LITTLE RUSK (Petite Biscotte)

KelilaneB

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Léa, vingt-et-un ans, décide de prendre son avenir en main en s'envolant pour Miami explorer les traces de so... Еще

Prologue
Little Rusk
Chapitre 1 : Oup's
info importante
Chapitre II : Laissez-moi tranquille !
Chapitre II : Laissez-moi tranquille
Chapitre II : Laissez-moi tranquille Partie 3
Chapitre III : Mission Superflue - Partie 1
Chapitre III : Mission superflue - Partie 2
Chapitre IV : L'ignorance est la meilleure des défenses - Partie 2
Chapitre V : Un trésor ?
Chapitre VI : Nick Smith - Partie 1
Chapitre VI : Nick Smith - Partie 2
Chapitre VII : Changement d'ambiance - Partie 1.
Chapitre VII : Changement d'ambiance - Partie 2
Chapitre VIII : Häagen-dazs et Nutella - Partie 1
Chapitre VIII : Häagen-dazs et Nutella - Partie 2.
Chapitre IX : Sombre connard
Chapitre X : Déontologie - Partie 1
Chapitre X : Déontologie - Partie 2
Chapitre XI : CUBA ! - Partie 1
Chapitre XI : CUBA ! - Partie 2
Chapitre XII : Contrepartie et tutti quanti - Partie 1
Chapitre XII : Contrepartie et tutti quanti - Partie 2
Chapitre XII : Contrepartie et tutti quanti - Partie 3
Chapitre XII : Contrepartie et Tutti Quanti - Partie 4
Explications Fin LITTLE RUSK

Chapitre IV : L'ignorance est la meilleure des défenses

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KelilaneB

Partie 1

Léa

Il est redoutable. Je dois impérativement m'extirper d'ici ou je ne réponds plus de rien. Mark se dévoile comme étant un homme analyste, qui porte un jugement sur tout et très sûr de lui. Autant, depuis son arrivée, cela m'horripile, mais là, tout de suite, alors qu'il me fixe, je trouve ça étrangement attrayant. C'est bien là le problème, je ne veux en aucun cas me laisser séduire et surtout pas par lui. Et je pars dans des délires complètement contradictoires, encore une fois.

Je dois être en train de divaguer à cause de tous les événements qui s'incrustent en ce moment dans ma vie. Mais qu'est-ce qu'il me prend de lui toucher la paume de la main ? Je le lâche immédiatement, mon esprit reprend sa place. Je me remémore le moment où il a remis mon collier, ses doigts qui parcouraient ma peau m'ont procuré une sensation grisante inexplicable. Un délice, un délice sensuel et dangereux.

— Je crois que c'est bon maintenant, nous pouvons sortir d'ici, dis-je en essayant de paraître la plus sereine possible, alors que dans ma tête, c'est presque le Nouvel An tellement mes idées s'embrouillent.

— Vous en êtes sûre ? me susurre-t-il.

Oh mon Dieu, je ne savais pas que seulement quelques mots murmurés pouvaient m'embraser ainsi. Impossible de lui répondre. J'avais le pouvoir il y a encore un instant, mais il vient de le reprendre. Ça me déstabilise pendant que lui, j'en suis certaine, s'en galvanise. Avec ce qu'il me reste de lucidité, je décide de faire volte-face pour le regarder droit dans les yeux. Je m'exécute tout doucement, exactement de la même manière que tout à l'heure, en frôlant son corps.

Je m'adosse contre le mur pour mettre un peu de distance entre nous deux, ou tout du moins, quelques millimètres au vu de la taille de la pièce. J'essaie de retrouver un peu de contenance, sans succès. Il ne me laisse pas le temps de réfléchir, il replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Ses doigts, qui effleurent ma joue, sont comme une brûlure.

— Vous êtes très belle Léa, dit-il comme s'il me découvrait à l'instant.

