Unique

By SenaFic

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Souvent, on nous raconte comment deux personnes se mettent ensemble, la façon dont elles se sont rencontrées... More

Chapitre 1 : Et on appelle ce truc un petit-copain ?
Chapitre 2 : « Espèce de copain indigne »
Chapitre 3 : « Tu veux plaire à Natsu, oui ou non ? »
Chapitre 4 : Zut !
Chapitre 5 : « Très belle rencontre »
Chapitre 6 - Partie II : « Tu dois te faire soigner »
Chapitre 6 - Partie III : « Ton humour me fait peur parfois »
Foire Aux Questions : Si ma vie vous intéresse.
Chapitre 7 - Partie I : « T'es ridicule »
Surprise !
Surprise ! (Suite)
Surprise ! (Suite de la suite)
Chapitre 7 - Partie II : « Réponds ! »
Chapitre 7 - Partie III : « Tu vas mourir ? »
Chapitre 8 : « Je suis entièrement une crotte »
Chapitre 9 : « Je déteste les gosses ! »
Chapitre 10 : « Poussin de mais » [?]
Chapitre 10 : « Poussin de maïs »
Chapitre 11 : « Je t'aime. »
Chapitre 12 : « Mensonge. »
Chapitre 13 : « Un océan de souvenirs. »
Chapitre 14 : « Ta rupture te rend folle. »
Chapitre 15 : « C'est moi, l'étranger ? »
Chapitre 16 : « On est en couple ? »
Chapitre 17 : « Je suis désolé. »
Chapitre 18 - Partie I : « Froussarde. »
Chapitre 18 - Partie II : « T'es incroyable. »
Epilogue
10 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Unique et sur Sena
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie I
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie II
Oopsi
☆ RETOUR ☆
♡ Bonus facultatif : Mariage
♡ Bonus facultatif 2 : Histoire des parents ♡
◇ Bonus 1 : Vision Natsu - Partie III
♤ Bonus 2 : Transition Au Lemon
♤ Bonus 2 : Première fois - Version I
• Mot de fin •

Chapitre 6 - Partie I - "Viens chez moi"

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By SenaFic

Oh non. Oh, purée de pomme de terre de sa mère la saucisse et de son fils l’abricot, c’est impossible. C’est impossible, impossible, impossible. Je n’accepte pas cette horreur.

Je suis en pyjama, les cheveux en pétard et les yeux mi-clos, en plein milieu de la nuit, debout devant le bocal rempli d’eau. Eau sur laquelle flotte mon poisson, immobile, mort. Ma gorge se serre. Je ne sais pas quoi faire, alors je prends automatiquement mon portable d’une main tremblante.

-Oui ? fait Natsu d’une voix enrouée.

Je l’ai réveillé, ça s’entend. J’ai honte d’être aussi égoïste, j’aurais bien pu l’appeler après.

-Lucy ? reprend-il, légèrement inquiet cette fois.

-Je suis triste, dis-je.

-A une heure du matin ? Tu n’as que ça à faire la nuit, être triste ?

Je prends une grande inspiration et souffle :

-Cynthia est mort.

Il y a une pause, puis je l’entends étouffer un rire.

-Tu l’as peut-être tué de surconsommation.

Il ose plaisanter dans un moment si tragique ? Enervée, je veux raccrocher, mais il dit soudain :

-Désolé. C’est sorti tout seul.

Et il semble réellement désolé, alors je soupire. On plonge tous les deux dans le silence.

-Tu pleures ? demande-t-il.

-Non, je ne pleure jamais. Je réfléchissais juste.

-Donc tu sais réfléchir.

Je me pince les lèvres. Je ne l’ai jamais haï autant.

-Pardon, dit-il une nouvelle fois. Je suis fatigué et j’ai eu envie de me foutre de toi. Raconte-moi à quoi tu réfléchis.

-T’as envie de savoir ou tu te fous de moi ?

-Suis-je du genre à me foutre de toi ? C'est presque vexant, tu sais.

