Un long chemin vers le repent...

By UneChroniqueuzz

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Revenir vers Allah n'est pas trop tard, oui, mais jusqu'à quand ? Car la mort ne frappe pas à la porte mais v... More

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By UneChroniqueuzz

Il me sourit puis sans que je m'y attende, il dépose un baiser sur mes lèvres, un tout petit... Il a ensuite reposé sa tête sur mon épaule comme si de rien était.

Et moi j'avais ma main posé sur mes lèvres, je réalisais pas. Je souriais comme une enfant de 5 ans...

--

En trois ans de relation, cela ne s'est jamais passé. Je l'attendais ce moment, c'est vrai parce que je me disais qu'un homme qui m'aimais vraiment serait plus tactile avec moi.

Mais je me suis trompée parce qu'Ishâk avec son comportement avec moi, voulait me montrer qu'il me respectait un minimum.

Là il met sa timidité de côté pour moi et ça me touche vraiment. Je n'arrivais pas à m'arrêter de sourire. En fait, je m'attendais pas à ce qu'il me fasse un bisou maintenant. Rien que d'y penser me donne des frissons. J'suis juste pire que heureuse là.

Sa tête était posé sur mon épaule comme s'il voulait se cacher. Je savais qu'il était gêné. Il a pris sur lui là et j'suis contente de ça. Il est trop mignon des fois. Ce que je kiff chez lui, c'est sa timidité et ça c'est rare chez les hommes. Je trouve que ça lui donne grave du charme de ne pas être avenant.

J'étais aussi gênée que lui mais je décide de couper ce silence. N'empêche j'arrivais pas à réaliser, ça m'as fait trop bizarre.

Moi: Pourquoi tu te caches ?

Ishâk: Je me cache pas.

Moi: Bah regarde moi alors.

Ishâk: Non.

Moi: Donc tu te caches ?

Ishâk: Ouaaah arrête ! Tu vois pas que j'suis gêné là ?

Je rigole, puis dit:

Moi: T'es trop mignon.

Ishâk: Tu l'as eu ton bisou, c'est bon t'es contente ?

Moi: Ouuuui !

Ça sonne à la porte. C'est sûrement les pizzas, il s'en va ouvrir et revient avec la graille. Il pose le tout sur la table.

Moi j'avais juste trop l'impression qu'il fuyait mon regard, il me regardait même pas dans les yeux, comme s'il n'osait pas. Je me lève du canapé puis lui prends les mains.

Moi: Qu'est-ce t'as à fuir mon regard ?

Ishâk: Rien Yûsra, t'inquiète.

Il me regardait pas longtemps dans les yeux, il regardait plus souvent sur les côtés. C'est chaud comment il est timide mais ça le rend trop mignon je trouve. Du coup pour qu'il me regarde, je prends sa tête entre mes mains. Là il n'as pas d'autres choix que de me regarder.

Moi: T'as pas à être gênée Ishâk, même moi je le suis la vérité. Maintenant on est marié donc c'est normal tu vois ?

Il me fait un petit sourire...

Ishâk: Je sais, c'est juste que ça me fait chelou. T'es la première fille à qui je fais ça t'as vu ?

Moi: T'es le premier garçon à qui je fais ça aussi.

Ishâk: Y a intérêt, sinon je t'aurais bien frapper comme il faut là.

Moi: Jaloux ?

Ishâk: Même pas - sourire -

Je lui lance un énorme sourire, rapproche ma tête de la sienne et dépose un baiser sur ses lèvres. Je me détache ensuite de lui et je vois ses beaux yeux brillaient, il me souriait en même temps. J'suis gênée de fou mais j'ai fais ça pour lui montrer qu'il devait plus avoir autant de gêne entre nous.

Ishâk: Ishâk il te kiff de fou Yûsra, ok ?

Ça me rend juste archi bien de l'entendre me dire ça. Le connaissant il osera jamais dire mot pour mot qu'il m'aime, il est beaucoup trop pudique alors c'est sa façon à lui de me le faire comprendre. Et puis moi je préfère les actes aux mots donc ça me va. Même si j'avoue que j'aimerai qu'il me le dise rien qu'une fois.

Moi: Oui.

Il dépose ensuite un bisou sur mon front, puis:

Ishâk: Bon allez on mange, j'ai faim !

On s'installe sur le canapé puis on attaque nos pizzas.

Moi: Va falloir qu'on aille récupérer mes affaires, j'avais zappé ! J'ai rien à me mettre là.

Ishâk: Ah j'avais oublié de te dire. Hawa elle a appelé et elle a dit qu'elle et Sara viendront te les ramener.

Moi: Ah, trop bien ! Comme ça je pourrai les voir.

Ishâk: Parlez pas dix ans aussi ! Parce qu'après on doit aller faire les courses.

Moi: Oui, t'inquiète.

Ishâk: Je connais ce t'inquiète, vous aimez trop parler jusqu'à fatigué.

Moi: Mais t'inquiète ! On va parler vite fait.

Ishâk: Après les courses, on passera voir ma mère.

Moi: Oui.

Ishâk: Et t'as vu je pensais qu'on pourrait partir en voyage tous les deux, pendant les vacances ou j'sais pas.

Moi: Euh... bah on verra.

J'étais pas vraiment deter à partir. Pas parce que j'en avais pas envie parce que je kiffferai qu'on soit rien que tous les deux, loin de la France. Ça me ferait archi du bien ! Mais par rapport à sa mère, je ne peux pas ! Partir alors que son heure va bientôt arriver ? Lui ne me comprendra pas parce qu'il n'est pas au courant. C'est vraiment pas une bonne idée de partir maintenant, le mieux est qu'il profite d'elle. Peut-être après, même si je sais que lui comme moi n'auront pas la tête à ça. Déjà que j'suis mal là à l'idée de la perdre alors ce sera comment quand elle va réellement partir ? Et Ishâk et ses soeurs seront pire que mal. Je redoute tellement.

Ishâk: T'as pas envie ou quoi ?

Moi: Non... - il me regarde scarface - Enfin si mais pas pour l'instant. En plus y a les cours et tout.

Ishâk: Bah les vacances c'est bientôt.

Moi: Oui mais je sais pas.

Ishâk: Dis plutôt que t'as pas envie hein, ça ira plus vite.

Moi: Mais...

Ishâk: Azy bref c'est bon, on ira nulle part. Tranquille !

Moi: Mais le prends pas comme ça.

Ishâk:...

Moi: Mais Ishâk...

Ishâk: Azy c'est bon je t'es dit.

Je pose ma pizza sur la table basse puis me rapproche de lui. Son visage était serré, ça se voyait qu'il avait le seum. J'aimerai tellement qu'il me comprenne mais malheureusement il n'est pas au courant.

Moi: On va partir d'accord ? Mais pas maintenant.

Ishâk: C'est bon, j'ai plus envie.

Moi: Arrête de faire le gamin.

Ishâk: C'est moi le gamin ? J'te propose de partir nous deux et tu me met une recale.

Moi: Je t'es pas mis une recale, j'ai juste dit pas maintenant.

Ishâk: C'est pas ce que j'ai compris.

Moi: Et bah c'est ce que je voulais dire. Désolé si tu l'as mal pris.

