit né un jour. Dans ma tête, c'est comme s'il avait eu 17 ans depuis toujours.
C'est stupide, en effet, mais j'ai vraiment du mal à le voir en tant que bébé, sortant du ventre de sa mère le 29 octobre 1998. Je me mets à pouffer ridiculement en imaginant le petit corps de Natsu tout nu avec une petite touffe rose sur le crâne, en train de crier et de pleurer.
-C'est trop drôle ! Je ris pour moi-même.
-Ouais, trop ! Glousse Sting aussi, même s'il n'a rien compris.
Je fronce les sourcils. Est-ce qu'on rigole de la même chose au moins ?
Laissant tomber son cas, je reviens au sujet de départ : je ne sais absolument pas quoi offrir pour l'anniversaire de Natsu !
-Je n'ai pas d'idée de cadeaux, je dis, paniquée.
-Si tu veux, je t'accompagne aux magasins, je connais un peu ses goûts ! S'enthousiasme Sting en m'adressant un sourire de la taille d'une trousse.
-Non.
Ma réponse a fusé directement comme une gifle. Et il reste bouche bée, puis dit doucement :
-T'es méchante.
Sur cette réplique digne d'un fœtus, il sort, me laissant enfin seule dans la chambre.
Méchante ? Moi ?
Ça m'attriste. Genre, vraiment.
Avec un soupir résigné, je me décide alors à ajouter la méchanceté dans le panier contenant mes nombreux défauts. Comme s'il n'y en avait déjà pas assez.
Cependant, je ne regrette pas de lui avoir refusé, car ma méfiance à son égard ne m'a pas encore quittée. J'ai un mauvais pressentiment concernant ce string, comme s'il pouvait être a l'origine d'un gros problème.
-Lucy, on a trouvé ton portable, viens, m'appelle Natsu depuis le salon.
Agréablement surprise, je rejoins le groupe d'amis. Gajeel zappe des chaînes à la télé, pendant que Sting boude à côté de lui. Natsu et Grey examinent ensemble mon cellulaire, que je leur arrache vite des mains en interrogeant :
-Où l'avez-vous trouvé ?
-Entre les coussins du canapé.
Je ris intérieurement de la rime formée par nos phrases. Nous sommes inconsciemment poétiques ensemble.
Je les remercie et déverrouille mon portable avec un mot de passe qui consiste à faire une forme avec les points disposés. Le mien est la lettre N.
-Ton mot de passe est un N ? S'étonne Natsu, un sourcil arqué. Ça désigne quel nom exactement ?
Mes joues commencent à chauffer. Grey nous observe un instant avant de s'éloigner en riant dans sa barbe inexistante.
-C'est un N de natation, je mens vite sans réfléchir.
-Mais tu détestes le sport, c'est illogique, réplique mon petit-ami qui n'en lâche pas une miette, trop fier que je tombe dans le piège.
-Haha, je plaisante, tu y as cru hein ! Je m'exclame en me forçant à rire. Non, en réalité, c'est N comme... comme nain.
-Nain ?
-Ouais, nain de jardin plus précisément, je bafouille ridiculement. J'ai... une sorte de passion... euh... pour les petites statuettes et tout ça.
Natsu hausse les sourcils, un mince sourire moqueur se dessinant au coin de ses lèvres :
-Ah ? C'est bon à savoir.
Je sais qu'il ne me croit pas, c'est sûr, il se doute que ce N désigne son prénom. Et il sait que je sais qu'il le sait. Mais on décide de garder ça pour soit.
En baissant les yeux sur mon portable, je remarque que j'ai pleins de messages et d'appels manqués, essentiellement de ma mère. J'en perds ma voix.
-Tu ne m'avais pas dit que tes parents ne s'inquiéteraient pas ? Demande Natsu qui regarde l'écran par-dessus mon épaule.
-Ouais. Je pensais que je n'avais pas d'importance pour eux..., je souffle, émue.
Il laisse échapper un soupir exaspéré.
-Au bout d'un moment, faut que t'arrêtes de te prendre pour un légume aussi. Sois plus confiante un peu.
Et il rejoint ses amis devant la télé, pendant que je fixe mon cellulaire. Comment veut-il que je devienne plus confiante s'il n'arrête pas de me rabaisser et de me lancer des piques H24 ?
Bref. Passons. Je vais dans ma messagerie et commence à lire les SMS de ma mère.
Bipolar bear - 22h34 : Où es-tu ?
22h45 : T'es où ? Pourquoi tu n'es pas à la maison ? On vient de rentrer.
23h : Je ne te vois pas dans ta chambre. Deviens visible.
23h16 : Si tu ne réponds pas tout de suite, je vais te raser la tête quand je te verrai.
00h09 : Je n'arrive pas à dormir, dis-moi que tu vas bien, chérie...
01h47 : LUCY. TU TE FOUS DE MOI ?!
02h11 : Je m'inquiète... Stp répond.
03h52 : ESPECE D'INSOLENTE.
Je déglutis, effrayée. J'espère qu'elle sera dans sa phase « calme » lorsque je serais rentrée chez moi.