En ingorant la pointe de sarcasme dans sa voix, je recule et m’assois sur mon lit, avant de décréter lentement :

-La mort est à la fois effrayante et impressionnante, tu ne trouves pas ? Voilà à quoi je pensais. Elle nous ôte la vie, nous détruit. Elle le fait au moment où on s’y attend le moins. Elle vient, et on n’est plus de ce monde, comme ça, d’un coup. On ne sait jamais quand on va mourir exactement, mais on est sûr qu’on va mourir un jour ou l’autre. C’est surprenant, non ?

Natsu ne dit rien. Je reprends :

-Même si on a cette certitude, on évite souvent d’en parler, comme si ça allait nous permettre de l’éloigner le plus possible. C’est rare qu’on en parle. Dans les contes, par exemple, il y a toujours une fin heureuse. Mais, en y réfléchissant, ce n’est pas vraiment une « fin » si elle est heureuse. T’en penses quoi ?

-Je pense que tu me fascines, Lucy, répond-il avec un rire très léger, silencieux. Tu as raison, à la fin d’un conte, ils auraient plutôt dû dire « Ils vécurent heureux, et moururent le même jour. ». Au moins pour nous habituer à cette idée.

Je n’écoute pas la suite de sa plaisanterie. Le « tu me fascines, Lucy » qu’il a prononcé avec douceur m’a envoyée au ciel. Cependant, je sors de mon mutisme en entendant très bas un peu de bruit à l’autre bout du fil, puis une voix de femme âgée qui prononce :

-Vous allez réveiller les autres patients, parlez moins fort…

-Natsu ? je fais, intriguée

-Je dois y aller, répond-il, avant de raccrocher.

Je fixe mon portable en fronçant les sourcils. Il me donnera sûrement une explication raisonnable quand le temps viendra, n’est-ce pas ? Sur cette pensée plus ou moins rassurante, je m’endors.

***

J’ai atrocement mal au ventre, ce samedi soir, comme si on m'avait mis des épingles à l’intérieur. C’est donc de très mauvaise humeur que je joue à un jeu sur mon portable dans le salon.

-Ouille, mon doigt me fait mal, soupire mon père en s’asseyant sur le canapé à ma droite.

Je l’ignore royalement. Mais il n’a pas dû comprendre que je m’en fichais pas mal de sa souffrance car il continue :

-Aujourd’hui, au travail, cette imprimante… Tu aurais dû voir.

-Mais je n’ai pas vu, je réplique.

-Tu aurais dû, insiste-t-il, elle a commencé à effectuer des soubresauts que mes collègues n’ont pas pu contrôler, et c’est moi qui ai tout réglé.

-Quel exploit, quel héros. Youhou. Je dis platoniquement.

-Malheureusement, en le faisant, j’ai blessé mon doigt. Regarde.

A contrecœur, j’y jette un coup d’œil et ne remarque rien d’anormal. Il est juste moche, son doigt, c’est tout, et il l’a toujours été, donc bon.

-Ouais, ça doit être horrible, papa, d’avoir… cette blessure. Je te plains.

-Ah mince, dit-il soudain en fronçant les sourcils, c’est pas le bon doigt, c’était celui-ci.

Génial, j’ai gaspillé mon jeu d’actrice pour rien. Mon père me montre son majeur cette fois. Je ne vois rien du tout à nouveau.

-T’es sûr que c’est le bon, celui-là ? je demande pour éviter de me ridiculiser une deuxième fois.

-Oui, oui, regarde bien.

Maintenant, en appuyant presque mon œil dessus, je remarque une très fine et minuscule coupure sur le côté.

Ce n’est pas possible, il doit être en train de se foutre de moi là. Ce sont les filles qui se tapent les règles, l’épilation, la grossesse, l’accouchement, et ce sont les hommes qui se plaignent ? Mais lequel des deux est le sexe fort ?

-Mets ton doigt dans le nez, ça aide, je rétorque, énervée.

Et il le fait. Il le fait...

Je me lève brusquement, furibonde, et vais me chercher une serviette hygiénique dans la salle de bain. Vois l'aurez compris, je suis dans la période difficile des filles. Je cherche ces choses dans les tiroirs, derrière les produits de beauté, entre les papiers toilettes, sous le carrelage. C’est à ce moment-là que je me rappelle que ma mère m’avait demandé d’en acheter la semaine dernière. Et que je ne l’avais évidemment pas fait.