Ishâk:...

Moi - en faisant une tête de bébé - T'arrête de bouder hein ?

Ishâk: Ouais.

Il disait ça mais ça se voyait qu'il avait encore un peu le seum. Du coup, je lui fait un bisou vite fait sur la joue. Il sourit de toutes ses dents.

Moi: Tu boude vraiment vraiment plus ?

Ishâk: Je boude vraiment vraiment plus !

J'étais satisfaite de sa réponse, du coup j'ai recommencé à manger. J'suis dans une situation pas du tout délicate. Je me sens archi pas bien par rapport à Ishâk, je m'en veux vraiment beaucoup. Et je sais qu'un jour s'il le découvre, il le prendrai très mal. Mais sa mère m'a fait confiance en me le disant et je ne peux pas la trahir.

D'un côté, je me dis que c'est un sujet beaucoup trop grave pour que je lui en parle pas mais une fois devant lui, je n'ose pas. Rien ne sort de ma bouche. Parce que je sais que ce que je lui dirai, l'anéantirai. J'aurai préféré même ne jamais savoir ça. Je souffre à l'idée de la perdre, et je souffre à l'idée de devoir mentir à Ishâk. Je souris alors qu'au fond, j'suis juste trop mal. Mais personne ne peut me comprendre.

Ishâk: Tu voudrai aller où ?

Moi: Peut importe franchement.

Ishâk: Ok, bah je verrai ça alors.

Moi: Mais prends pas les billets maintenant, je vais réfléchir à un endroit.

C'est surtout pour pas qu'il ne dépense parce que je suis persuadée que ce voyage n'aura pas lieu maintenant.

Ishâk: D'acc, mais tarde pas.

Moi: Oui.

On termine de manger, Ishâk s'en va jeter les cartons à la poubelle. Au même moment, ça frappe à la porte. Je m'en vais ouvrir et c'est Hawa et Sara, j'suis trop contente de les voir ! On se passe le salam puis elles entrent. Ishâk était au salon, elles leurs disent bonjour.

Hawa: Ah il est grave bien l'appart' pour vous deux hein.

Moi: Ouais, t'as vu ça. C'est pas trop grand donc c'est parfait.

Hawa: Alors première journée de mariés, ça se passe comment ?

Moi: Trop bien ! Je vous le souhaite à toutes les deux les meufs.

Hawa: Si seulement il pouvait arriver mon futur là.

Moi: Sois patiente et ça arrivera.

Hawa: Ouais.

Sara: Ça fait trop bizarre à la maison sans toi en plus.

Moi: Oh c'est trop mignon ! Je lui manque. Même moi ça me fait bizarre n'empêche. Je voyais ta tête tous les matins et maintenant c'est sa grosse tête à lui que je vais voir tous le temps.

Ishâk: Tshiip !

Hawa: T'as vu, elle est toujours aussi chiante hein ?

Ishâk: De fou.

Moi: Comment tu fais le gars devant elles mais bon bref, je parle peu.

Sara: Ils sont trop chooou. Franchement vous êtes beaucoup mieux mariés.

Moi: Ça c'est sûr. Au faite, vous voulez boire un truc ?

Sara: Non c'est bon t'inquiète, on est juste venue te rapporter tes affaires.

Moi: Vous êtes sûres hein ?

Sara: Ouais, ouais t'inquiète. C'est votre première journée à deux, on va pas vous embêter.

Moi: Bon bah c'est comme vous voulez.

Hawa: Mais tranquille on repassera plus tard.

Moi: D'accord.

Elles me font la bise, disent au revoir à Ishâk puis s'en vont !

Ishâk: Bon azy je vais me préparer.

Moi: Oui, moi aussi.

Il prends ma valise et un sac pour les ramener dans la chambre, et moi le reste.

Je sors de ma valise ce que je vais mettre aujourd'hui ; un jean noire, avec un long tee-shirt gris et un gilet noire. Je vois quand même une grande différence par rapport à comment je m'habillais avant. Et j'avoue qu'avec du recul, je me préfère comme ça.

À quoi ça sert de montrer tes formes ? À quoi ça sert de se valoriser ? Ces hommes qu'on voit dans la rue ne sont même pas nos maris alors pourquoi vouloir leur plaire ? J'ai toujours voulu me mettre en valeur comme si cela était le plus important mais je me suis trompée. J'étais tellement aveuglée que je ne voyais rien.

Je vois qu'Ishâk était debout avec ses habits dans les mains, en train de me regarder.

Moi: Bah t'attends quoi pour te préparer ?

Ishâk: Bah j'attends que tu sors, je vais pas me changer devant toi.

Moi: Ah, désolée.

Je sors de la chambre puis me dirige vers la salle de bain. J'enfile mes habits puis m'attache les cheveux vite fait. Je ne me maquille pas, j'essaie d'arrêter. Parce que faut savoir que moi le maquillage j'aime trop. Avant, il ne passait pas une journée sans que je me maquille. Mais là encore, à quoi ça sert ? Attirer le regard ? Mais la discrétion n'est-elle pas meilleure ?

Je retourne dans la chambre, en frappant avant d'entrer bien sûr. Il était déjà tout prêt, tout beau. Il avait mis un jean bleu, un tee-shirt blanc et son manteau par dessus.

Ishâk: T'es prête ?

Moi: Oui.

Ishâk: En vrai, t'es grave mieux dans la simplicité.

Moi: Merci. On y va ?

Il hoche la tête. J'avance en direction de la sortie et là il me prends la main. Je me retourne alors, et il me regardait en souriant. Je kiff sa tête quand il sourit...

Ishâk: T'as vu quand on était ensemble, tu me reprochais de pas être tactile.

Moi: Euh... oui.

Ishâk: Et moi j'te disais que c'est parce que j'avais honte d'être dans le péché avec toi.

Moi: Oui...

Ishâk: Cette pudeur qu'il y a entre nous t'as vu, je veux qu'elle soit encore là mais pas trop trop tu vois ?

Moi: Euh... bah oui.

Il me disait ça mais je comprenais pas pourquoi enfaite. Et encore une fois il était gêné lorsqu'il me parlait...

Ishâk: Moi je tiens trop à toi Yûsra...

Là rien que je ressens plein de papillons dans mon ventre. C'est trop rare qu'il me dise des trucs comme ça et en ce moment il fait que ça.

Moi: Je comprends pas ce que tu me dis Ishâk.

Ishâk: Azy ferme les yeux vite fait.

Je ferme les yeux, assez hésitante. Mais je le fait parce qu'il me le demande. D'un coup, je sens chacune de ses mains sur mes hanches, je sens mon coeur accélérer très vite.

Ishâk: Ouvre pas les yeux hein, steuplait.

Je continue de fermer les yeux, je sens son corps s'approchait du mien. Je sens aussi ses mains sur mes hanches qui tremblent. Moi c'est mon corps entier qui tremblent et frisonnent. Puis là, je sens ses lèvres sur les miennes. C'était pas un petit bisou comme tout à l'heure. Il était en train de m'embrasser pour la toute première fois. Je remonte mes mains jusqu'à autour de son cou, sentant mon coeur battre à toute vitesse. J'ouvre les yeux et voit les siens fermés. C'est là que je me rend compte que je l'aime juste de fou, ohlala.