Je reste interdite face à ces mots que j'entends pour la première fois de ma vie. Je ne me juge ni très jolie, ni très laide, juste normale. Pourtant, lorsque j'entends Mark prononcer ce compliment à mon égard, je ne détecte aucune once de mensonge dans ses propos. Parfois, on dit des choses aux autres uniquement dans le but de se les mettre dans la poche, mais dans ce cas-là et à ce moment précis, mon patron paraît sincère.

Je ne sais pas ce qu'il me prend, les mots de Mark me font pousser des ailes. Je me hisse sur la pointe des pieds, en m'agrippant à lui. Ce geste donne à mon corps l'opportunité de se coller encore au sien. Je remarque, pour la seconde fois aujourd'hui, de la surprise dans ses yeux.

— Vous aviez une plume dans les cheveux, dis-je en lui montrant l'objet de ma convoitise, elle s'est certainement échappée de l'un de ces oreillers.

Il me saisit vivement la main lorsque je bouge un peu afin de m'éloigner de lui.

— Vous avez raison, nous devrions sortir d'ici. Mais pas avant que...

— Pas avant que quoi

Ses yeux sont espiègles, il arbore aussi un air de prédateur. Je tente d'assourdir les pulsions qui commencent à vouloir m'assaillir. Il se rapproche et me prend par la taille pour ne pas que je lui échappe.

— Pas avant que vous ne me promettiez que, à partir de maintenant, vous écouterez mes conseils, répond-il avec son petit air arrogant.

Je déteste lorsqu'il est comme ça et je compte bien le lui faire savoir. Monsieur se croit supérieur, il prend son statut de directeur pour acquis. J'éclate de rire pour le piquer au vif.

— Écoutez, Mark, merci pour vos « conseils » comme vous dites, mais on ne va pas en faire une montagne, non plus ! Vous voulez que je vous redise que vous aviez raison ? Vous avez besoin de flatter votre ego ? Très bien ! Vous aviez raison Mark ! Ça vous va comme ça ?

— Je suis loin de vouloir gonfler mon ego comme vous dites, Léa, répond-il, l'air soucieux. Et je ne veux surtout pas exagérer les sensations que vous allez peut-être ressentir à cause de ce qu'il vous est arrivé. Je connais juste le genre de réactions auxquelles vous êtes confrontée et je veux vous accompagner dans ce moment qui ne doit pas être simple à vivre, c'est tout.

— Sachez que je suis loin d'être la petite chose sans défense que vous vous imaginez, je n'ai pas besoin de vous ! lui chuchoté-je avec force.

Nous nous affrontons du regard, je suis en colère contre lui. Pourquoi ? Parce qu'il pense tout connaître. Mais Monsieur n'a pas la science infuse ! Les gens comme lui m'énervent au plus haut point. Et je suis même prête à faire exprès de ne jamais être d'accord avec lui, dans le but unique de le contredire.

— Je veux seulement vous offrir ma protection, Léa, me dit-il avec sérénité.

— Ah oui ? Et contre quoi ? répliqué-je en le défiant du regard, hors de moi.

— Comment ça contre quoi ?

— Vous allez forcément vouloir quelque chose en échange ?

Je fulmine. Je n'ai plus la patience de parlementer avec lui. De plus, j'étouffe ici.

— C'est n'importe quoi, vous avez une bien piètre image de moi, Léa, me dit-il, déçu.

— Je ne vous connais pas, vous débarquez ici et vous croyez que les gens vont vous donner leur confiance, comme ça ? l'interrogé-je avec insistance. Et puis, sans même avoir besoin de développer, vous savez exactement à quoi je pense quand je dis ça. Ça veut bien dire que vous avez une idée derrière la tête ! Reste à savoir laquelle ?

— Pas du tout ! Seulement, vous êtes une proche de la famille de mon meilleur ami, et je considère que je me dois de faire en sorte que vous vous sentiez en sécurité, c'est tout.