Comme je n’ai pas d’autre choix, j’enfile des vêtements chauds pendant que mes parents me préviennent qu’ils vont partir, et je sors de la maison dans l’obscurité du soir.

***

Il y a deux nouvelles à annoncer. Une bonne et une mauvaise. La bonne, c’est que je n’ai plus trop mal au ventre. La mauvaise, c’est que mon sens de l’orientation a toujours été minable, l'est encore et le sera toujours, en plus du fait que je suis très malchanceuse. La preuve, je viens de me perdre dans ma propre ville à vingt-et-une heures du soir.

Je vous assure que tout allait bien pendant l’aller, mais une fois sortie du magasin, j’ai eu une sorte de trou de mémoire, alors j’ai avancé en suivant mon intuition.

Je n’aurais pas dû. L'intuition est une salope.

Maintenant, je me retrouve depuis plus d’une heure à un endroit qui m’est totalement inconnu. Ma famille est chez des amis. Ma meilleure amie ne répond pas à mes appels. Mirajane est occupée. Et je n’ai pas d’autre choix que de crier à l’aide à mon petit-ami. J’ai pensé à demander le chemin aux passants évidemment mais, en voyant un petit homme ivre essayer de soulever un poteau avec une détermination féroce, j’ai renoncé à l’idée.

Je soupire, saisis mon portable, fais une petite prière –on sait jamais-, et appuie sur le bouton « Appeler ». Après plusieurs secondes, une voix qui me fait toujours frissonner répond :

-Ouais...? … Qui est mort cette fois, ton cafard ?

Natsu semble légèrement endormi d’après son ton. J’hésite :

-Euh… Tu dors ?

Question assez stupide en fait.

-T’en vois souvent, des personnes qui dorment et parlent en même temps ?

C'est bien ce que je disais.

-D’accord, tu dormais alors ?

-On peut dire ça comme ça.

-T’es énervé ?

-Que me vaut l’honneur de cet appel, Lucy ? demande-t-il. Je sais que ce n’est pas pour me poser ces questions.

J'en ai marre qu'il soit aussi déductif !

Je déglutis. Avec un peu de chance, il ne me lancera pas d’insultes à la figure quand je lui aurais annoncé mon problème.

-En fait, je suis paumée.

Je ferme fort les yeux, attendant le coup, comme si ça allait m'aider à ne rien entendre.

C’est après trois secondes qu’il réplique :

-Comme toujours, écoute. T’es une paumée de la vie, on n’y peut rien. Maintenant, si t’as fini de te plaindre…

-Non, Natsu, je suis perdue ! Au sens propre. Quand je suis sortie du magasin, je… je n’ai pas retrouvé le chemin du retour, et voilà.

-T’es sérieuse ?

Il semble choqué.

-Je n’ai jamais été aussi sérieuse depuis que Cynthia est mort.

J’entends un soupir, puis un bruit de matelas, et à nouveau la voix de Natsu :

-Ok. T’es où ?

-Si je le savais, je ne t’aurais pas appelé, Sherlock !

-T’es marrante toi, grince-t-il, comment veux-tu que je te trouve si tu ne prends même pas la peine de me décrire les lieux ?

Ah, il marque un point, là, j’avoue ma connerie.

-Euhm… Je suis dans une rue…

-Ah ? Pas dans un champ ? plaisante-t-il.

-Haha, drôle. Il y a un parc à ma gauche, un peu loin. Je crois que c’est un parc régional. Et la route est noire, mais je suis pas sûre, puisqu’il fait noir il se peut que…

-Qu’est-ce que tu viens de dire ? Un parc ? me coupe Natsu, semblant étonné.

-Ouais, un parc régional…

-Est-ce que tu vois un parking à ta droite ?

Je me tourne légèrement vers la direction indiquée et aperçois effectivement de nombreuses voitures garées sur une place.

-Oui ! Je le vois !

-Lucy…

-Quoi ?

-Tu me désespères.

-J’ai fait quoi cette fois ?

Il prend une grande inspiration et lâche d’un ton irrité :

-T’es à cinq mètres de chez moi !