Par manque de souffle, on se détache l'un de l'autre. On était plus gêné qu'autre chose. On a jamais été dans une situation pareil donc ça nous fait trop bizarre.

Il me sourit puis me fait signe d'avancer, ce que je fais. On arrive dehors, on prends sa voiture puis il démarre en direction du supermarché.

Sur le trajet, on parlait pas vraiment. Je faisais que de repenser à ce qui venait de se passer et je souriais comme une idiote.

Ishâk: Pourquoi tu souris ?

Moi: Ah, pour rien.

Ishâk:...

Moi: Je souris parce que j'suis bien enfaite.

Ishâk: En vrai, on dirait peut-être pas mais j'suis grave gêné là.

Moi: Le contraire m'aurait étonné !

Ishâk: Gamine - rire -

Moi - rire -

Ishâk: En vrai ça me rend grave bien qu'on est jamais fait ça avant le mariage.

Moi: Moi aussi, trop même ! Et puis t'embrasse pas si mal que ça hein - sourire -

J'suis tout autant gênée que lui mais je fais celle qui est à l'aise alors que vraiment pas. J'aime trop le rendre mal à l'aise Ishâk, c'est juste trop marrant. Je me tape des barres.

Ishâk: Ouaaah, arrête !

Moi: Et moi j'embrasse bien ou pas ?

Ishâk: Tu saoule.

Moi: Réponds et je te laisse tranquille.

Ishâk : Tu pose des questions gênantes là.

Moi: Peut-être que tu veux que je réessaye pour que ça te revienne en mémoire?

Ishâk: Et en vrai c'était grave mieux hier quand tu faisais ta meuf timide là.

Moi: Bah réponds à ma question et j'arrête.

Ishâk: Oui, c'est bon !

Moi: Oui, quoi ?

Ah ouais moi j'suis chiante jusqu'au bout.

Ishâk: J'te calcule même plus.

Moi - rire - J'aime trop t'embêter. Rien que tu faisais le gars pas gêné hier mais enfaite t'as pas changé. T'es trop mignon.

Ishâk: T'es trop chiante mais ça m'avais manqué ça.

Moi: Je le savais tfaçon que je t'avais manqué. Tu faisais le gars vénère contre moi mais en vrai je te manquait de ouf.

Ishâk: Crois pas tu pète le score aussi.

Je rigole puis lui fait un gros bisou sur la joue. Il sourit, il est tout content. Et c'est quand je le vois sourire que je me rend compte qu'il me rend trop heureuse.

On arrive au supermarché, on prends les caddies puis c'est parti pour faire les courses. Ça me fait trop chelou n'empêche, déjà de une de faire les courses parce que ça je le fais jamais en tant normal et de deux, de les faire avec lui. On est un vrai couple maintenant et j'ai dû mal à réaliser, manque plus que les petits enfants qui courent. Mais bon ça, ça sera pas pour maintenant.

Ishâk: On prends quoi ?

Moi: Bah j'sais pas.

Ishâk: C'est toi la femme, c'est toi qui sait.

Moi: Je fais jamais les courses moi d'habitude.

Ishâk: Ah ouais toi tu te prenais vraiment pour une princesse.

Moi: Bah j'en suis une donc.

Ishâk: C'est bien de rêver. Mais crois pas qu'avec moi, tu vas jouer à faire la princesse. Je supporte pas les meufs comme ça.

Moi: J'ai jamais dit que j'allais jouer à ça. Je fais bien l'effort de faire les courses là.

Ishâk: Bref, on commence par quoi ?

Moi: Bon on va commencer par prendre du riz.

On est allé dans le rayon riz, poulet, pâte, enfin des trucs basiques quoi. On en a pris assez pour ne pas revenir avant longtemps. Avec Ishâk vu qu'on est de gros daleux, on a aussi pris des bonbons, gâteaux ; tout ça quoi.

On met le tout dans le coffre puis on démarre jusqu'à la maison pour aller ranger les courses.

Moi: Eh Ishâk, j'ai une question.

Ishâk: Ouais?

Moi: Toi et moi t'as vu on est encore au lycée, on travaille pas. Alors comment on va faire pour payer le loyer, et puis les courses?

Ishâk: Les courses t'inquiète, je paye avec mes bourses. Et pour le loyer, ma mère elle a dit qu'elle allait nous aider. T'inquiète pas Yûsra.

Moi: Hmm.

J'ai peur de la suite. Mama va s'en aller, on sera tous mal, on souffrira tous. On aura sûrement la garde des petites. Va-t-on loger dans ce si petit appartement à quatre ? Va-t-on réussir à payer le loyer, les courses ? On va devoir se serrer les coudes. Mais moi Ishâk je ne l'abandonnerai pas. Je serai là pour l'épauler, même si je souffrirai également de la perte de cette être chère.

Ishâk: Oh, panique pas !

D'un coup, je me met à pleurer. Je me déteste de lui mentir, je me déteste d'être dans cette situation. C'est trop compliqué pour moi. Je suis partagée entre lui et sa mère, et c'est une situation vraiment pas facile. J'ai l'impression d'avoir un gros poid sur mes épaules. Devant lui, je fais celle qui vas très bien alors que j'y pense nuit et jour.

C'est quelque chose de beaucoup trop dur qu'elle me demande à garder. Elle me demande de mentir à son fils sur une situation sur laquelle on ne doit pas mentir justement. Ishâk pour lui la famille c'est le plus important. Son père il l'a déjà perdu alors qu'il était archi proche de lui. Il m'avait même dit un jour qu'il préférait partir avant sa mère et ses soeurs pour pas souffrir. Ces trois femmes c'est tout pour lui et s'il les perds, il sera plus que mal. Et moi je sais que ma conscience ne sera pas tranquille parce que j'aurais eu tout le temps de lui avouer.

Il me regardait avec incompréhension, ne comprenant absolument pas pourquoi je pleure. Surtout que moi de base, je déteste pleurer devant les gens mais là j'suis dans une situation trop dur à gérer.

Ishâk: Yûsra, qu'est-ce t'as ?

Moi: Rien, rien.

Encore une fois je lui ment, et cela me rend ouf. Voir sa petite tête en train de s'inquiéter pour moi alors que moi j'suis en train de lui mentir, et pas sur un petit truc. C'est ça le pire enfaite !

Il se gare sur un trottoir, toujours en me regardant avec incompréhension.

Ishâk: C'est par rapport au loyer ? Mais t'inquiète on va gérer.

Je peux plus, c'est trop. Je peux plus lui mentir, c'est pas bien, ça ne se fait pas. Je ne devrais pas parce que ça reste la décision de sa mère mais c'est beaucoup trop me demander. Il doit être mis au courant, il doit profiter de ses derniers instant avec elle. Et même sa mère, je pense qu'elle sera plus soulagée de le savoir au courant, au moins elle n'aura plus à lui mentir.

Moi: Ishâk, ta mère elle...

Ishâk: Ma mère quoi ? Je t'es dit t'inquiète elle vas nous aider. Je sais très bien ce que je fais Yûsra. T'as pas à te faire de soucis, ok ?