Je vais maintenant voir le seul message envoyé par mon père :
Chochotte - 22h : Alerte rouge. Nous avons un problème. Ta mère a repris son boulot !
Oh Gosh.
Non. NON.
Les vacances de ma mère sont terminées et elle va recommencer à embêter le monde.
Juste pour info : ma mère est journaliste.
Et elle peut aussi passer à la télé, ce que je n'espère pas pour la santé mentale des spectateurs.
La dernière fois, elle avait espionné un homme dans la rue une journée entière jusqu'à chez lui avant de le forcer à faire un interview, parce qu'elle était persuadée qu'il s'agissait de Johnny Depp.
Je vais faire une crise d'hyperventilation si cette honte à notre famille -famille dont la réputation est déjà au plus bas au fait- recommence.
J'informe rapidement mes parents par message que je vais rentrer, mets le portable dans la poche de mon jean, et arrange un peu mes cheveux maladroitement avec mes mains.
-Bon, je vais y aller ! Je dit aux gars tout en enfilant ma veste.
-Quoi ? Déjà ? Fait Sting.
Il n'était pas en train de me bouder deux minutes plus tôt ? Je suis peut-être vraiment irrésistible, mine de rien.
-Ne pleurez pas trop à cause de mon absence insupportable, je souris.
-Ça ne risque pas d'arriver, je te rassure, réplique Natsu en se plaçant devant moi. Tu pollues l'appartement.
-C'est pas ce que disent tes dessins..., je murmure doucement en pensant à la petite feuille écrasée dans mon soutien-gorge.
Il ne m'a pas entendu car Gajeel et Grey ont commencé à se battre sans réel motif en se donnant successivement des gifles sur les joues comme des petites filles. Et on ose dire que c'est moi la tarée ici.
-Oh merde ! Je crie soudain.
Je m'éloigne du groupe et entre dans la salle de bain. Dans un coin de la pièce se trouve mon sac en plastique contenant les serviettes achetées hier. Je le prends d'une main, le cachant derrière mon dos et vais dans l'entrée d'un pas rapide. Il faut que je m'en aille avant que...
-Qu'est-ce que tu caches ? S'intéresse Grey.
Un soupir s'échappe de mes lèvres. Je vois Natsu dissimuler un sourire amusé, sans même daigner m'aider.
-Si je le cache, c'est que ça ne vous concerne pas, bandes de truies.
Mais sans que je m'y attende, Gajeel récupère d'un geste rapide le sac, et les trois amis de mon petit-ami y jettent un coup d'oeil curieux, avant de littéralement exploser de rire, pendant que Natsu m'adresse un regard signifiant "t'inquiètes, ils sont sympas" en haussant les épaules.
Que quelqu'un me tue. Vite.
Une fois le fou rire général fini, Gajeel me rend le sac, et Grey taquine Natsu :
-T'as pas eu trop de mal à la supporter hier ?
-Si. Mais j'ai réussi à la calmer devant un Disney.
Et ils repartent dans un autre rire gras. Je serre mes poings, réellement énervée, et m'écrie :
- Arrêtez de me prendre pour une prune et allez tous vous faire mixer par un cactus !
Leur rire ne se calme pas pour autant. Bien au contraire.
Heureusement, Natsu s'en va dans la cuisine et revient avec un sac en plastique non-transparent. Un peu gênée par cet élan de gentillesse inattendu, je lui adresse un sourire et cache mes choses dedans.
-Au revoir, la prune, plaisante-t-il.
Sting recommence à rire tout seul, contrairement aux autres qui ont fini. Il se tape même la cuisse tellement il trouve ça drôle.
Je roule des yeux, exaspérée, et sors de l'appartement après les avoir salués.
Lorsque je suis déjà dans la rue, mon portable vibre brièvement. Je le saisis et remarque que c'est un message de Natsu. Il m'y a expliqué l'itinéraire à prendre pour rentrer chez moi avec un maximum de détails. Il précise même les différentes sortes d'arbres que je vais apercevoir sur mon chemin, visiblement pour se foutre de moi.
Je commence à marcher vers l'arrêt de bus quand, subitement, je vois un mec un peu bourré venir dans ma direction.
-SALUT ! Me hurle-t-il en vacillant.
Il a du bien abuser d'alcool car il pue même d'ici.
-SALUT ! Je lui crie en retour.
Il me sourit.
Je lui souris.
Puis je cours. Rapidement. Le plus loin possible de ce truc.
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Ouais, je sais, encore un autre chapitre que je vais couper en plusieurs parties, excusez-moi u.u Mais c'est pour vous faciliter la lecture ! Sinon, lire un seul chapitre vous aurait pris deux jours.
Et en plus, je voulais poster rapidement avant la fin des vacances, parce que je vous aime. Donc en gros c'est la dernière partie avant la rentrée. Et il faudra attendre loooongtemps pour la suite xD
Je voulais aussi dire un autre truc important, mais j'ai oublié. Tant pis.
Bonne année en avance !
Kiss, love, bisous, câlins ♡