Je cligne des yeux, hébétée. Il reprend :

-Fais demi-tour sur toi-même et regarde en haut.

Je m’exécute sans attendre, et aperçois, sur un balcon de l’immeuble, la silhouette légèrement musclée du jeune homme, qui tient dans sa main un portable. Le bonheur me gonfle le cœur comme un ballon à cette vue.

-J’avais complètement oublié où tu habitais et à quoi ressemblait ton immeuble, j’avoue avec un sourire.

-Ça fait plaisir, ironise-t-il. Ne bouge pas, je descends.

Il disparaît du balcon et je range mon cellulaire dans ma poche. Le stress m’envahit doucement. Je me demande à quoi je ressemble. Puis je me souviens de ce que j’ai dans mon sac en plastique, et le cache discrètement derrière mon dos, quand je vois Natsu sortir de l’immeuble et s’approcher de moi. Il met ses mains dans les poches de son jean en me regardant. Son souffle se transforme en un nuage, dû à la basse température de ce mois d’octobre.

-Salut, dis-je ridiculement.

Un mince sourire apparaît sur son visage et il répond :

-Salut.

Ça fait longtemps qu’on n’a pas été ensemble, seule à seul. Je tente de rigoler :

-Tu ne m’invites pas chez toi ?

-Mes parents sont absents ce weekend. Je risque donc de te sauter dessus. Evitons ça.

Je ris, prenant ça pour une blague un peu déplacée, même s’il a l’air étrangement sincère.

-Je vais t’expliquer comment rentrer chez toi, dit-il enfin me faisant signe de le suivre sur le trottoir. Il n’y a qu’un bus que tu peux prendre, c’est le 23.

Il me montre l’arrêt de bus le plus proche, à cinq mètres de là.

-Tu descends à l’avant dernier arrêt, je ne me souviens plus du nom mais je pense que tu le reconnaîtras, si tes neurones sont en place. A partir de là, tu retrouveras ton chemin jusqu’à ta maison en suivant la rue la plus large. T’as retenu ou je répète encore cinq fois ?

-Je ne suis pas sûre… Cinq c’est trop peu, ne sois pas cruel, dis-je avec ironie.

-Tu sais quoi, envoie-moi un message quand tu seras dans le bus, c’est plus simple, répondit-il moqueusement pour avoir le dernier mot.

-Merci, je grince des dents.

Natsu sourit puis hoche la tête d’un air bizarre, mais ne s’éloigne pas. Il semble un peu perdu, hésitant, comme s’il avait quelque chose à dire. Ça ne lui ressemble pas. Il se glisse la main dans les cheveux d’un geste bref, avant de planter ses yeux émeraude dans les miens.

-Viens chez moi, finalement.

Waouh. Comme j’ai peur de faire une gaffe, je reste silencieuse. Me connaissant, je serais capable de sortir une loupe pour analyser son état de santé.

-Tu penses que tes parents te laisseront dormir ici ? insiste-t-il.

Je perçois une lueur d’espoir léger dans son regard. Il cache vraiment un truc. Je ris tout de même :

-Même si je ne reviens pas dans un mois, ils ne s’inquièteront pas pour moi, à mon avis.

Et ce n’est que pure et triste vérité. Une fois, mon père avait même oublié mon prénom.

On revient alors devant son immeuble, Natsu m’ouvre la porte, et c’est avec un soupir que je commence à monter les marches interminables derrière lui. Plus j’avance, plus j’ai l’impression qu’on ne va jamais arriver, et plus l’envie de lui demander de me porter sur son dos me consume.

-C’est… quel étage ? je demande, presque en suffoquant.

Il se retourne, les sourcils haussés :

-T’es déjà fatiguée ?

-Non, je m’entraine pour une scène de théâtre ! Bah oui, je suis fatiguée. Je ne suis pas sportive, tu devrais le savoir à force, je souffle.

-Il ne reste qu’un étage. Tu devrais survivre.

Je ne réponds pas, me concentrant entièrement pour utiliser toutes mes forces – c’est-à-dire, pas grand-chose- dans cette montée comparable à de l’escalade. Je ressemble sans doute à une personne âgée au dernier stade de la vieillesse. J’ai honte devant mon petit-ami, mais je n’y peux rien. Quand je finis de monter les marches, Natsu est en train de m’attendre devant la porte, les bras croisés, le regard moqueur.