Il faut que je parte d'ici. Je sais bien que dans ce monde, chaque fois que l'on veut nous offrir quelque chose, nous devons forcément rendre en retour à un moment donné. C'est la dure loi de la jungle finalement. Personne ne rend service à quelqu'un sans rien attendre en échange. Alors Mark me propose sa protection, mais que veut-il en contrepartie ?

Toute cette pseudo-séduction me met horriblement mal à l'aise. En fait, ce que je ressens au contact de Mark est plutôt bizarre. Mais je préfère passer tous ces sentiments sous silence et les ignorer. Il me donne l'impression, en voulant me prendre sous son aile, de négocier mes charmes par la même occasion.

— Léa...

— Non, laissez tomber, le coupé-je.

J'extrais ma main de son emprise. J'ouvre la porte de la buanderie et avant même qu'il n'ait pu réagir, je sors précipitamment. Je cours jusqu'à ma chambre et m'y enferme à double tour. Je me donne l'impression d'être une petite fille gâtée, jamais satisfaite de ce que j'ai. Mais, je ne peux m'empêcher de penser que ce que désire Mark n'est pas clair. Et que je ne peux pas lui faire confiance, en tout cas pas pour le moment.

Tous les lundis soir, Jack invite ses enfants à dîner et je suis conviée à chaque fois. J'adore l'ambiance qui règne au sein de ce clan uni devenu si cher à mes yeux en si peu de temps. Depuis mon arrivée aux États-Unis, Jack m'a non seulement offert un travail, mais surtout, l'impression d'enfin compter aux yeux d'un groupe de personnes. Ici, je me sens enfin chez moi. Je ne saurais expliquer pourquoi, c'est ainsi.

Lorsque je me retrouve attablée près de Nyna, je constate qu'il y a un cinquième couvert à ma droite. Jack intercepte mon regard interrogateur :

— Tu as repris des couleurs Léa, ça fait plaisir à voir, commence-t-il en me souriant. J'ai pris la liberté d'inviter Mark à dîner avec nous ce soir, cela ne t'ennuie pas ?

Je me garde bien de laisser paraître ma gêne et de lui répondre que ça ne me convient pas du tout. Pourtant j'ai une irrésistible envie de lui asséner un regard noir de désapprobation. Je me retiens, Jack est mon PDG avant d'être l'un de mes proches et je me dois de me contenir devant lui. Ce qui me rebute, c'est de voir Nyna et son père arborer cette espèce de rictus en coin que je connais bien et qui veut dire qu'il y a anguille sous roche. Seul Kaleb me fixe d'une manière bizarre et différente de d'habitude. Je me décide à répondre :

— Pas du tout, ça me va. De toute façon, je ne reste pas longtemps, je suis un peu fatiguée.

Je baisse les yeux, de peur que l'on ne découvre mon malaise. Au même moment, Mark fait son entrée. Il a troqué son éternel costume pour un jean brut et un pull bleu pétrole. Dès qu'il prend place à mes côtés, son parfum embaume mes narines. Le mélange du gel douche et des effluves du One Million m'envoûte petit à petit. Je l'ignore totalement. Après ce qu'il s'est passé entre nous tout à l'heure, je n'ai aucune envie de lui donner de l'importance.

Durant le dîner, à chacun de ses gestes, je sursaute presque lorsqu'il me frôle pour prendre le sel ou bien se servir du pain. Pour autant, le repas se déroule plutôt sereinement, entrecoupé des rires de Nyna et des blagues puériles de Kaleb. Je ne décroche pas un mot, plongée dans mes pensées. Je suis trop occupée à me concentrer pour ignorer Mark le plus possible. Apparemment, nous avons instauré un accord tacite et muet de ne pas nous adresser la parole. Je reporte mon attention sur Nyna.

— Alors Papa, comment ça se passe cette année pour... la... heu... comment dire... la fête de Noël ?