Il prends ma main dans la sienne, tout en me souriant. Et moi bête comme je suis, je n'ai plus le courage de lui dire. Le voir souriant là maintenant et ensuite triste, moi je ne peux pas. J'ai un gros blocage parce que c'est vraiment pas quelque chose de facile à dire.

Ishâk: Arrête de pleurer maintenant, d'accord ?

Je hoche la tête. Il passe ses mains sur mon visage et essuie mes larmes. Ce contact, me fait frissonner. Il me fixe droit dans les yeux et moi de même. Je pourrai le regarder des heures...

Ishâk: T'es devenue une fragile toi enfaite.

Moi: Arrête, j'suis pas une fragile.

Ishâk: Je rigole, t'es un bonhomme toi.

Moi: Ouais, voilà.

Il se met à rigoler. J'aime trop, en plus y a ses fossettes qui ressortent donc c'est trop mignon.

Ishâk: Viens, approche.

Je détache ma ceinture puis je vais dans ses bras qu'il m'avait ouvert.

Ishâk: J'aime pas quand tu pleures parce que t'as vu après Ishâk il est pas bien aussi.

Moi: Oui.

Ishâk: Fait moi confiance, ok ? Moi je t'aurais pas épousé si après je savais qu'on serait dans la galère. J'aurai pas pris ce risque.

Moi: Hmm.

Ishâk: Je préférai même être sans toi qu'on soit dans la galère à deux. Toi t'es une princesse Yûsra.

Moi: Oui, j'suis une princesse.

Ishâk - rire - Ouais t'es ma princesse à moi.

Moi:...

Ishâk: Bon allez on dépose les courses après on bouge chez ma mère.

Je me détache de ses bras mais il me retient, puis me fait un bisou sur le nez. Je souris timidement puis attache ma ceinture. Il démarre ensuite.

On arrive à la maison. Ishâk a fait que me faire rire sur le trajet, il voulait me redonner le sourire et ça a marché. Mais j'suis mal à l'idée qu'il fait tout pour me rendre bien alors que moi j'suis en train de le trahir...

On pose les courses dans la cuisine.

Moi: J'ai la flemme de ranger, on le fera après non ?

Ishâk: Non maintenant, comme ça c'est fait.

Moi: Mais...

Ishâk: Yûsra, fait pas la gamine.

Moi: T'es chiant.

Ishâk: Parles bien.

Moi: Pff.

Ishâk: Toi ta bouche je vais la couper.

Moi: Ok !

En vrai des fois j'aime trop jouer la gamine mais c'est trop marrant. Surtout qu'il rentre trop vite dans mon jeu, enfin pas tout le temps...

Ishâk: Je vais même pas prendre le temps de m'énerver. Range ce qui vas dans le congélateur et moi le reste.

Moi: Me donne pas d'ordre déjà.

Ishâk: Je fais ce que je veux.

Moi: Bah range tes courses tout seul alors.

Je commence à sortir de la cuisine quand...

Ishâk: Reviens Yûsra ! Je rigole même pas.

Je l'écoute même pas, je continue d'avancer. Je le sens me suivre alors je commence à courir. L'inconvénient de cette appartement, c'est que tu peux pas aller bien loin. J'arrive dans la chambre, il me fait tomber sur le lit et se positionne sur moi en bloquant mes mains.

Ishâk : Tu fais moins la meuf là.

Moi: Pousse toi.

Ishâk: Bah tu viens m'aider.

Moi: Rêve !

Ishâk: T'es sûr ?

Moi: Oui.

Ishâk: Ok.

Là il s'allonge carrément sur moi, autant vous dire que j'étais pas à l'aise. Je faisais la meuf indifférente mais je crois que c'était crâmé que j'étais pas bien.

Ishâk: T'es toujours sûre ?

Moi: O... Oui.

Lui faisait le gars archi pas gêné mais je savais qu'au fond il l'était, il veut juste me déstabiliser et ça marche.

Il colle son front au mien et m'embrasse, et là c'est mon coeur qui s'accélère. Au début on s'embrassait normal puis je sentais sa respiration devenir haletante. Je n'y avait jamais pensé à ça mais moi de donner à lui, me paraît impossible. J'suis pas prête.

Il commençait à poser ses lèvres sur mon cou, j'osais pas le repousser parce que je savais qu'il allait mal le prendre. Et le connaissant, je savais qu'il n'irait pas très loin. Il remonte ses mains jusqu'à mes cheveux puis détache ses lèvres de mon cou et me regarde. Ses yeux brillaient et comme moi, il était gêné.

Ishâk: Je... Excuse Yûsra... Je voulais pas...

Il s'est levé d'un coup et est sorti de la chambre. J'osais même pas sortir par honte. On est tellement pas habitué à être un couple tactile que faire ce genre de chose nous rend honteux. Il s'est même excusé alors qu'en vrai ça devrait être normal puisqu'on est marié.

Je crois que j'suis restée 10 minutes dans la chambre à rien faire. Je voulais aller l'aider quand même mais j'osais grave pas après ce qui venait de se passer. J'aime le fait qu'on soit pudique l'un envers l'autre mais là y en a trop...

Dix minutes encore sont passées. Je savais qu'il avait fini de ranger les courses mais qu'il osait pas venir me voir lui aussi. C'est chaud comment on est pudique dans les sentiments lui comme moi.

Je restais assise sur le lit à me ronger les ongles. Je fais tout le temps ça quand j'suis stressée. Je me suis même levée pour sortir de la chambre mais j'ai pas osé.

On est grave bizarre en vrai. On est marié, alors pourquoi autant de gêne entre nous ? Bon après c'est le début de mariage donc peut-être que c'est ça la cause.

Et déjà pour un bisou on est gêné alors qu'est-ce que ce sera quand je devrai me donner à lui ? Alors là ce jour-là je crois que je vais même plus jamais oser le regarder. J'suis trop timide sur ce genre de chose. J'suis grave pas la meuf sentimentale et tout.

J'étais encore dans mes pensées quand je sens une présence. Je lève la tête et je le vois devant moi. Il me souriait mais archi timidement. Bon au moins c'est pas moi qui suit revenu vers lui parce que j'aurai pas osé.

Ishâk: C'est l'heure de la salât, tu viens ?

Moi: Euh... Oui.

Je pars dans la salle de bain faire mes ablutions. Puis il enchaîne et ensuite on commence à prier.

Parfois je compare ma vie à celle d'avant et ça me fait bizarre quand même. Parce que ces occupations que j'avais avant ne sont plus d'actualité. Avant je fumais, j'aimais ça, je ne pouvais pas m'en passer car ça m'apaiser mais aujourd'hui j'ai trouvé quelque chose qui m'apaise vraiment et me fait énormément de bien, la prière. Je me rappelle de la première fois que je me suis prosternée comme si c'était hier. J'avais l'impression d'avoir des montagnes de problèmes sur mes épaules et quand je me suis prosternée, j'ai eu la sensation que tout ces problèmes n'étaient plus là. J'étais si bien et j'étais désormais sûre qu'un jour, je retournerai à Allah.

Je passais également tout mes soirs en soirée à danser sur la piste, à bouger mon corps devant des hommes que je ne connaissais même pas et le pire dans tout ça, c'est que je prenais du plaisir à le faire. Je kiffais ça! J'ai tellement honte de celle que j'étais, j'espère que je ne le serait plus et que je deviendrai quelqu'un de meilleure.