-Ton état est inquiétant, Lucy, tu devrais t’entraîner, me conseille-t-il en me laissant entrer.

Il ferme ensuite la porte derrière nous pendant que je balaie du regard l’appartement. Rien n’a changé depuis la dernière fois que je suis venue : tout est dans le style moderne sans pour autant être tape-à-l’œil, et le sol est impeccablement propre, grâce à l’acharnement de sa mère.

-M’entraîner ? Off ! je réponds dans une moue.

- Rassure-moi, tu fais un peu de sport de temps en temps quand même en dehors du lycée ?

-Hmmmm… Je marche.

Il semble inquiet. Ma bêtise ne l’empêche pas d’insister :

-Et des passions ? Tu en as ? En oubliant tout ce qui est aquatique.

-Oui ! je dis. J’en ai même trois, figure-toi, et j’en ai fait ma devise. « Rire, manger, dormir ».

Il lève les yeux au ciel d’un air impuissant, me classant sûrement dans la catégorie « Cas désespérés. ». Je lui réponds par un grand sourire qui dévoile mes dents. J’espère qu’elles sont blanches.

-Lundi, à 8 heures, comme c'est un jour férié, je viendrai te chercher chez toi, dit-il soudain pendant que j’enlève ma veste. On va courir. N’oublie pas de te mettre en tenue de sport.

J’éclate d’un rire qui ressemble à un hennissement de cheval gai. Avant de remarquer qu’il semble très sérieux, presque en colère.

-Ah non, je souffle, c’est une blague. Non ?

-Non, une blague est sensé être drôle. Lundi, à 8 heures, retiens bien, je veux que tu sois prête. Je fais ça pour ton bien.

A 8 heures ? Stop. On se calme.

Déjà le mot « courir » me donne envie de gerber, alors l’heure qu’il est en train de déterminer est synonyme d’un contrat de mort.

Mais, n’oublions pas que ça me permettra de passer encore plus de temps avec lui, et peut-être même de tirer quelques informations concernant son état des derniers jours.

-D’accord, mais à 10 heures.

-9 heures maximum, répond-il en secouant la tête.

-9 heures du soir alors !

Il regarde autour de lui, puis demande :

-T’as faim ?

Je me laisse gagner par sa tentative de diversion.

-Toujours !

Le sac en plastique encore derrière moi dans ma main, je me dirige comme un crabe vers le salon pour chercher un endroit où le cacher. Natsu vient se placer à côté de moi et demande sur un ton faussement innocent :

-Pourquoi tu caches tes serviettes hygiéniques dans ton dos?

Oh Gosh...
(Parce qu'en anglais ça sonne plus cool.)

-Tu... tu savais ! Je m'écrie, le visage sûrement écarlate.

-Ton sac est transparent, difficile de ne pas voir, dit-il en se retenant clairement de sourire. Va les mettre dans la salle de bain si tu veux.

Sans répondre, je tourne rapidement les talons, toujours furibonde. A chaque fois, chaque fois, je me fais prendre par cet alien (je ne crois pas possible que ce mec soit vraiment un être humain). Lui, il n'a pas de mal à me cacher des trucs. Cette injustice me tue.

~~~~~~~~~~~~

Je m'excuse !

J'ai décidé de couper ce chapitre en deux parce que sinon il allait être trop long à cause de cette foutue imagination débordante (à chaque fois, j'ai de nouvelles idées qui me font dévier sur une chose différente de ce que j'avais prévue), et je n'aime pas quand mes parties sont trop déséquilibrées >_<

Bref, j'espère que la Lucy durant sa "période" vous a plue, ahah ! Je suis exactement comme elle à ce moment là, je commence à m'énerver pour un rien ou alors je suis calme mais je fais des trucs totalement illogiques... Bon, pour elle, ça ne change pas de d'habitude :')

N'hésitez pas à me dire votre avis, ça fait toujours plaisir,
Kiss ♡
(Parce qu'en anglais ça sonne plus cool )

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