Ah voilà, enfin ! Elle a fini par le lui demander finalement ! Ce n'est pas trop tôt ! Je ne l'avais jamais vue aussi hésitante. La réponse à la question que mon amie vient de poser à son père est on ne peut plus importante pour elle. Depuis trois ans, son plus grand souhait est d'organiser la plus grande fête de Noël du Cetaï. Mais Jack ne lui a jamais accordé cette faveur, lui répliquant toujours la même réponse, comme s'il récitait un texte par cœur : « Nyna, tu sais très bien qu'avant que je ne te laisse les rennes de cette soirée, tu dois faire tes preuves ma fille ! ». Nyna pique un fard et se remet en question. Elle m'a confié qu'à chaque fois, elle tente d'élaborer un plan pour l'année suivante afin de contrecarrer la décision de son père. Elle ne lui en veut jamais, elle sait qu'il fait ça uniquement dans le but de lui inculquer les meilleures valeurs possibles liées au travail. Mon amie est très hésitante et s'attend à un énième refus de la part de Jack, surtout après les mois houleux qu'ils viennent de vivre suite au décès de Dixon. Ça va de mieux en mieux entre eux, mais la tension reste toujours un peu palpable.

Malgré la fortune affichée de son paternel, Nyna ne lui a jamais demandé d'argent, elle a toujours su se débrouiller seule. Le seul événement qu'elle convoite d'organiser depuis tout ce temps, c'est celui du Noël de l'hôtel. Elle désire ardemment qu'on lui en confie la gestion totale afin d'élaborer le meilleur mémoire possible pour ses examens de fin d'année.

Kaleb et moi sommes suspendus aux lèvres de Jack en attente d'une réponse, tandis que Mark nous observe, l'air interdit. Nyna tripote sa serviette avec anxiété. Elle s'attend à une réponse négative, son corps est tourné vers la sortie du restaurant. Jack la regarde, impassible.

— Que se passe-t-il ? me chuchote Mark.

Son souffle sur mon cou me fait sursauter à nouveau. Je suis surprise qu'il daigne me le demander à moi. Un rapide tour de table me donne la réponse. Il est placé entre Nyna et moi, donc forcément, il n'a pas d'autre solution que de m'interroger.

— Nous attendons la réponse de Jack, c'est très important pour Nyna, lui répliqué-je dans un murmure.

Ses iris se plongent dans les miens. Je suis comme hypnotisée. Il arbore de nouveau ce sourire en coin dont il a le secret qui lui donne ce charme inexplicable, comme s'il savait quelque chose dont je ne suis pas au courant. Après une torture de quelques minutes, Jack prend enfin la parole :

— Justement, ma chérie, j'attendais que tu me le demandes.

Surprise, Nyna se redresse vivement. Son père continue :

— J'ai été très impressionné par la fête du printemps que tu as donnée chez les Macfee en avril. La décoration que tu avais créée était juste splendide ! D'ailleurs, ils ne tarissent pas d'éloges à ton sujet dès que je les croise.

Nyna rougit de plaisir en entendant ces mots sortir de la bouche de son père. Je souris en découvrant pour la première fois depuis que je la connais, mon amie redevenir une petite fille heureuse de rendre fière son papa.

— C'est pour ça que cette année...

— Tu es un bourreau, Jack, intervient Mark en souriant. Tu fais trop durer le suspense !

Je me tourne vers lui vivement. Il sait depuis le début. À quoi joue-t-il ? Pourquoi m'a-t-il demandé de quoi il retournait s'il était déjà au courant ? Il passe sa vie à me contrarier, en fait, c'est un manipulateur. Je le regarde avec dédain avant de me concentrer de nouveau sur Nyna. Je peux être une véritable peste parfois. Mais je l'assume. Il m'énerve avec ses grands airs. Je me redresse à mon tour, de la même façon que mon amie l'a fait auparavant, avec la hâte de connaître le dénouement.