Voilà 4 mois que ma famille n'est plus là. Ce jour-là je me rappelle comment j'allais mal. J'avais l'impression de n'avoir plus aucun but dans la vie. Hawa, Sara et Ishâk m'avait parlé de Dieu et moi je ne comprenais pas pourquoi ils mettaient tout à Lui. Ils m'avaient même dit « À Allah nous appartenons et à Lui nous retourneront » Je ne comprenais pas cette phrase mais aujourd'hui si, et je comprends enfin la raison de mon existence. Et pour rien au monde, ma religion je l'a délaisserai. Je serai musulmane jusqu'à ma mort si Dieu le veut !

« ppartient à Allah ?

Ne sois pas triste, quelle que soit l'ampleur de l'épreuve !

Souviens toi que ce qui t'arrive est un décret et un destin qui doit se réaliser et que l'obscurité de la nuit finit toujours par céder à la lumière du jour.

Voici chère sœur quelques paroles grâce auxquelles tu pourras repousser les chagrins sélectionnées pour toi à la lanterne de la prophétie pour qu'elles éclairent ton chemin et dissipent tes tristesse avec la permission d'Allah.

Profite du temps présent

Prends comme devise dans la vie : « ce qui est passé est fini et ce qui arrivera est inconnu, seul ton présent t'appartient »

Oublie le passé, quel qu'il a été, oublie-le avec ses chagrins et ses peines. S'en souvenir n'aidera pas à guérir tes blessures, ceci ne fera que gâcher ton quotidien et ajouter d'autres peines aux tiennes.

Imagine toujours que tu es à la croisé de 2 périodes :

le passé : c'est une période révolue avec ses bons et mauvais moments.

Ceci signifie que cette période n'existe plus dans la réalité mais seulement dans ta mémoire, dans ta mémoire uniquement !

Puisqu'il n'existe plus, le passé ne mérite pas de figurer dans la liste des soucis.

Il a en effet disparu et cessé d'être.

le futur : Il est inconnu et ne peut se soumettre au lois de la pensée ni aux hypothèses de la raison.

Il s'agit d'un mystère entouré d'un secret et dont nul ne connaît l'essence .

Allah dit (traduction rapprochée) :

« Dis ; « Nul de ceux qui sont dans les cieux et la terre ne connaît l'inconnaissable à part Allah. »

(an naml ;65)

Ainsi le passé est néant et le futur est inconnaissable.

Alors ne brise pas ton cœur avec des soucis passé et ne sois pas pessimiste...

Ignore le passé, jette ce qui y est arrivé aux oubliettes et efface de tes souvenirs les peines et les chagrins. Ignore ce que cache le lendemain et aie bonne espoir dans ce qui t'y attend.

Ne traverse un pont que quand tu y arrives.

(Cf :

"O Seigneur ! Je suis Ton serviteur, fils de Ton Serviteur et de Ta servante, Effectif est [sur moi] Ton jugement et juste et ce que Tu as décrété pour moi. Je t'implore par tous les Noms qui sont Tiens par lesquels Tu T'es appelé, que Tu as révélés dans Ton Livre, que Tu as enseignés à l'une de Tes créature ou dont Tu as préservé le secret dans Ta science de l'inconnu. Par le Coran, revivifie mon coeur, illumine ma poitrine, dissipe mes soucis et fais disparaître ma tristesse"

(dou'a contre le chagrin dans la citadelle du musulman)

Le chagrin concerne les événements du passé qu'on ne peut faire revenir ni rattraper.

Le soucis est quant à lui le fruit de la crainte de l'avenir et du pessimisme le concernant »

On termine de prier. Je me change et vais dans la cuisine. Je vois qu'Ishâk avait tout rangé les courses, lui qui voulait que je range avec lui et ben c'est moi qui est gagné - rire - Je me prends un verre de jus et m'installe au salon.

Ishâk me rejoint cinq minutes après. Il me lance un regard vite fait et s'assoit à mes côtés. On parlait pas pendant quelques minutes. Je ne savais pas quoi lui dire après la scène qui s'était passé dans la chambre.

Du coup on regardait la télé dans le silence... Lui, je voyais qu'il se grattait la barbe. Il fait souvent ça quand il est stressé.

Et c'est lui qui a finit par entamer la discussion...

Ishâk: Eh vas-y Yûsra, j'suis désolée, je voulais juste rigoler au début et...

Moi: C'est rien t'inquiète.

Ishâk:...

Moi:...

Ishâk: Et t'as vu ce qui vient de se passer, on devra le faire un jour.

Moi: De quoi ?

Je savais très bien de quoi il parlait mais ça me gênait tellement que je voulais pas en parler.

Ishâk: Bah ce que les maris et les femmes ils doivent faire là.

Moi: Hmm.

J'étais archi pas bien moi, c'est trop gênant de parler de ça je trouve.

Ishâk: Bah moi tu vois ça me gêne autant que toi, et tu sais très bien que j'suis pas avenant et tout...

...

Ishâk: Et je veux pas venir vers toi si c'est après que tu me recale donc t'as vu si toi tu te sens prête, tu me dis et voilà.

Alors là il m'en demande trop ! Comme si moi j'allais lui dire que je me sens prête et tout. Déjà là j'suis gênée de fou alors c'est pas moi qui vais aller lui dire ça là.

Moi: Mais... toi, tu te sens prêt ?

Ishâk: Si t'es prête, je le serai aussi.

Moi: Mais moi Ishâk... Je me vois mal te dire que voilà quoi !

Ishâk: Toi tu te sens prête ?

Moi: Pas vraiment.

Ishâk: Alors moi comment je dois savoir si tu me le dis pas ?

Moi: Je sais pas...

Il s'approche un peu plus de moi, prends ma main et se met à jouer avec ma bague.

Ishâk: J'sais que ce genre de chose on a pas l'habitude et tout. Moi je vais attendre que tu sois prête, j'suis pas pressé. C'est ta première fois et moi aussi t'as vu. Mais j'sais très bien qu'on va devoir le faire un jour alors voilà.

Moi: Oui.

Ishâk: Bon allez on va chez ma mère ?

Moi: Oui.

Il allait se lever mais au même moment, je me colle contre lui en lui faisant un gros bisou sur la joue.

Moi: Merci...

Ishâk - sourire - Merci pour quoi ?

Moi: De me rassurer parce que je sais que c'est autant pas facile pour toi. Ce sera aussi ta première fois et voilà...

Ishâk: Oui mais toi j'te connais et je sais que t'es stressée encore plus que moi.

Moi: Yûsra, elle te kiff ok ?

Ishâk - rire - Ishâk aussi il te kiff.

Je rigole puis lui fait un bisou sur la bouche, il garde mes lèvres sur les siennes et m'embrasse. Ça me fait toujours autant le même effet. Ça me rend toujours aussi bien. C'est mon mari maintenant et je commence à réaliser de plus en plus.

Moi: Bon je sais que t'aimes trop mes lèvres mais va falloir y aller là.

Ishâk - sourire - Allez on y va !

On arrive dehors, on monte dans sa voiture et puis c'est parti pour aller chez sa mère.

Ishâk: Eh en vrai j'suis grave pressée de les revoir.

Moi: C'est normal !

Nous voilà devant leur porte. Ishâk frappe et c'est Aysha qui ouvre. Elle saute dans les bras de son frère en lui disant qu'il lui a trop manqué et ensuite elle me fait un câlin, en oubliant pas de me dire que je lui ai volé son frère.

On entre dans l'appartement, et voit qu'il n'y a personne au salon.

Ishâk: Elles sont où mama et Assa ?

Aysha: Assa elle est avec tata Aminata - la maman de Hawa -dans la chambre en train de faire nos valises, et mama elle est partie en voyage.

Alors là j'avais un très très mauvais pressentiment. En voyage ? Je n'y crois pas une seconde.

Ishâk: Qu'est-ce tu raconte toi ? Comment ça elle est partie en voyage ?

Aysha: Bah c'est ce qu'elle nous a dit, après elle est partie.

Ishâk l'a regardé bizarrement puis il s'est dirigé vers la chambre, je l'ai suivi. La mère de Hawa était là en train de mettre les vêtements des petites dans un sac.

Ishâk: Il se passe quoi là ?! Comment ça ma mère est partie en voyage ?

Mère: Elle a dû partir précipitamment, son frère en Belgique a eu un petit problème.

Ishâk: Pourquoi elle m'a pas appelé ? Et elle revient quand ?

Mère: Elle voulait pas te déranger et elle revient d'ici une semaine ou deux.

Mais d'ici une semaine elle ne sera même plus là. Qu'est-ce qu'elle est en train de mijoter là ? J'essaie de comprendre mais je ne comprenais absolument rien.

Ishâk: Azy je vais l'appeler là.

Il sort de la chambre et ses petites soeurs le suivent.

Moi - en chuchotant - Tata il se passe quoi là ? Elle est pas partie en voyage hein ?

Mère: Non, elle est à l'hôpital de *****, il est préférable qu'elle reste là-bas parce qu'elle est de plus en plus faible.

Moi: Mais il faut qu'elle prévienne Ishâk, elle peut pas lui mentir.

Mère: C'est son choix et on doit le respecter.

Moi: Mais...

On entend Ishâk revenir alors on se tait.

Ishâk: Azy elle réponds pas là !

Mère: Elle doit sûrement être occupée.

Ishâk: Azy je l'a rappellerai après. Je vais prendre les petites avec moi.

Mère: Ah non non, c'est moi qui les prends. Ta mère m'a demandé à ce que je m'en occupe alors c'est ce que je vais faire. Toi occupe-toi de ta femme.

Ishâk: Mais...

Mère: Ishâk, n'insiste pas. Si tu veux aller les voir, tu sais où les trouver.

Je cogite dans ma tête. Je me pose la question sur ce qui vas se passer. Vas-t-elle rester à l'hôpital et ne rien dire à ses enfants ? Où va-t-elle finir par leur dire même si cela est dur ? Il faut que j'ai des réponses à ma question. Je peux pas rester comme ça sans savoir.

Moi: Ishâk, passe tes clés de voiture s'il te plaît.

Ishâk: Pourquoi ?

Moi: Je dois passer voir quelqu'un.

Ishâk: Qui ?

Moi: Quelqu'un.

Ishâk: Dis ou j'te passe pas les clés.

Moi: Je vais voir Laura.

Je m'en veut trop de lui mentir mais je n'ai pas d'autres choix...

Ishâk: Tu vas lui parler de quoi à elle encore ?

Moi: Je viens de me rappeler que faut que je lui dise un truc, c'est important.

Ishâk: Ok, tiens les clés mais tarde pas.

Je le remercie, dis au revoir à tout le monde puis sort de la maison. Je monte dans sa voiture et direction l'hôpital pour aller voir la mère de Ishâk.

J'arrive à l'hôpital, je demande sa chambre. Me voilà devant celle-ci, j'y entre et la voit allongée sur ce lit, attachée à plusieurs tuyaux. Elle semble si faible. Les larmes me montent aux yeux mais je me retiens. Elle m'adresse un sourire triste, faible. Ça me fait mal au coeur ! J'ai trop mal de la voir comme ça. Et ne peux m'empêcher de me dire qu'elle fait le bon choix en ne disant rien à Ishâk car il aurait trop mal de la voir dans un état pareil.

Je m'assois à ses côtés.

Moi: Salam aleyki.

Mère: Wa aleyki salam, tu vas bien ?

Moi: C'est... C'est à toi qu'il faut demander ça.

Mère: Al hamdoulilah.

Moi: Tu comptais pas me le dire que t'étais ici ?

Mère: Je voulais pas te déranger, tu viens juste de te marier.

Moi: T'es là depuis quand ?

Mère: Deux heures presque.

Moi: Et tu vas rester ici le temps que...

Mère: Oui. Je me sens trop faible, et je veux pas que mes filles se doutent de quoi ce soit.

J'ai envie de pleurer rien qu'en la voyant comme ça mais je prends sur moi. C'est elle qui devrait pleurer et non moi. Alors si elle se montre forte, je dois l'être aussi.

Moi: La mère de Hawa a dit à Ishâk que tu étais partie en voyage.

Mère: Oui, c'est moi qui lui ai demandé de dire ça.

Moi: Il t'as appelé aussi.

Mère: Je sais... Mais j'ai pas la force de répondre.

Moi: Si tu réponds pas, il vas commencer à s'inquiéter.

Mère:...

Moi: Moi... Moi j'ai trop mal de lui mentir, c'est trop dur. Je le vois là heureux alors que bientôt il vas te perdre.

Mère: Tu m'as promis de rien lui dire.

Moi: Oui, et c'est parce que je t'es promis que je ne le fait pas. Mais il doit le savoir, c'est important. Et toi ça te permettra d'être soulagée.

Mère: Non, je serai pas soulagée. Au contraire, le voir mal, me rendra folle.

Je sens les larmes me monter encore plus. C'est comme une mère pour moi et la voir parler avec autant de faiblesse, m'atteint trop.

Mère: Ne pleure pas, s'il te plaît.

Moi: Mais...

Mère: Écoute Yûsra, moi je préfère mourir là maintenant que de voir des larmes couler des yeux de mon fils et de mes filles.

Et là elle a commencé à pleurer. Pleurer. Pleurer, sans même arrêter en passant ses mains sur son visage si triste...

- Point de vue extérieur -

Appartenir à la religion musulmane n'est pas simplement que dans les paroles. C'est bien beau de dire que t'es musulman mais est-ce que ton attitude est conforme avec cela ?

Être musulman, c'est également avoir un bon comportement. Allah nous a donné cette religion et qu'elle magnifique cadeau c'est. Alors montrons Lui que nous méritons d'être muslim.

Essayons de jour en jour de devenir meilleure, essayons d'évoluer nos comportement dans le bien. Tu ne prie pas ? Prends un tapis et commence dès maintenant. Tu ne te voile pas ? Prends-en un et voile toi.

Certes, c'est compliqué de prendre ces décisions. Parce que déjà on est pas dans un pays musulman, pratiquer sa religion ça devient compliqué mais si on a foi en Allah, on réussira. Essaie au moins de fournir tous les efforts possible pour être dans le droit chemin et in sha Allah on sera récompensé.