— Cette année, reprit Jack, j'ai la joie de te confier l'organisation de la soirée de Noël de A à Z avec toute ma confiance ma chérie, finit-il en étirant son sourire.

Nyna se jette sur lui pour l'embrasser et lui montrer à quel point elle est heureuse. Cette annonce veut dire beaucoup pour elle. C'est bien plus qu'un simple travail confié par son père. On y trouve également une sorte de porte ouverte à la discussion, une discussion inévitable pour qu'ils se comprennent enfin. De mon côté, je suis admirative de la manière dont mon grand patron a mené sa mission d'éducateur à bien. Nyna se rend compte de la préciosité du travail accompli, une sacrée leçon de vie. Kaleb me lance un regard complice, heureux pour sa sœur, et soulagé de la tournure que prennent les événements.

— J'ai d'ailleurs pensé à quelque chose, ajoute Jack. Léa, puisque c'est un peu compliqué pour toi de retourner travailler à la boutique pour le moment, mais je sais que tu détestes l'inactivité, pourquoi ne donnerais-tu pas un coup de main à Nyna ?

Il a réfléchi à tout comme d'habitude. Il s'occupe de moi de la même manière que si j'étais sa fille. Je suis touchée de son attention, je pense que c'est exactement ce qu'il me faut.

— Mais oui ! C'est une idée géniale ! Dis « oui » s'il te plaît Léa ! me supplie mon amie survoltée.

— Oui, effectivement, avec plaisir, merci d'y avoir pensé Jack, réponds-je en riant.

— Je pense que c'est la solution idéale pour te remettre sur les rails tout doucement. Ne me remercie pas, c'est Mark qui en a eu l'idée.

Super... Mon rire retombe immédiatement. Cet homme ne peut-il pas se mêler de ses affaires, sérieusement ? Merde ! Ça ne fait que trois jours qu'il est dans les parages et il régente d'ores et déjà quasiment toute ma vie.

— Mark vous aidera à tout mettre en place également, continue Jack. Donc ne t'inquiète pas, Léa, tu es entre de bonnes mains.

Entre de bonnes mains ? Non, mais c'est une blague ? J'essaie de me contenir, difficilement. Je n'ai rien contre Mark, aucun élément qui pourrait le décrédibiliser auprès de Jack. Je suis coincée, je ne peux en aucun cas aller à l'encontre de sa proposition. Celle-ci a l'air, d'un point de vue extérieur, d'être tout à fait normale et même en adéquation avec tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps. Si j'émettais une objection, quelle qu'elle soit, elle serait mal comprise. Et ce qui me traverse l'esprit, c'est surtout que si je me retrouve entre les mains de Mark, je fonds littéralement ! Je suis complètement déstabilisée.

Je souris poliment. Mark me fixe pour tenter de connaître l'état de mes pensées. J'essaie de rester impassible, mais son regard me transperce. Il se penche vers moi, doucement, au vu et au su de tout le monde. Mais personne ne le remarque puisqu'ils sont tous les trois occupés à parler des détails de la future fête.

— Vous allez devoir me supporter encore quelque temps Léa, me glisse-t-il à l'oreille.

Je vais devoir composer avec les émotions qu'il me procure. Je fais en sorte d'ignorer les frissons que je viens de ressentir à la seule caresse de ses mots. Encore une fois. Une heure je le déteste, et l'heure d'après je le désire. Je ne me connaissais pas ce caractère qui bat le chaud et le froid instantanément. En sa présence, je ne suis plus la même. Je ne sais pas si je dois l'aimer ou l'avoir en horreur. Appelons un chat, un chat. Si j'arrête de me mentir à moi-même, je dois dire que mon boss m'attire, c'est indéniable. Mais c'est mon boss, justement. Un homme égocentrique au possible, borné et insupportable ! Mais... tellement sexy !


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N'hésitez pas à partager mes p'tits sucres !!


La suite en fin d'après midi :)


Bisous bisous et belle journée !

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