On doit craindre Allah du mieux que nous pouvons. On doit penser à Lui chaque jour. Si une journée ne passe sans que tu pense à lui alors pose toi des questions. Car c'est Lui ton Créateur, sans lui n'oublie pas que tu n'est rien. Il connaît ton futur, Seul Lui le sait. Alors ne l'oublie pas parce qu'une vie sans Allah c'est quoi ? Rien ! Vraiment rien. Si on l'oublie, on aura tout perdu.

L'autre moitié de la religion, c'est le mariage. On s'en rend peut-être pas compte mais c'est une grande responsabilité. On doit absolument chercher à prendre des époux pieux car à quoi nous servira une personne pas dans la religion ? À rien.

Aidez-vous dans les bonnes actions, faites en sorte d'accéder à deux au Jennah. Essayez du mieux que vous pouvez de donner une bonne éducation à vos enfants pour ainsi avoir des enfants pieux. Faites des dou'as, demandez à Allah de vous accorder tout cela.

Soutenez-vous lors des épreuves, conseillez-vous. Évoquez Allah. Et n'oubliez jamais que c'est Allah qui a décidé de vous unir.

Ya Allah accorde nous des époux et des enfants pieux.

~ Un long chemin vers le repentir ~

Partie 3: Le Paradis
Les croyants seront conduits en direction des huit grandes portes du Paradis.  Là, ils seront joyeusement accueillis par des anges et félicités d'être arrivés sains et saufs et d'avoir été sauvés de l'Enfer.

« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur et observé leurs devoirs envers leur Lui seront conduits par groupes au Paradis.  Et quand ils y arriveront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront : « Paix sur vous!  Vous avez été bons : entrez donc (dans le Jardin des Délices), pour y demeurer éternellement. »  (Coran 39:73)

« [Il sera dit aux pieux] : « Ô toi, âme paisible!  Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée.  Entre donc parmi Mes serviteurs.  Entre dans Mon Jardin ! » (Coran 89:27-30)

Ce sont les meilleurs musulmans qui seront les premiers à y entrer.  Les plus pieux d'entre eux monteront aux plus haut niveaux.[1]

« Mais quiconque se présente à Lui en croyant, ayant accompli de bonnes œuvres, il accèdera aux plus hauts rangs [dans l'au-delà]. »  (Coran 20:75)

« Et (il y aura) les premiers arrivés, (qui auront suivi les ordres de Dieu, sur terre) : ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà). Ils seront les plus proches de Dieu, dans les Jardins des délices. »  (Coran 56:10-12)

La description coranique du Paradis nous donne une idée d'à quel point cet endroit est merveilleux.  C'est une demeure éternelle où tous nos désirs seront comblés, où tous nos sens seront séduits.  La description que nous fait Dieu du Paradis est celle d'un endroit dont la terre est faite de fine poussière de musc[2]  et de safran,[3]  d'un lieu où l'on trouve des briques faites d'or et d'argent, et où les cailloux sont en réalité des perles et des rubis.  Sous les jardins du Paradis coulent des rivières d'eau scintillante, de lait, de miel clair et de vin qui ne saoule jamais.  Sur leurs rives se trouvent des tentes formées d'une seule perle creuse.[4]  Tout l'endroit est inondé d'une lumière scintillante; on y trouve des plantes au bouquet délicieux et des parfums dont on décèle l'odeur de loin.[5]   On y trouve également d'imposants palais, des vignes, des palmiers, des grenadiers,[6]  des lotus, et des acacias dont le tronc est en or.[7]  Des fruits mûrs en abondance et de toutes sortes – baies, agrumes, raisins, melons, etc -  sont à la disposition de ses habitants, bref, tout ce que les croyants peuvent désirer.

« ...et il y aura [pour eux] tout ce que les âmes désirent et tout ce qui réjouit les yeux. » (Coran 43:71)

Chaque croyant(e) aura un(e) époux(se) pur(e) et pieux(se), vêtu(e) des plus beaux habits.  Et il y aura encore plus dans ce nouveau monde de bonheur éternel.

« Nulle âme ne sait ce qu'on a réservé comme réjouissances, pour eux, en récompense de leurs œuvres. » (Coran 32:17)

En plus des plaisirs des sens, les habitants du Paradis jouiront également d'un état de grande félicité, comme l'a affirmé le Prophète :

« Quiconque entrera au Paradis connaîtra une vie pleine de réjouissances; il ne se sentira jamais malheureux, ses habits ne s'useront jamais, pas plus que sa jeunesse ne se fanera.  Les gens entendront un appel divin : « Je ferai en sorte que vous demeuriez en santé et que vous ne tombiez jamais malades; vous resterez en vie et ne mourrez jamais, vous demeurerez jeunes et ne vieillirez pas; vous connaîtrez le bonheur et ne serez jamais malheureux. » (Sahih Mouslim)

Mais ce qui réjouira le plus les yeux des croyants sera le Visage de Dieu Lui-même.  Car pour le véritable croyant, pouvoir contempler Dieu est le bonheur ultime.

« Ce Jour-là, il y aura des visages resplendissants qui contempleront leur Seigneur. » (Coran 75:22-23)

Tel est le Paradis, la demeure éternelle et la destination finale des vertueux.  Que Dieu, le Très-Haut, fasse en sorte que nous soyons dignes de le mériter.

--

Pourquoi mon invocation n'est-elle pas exaucée ?

- Question : «  J'ai multiplié le fait d'invoquer cependant on ne m'a pas exaucé, que cela veut- il dire ?
Dois- je répéter les invocations ? »

- Réponse : «  Oui mon frère répète inlassablement les invocations et ne désespère pas.

Il se peut que le fait que l'exaucement à tes invocations tardent soit dans ton intérêt.

L'absence de réponse à tes invocations peut soit provenir du fait que les conditions pour qu'elles soient acceptées n'ont pas été réunies, les conditions sinequanones sont de consommer de ce qui est licite et délaisser ce qui est interdit que ce soient dans la nourriture, la boisson, les vêtements, selon la parole du prophète ﷺ  :

« L'homme prolonge son voyage, la tête ébouriffée et recouvert de poussière, levant ses mains vers le ciel en disant "Ô Seigneur, Ô Seigneur" alors que sa nourriture est illicite, sa boisson est illicite ses vêtements sont illicites, il ne s'est nourri que de l'illicite, comment pourrait- il être exaucé ? »

Il n'est pas exaucé.

Parmi ce qui empêche les invocations d'être exaucées, il y a le fait de se nourrir de ce qui est interdit de même que le fait pour la personne de désespérer et dire : "J'ai invoqué et invoqué et on ne m'a pas exaucé", puis elle abandonne l'invocation.

Ceci n'est pas permis et revient à désespérer de la miséricorde d'Allah.

Cela revient également à se précipiter pour recevoir une réponse alors qu'il se peut qu'un exaucement rapide ne soit pas dans l'intérêt de la personne.

Et Allah est plus savant qu'elle au sujet de ce qui est dans son intérêt.

Donc la personne doit invoquer et multiplier les invocations, elle ne doit ni se morfondre ni désespérer, ni se plaindre que l'exaucement mette du temps à venir.

Son invocation est entendue par Allah سبحانه و تعالى et Allah est sage, savant.

Il se peut qu'il retarde l'exaucement dans son intérêt pour que la personne multiplie ses invocations, qui sont l'essence même de l'adoration comme il est parvenu dans le hadith.

Et Allah aime qu'on l'invoque. Allah تعالى a dit :

وَقَالَ رَبُّكُمُ ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ إِنَّ الَّذِينَ يَسْتَكْبِرُونَ عَنْ عِبَادَتِي سَيَدْخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ
« Et votre seigneur a dit invoquez moi donc je vous exaucerais, ceux qui, par orgueil, se refusent à m'adorer entreront en enfer humiliés ». Sourate Ghafir, v.60

De même que parmi les obstacles a l'exaucement des invocations, le fait qu'elles soient mélangées a des paroles contenant du shirk, de l'association à Allah عز و جل comme le fait que la personne passe par l'intermédiaire des pieux, ou autre en mêlant à son adoration quelque peu de polythéisme.

Parmi les obstacles également à l'exaucement le fait d'invoquer pour lui permettre d'accomplir un péché ou de rompre les liens de parenté, de même que d'invoquer Allah d'une manière qu'il n'a pas légiféré.
فَادْعُوا اللَّـهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ
« Invoquez Allah donc, en Lui vouant un culte exclusif ». Sourate Ghafir, v.14

Que la personne n'intègre pas dans ses invocations le shirk ou le fait d'invoquer autre qu'Allah سبحانه و تعالى ou bien de placer des intermédiaires entre elle et Allah pour que son invocation soit exaucée et que ses besoins soient dissipés.

Au contraire, la personne doit de se diriger et s'adresser à Allah directement :
وَقَالَ رَبُّكُمُ ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ
« Et vôtre seigneur a dit invoquez moi donc je vous exaucerais ». Sourate Ghafir, v.60 »

• Source : Sheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan

traduit par SalafIslam

--

Shaykh 'Abd Ar-Rahmân As-Sa'dî رحمه الله a dit :

" Il fait partie du bon comportement lorsqu'une personne te rapporte une information religieuse ou mondaine de ne pas l'interrompre même si tu connais déjà cette information.

Tu dois plutôt te taire, et l'écouter comme si tu ne l'avais jamais entendu, en montrant à ton interlocuteur que tu as profiter de lui. Car c'est ainsi qu'agissent les hommes intelligents.

Agir ainsi encourage la personne à poursuivre son discours, fait rentrer la joie dans son cœur, te préserve de l'orgueil et la prétention et des mauvaises manières.

Car couper la parole à son interlocuteur fait partie du mauvais comportement."

• Source : [الرياض الناضرة ص.٢٥٣]
--

" Si tu empruntes la voie vers Allah alors cours, si cela est dur pour toi alors trottine.

Si tu es fatigué alors marche.

Et si tu ne peux pas alors rampe mais ne t'arrêtes jamais et ne fais pas demi-tour "

[ Ash-Shafi'i ]

--

[ Mentir sur une personne est illicite, que cette personne soit musulmane, mécréante, pieuse ou perverse.] Imām Ibn Tāymīyyāh

--

«De part, cela nous montre que bouger le doigt durant le "tashaaHud" est une sunnah authentique du Prophète ﷺ, l'imam Ahmad la pratiquer et d'autres parmi les imams de la sunnah.

Qu'ils craignent [ces] personnes qui croient que cela est inutile, qui n'est pas digne de se produire dans la prière.

Pour cela, ils ne la bougent pas (لا يحركونها), en ayant connaissance de sa preuve, et en se chargent de son interprétation dans ce qu'il n'y a aucun lien (de preuves) dans l'expression arabique, et contredisant la compréhension des imams...

Quant à poser son doigt après avoir pointé (الإشارة), ou bien spécifier durant les temps de négation et affirmation, tout cela n'a aucune base dans la sounnah.....»

• Source : [ Sheikh Al Albani : "sifatu salaat an-nabiyy" page 138 en note de page.]

PS : Avis qui fait divergence !

--

Viendra un jour où cette dounia et tout ce qu'elle contient sera loin derrière toi,
Toutes ces peines, ces épreuves, ces injustices, ces larmes,
Comme un cauchemar dont tu te serais réveillé et dont tu ne garderais qu'un souvenir confus.
Viendra un jour où tu te la trouveras devant les portes du paradis,
Qui s'ouvriront pour toi sous le regard de leurs gardiens qui te diront :
"Paix sur vous ! Vous avez été bons. Entrez ici pour y demeurer immortels"
Viendra un jour où tu rentreras enfin chez toi, et ton cœur sera enfin en paix.
Viendra un jour où tu regarderas par la fenêtre de ta chambre,
Et tu verras qu'au lieu de la lumière du soleil, le ciel s'illuminera de la Lumière d'Allah, sobhanaho.
Viendra un jour où tu sortiras de chez toi pour rejoindre le Prophète, paix et bénédictions sur lui, et les compagnons pour te rendre au rendez-vous qu'Allah, sobhana wa taala, t'aura fixé,
Ce jour-là, Il se dévoilera enfin à toi
Et tu verras Son visage, Exalté soit-Il.
Alors, plus rien d'autre ne comptera
Et cette dounia sera loin, loin derrière toi
Pour l'éternité.
En attendant ce jour,
Souris, même à travers tes larmes,
Et fais preuve de la plus belle des patiences,
En attendant ce jour.

--

Prosternez-vous donc à Allah et adorez-le.

[ Sourate An-Najm - Verset 62 ]

--

C'est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière , Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombres des années et le calcul( du temps) . Allah n'a crée cela qu'en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir . Dans l'alternance de la nuit et du jour, et aussi dans tout ce qu'Allah a crée dans les cieux et la terre, il y a des signes , pour des gens qui craignent(Allah) }

هُوَ ٱلَّذِى جَعَلَ ٱلشَّمۡسَ ضِيَآءً۬ وَٱلۡقَمَرَ نُورً۬ا وَقَدَّرَهُ ۥ مَنَازِلَ لِتَعۡلَمُواْ عَدَدَ ٱلسِّنِينَ وَٱلۡحِسَابَ‌ۚ مَا خَلَقَ ٱللَّهُ ذَٲلِكَ إِلَّا بِٱلۡحَقِّ‌ۚ يُفَصِّلُ ٱلۡأَيَـٰتِ لِقَوۡمٍ۬ يَعۡلَمُونَ إِنَّ فِى ٱخۡتِلَـٰفِ ٱلَّيۡلِ وَٱلنَّہَارِ وَمَا خَلَقَ ٱللَّهُ فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضِ لَأَيَـٰتٍ۬ لِّقَوۡمٍ۬ يَتَّقُونَ

[Sourate Yûnus , v. 5-6]
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{ II y a certes dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, des signes évidents pour les doués d'intelligence } [ Sourate 3 - Verset 190 ]

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« L'homme a besoin d'être guidé à tout moment et à chaque souffle, et ce, dans tout ce qu'il doit ou ne pas faire »

• Source : [ Ibn Qayyim Al Jawziyya : Lettre à tous les musulmans, page 29 ]

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